FAO -Unesco Carte mondiale. des sols 1: Volume VI. Afrique

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1 FAO -Unesco Carte mondiale des sols 1: Volume VI Afrique

2 FAO - Unesco Carte mondiale des sols 1: Volume VI Afrique

3 FAO - Unesco Carte mondiale des sols Volume I Volume II Volume III Volume IV Volume V Volume VI Volume VII Volume VIII Volume IX Volume X Légende Amérique du Nord Mexique et Amérique centrale Amérique du Sud Europe Afrique Asie du Sud Asie du Nord et du Centre Asie du Sud-Est Australasie

4 ORGANISATION DES NATIONS UNIES POUR L'ALIMENTATION ET L'AGRICULTURE ORGANISATION DES NATIONS UNIES POUR L'EDUCATION, LA SCIENCE ET LA CULTURE FAO - Unesco Carte mondiale des sols 1 : Volume VI Afrique Préparé par l'organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture Unesco - Paris 1976

5 Les appellations employées dans cette publication et la présentation des données qui y figurent n'impliquent, de la part de l'organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture ou de l'organisation des Nations Unies pour l'éducation, la science et la culture, aucune prise de position quant au statut juridique des pays, territoires, villes ou zones, ou de leurs autorités, ni quant au tracé de leurs frontières ou limites. Imprimé par Tipolitografia F. Failli, Rome pour l'organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture et l'organisation des Nations Unies pour l'éducation, la science et la culture Publié en 1975 par l'organisation des Nations Unies pour l'éducation, la science et la culture Place de Fontenoy, Paris FAO - Unesco 1976 ISBN Imprimé en Italie

6 PREFACE Le projet conjoint FAo-Unesco de la Carte mondiale des sols a été entrepris à la suite d'une recommandation de l'association internationale de la science du sol. C'est la première fois qu'on dresse, en faisant appel à la coopération internationale, une carte des sols de tous les continents avec une légende uniforme permettant de mettre en corrélation les unités pédologiques et de faire des comparaisons à l'échelle mondiale. La réalisation de ce projet, qui a débuté en 1961, comble une lacune dans la connaissance actuelle des ressources en sols du monde et fournit un précieux instrument pour la planification du développement agricole et économique. Le projet a été réalisé sous l'autorité scientifique d'un comité consultatif international, dans le cadre des programmes de la FAO et de l'unesco. 11 s'est effectué en différentes &apes: études comparatives de cartes des sols, travaux sur le terrain et en laboratoire, et organisation de réunions internationales d'experts et de voy-ages d'étude. Le secrétariat du projet conjoint, installé au Siège de la FAO, a été chargé de compiler la documentation technique, de confronter les études et d'établir les cartes et le texte. La FAO et l'unesco se sont partagé les frais d'exécution du projet et l'unesco s'est chargée d'en publier les résultats. Pour la préparation de la carte des sols de l'afrique et pour le texte explicatif les gouvernements de Belgique, de France et des Pays-Bas ont prété le service de leurs experts. Le présent volume sur les sols de l'afrique est le sixième d'une série de dix qui constitueront la publication complète de la Carte mondiale des sols. Le premier volume présente le sujet et donne les définitions des unités de la légende qui sont utilisées dans toutes les publications. Chacun des neuf volumes suivants comprend un texte explicatif et les cartes relatives aux différentes régions du monde. La FAO et l'unesco expriment leur gratitude aux institutions gouvernementales, à l'association internationale de la science du sol et aux nombreux pédologues qui, b. titre individuel, ont apporté un concours précieux à cette ceuvre internationale.

7 TABLE DES NUOUÈRES Préface Résumés Français Anglais Espagnol Russe Introduction Remerciements. La carte Fond topographique Unités cartographiques et représentation cartographique. Sources d'informations 4. Le milieu 20 Rendzines 212 Ferralsols 212 Gleysols 214 Phaeozems 215 Li thosols 215 Fluvisols. 215 Kastanozems 216 Luvisols 216 Nitosols 217 Histosols 218 Podzols 218 Arénosols R. Régosols 219 S. Solonetz T. Andosols 220 V. Vertisols W. Planosols 221 X. Xérosols Y. Yermosols Z. So/onchaks 222 Conclusions 223 Climat Végétation Physiographie Géologie et lithologie Annexe Propriétés morphologiques, physiques et chimiques des sols africains : descriptions et résultats d'analyse de profils types Les sols de l'afrique 68 Cartes (A la fin du volume) Répartition des principaux sols. Grandes régions pédologiques 6. Utilisation et vocation des sols Acrisols Cambisols Grandes régions ciimatiques 68 Grands types de végétation Grandes régions physiographiques Grandes régions géologiques 5. Grandes régions lithologiques Grandes régions pédologiques Répartition de la population Vi

8 RESUME Le present volume décrit la partie relative à l'afrique de la Carte mondiale des sols FAo-Unesco au 1: La Commission de cooperation technique en Afrique au sud du Sahara (ccra) avait déjà dressé et publié en 1964 une carte d'afrique la meme échelle accompagnée d'un mémoire explicatif. Mais à la lumière des travaux de cartographie récents et devant la nécessité d'uniformiser la légende avec celles des cartes des autres continents, le dessin de cette carte a dfi &re entièrement repris dans le cadre du projet conjoint FAo-Unesco de la Carte mondiale. Les cartes Les trois feuilles cartographiques qui constituent la carte des sols de l'afrique ont été établies d'après le fond topographique au 1: de l'american Geographical Society. Les unites cartographiques sont des associations d'unités pédologiques auxquelles on a attribue la texture et la pente du sol dominant. Elles sont indiquées sur la carte par des smboles, lettres et chiffres. Les sols dominants sont représentés par des couleurs alors que les differences de phase sont indiquées en surcharge. Une carte A. petite échelle reproduite comme carton sur la carte principale indique trois degrés de fiabilité des renseignements pédologiques d'apres lesquels la carte a été établie. On trouvera dans le volume I de cette série des definitions detainees des unites pedologiques et une description complete de tous les termes utilises. Le texte Le premier chapitre, ou introduction, fait l'historique du projet en Afrique et donne quelques informations sur l'utilisation des cartes. Le deuxième chapitre rend hommage aux institutions et à ceux qui ont collabore à l'établissement des cartes et du texte. Le troisième donne un résumé du volume I relatif aux cartes et aux légendes. Les chapitres suivants traitent du milieu, des sols et de leur utilisation. LE MILIEU Le chapitre 4 expose les facteurs du milieu dont depend étroitement la répartition des sols: climat, vegetation, physiographie, géologie et lithologie. Le climat est traité d'une maniere générale, puis sont distinguées les 12 grandes regions climatiques d'afrique. Une carte climatique (figure 1) établie selon le systeme Papadakis, c'est-à-dire dont les unites sont délimitées en tenant compte des criteres les plus importants pour la croissance des plantes (humidité et temperature) complete la carte des sols et doit &re consultée pour le transfert des renseignements sur les cultures d'une partie du monde une autre. La végétation est repartie en neuf grands types de formations végétales et 38 sous-types, selon la physionomie et la structure de la vegetation. Ces sous-types sont localises sur une carte à petite échelle (figure 2) et délimitent les grandes zones de vegetation africaines. La physiographie est étudiée dans le cadre de 18 regions physiographiques, affectées d'une lettre, et d'un certain nombre de sous-regions, affectées d'un chiffre Une carte à petite échelle montre les divers elements du modelé africain (figure 3). La géologie et la lithologie sont traitées ensemble par grandes regions numerotées de 1 à 30 et localisées sur la carte des grandes regions géologiques (figure 4). Une carte simplifiée de la lithologie a été dessinée petite échelle (figure 5). SOLS ET LEURS UTILISATIONS Les chapitres 5 et 6 contiennent un tableau detaille des associations de sols trouvées en Afrique, une etude de leur répartition par grandes regions pedologiques et un examen de l'utilisation des sols et de leur vocation agricole. Le tableau des associations énumère toutes les unites cartographiques dans l'ordre alphabetique des symboles. Les autres colonnes sont consacrées aux rubriques suivantes: sols associés, inclusions, phases, superficie en milliers d'hectares, localisation par pays, climat, vegetation, lithologie ou matériaux originels. vii

9 La répartition des principaux sols est faite en 53 grandes regions pédologiques figurées sur une carte à petite échelle (figure 6). L'utilisation actuelle des sols et leur vocation agricole sont étudiées d'abord d'une manière générale à l'aide d'une carte de répartition de la population à petite échelle (figure 7) et d'une description des différents systèmes agricoles utilises en Afrique. Les principaux types de sols sont ensuite étudiés sepal-el/lent en ce qui concerne leur utilisation actuelle et leur aptitude à l'agriculture, tant traditionnelle que moderne. Une faible superficie de l'afrique est actuellement cultivée. D'immenses regions ne sont pas encore exploitées; certaines ne le seront sans doute jamais car les regions désertiques occupent une vaste surface. Mais les terres actuellement cultivées le sont la plupart du temps selon les méthodes traditionnelles et les rendements ne dépassent guère ceux de l'économie de subsistance. Il est donc possible d'augmenter considérablement la production agricole, d'une part en mettant en valeur des ressources en sol encore inutilisées, d'autre part en tirant un meilleur parti des sols actuellement cultivés en augmentant leur rendement sans pour cela conduire à une degradation physique et chimique de ces sols. CONCLUSIONS L'Afrique présente un certain nombre de facteurs limitants pour l'agriculture. De vastes regions manquent d'eau: ce sont les regions désertiques du Sahara, de Somalie, du Namib et du Kalahari. Meme si on exploite les nappes souterraines ou si on procede à la distillation de l'eau de mer, les surfaces irriguées seront toujours petites par rapport à la surface totale, d'autant plus que ces regions ont souvent des sols trop caillouteux, trop sableux ou trop sales, qui par contre, sont souvent riches chimiquement, en particulier les yermosols, xérosols, régosols, vertisols, fluvisols. Toutefois, le principal facteur limitant est l'insuffisance d'azote. De vastes regions couvertes de foret dense ombrophile présentent au contraire un climat favorable mais des sols de faible fertilité naturelle: ferralsols, acrisols, arenosols ferraliques. Après défrichement, ils sont très exposés à la degradation par erosion, disparition de la matière organique, lessivage des elements fertilisants. Les engrais permettent de maintenir la fertilité et d'obtenir des rendements satisfaisants mais actuellement leur utilisation n'est pas rentable. Les zones de savane, ou de for& sèche interim& diaire entre grande ford et semi-désert, paraissent plus favorables car moins pauvres chimiquement (luvisols chromiques et ferriques, vertisols, planosols, arénosols, etc.) et à pluviosité suffisante. Mais la morphologie des luvisols et les pluies brutales de cette zone conduisent à une erosion rapide qu'il faut essayer de limiter. Les vertisols sont difficiles à cultiver mécaniquement, les planosols sont mal draines et les arénosols manquent souvent d'éléments nutritifs et n'ont qu'une faible capacité de retention d'eau, et il subsiste souvent dans ces regions des paléosols très pauvres et cuirasses: ferralsols et acrisols. L'élevage extensif est une solution mais la culture peut aussi s'étendre dans les vallées, souvent riches grâce A. une irrigation complementaire. Les zones d'altitude (Ethiopie, Lesotho, etc.), souvent sur roche volcanique, présentent, si elles ne sont pas érodées, des sols humiferes (andosols, ferralsols, nitosols, etc.) assez favorables, le climat étant d'ailleurs plus tempéré. Les zones à climat méditerranéen (Afrique du Nord, Afrique du Sud) sont en general plus favorables à la culture et leurs sols sont riches (luvisols, cambisols chromiques, cambisols calcaires, eutriques, kastanozems, etc.) mais l'érosion y est intense et aboutit bien souvent aux lithosols. Les regions à forte pente ne sont pas nombreuses en Afrique. Elles coincident souvent avec les sols les plus riches (andosols, nitosols eutriques, cambisols eutriques) mais présentent des difficultés de mise en valeur. Les vastes &endues mal drainées sont le bassin intérieur du Niger, la region du Sudd au Soudan, le bassin du Congo, mais beaucoup de vallées dans la zone équatoriale et tropicale humide présentent aussi des caractères de mauvais drainage. Elles peuvent étre utilisées pour la riziculture et comme paturage mais elles sont difficiles à aménager pour d'autres cultures. Toutefois, il reste des sols productifs non encore cultivés et des sols cultivés dont le rendement peut etre augmenté. Si les conditions économiques changent et si la pression démographique s'accroit, est d'ailleurs probable que certains sols jugés peu favorables actuellement pourront etre mis en culture dans l'avenir avec des aménagements adéquats, notamment l'apport d'engrais en zones humides et l'irrigation en zones semi-arides. Annexe On trouvera dans l'annexe des renseignements concernant les sites et les profils, y compris des descriptions de profils et des analyses concernant certaines des principales unites pédologiques. viii

10 SUMMARY This volume describes the African section of the FAo-Unesco 1 : Soil Map of the World. In 1964, the Commission for Technical Co-operation in Africa South of the Sahara (Commission de cooperation technique en Afrique au sud du Sahara - CCTA) produced and published a 1 : map of Africa and an explanatory monograph. However, recent surveys and the need to correlate all existing maps and make a uniform legend compelled FAO to entirely redesign the CCTA map within the framework of the Soil Map of the World. The maps The three map sheets composing the Soil Map of Africa are drawn on topographic base maps of the 1 : series of the American Geographical Society. The map units are associations of soil units divided into texture and slope classes. They are marked on the maps by symbols, letters and figures. Dominant soils are shown by colours while phase differences are shown by overprints. A small inset map shows the three soil information reliability classes. Detailed definitions of the soil units and full descriptions of all the terms used may be found in Volume I. The text The first chapter describes the development of the project in Africa and gives some notes on uses of the map. The second acknowledges the cooperation of the agencies and individuals who contributed to the maps and text, and the third gives a summary of the material in Volume I on the maps and legend. The fourth, fifth and sixth chapters deal with environmental conditions, soils and land use. ENVIRONMENTAL CONDITIONS Chapter 4 deals with the environmental factors that are important in the development of soils: climate, vegetation, physiography, geology and lithology. Climate is discussed in terms of 12 broad climatic regions. The climatic map which supplements the soil map should be consulted for the transfer of crop information from one part of the world to another (Fig. 1). Vegetation is divided into nine broad vegetation regions and 38 subregions distinguished according to the physiognomy and structure of the plant cover. The subregions are outlined on a small-scale map (Fig. 2). Physiography is examined in terms of 18 regions, each of which is divided into a number of subregions. The various regions and subregions are shown on a small-scale map (Fig. 3). Geology and lithology are considered together under 30 regions. Two small-scale maps outline the geological regions and lithology of Africa (Figs. 4 and 5, respectively). SOILS AND LAND USE Chapter 5 outlines the soils of the continent according to 53 broad soil regions and contains an extensive table of soil associations. Chapter 6 treats the soils in depth, discussing distribution, climate, plant cover, land use and soil suitabilities for agriculture. The table of soil associations lists all the map units in alphabetical order of symbols. Other columns show associated soils, inclusions, phases, area of units in thousands of hectares, climate symbols, countries of occurrence, vegetation symbols, and lithology or parent materials. The distribution of major soils is discussed on the basis of 53 broad soil regions outlined on a smallscale map (Fig. 6). Present land use and suitabilities for agriculture are discussed at first in general with a small-scale map of population distribution (Fig. 7) and an account of the different farming systems used in Africa. The main soils are then considored separately in terms of their present use and their suitability for both traditional and modern farming. ix

11 Only a small area of Africa is at present under cultivation. Huge regions have yet to be exploited, and some of them probably never will be due to the large area occupied by desert regions. The land under cultivation is generally managed by traditional methods and yields are only slightly over those of a subsistence economy. Agricultural production can be substantially increased if the unexploited land resources are utilized and better use is made of land already under cultivation by increasing yield without causing soil degradation. CONCLUSIONS Agriculture in Africa is affected by a number of limitations. Vast regions in the Sahara, in Somalia and in the Namib and Kalahari Deserts suffer from a deficiency of water. Even if underground water resources are utilized or recourse is had to seawater distillation, the irrigated areas will always be small in relation to the total land area, especially as the soils in these regions are often too stony, sandy or saline for agriculture. Soils such as Yermosols, Xerosols, Regosols, Vertisols and Fluvisols are frequently rich in chemicals, but lack of nitrogen is a limiting factor. Large areas covered with dense rain forests have a favourable climate but their soils, e.g. Ferralsols, Acrisols and Ferralic Arenosols, have a low natural fertility. After deforestation they are extremely susceptible to degradation through erosion, disappearance of organic matter and leaching of fertilizing elements. Fertilizers can maintain fertility and produce satisfactory yields, but are not economic at present. Savannas or dry forest found between high forest and semidesert zones seem to be more suitable because their soils, e.g. Chromic and Ferric Luvisols, Vertisols, Planosols and Arenosols, have a richer chemical composition and receive sufficient rainfall. However, the morphology of Luvisols and the heavy precipitation in these zones facilitate rapid erosion which must be kept under control. Vertisols are difficult to cultivate with machinery, Planosols are poorly drained, and Arenosols in Senegal, Niger and Chad often lack nutrient elements and waterabsorbing capacity and occur with very poor paleosol ironpans (Ferralsols and Acrisols). Extensive livestock-raising is a solution, although cultivation may be feasible in rich valleys put under supplementary irrigation. Highlands such as those in Ethiopia and Lesotho often have a basement of volcanic rock, and if not eroded have fairly favourable humus soils such as Andosols, Ferralsols and Nitosols. The climate is also more temperate. The Mediterranean' zones of northern and southern Africa have rich soils (Luvisols, Chromic Cambisols, Calcaric and Eutric Cambisols and Kastanozems) and are generally more suitable for cultivation, but erosion is severe and often produces Lithosols. Steeplands are not numerous in Africa. They often coincide with the richest soils (Andosols, Eutric Nitosols and Eutric Cambisols) but are difficult to reclaim. Extensive areas with poor drainage occur in the Niger and Congo basins and the Sudd region in Sudan, and often in many valleys in the humid and tropical zones. They can be used for rice cultivation and pasture but.3.re difficult to manage for other crops. The yield of both the continent's cultivated and uncultivated soils can be increased. If economic conditions change and the population increases, it is probable that some soils currently regarded as unsuitable will be put under cultivation in the future with proper management, including the application of fertilizers in humid zones and irrigation in semiarid zones. The Appendix Site and profile data, including profile descriptions and analyses, are given in the Appendix for some of the main soil units. " Mediterranean " refers to a climatic type.

12 RESUMEN En este volumen se describe la sección de Africa del Mapa Mundial de Suelos FAo-Unesco a escala 1 : En 1964, la Comisión de Cooperación Técnica en el Africa al sur del Sahara (Commission de coopération technique en Afrique au sud du Sahara - cura) preparó y publicó un mapa de Africa a escala 1 : y una memoria explicativa. Sin embargo, otros estudios recientes y la necesidad de correlacionar todos los mapas existentes utilizando una leyenda uniforme obligó a la FAo a rehacer por completo el mapa de la CCTA con arreglo a los principios del Mapa Mundial de Suelos. Los mapas Las tres hojas con mapas que comprenden el mapa de suelos de Africa se han trazado sobre la base de los mapas topográficos de la serie a escala 1 : de la American Geographical Society. Las unidades del mapa son asociaciones de unidades de suelos divididas en clases texturales y de inclinación. Se indican en el mapa por medio de símbolos, letras y cifras. Los suelos dominantes se muestran por colores, mientras que las diferentes fases se indican con sobre impresiones. Un pequeño mapa intercalado en un recuadro indica las tres clases de fiabilidad de la información sobre suelos. En el Volumen 1 de la serie pueden encontrarse definiciones detalladas de las unidades de suelos y descripciones completas de todos los términos utilizados. El texto rial contenido en el Volumen 1 sobre los mapas y la leyenda. Los capítulos 4, 5 y 6 tratan cíe las condiciones del medio, suelos y aprovechamiento de tierras. CONDICIONES DEL MEDIO El Capítulo 4 trata de los factores ambientales que revisten importancia en el desarrollo de los suelos: clima, vegetación, fisiografía, geología y litología. El clima se discute sobre la base de 12 amplias regiones climáticas. El mapa climático que sirve de complemento al mapa de suelos debería consultarse para la transferencia de información sobre cultivos de una parte del mundo a otra (Figura 1). La vegetación se divide en nueve amplias zonas de vegetación, distinguiéndose 38 subregiones según la fisionomía y estructura de la cubierta vegetal. Las subregiones se bosquejan en un mapa a pequeña escala (Figura 2). La fisiograffa se estudia en función de 18 regiones cada una de las cuales se dividen en diversas subregiones. Las distintas regiones y subregiones se muestran en un mapa a pequeña escala (Figura 3). La geología y litología se examinan juntas con arreglo a 30 regiones. Dos mapas a pequeña escala señalan las regiones geológicas y la litología de Africa (figuras 4 y 5 respectivamente). Los SUELOS Y EL USO DE LA TIERRA El Capítulo 5 esboza los suelos del continente con arreglo a 53 amplias regiones de suelos y contiene un amplio cuadro de asociaciones de suelos. El Capítulo 6 trata de los suelos en profundidad, examinando la distribución, el clima, la cubierta vegetal, el aprovechamiento de las tierras y la aptitud de los suelos para la agricultura. En el cuadro de asociaciones de suelos se enumeran todas las unidades del mapa por orden alfabético de los símbolos. Otras columnas muestran los suelos asociados, inclusiones, fases, superficie de las unidades en miles de hectáreas, símbolos climáticos, países en En el primer capítulo se describe el desarrollo del proyecto en Africa y se dan algunas notas sobre los usos posibles del mapa. En el segundo se da cuenta de la cooperación de organismos y del gran número de personas que han colaborado en los mapas y en el texto, y en el tercero se da un resumen del matexi

13 que se presentan, símbolos de vegetación y litología o materiales de partida. La distribución de los suelos principales se examina sobre la base de 53 amplias regiones de suelos que se delinean en un mapa a pequeña escala (Figura 6). El uso actual de la tierra y la aptitud para la agricultura se examinan en primer lugar en términos generales con un mapa a pequeña escala de la distribución de la población (Figura 7) y una exposición de los diferentes sistemas de labranza adoptados en Africa. Los suelos principales se examinan después por separado en función de su utilización actual y su aptitud para la labranza tanto tradicional como moderna. Solamente una zona reducida de Africa se halla al presente sometida a cultivo. Quedan todavía por explotar inmensas regiones, algunas de las cuales probablemente nunca lo serán debido a los grandes espacios ocupados por los desiertos. La tierra sometida a cultivo se explota generalmente según métodos tradicionales y los rendimientos son sólo ligeramente superiores a los de una economía de subsistencia. La producción agrícola puede incrementarse sensiblemente si se aprovechan los recursos de tierras no explotados y se hace un mejor uso de las tierras ya cultivadas incrementando el rendimiento sin que ello cause la degradación del suelo. Conclusiones La agricultura en Africa queda afectada por diversas limitaciones. Vastas regiones en el Sahara en Somalia y en los desiertos de Namib y Kalahari sufren de carencia de agua. Aun cuando se utilizan los recursos hídricos subterráneos y se ha recurrido a la destilación de aguas marinas, las zonas regadas serán siempre pequeñas en relación con la superficie total de las tierras, especialmente debido a que los suelos en estas regiones con frecuencia son pedregosos, arenosos o salinos para la agricultura. Los suelos tales como los yermosoles, xerosoles, regosoles, vertisoles y fluvisoles con frecuencia tienen un elevado contenido de sustancias químicas, pero la falta de nitrógeno es un factor limitador. Algunas zonas extensas cubiertas de bosques higrofiticos densos presentan un clima favorable, pero sus suelos, por ejemplo, los ferralsoles, acrisoles y arenosoles ferrálicos tienen una baja fertilidad natural. Después de la desforestación son extremadamente susceptibles a la degradación por obra de la erosión, desaparición de la materia orgánica y lixiviación de los elementos fertilizantes. Los abonos pueden mantener la fertilidad y producir rendimientos satisfactorios, pero al presente no resultan económicos. Las sabanas y el bosque xerofítico que se encuentran entre el bosque alto y las zonas semidesérticas parecen ser más apropiados debido a sus suelos, por ejemplo, los luvisoles crómicos y férricos, los vertisoles, los planosoles y los arenosoles poseen una composición química más rica y reciben lluvias suficientes. Sin embargo la morfología de los luvisoles y la intensa precipitación en estas zonas facilitan una rápida erosión que debe combatirse constantemente. Los vertisoles son difíciles de cultivar con máquinas, los planosoles están insuficientemente avenados y los arenosoles en Senegal, Níger y Chad con frecuencia carecen de elementos nutritivos y de capacidad de absorción del agua y presentan capas ferruginosas de paleosol muy pobres (ferralsoles y acrisoles). Una solución es la ganadería extensiva, si bien el cultivo puede ser factible en los valles ricos que reciben un riego suplementario. Las tierras altas como las de Etiopía y Lesotho con frecuencia presentan un basamento de roca volcánica y, si no están erosionados, poseen suelos húmicos favorables, como los andosoles, ferralsoles y nitosoles. El clima es también más templado. Las zonas mediterráneas' del norte y sur de Africa poseen suelos ricos (itivisoles, cambisoles crómicos, cambisoles cálcicos y éutricos y kastanozems) y en general son más aptos para el cultivo, pero la erosión es grave y con frecuencia produce litosoles. Las tierras escarpadas no abundan en Africa. Con frecuencia coinciden con los suelos más ricos (andosoles, nitosoles éutricos y cambisoles éutricos), pero son difíciles de rehabilitar. En las cuencas del Níger y del Congo y en la región Sudd del Sudán existen dilatadas zonas con escaso avenamiento, y con frecuencia también en muchos valles de las zonas húmedas y tropicales. Pueden utilizarse para el cultivo del arroz y de pastos, pero son difíciles de manejar para otros cultivos. El rendimiento de los suelos del continente tanto cultivados como sin cultivar puede aumentarse. Si las condiciones económicas cambian y la población aumenta, es probable que algunos suelos que al presente se consideran no aptos se sometan a cultivo en el futuro con una ordenación adecuada, incluida la aplicación de fertilizantes en las zona húmedas y del riego en las zonas semiäridas. Apéndice En el apéndice se dan datos sobre emplazamiento y perfiles, incluso descripciones y análisis de perfiles para algunas de las principales unidades de suelos. El término o mediterráneo» se refiere al tipo climático. xii

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16 1. INTRODUCTION Historique du projet Des tentatives individuelles ont été faites pour dresser une carte des sols de l'afrique. Citons en particulier celle de C.F. Marbut, parue en 1923 dans Vegetation and Soils of Africa, American Geographical Society, New York, et celle de Shokalskaya, en 1944, A New Soil Map of Africa, Pochvovedenie 9. Ces deux cartes générales, à des échelles du 1: environ, faisaient surtout appel des hypothèses de répartition des sols suivant des facteurs climatiques, lithologiques ou phytogéographiques. Très peu de cartes pédologiques resultant de relevés reels sur le terrain existaient à cette époque. L'établissement d'une nouvelle carte genérate des sols africains basée sur des relevés régionaux fut inscrit au programme du Service pédologique interafricain (SPI), dependant de la Commission de cooperation technique en Afrique (cura), lors de la reunion inaugurale de son conseil d'administration en 1953, à Yangambi. La deuxième Conference interafricaine des sols, réunie à Leopoldville en 1954, rédigea une recommandation chargeant le SP1 de la coordination générale. Enfin, la deuxième reunion du Conseil du SPI, en 1955, recommanda la realisation d'une carte au 1: , en étroite collaboration avec les quatre comités régionaux pour la conservation et l'utilisation des sols de l'afrique méridionale, orientale, centrale et occidentale. Cette initiative suscita l'établissement de nouvelles cartes pédologiques couvrant souvent des pays et des territoires entiers. Des reunions périodiques, à Brazzaville (1958), Kampala (avril 1959) et Pretoria (mai 1959) aboutirent à l'élaboration d'une légende commune, compromis entre les classifications beige, française, anglaise, portugaise et sud-africaine. Cinq approximations successives de la carte furent établies; la dernière fut soumise au Colloque CCTA de Leopoldville en La carte definitive, parue en 1963, fut la première carte d'un continent établie grace une entente internationale. Elle a permis de définir les grandes lignes des rapports qui relient le developpement des grandes unites pédologiques à leurs facteurs pédogénétiques. Les caractéristiques de ces unites reflètent davantage les effets des grandes unites climatiques et les variations moyennes du modelé et du substrat que la valeur utilitaire. La légende commune de cette carte rame si elle n'a pas été étendue à d'autres regions sous la méme latitude comme on l'avait espére a cependant servi de légende de reference pour les cartes qui ont suivi. Lorsque le septième Congrès de l'association internationale de la science du sol, tenu A. Madison en 1960, recommanda la publication des cartes des sols des grandes regions du monde, l'afrique possedait déjà une grande avance sur les autres continents. La realisation de ce projet fut conflée à deux organisations internationales: la FAO et l'unesco En juin 1961, un comité compose d'éminents péclologues, représentants de diverses parties du monde, fut réuni par la FAO et l'unesco pour étudier les problèmes méthodologiques, scientiflques et autres souleves par l'établissement de la carte mondiale des sols 2. Au cours des reunions suivantes ces experts fixèrent la nouvelle légende internationale dont les critères sont sensiblement différents de ceux qui avaient été utilises pour la légende de la carte CCTA. Pour réaliser une nouvelle carte d'afrique, une correlation et L'historique du projet conjoint est trait& plus complètement dans le volume I. Les participants à cette reunion &talent: Consultants: G. Aubert (France), M. Camargo (Brésil), J. D'Hoore (Belgique), E.V. Lobova (U.R.S.S.), S.P. Raychaudhuri (Inde), G.D. Smith (Etats-Unis d'amérique), C.G. Stephens (Australie), R. Tavernier (Belgique), N.H. Taylor (Nouvelle- Mande), I.V. Tiurin (U.R.S.S.), F.A. van Baren (Pays-Bas). Secretariat Unesco: V.A. Kovda et M. Batisse. Secretariat FAO: D. Luis Bramdo, R. Dudal et F. George. 1

17 souvent un retour aux documents originaux étaient nécessaires car la correspondance terme à terme des deux légendes était impossible. Ainsi, en comparant les definitions des unites pédologiques on peut faire correspondre à chaque unite de l'une plusieurs unites de l'autre et inversement. Seule la description des profits et leurs analyses physico-chimiques permettent un classement silt dans la légende internationale de la Carte mondiale FAo-Unesco. En outre, la légende internationale prend en consideration des associations complexes de sols (sols dominants, sols associés, inclusions), alors que la légende de la carte CCTA ne cartographiait que les sols dominants ou, exceptionnellement, une association de deux sols, ce qui nécessitait aussi le recours aux documents originaux ou A une documentation supplémentaire. D'autre part, entre la date de parution de la carte ccta (1963) et l'établissement d'une première maquette de la carte d'afrique avec légencle internationale (1968), de nombreuses cartes de detail et méme de nouvelles cartes couvrant des pays et des territoires furent publiées qui ont chi &re intégrées dans le dessin original. Cette première maquette fut presentee au Congrès international de la science du sol, A Adelaide, en Entre 1968 et 1971 elle fut reprise entièrement pour y intégrer les nouvelles cartes, refaire les symboles en y introduisant les associations d'unités type légende internationale, enfin suivre l'évolution de la légende et les changements intervenus entre-temps dans les definitions de certaines unites. Cette deuxième maquette est celle qui accompagne ce texte. Elle a été considérée comme definitive vu l'urgence de la publication et bien qu'elle n'ait pas été soumise à la critique de toutes les personnes intéressées; nous pensons cependant tenir compte des observations reçues dans une prochaine edition. Sous les auspices de l'organisation de l'unité africaine (oua) et avec l'aide de la Fondation Ford, commença à paraitre en 1968 un Atlas international de l'ouest africain. Une carte des sols au 1: de la partie ouest de l'afrique tropicale devait &re établie par l'institut fondamental d'afrique noire (IFAN) et par l'office de la recherche scientifique et technique outre-mer (orstom). L'échelle correspondant exactement à celle choisie pour la carte mondiale, la publication devait &re faite presque simultanément et la plupart des renseignements pour cette region provenant des services de l'orstom, la FAO, l'efan et l'orstom unirent leurs efforts pour faire une carte pédologique commune pour cette partie de l'afrique. Les limites des associations de sols sont les mémes; seule diffère la légende, la carte de l'oua utilisant la classification des sols franeaise, la carte FAO la légende internationale. Objectifs Le transfert des connaissances et des experiences d'une region A une autre ne peut &re fait avec succès que si l'on tient compte des ressemblances et des differences dans les conditions géographiques, pédologiques et climatiques. En outre, la factibilité économique de differentes techniques d'aménagement dans des conditions socio-économiques determinées a besoin d'être précisée avant que ces techniques ne soient adoptees, ce qui nécessite des informations sérieuses sur la nature et la répartition des principaux sols du monde. Cependant, la preparation des cartes pédologiques régionales et continentales demande une légende et une nomenclature uniformes et la correlation des divers systèmes de classification des sols. Un des principaux objectifs du projet de la Carte mondiale des sols FAo-Unesco était d'encourager les péclologues du monde entier à se mettre d'accord sur un système international. On espère que ce projet facilitera une meilleure comprehension entre les pédologues, les planificatears et les agriculteurs, permettra une utile coordination des travaux nationaux et internationaux sur les sols, et stimulera la recherche et ses applications. Valeur et limitations de la carte La carte des sols de l'afrique se propose de fournir une base et un cadre pour des enguates péclologigues régionales et nationales A plus petite échelle. Elle peut aider à choisir des méthodes de mise en valeur, de production agricole, d'application d'engrais et d'utilisation générale des sols. Jusqu'à maintenant, toutes les tentatives pour faire une planification globale ou des previsions agricoles ont été ganées par le manque d'uniformité dans la terminologie, la nomenclature et la classification des sols et par le manque d'un tableau d'ensemble des ressources en sols du monde. Une interpretation systématique de la Carte mondiale des sols permet d'apprécier la répartition des principaux sols et leur production potentielle par continent, et de delimiter les surfaces A étudier en priorité. Cet inventaire met en lumière les limitations et les potentialités des différentes regions en ce qui concerne l'accroissement de la production agricole. De plus, une carte continentale telle que la carte des sols de l'afrique peut aider ceux qui enseignent la pédologie, l'agronomie, la géographie et toutes les sciences de l'environnement. Bien que la publication de cette carte et de son texte explicatif constitue un pas en avant, il est nécessaire d'en noter les limitations. La precision et la finesse des informations qui peuvent étre notées sur la carte sont nécessairement limitées par sa petite échelle, par la rareté des informations dans certaines regions 2

18 due A une correlation insuffisante sur le terrain ou au manque d'observations directes. En outre, les differences dans les méthodes de terrain et de laboratoire rendent difficile la compilation des cartes continentales. Ces limitations s'appliquent aussi aux données interpretatives qui ne peuvent étre plus exactes que les informations sur lesquelles elles sont basées. En &pit de ces insuffisances, cette carte des sols de l'afrique, qui a fait appel A une coopération internationale, est rinventaire le plus recent et le plus détaillé des ressources en sols. Ces insuffisances soulignent la nécessité d'intensifier les correlations des sols et d'obtenir une meilleure connaissance de la nature et de la répartition des sols dans les regions oil les informations manquent ou sont incomplètes. 3

19 2. REMERCIEMENTS La carte des sols de l'afrique a pu étre réalisée grace A. la cooperation d'institutions gouvernementales et de nombreux pédologues. Ils ont fourni le materiel de base et pris une part active aux reunions, excursions et discussions qui ont conduit à diverses esquisses et maquettes de la carte et du texte expl icat if. Voici la liste des organismes officiels et des personnes qui nous ont fourni une aide précieuse. Nous exprimons aussi nos vifs remerciements à tous ceux qu'il n'a pas été possible de citer mais dont les publications ont été une source particulièrement utile d'informations (voir bibliographie). Collaborateurs ORGANISMES OFFICIELS Afrique du Sud University of Natal, Town and Regional Planning Commission, Natal Soil Research Institute, Pretoria R.F. Loxton, Hunting and Associates, Johannesburg A Iger ie Direction de l'étude du milieu et de la recherche hydraulique (DE- NARK), Birmandreis, Alger Angola et Junta de Investigaçoes do Ultra- Cabinda mar, Ministerio do Ultramar, Lisbonne Botswana Directorate of Overseas Surveys, Land Resources Division, biton, Surrey Sur- Burundi Institut des sciences agronomiques du Burundi (ISABU) Cameroun Office de la recherche scientifique et technique outre-mer (ORSTOM), Centre de Yaounde Congo Centre ors-rom de Brazzaville Côte-d'Ivoire Centre ORSTOM d'adiopodoume, Abidjan Dahomey Egyptc Ethiopic Gabon Ghana Guinée Guinée-Bissau Haute-Volta Kenya Lesotho Libéria Libye Madagascar Malawi Mali Maroc Centre ors-rom de Cotonou Ministry of Agriculture, Soil Survey Department, Le Caire Alexandrian University, Institute of Land Reclamation, Alexandrie Imperial Ethiopian College of Agriculture and Mechanical Arts, Addis-Abéba Soil Conservation Service, United States Department of Agriculture SOGETHA-SOGREAH, Grenoble ITALCONSULT, Rome Centre ors-rom de Libreville Council for Scientific and Industrial Research, Soil Research Institute, Kumasi Ecole nationale d'agriculture de K india Esta(do Agronómica Nacional, Oeiras Centre ORSTOM de Dakar-Hann, Senegal SOGETHA-SOGREAH, Grenoble National Agricultural Laboratories, Soil Survey Unit, Nairobi East African Agriculture and Forest Research Organization (EAA- FRo), Chemistry Section, Nairobi Directorate of Overseas Surveys, Land Resources Division, Surbiton, Surrey College of Agriculture, University of Liberia, Monrovia USAID, Washington Centre ORSTOM de Tananarive Directorate of Overseas Surveys, Land Resources Division, Surbiton, Surrey Institut de recherches agronomiclues tropicales (IRAT), Bamako Ministre de l'agriculture, Rabat 4

20 Maurice Mauritanie Mozambique Namibie N iger Nigeria Ouganda Mauritius Sugar Industry Research Institute Centre ors-rom de Dakar-Hann, Sénéeal Junta de InvestigaCoes do Ultramar, Ministerio do Ultramar, Lisbonne Instituto de Investiga0o Agronómica de Moçambique, Louretwo Marquès Universität, Bonn Centre ORSTOM de Dakar-Hann. Senegal Ahmadu Bello University, Zaria Directorate of Overseas Surveys, Land Resources Division, Surbiton, Surrey Land and Surveys Department of Uganda Directorate of Overseas Surveys, Land Resources Division, Surbiton, Surrey Centre ORSTOM de Bangui 5 Territoire des Afars et des Issas Togo Tunisie Zaire Zambie COLLABORATEURS INDI VI DUELS Institut national agronomique (INA), Paris-Grignon Division des etudes pédologiques et de l'écologie générale, Institut polyvalent de recherche, Lorné Centre ors-rom de Lome Division des sols DRES, Ministère de l'agriculture, Tunis Mission ORSTOM de Tunis Institut national pour l'étude et la recherche agronomique (INTRA), Kinshasa (anciennement INEAC: Institut national pour l'étude agronomique du Congo) Ministry of Agriculture, Mount Makulu Research Station, Chilanga (par territoire où ils ont travaille et par ordre alphabétique) Republique centrafricaine Afrique du Sud R.F. Loxton, J.F.V. Philips Reunion Centre ORSTOM de Tananarive, Algérie T.G. Boyadgiev 1, J.H. Durand Madagascar Angola E.P. Cardoso-Franco Rhodésie University of Agriculture, Department of Research and Spe- Burundi A. Pécrot 1, A. van Wambeke 1 Botswana W. Siderius 1 cialist Services, Salisbury Camero un P. Ségalen Rwanda Institut des sciences agronomiques Comores J. Riquier du Rwanda (BAR), Kigali Congo P. de Boissezon, F. Gras Côte-d'Ivoire P. de Boissezon Sdo Tome et Príncipe Junta de Investigaçoes do Ultramar, Ministerio do Ultramar, Lisbonne Centre ORSTOM de Dakar-Hann Dahomey Egypte B. Volkoff M. Elgabaly 1, A.M. Ghaith, B.G. Rosanov, J.S. Veenenbos L.H.J. Ochtman Senegal Ethiopie I nstitut fondamental d'afrique Gabon D. Martin noire (1FAN), Dakar Ghana H. Brammer 1, H. Obeng Sierra Leone Njala University of Sierra Leone, Guinée A. Kawaiec 1 Njala G uinée équatoriale A. Hoyos de Castro Somalie Istituto Agronomic per l'oltre- Guinée-Bissau A.J. da Silva Teixeira Soudan Swaziland mare, Florence Haute-Volta R. Boulet, R. Fauck, B. Kaloga, J.C. Leprun Soil Survey Division, Ministry of Lesotho B. West 1 Agriculture and Forests, Khartoum Liberia R. Fanfant Libye R.W. Price Hunting Technical Services Ltd., Madagascar P. Roederer Boreham Wood, Herts Malawi A. Young Directorate of Overseas Surveys, Mali G. Pieri Land Resources Division, Sur- Maroc P. Billaux, A. Ruellan biton, Surrey Mauritanie R. Boulet, J. Vieillefon Mozambique D.G.H. Gouveia Tanzanie Ministry of Agriculture, Food and Cooperatives, Dar es-salaam Tchad Centre ORSTOM de Fort-Lamy i Experts de la FA.

21 Namibie H. Scholz Niger R. Boulet, M. Gavaud Nigeria H. Folster, G. Higgins 1, K. Klinkenberg, G. Murdoch, A J. Smyth', W. G. Sombroek 1 Republique Y. Boulvert, Y. Chatelin centrafricaine Reunion J. Riquier Rhodésie J.G. Thompson Rwanda A. Pécrot 1, A. van Wambeke 1 Senegal J. Vieillefon Sierra Leone R. Allbrook, J.C. Dijkerman Soudan G.H. Robinson 1 Swaziland G. Murdoch Tanzanie R.M. Baker Tcbad J. Pias Territoire des Afars et des Issas J. Boulaine Togo A. Le Cocq Tunisie J.P. Cointepas Zaire C. Sys Zambie H. Brammer 1, R. Webster Préparation de la carte La première maquette expos& A. Adelaide en 1968 avait été préparee A Rome par J. Riquier en parfaite cooperation avec les instituts, les spécialistes des sols et les experts de la FAO. Les cartes définitives ont été préparées par A. Pécrot et J. Riquier. Nous adressons nos vifs remerciements à l'american Geographical Society of New York qui nous a permis d'utiliser sa carte mondiale au 1 : comme fond topographique de la Carte mondiale des sols. Préparation du texte explicatif Le texte explicatif de la carte a été rédigé par J. Riquier, fonctionnaire francais détaché auprès de la FAO, le chapitre «Utilisation et vocation des sols» 1 Experts de la FAO. par C. Sys, le chapitre «Physiographie» par J.H.V. van Baren, le chapitre Lithologie et geologic» par P.L.J. de Jongh. Corrélation des sols Les correlations internationales, la preparation de la légende internationale, les definitions des unites de sols sont l'ceuvre de R. Dudal, FAO. Une première correlation entre les différentes cartes pedologiques des territoires africains avait déjà été assurée par J. D'Hoore lors de l'établissement de la carte CCTA, et, au cours de reunions, par des experts internationaux qui avaient travaillé à cette c arte. La correlation entre, d'une part, la légende de la carte cura et les diverses cartes nationales et régionales existantes et, d'autre part, la nouvelle légende internationale FAo-Unesco a été établie par A. Pécrot et J. Riquier aux bureaux de la FAO et sur le terrain grace à quelques tournées spécialement organisées (Algérie, Maroc, Senegal, C6te-d'Ivoire, Nigeria, Ghana). Pour certaines regions la correlation a été assurée par les specialistes qui avaient travaille dans ces regions (Congo, Madagascar, Reunion, Comores: J. Riquier; Zaire: A. Pecrot et C. Sys) ou grace aux voyages d'étude qu'y avaient precédemment effectués les auteurs (Afrique du Sud, Soudan, Kenya, Haute-Volta, Niger). Mais l'etablissement de cette carte n'aurait pas été possible sans l'aide de nombreux collaborateurs dont les noms sont cites dans la legende de la carte et ci-dessus. Support financier La FAO et l'unesco ont partagé les frais de preparation et d'impression de la carte des sols l'afrique. Nous remercions le gouvernement des Pays-Bas qui a mis deux experts associés, J.H.V. van Baren et P.L.J. de Jongh, A la disposition du projet. 6

22 3. LA CARTE Fond topographique La carte des sols de l'afrique a Re dessinée sur le fond topographique au 1: de l'american Geographical Societ3, Cette carte est en trois feuilles mais le decoupage de ces cartes a été légèrement modifié pour en faciliter l'assemblage avec les cartes du reste du monde et laisser une surface suffisante pour l'irnpression de la legende. La projection utilisée est la «Miller oblated stereographic» qui conserve les surfaces. Unit& cartographiques et représentation cartographique L'unite cartographique consiste en une unite pédologique ou une association d'unités pédologiques et en unites de paysage. La classe texturale est indiquée pour le sol dominant, tandis que la classe de pente indique la topographie de l'association. Les associations peuvent aussi prendre une phase: presence d'horizons indurés, ou roche dure A faible profondeur, presence de pierres, salinité ou alcalinité. Les unites pédologiques, les classes et les phases sont définies dans le volume I. Chaque association de sol est composée d'un sol dominant et de sols associés que l'on estime couvrir au moins 20 pour cent de l'aire délimitée. Les sols qui couvrent moins de 20 pour cent sont ajoutés dans l'association sous le terme «inclusions». SYMBOLES Les symboles indiqués sur la carte sont caractéristiques d'une association de sols: les deux premières lettres une majuscule (groupe) et une minuscule (sous-groupe) indiquent le sol dominant de l'association; le chiffre suivant désigne Fassociation. En se reportant au tableau au verso de la carte on obtient tout de suite les sols associés et les inclusions; séparés des precedents par un tiret, les chiffres 1, 2 ou 3 désignent respectivement la classe texturale grossière, moyenne ou fine du sol dominant; les petites lettres a, b, c indiquent la classe de pente: a, pente de 0 A. 8 pour cent corres- pondant à un relief plat b. légèrement ondulé; b, pente de 8 A. 30 pour cent ou relief fortement ondule accidenté, et c, pente supérieure A. 30 pour cent ou relief fortement dissequé à montagneux. Exemple : Af13-la : Acrisols ferriques dominants, de texture grossière, acrisols plinthiques et lithosols associés, et relief plat A. légèrement ondulé Texture et pente peuvent être omis sur la carte si on manque d'informations. Par contre, deux chiffres ou deux lettres peuvent &re employes: Exemple: Af17-1/2ab: Acrisols ferriques dominants, de texture grossière et moyenne, luvisols gleyiques associés, gleysols et lithosols en inclusions, et relief plat A. fortement ondulé Les associations Oil les lithosols sont dominants sont indiquées, par convention et pour les distinguer des autres associations, par le symbole I du lithosol combine avec un ou deux sols associés. Pas d'inclusions dans ce cas: Exemple: 1-Q1-Re: Lithosols dominants, arénosols luviques et régosols eutriques associés COULEURS DE LA CARTE Les associations de sols ont été colorées suivant la couleur attribuée au sol dominant, excepté les associations A lithosol dominant, qui sont représentees par des bandes alternativement grises, couleur du lithosol, et colorées suivant la couleur du sol associé. S'il n'y a aucun sol associé, la couleur grise du lithosol est appliquée uniformément sur un fond rayé. PHASES Neuf phases ont été cartographiées sur la carte d'afrique. Ce sont les phases pierreuse, pétrique, 7

23 J Je Je Jd Jt I TABLEAU I. FLUVISOLS Fluvisols eutriques FIuvisols calcaires Fluvisols dystriques Fluvisols thioniques GLEYSOLS Ge Gleysols eutriques Gc Gleysols calcaires Gd Gleysols dystriques Gm Gleysols molliques Gh Gleysols humiques Gp Gleysols plinthiques R RÉGOSOLS Re Régosols eutriques Rc Régosols calcaires Rd Régosols dystriques LITHOSOLS ARÉNOSOLS Qc Arénosols cambiques Q1 Arénosols luviques Qf Arénosols ferraliques Qa Arénosols albiques RENDZINES RANKERS T ANDOSOLS To Andosols ochriques Tm Andosols malliques Th Andosols humiques Tv Andosols vitriques VERTISOLS Vp Vertisols pelliques Vc Vertisols chromiques Z SOLONCHAKS Zo Solonchaks orthiques Zm Solonchaks molliques Zt Solonchaks takyriques Zg Solonchaks gleyiques SOLONETZ So Solonetz orthiques Sm Solonetz molliques Sg Solonetz gleyiques Y YERMOSOLS Yh Yermosols hapliques Yk Yermosols calciques Yy Yermosols gypsiques Y1 Yermosols luviques Yt Yermosols takyriques X XÉROSOLS Xh Xérosols hapliques Xk Xérosols calciques Xy Xérosols gypsiques XI Xérosols luviques UNITES PEDOLOGIQUES DE L'AFRIQUE 1 KASTANOZEMS Kh Kastanozems hapliques Kk Kastanozems calciques K1 Kastanozems luviques PHAEOZEMS Hh Phaeozems hapliques HI Phaeozems luviques CA MBISOLS Be Cambisols eutriques Bd Cambisols dystriques Bh Cambisols humiques Bg Cambisols gleyiques Bk Cambisols calciques Be Cambisols chromiques By Cambisols vertiques Bf Cambisols ferraliques LUVISOLS Lo I.uvisols orthiques Le Luvisols chromiques Lk Luvisols calciques Lv Luvisols vertiques Lf Luvisols ferriques La Luvisols albiques Lp Luvisols plinthiques Lg Luvisols gleyiques Ph Pp Pg W PLANOSOLS We Planosols eutriques Wd Planosols dystriques Wm Planosols molliques Ws Planosols solodiques F Fo Fx Fr Fh Fa Fp PODZOLS Podzols humiques Podzols placiques Podzols gleyiques A ACRISOLS Ao Acrisols orthiques Al Acrisols ferriques Ah Acrisols humiques Ap Acrisols plinthiques Ag Acrisols gleyiques NITOSOLS Ne Nitosols eutriques Nd Nitosols dystriques Nh Nitosols humiques FERRALSOLS Ferralsols orthiques Ferralsols xanthiques Ferralsols rhodiques Ferralsols humiques Ferralsols acriques Ferralsols plinthiques HISTOSOLS Oe Histosols eutriques Od Histosols dystriques L'ordre choisi pour ce tableau retlete les principes Oneraux de la formation des sols. Voir Vol. 1, Légende. lithique, pétrocalcique, saline, sodique, pétrogypsique, pétroferrique, à duripan. Elles sont représentées par une surcharge sur la couleur de l'association. LI faut noter que les solonchaks, étant par définition très salins, ne prennent pas la phase saline, de méme les solonetz la phase sodique. UNITÉS DE PAYSAGE Sont désignées ainsi les surfaces terrestres où le sol est inexistant. C'est le matériel originel qui affleure ou est recouvert d'un manteau suffisamment épais d'un matériau différent pour en camoufler les propriétés: glaciers ou neige, étendues salées. Quand cette unité occupe une surface assez grande sur la carte elle est indiquée par une surcharge sur un fond blanc. Dans le cas où elle est en association avec un sol ou une association de sols elle est imprimée sur la couleur du sol dominant. Sources d'informations Un carton indiquant les sources d'informations est inséré dans la carte générale des sols. On y distingue les surfaces ayant fait l'objet de leves pédologiques systérnatiques des sols (classe I), d'études pédologiques de reconnaissance (classe II) ou simplement d'informations générales avec quelques observations locales sur le terrain (classe Ill). Environ 7 pour cent du continent sont maintenant couverts par des cartes à grande ou moyenne échelle resultant d'une prospection systématique (classe I). La precision de ces cartes varie évidemment selon l'échelle choisie, l'objectif que l'auteur avait en vue pour faire la carte, la méthodologie utilisée; mais surtout les difficultés de correlation entre la légende FAO et certaines légendes locales ont pu encore diminuer la crédibilité des informations, ll semble que les erreurs les plus grandes soient faites sur l'appréciation du sol dominant et de l'importance respective des sols associés. Environ 38 pour cent de /'Afrique sont couverts par des cartes de reconnaissance (classe II) qui n'ont pour but que de montrer la répartition des sols en fonction de l'environnement: climat, vegetation, roche mère, physiographie, etc., ce qui donne lieu parfois à des extrapolations un peu audacieuses. Enfin, environ 55 pour cent du continent rentrent en classe III, c'est-à-dire qu'il s'agit de zones pratiquement inexplorées, avec cependant quelques observations de place en place. Ce sont des regions peu peuplées, ou d'accès difficile. On peut espérer que les photos aériennes et autres informations provenant 8

24 d'après ses propres travaux et des documents du service de la DEMRH 1 mis A sa disposition par M. Thamini, chef de la section sol -- en utilisant directement la légende FAo-Unesco. C'est cette carte non publiée que nous avons utilisée pour la partie algérienne de la carte d'afrique. Citons également les travaux de J. Boulaine dans la plaine du Chat; tres intéressants pour la connaissance de la péclogenèse des sols. ANGOLA Leves pédologiques systematiques SOURCES D'INFORMATIONS péclologiques MEtudes reconnaissance flinformations générales et quelques observations locales sur le terrain de la télédétection par avion ou satellite pourront completer dans l'avenir le travail de terrain. Les principaux documents utilises pour établir cette carte sont mentionnés ci-apres, pays par pays: Beaucoup d'études ont été poursuivies en Angola, surtout depuis 1950, par la Junta de Investigaçoes do Ultramar, et en particulier par J.V. Botehlo da Costa, A.L. Azevedo, R.P. Ricardo. De nombreuses cartes régionales et etudes physico-chimiques des sols sont parues. Une carte de l'angola au 1 : a été dressée spécialement par E.P. Cardoso Franco pour le projet FAo-Unesco avec la légende internationale. BOTSWANA Les prospections ont eu lieu dans l'est et surtout dans le nord-est du pays où les possibilités de mise en valeur étaient plus grandes. M.G. Bawden et A.R. Stobbs ont établi une carte des ressources en sols A partir de laquelle il a été possible de dresser une carte pédologique. AFRIQUE DIJ SUD La principale source est la carte au 1: et le livre de C.R. van der Merwe Soil Groups and Subgroups of South Africa, paru en 1941 mais revise en Des descriptions de sols et des analyses ont permis de faire une correlation assez aisée avec la légende FAO. Des cartes A plus grande échelle de la region de Pretoria-Johannesburg, par R.F. Loxton, et une etude très complete du bassin de la Tugela par J.J. van der Eyk, C.N. Macvicar et J.M. de Villiers ont permis de préciser les limites d'unités cartographiques dans certaines regions et de faciliter la correlation. A LGERIE Une carte de l'algérie, sans le Sahara, avait été publiée à l'échelle du 1: par J.H. Durand, en 1954; elle avait servi de base A la carte dress& par la co-ra. Récemment, T.G. Boyadgiev, expert de la FAO, a dessiné une nouvelle carte d'algérie BURUNDI De nombreuses cartes locales ont été dressées en méme temps que des cartes de vegetation et d'utilisation des sols mais la carte générale de ce territoire a été publiée par A. van Wambeke dans un rapport general sur les sols du Rwanda et du Burundi. CABINDA (Angola) Une carte et un rapport très complet ont été publies par la Junta de Investigaçoes do Ultramar sur le district de Cabinda. CAMEROUN Pour le Cameroun occidental, seul un rapport FAO The Soils and Ecology of West Cameroon a permis une cartographie pédologique approximative Division de l'étude du milieu et de la recherche hydraulique (anciennement SES : Service des études scientifiques). 9

25 de cette region. Au Cameroun oriental, l'orstom a publié de nombreuses cartes locales au 1 : Une synthèse genérate par D. Martin et P. Ségalen au 1 : a été utilisée pour établir la carte de ce territoire. Comous (Iles) Une carte pédologique à petite échelle de l'ile d'anjouan a été dressée en Des etudes récentes ont été exécutées par l'institut de recherches agronomiques tropicales et des cultures vivrières (JRAT) et le Bureau pour le développement de la production agricole (BDPA) mais n'ont pas donne lieu à des cartes generales couvrant l'ensemble des Iles. CONGO Le sud du pays, notamment la vallée du Niari, a été spécialement étudie par l'orstom. Un projet FAO étudie aussi cette region d'une fawn assez detainee. La carte genérate du Congo au 1: de P. de Boissezbn, G. Martin et F. Gras, parue dans l'atlas du Congo, a servi de base à la carte FAo-Unesco. CôTE-D'IVOIRE Les principaux documents pédologiques, à des échelles du 1: et du 1: , proviennent de l'orstom, mais il faut aussi signaler une etude des sols du sud-ouest effectuée par la Development and Resources Corporation et de la region de Ferkessedougou par la SOGETHA. Le document de base qui a été utilise pour notre travail est la carte au 1: de A. Perraud et P. de la Souchère, mais elle a dfi être simplifiée et corrétee avec la légende FAo-Unesco. DAHOMEY La cartographie genérate au 1 : de ce pays est en cours, mais actuellement il n'existe que la carte au 1: de B. Volkoff et B. Willaime interessant tout le territoire. EGYPTE Une carte très detainee mais difficile à interpreter du point de vue pédologique a été dressée de tous les environs du Nil et de son delta. Une carte genérate du pays a été proposée par M. Elgabaly et al. avec la légende FAo-Unesco. Des etudes locales intéressantes ont été réalisées, notamment par A.M. Ghaith. ETHIOPIE La première cartographie d'ensemble a été tent& par J. D'Hoore dans la carte d'afrique de la CCTA. Depuis, des etudes locales ont été entreprises, notamment dans la vallée de l'awash. Enfin, le World Soil Geography Unit du Soil Conservation Service des Etats-Unis a bien voulu nous confier une etude non publiée exécutée A. partir de photos aériennes et de references bibliographiques. Citons aussi le remarquable travail Soils of Ethiopia de H.F. Murphy, mais sans carte. GABON L'ORSTOM a étudié les sols du Gabon dans les regions les plus intéressantes, mais nous devons l'obligeance de D. Martin une esquisse provisoire de l'ensemble des sols de ce territoire. GAMBIE Il n'existe pas de cartes pédologiques, mais seulement des cartes d'utilisation des sols. GHANA Les etudes de sols commencées par C.F. Charter et poursuivies par H. Brammer, P. Ahn, T. Day et d'autres experts de la FAO, ont permis d'arriver une bonne connaissance du pays qui s'est traduite par l'établissement de la carte provisoire du Ghana au 1: de H.B. Obeng et al. GuiNte R. Maignien avait dressé pour la CCTA une carte d'ensemble de la Guinée. Elle a été revisée récemment par un expert de la FAO, A. Kawalec. Très peu de cartes locales sont disponibles. GuiNÉE-BISSAIJ Une carte provisoire au 1: a été dressée spécialement pour la carte mondiale par A.J. da Silva Teixeira. HAUTE-VOLTA Ce pays possède une bonne carte au I : de l'ensemble du territoire, établie par les pédologues de l'orstom. Après simplification, elle a servi de base à la présente carte. Citons aussi une bonne etude au 1: de la region de Ouagadougou par la SOGETHA. 10

26 KENYA Les premières etudes ont été basées surtout sur les travaux de G. Milne qui publia une carte provisoire de l'afrique de l'est au 1: en Beaucoup d'études ont été ensuite entreprises de 1960 A 1970 pour ['irrigation mais n'ont donné lieu qu'à des cartes A grande échelle couvrant une faible surface. Actuellement la seule carte utilisable pour l'ensemble du territoire est la carte au 1: de G.H. Gethin Jones et R.M. Scott parue dans l' Atlas of Kenya en LESOTHO La Land Resources Division du Directorate of Overseas Surveys (Dos) a étudié les ressources en sols du Lesotho et a publié deux feuilles au 1: qui ont été prises pour base de notre cartographie après correlation des deux légendes. d'une manière très claire et très precise. Des cartes des sols et des descriptions de series de sols extraites de ces bulletins ont servi de base à notre travail. MAROC De nombreuses etudes pédologiques ont été faites, notamment par G. Bryssine, G. Grillot, R. Jaminet, et une carte d'ensemble du territoire a été dressée par W. Cavallar (1946). Récemment P. Billaux et A. Ruellan ont dessiné, spécialement pour la carte rnondiale et avec la légende FAo-Unesco, une carte provisoire au 1: qui donne les renseignements les plus récents sur les sols du Maroc. MAURICE L'ouvrage de base est la carte au 1: a vec notice de S.M. Feillafe et D.H. Parish. LIBERIA Très peu de documents sur les sols sont disponibles au Libéria malgré quelques etudes faites par le Liberia College of Agriculture. Un expert de la FAO, R. Fanfant, a établi une carte provisoire de ce territoire, qui a remplacé l'ancienne carte de reconnaissance établie en 1951 par W.E. Reed (usoa). LIBYE A part une étude des sols de CyrénaYque par P. Hubert et un rapport sur les sols de Tripolitaine, de Cyrénaique et de quelques oasis, par la FAO, il n'existe pas de carte des sols de Libye. Nous avons utilise une carte provisoire de P. Gibbs (USAID) établie A partir de la carte géologique de A. Desio. MADAGASC AR Une cartographie systématique au 1: a été entreprise par l'orstom et de nombreuses cartes sont déja parues. Une carte au 1: en trois feuilles a aussi été publiée par J. Riquier. Le document utilisé pour l'établissement de la carte mondiale est une carte simplifiée et révisée au 1 : par P. Roederer et F. Bourgeat, publiée dans l'atlas de Madagascar. De nombreuses etudes agropédologigues locales ont été faites par l'irat. MALAWI A. Young et P. Brown ont publié deux bulletins sur l'environnement physique du Malawi. Climat, relief, vegetation, sois, agriculture, sont étudiés MAURITANIE Peu d'études de sols ont été faites dans les regions désertiques, sauf celles figurant dans une prospection écologique pour determiner le lieu de ponte des sauterelles. R. Boulet et J. Vieillefon de l'orstom ont dressé une carte provisoire des sols au 1: en utilisant quelques prospections et une interpretation de la carte géologique du Bureau de recherches géologiques et minières (BRom) pour les regions désertiques. MOZAMBIQUE Partant d'études locales et d'une carte générale déja ancienne (1948) D.H.G. Gouveia a fourni au projet FAo-Unesco une carte récente du Mozambique avec légende de la carte mondiale. NAMIBIE Region peu connue, car désertique. Une collaboration avec H. Scholz a permis d'établir une carte provisoire de cette region, à laquelle ont été intégrés des renseignements oraux de R.F. Loxton. NIGER Le sud de ce territoire est bien connu grace aux travaux de l'ors-rom, de la SOGETHA, de la Hunting (cartes au 1: et au 1 : ). La region désertique, comme en Mauritanie, a été interprétée d'après la carte géologique et quelques itinéraires de prospection par 3. Boulet. 11

27 NIGERIA Les cartes pedologiques générales existantes du Nigeria sont insuffisantes, car des etudes recentes, en particulier celles conduites par la Land Resources Division du DOS et par la FAO ont permis de connaltre les sols sur d'assez vastes surfaces. K. Klinkenberg a collaboré a la synthese de tous ces nouveaux résultats pour la carte mondiale. OUGANDA Les sols de l'ouganda ont été prospectés et cartographiés au 1: par le Département de l'agriculture. Il existe done une bonne documentation sur les sols de ce territoire. REPUBLIQUE CENTRAFRICAINE Certaines regions ont été cartographiées de manière systématique par l'orstom et la SOGETHA. Une seule carte d'ensemble existe, celle de P. Quantin, qui a servi de base à notre travail. Les données les plus récentes, surtout sur la region nord-ouest, ont été integrées dans la carte d'ensemble. REUNION Ole de la) Une carte de reconnaissance de rile a été établie en Depuis, des cartes locales plus détaillées ont été réalisées dans les zones susceptibles d'étre mises en valeur, mais l'échelle de la carte mondiale n'a pas permis d'y introduire toutes les nouvelles etudes. RHODESIE La meilleure etude sur les sols de ce pays est actuellement celle de J.G. Thompson, du Ministère de l'agriculture de Rhodésie. Sa carte au 1: environ a été précieuse pour notre travail. vegetation accompagnée d'un rapport écologique ont permis une certaine extrapolation des sols connus par des études dans les territoires voisins. SÀO TOME ET PRINCIPE Ces deux Iles ont été bien étudiées, surtout en vue d'en determiner leurs aptitudes agricoles. A l'échelle de la carte mondiale les renseignements sont evidemment trop détaillés. SENEGAL Plusieurs cartes au 1 : et des etudes locales ont été réalisées par l'orstom et l'irat. Une première synthèse générale a été faite par R. Maignien pour la carte CCTA, puis plus récemment par J. Vieillefon pour la carte FAo-Unesco. SIERRA LEONE Une première carte de ce pays a été dressée par Allbrook, du Département cle l'agriculture, reprise plus tard par R.T. Odell et J.C. Dijkerman, de l'université de Njala, dans un ouvrage general Properties, classification and use of tropical soils. Bien que conçu sous forme d'une carte physiographique, on peut en tirer une carte pédologique grdce aux descriptions de sols fournies par le texte. Signa- Ions aussi les travaux de pédologie de J.C. Dijkerman, Sivarajasingham, J. Stark et A.R. Stobbs. SOMALIE Pour la partie nord de la Somalie, quelques données pédologiques nous ont été fournies par un article de C.F. Hemming sur la vegetation et par des renseignements oraux de H. Le Houérou. La côte sud a été assez bien étudiée par la FAO mais le reste du pays est encore très peu connu. RWANDA L'Institut national pour l'étude agronomique du Congo (INFAc) et la FAO, en collaboration avec l'institut des sciences agronomiques du Rwanda (BAR), ont realise quelques cartes locales, mais pour l'ensemble du pays il est nécessaire de se référer à la carte générale des sols du Rwanda et du Burundi de A. van Wambeke déjà citée. SOUDAN Si certaines regions Gezireh. Kordofan, djebel Marra sont étudiées du point de v ue pédoiogique, la cartographie d'ensemble du Soudan repose surtout sur une carte de G.A. Worrall parue dans la revue Sots africains. Une très bonne étude pédologique de la region centrale, mais sans carte, vient d'être publiée. SAHARA ESPAGNOL Aucun document pédologique n'a été trouve; Une cartographie des sols très satisfaisante pour cependant une carte topographique et une carte de nos besoins a été faite par G. Murdoch. :12 SWAZILAND

28 TANZANIE Une carte des sols au 1: a été publiée par l'eaafro en En 1970, R. Baker et al. ont dressé une carte, h l'échelle du 1: , des régions physiographiques plutôt que pédologiques. Les limites de cette carte ont cependant 616 utilisées en interprétant les associations de sol trouvées dans chacune de ces régions. TCHAD Un gros travail de cartographie des sols a été fait dans ce territoire, en particulier de nombreuses cartes au 1 : ont éte levées par l'orstom. Une carte pédologique générale au 1: I a été pubiiée par J. Pias en Sa légende a été mise en corrélation avec la légende mo-unesco. TERRETOIRE DES AFARS ET DES ISSAS Une première esquisse pédologique avait été faite par un géologue, H. Besairie, pour la carte cura. Elle a éte un peu modifiée sur la base de renseignements non publiés de J. Boulaine. Toco Le document de base utilisé est la carte pédologique au 1 : de M. Lamouroux, accompagnée de sa notice explicative, mais l'étude pédo-hydrologique Togo par la FAO a aussi fourni des éléments de détail pour la cartographie de la région maritime et de la région des savanes. TUNIS1E La section spéciale d'études de pédologie et d'hydrologie du Secrétariat à l'agriculture a fait une cartographie détaillée des sols et des aptitudes en sec et en irrigué d'une grande partie de la Tunisie centrale. Une carte au 1 : de l'ensemble de la Tunisie vient de paraitre. Elle a da étre très simplifiée pour rentrer dans le cadre de la carte mondiale. ZAIRE L'INEAC a publié de nombreuses cartes pédologiques l'échelle du 1: et du 1: , souvent accompagnées de cartes de végétation, d'utilisation des sois et d'unités physiographiques. Dans cette méme collection la carte de C. Sys au i: fait la synthèse des travaux effectués jusqu'en 1960 par les pédologues beiges dans ce territoire. Bien qu'un peu ancienne c'est la seule carte couvrant l'ensemble du pays. Elle avait déjà servi de base la carte de la CCTA. ZAMB1E Une première carte des sols figurait dans la carte d'ensemble des territoires de l'afrique de l'est publiée par le Federal Department of Trigonometrical and Topographical Survey. Depuis l'indépendance de ce pays une carte au 1: a été publiée par le Ministry of Lands and Mines en Cest cette carte qui a &té utilisée avec quelques modifications pour la partie ouest apportées par une étude écologique de la Land Resources Division du DOS. A I- RI lit DU SUD Bibliographie LOXTON, R.F. Soil Classification Project, North Western Orange 1970 Free State, Johannesburg, Hunting and associates. (Avec carte des associations de sols au 1 : ) VAN DER EYK, J.J., MACV ICAR. C.N. & DE VI LLIERS, J.M. Soils 1969 of the Tugela basin. Town and Regional Planning Commission, University of Natal, Report No 15. (Avec cartes des associations de sois au 1 : ) VAN DER MERWE, C.R. Soils groups and subgroups- of South 1941 Africa. Pretoria, Government Printer. Science Bulletin 231. (Avec carte des sols au 1: ) ALGÉRI E BOULAINE, J. Etude des sois des plaines du Chilif Birmandreis, 1957 Service des eludes scientifiques, Ministére de l'algérie. DURAND, J.H. Les sois de PAlgérie. Birmandreis, Service des 1954 études scientifiques, Gouvernement general de l'algerie. ANGOLA Missdo de Pedologia de Angola. Distrito da Huila. Lisboa Memorias da Junta de Investigaçoes do Ultramar. Missdo de Pedologia de Angola e Moçambique. Carta gene ralizada dos solos de Angola (3 aproximacao). Lisboa Memorias da Junta de InvestigaCoes do Ultramar, N 56. BOTSWANA BAVVDEN, M.G.,Sotne soils of northern Bechuanaland. Tolworth 1965 Tower, Surbiton, Surrey. Land Resources Division, Directorate of Overseas Surveys. BAWDEN, M.G. & STOBBS, A.R. The land resources of eastern 1965 Bechuanaland Tolworth Tower, Surbiton, Surrey, Forestry and Land Use Section, Directorate of Overseas Surveys. BLAIR RA INS, A. & McKAv, A.D. The northern state lands, 1968 Botswana. Tolworth Tower, Surbiton, Surrey, Land Resources Study No 5. Directorate of Overseas Surveys. LUND, B.G.A. & PARTNER. Report on the reconnaissance soil 1965 survey of the Shashi Siding dan7 irrigation scheme. Johannesburg, A OC TechnicaI Services. BURUNDI BOURREA U, G., SY S, C., FRANK A RT, R., Micitf.t., G. & REED, 1955 J. Notice explicative de la carte des sols et de la végétation. 5. Mosso Urundi, Bruxelles, irsteac. 13

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34 SSEPH. Cartes pédologiques d'aptitudes pour les cultures irriguées et d'aptitudes pour les cultures en sec: au 1 : des régions de Kairouan (1957), de Sidi Mehedeb (1963); au 1: des régions: Enfidaville (1962), Djebel Semmama (1966), Kasserine (1969), Ksar Tlili (1967), Bou Arada (1959), Sbiba (1969), Thala (1965), Grombalia (1963), Haute Vallée de la Medjerda (1951), Oued Zerga (1952); au 1 : des régions de la Bir Chenchou-Djebel Dissa (1960), Henchir Boua-Sebkret en Noual (1960). Tunis, Section spéciale d'études de péclologie et d'hydrologie, Secrétariat à l'agriculture. SSEPH. Carte pédologique de la région nord de la Tunisie au 1955 I : Tunis, Section spéciale d'études de pédologie et d'hydrologie, Ministère des travaux publics. SYS, C. Carte (1: ) des sots et de la végétation du Congo 1960 beige et du Ruanda-Urundi. Bruxelles, INEAC. SYS, C. & BERCE, J.M. Carte (1: ) des sols et de la vé gétation du Congo, du Ruanda et du Burundi, région de Kwango. Bruxelles, INEAC. VAN WAMBEKE, A. & VAN OSTEN, M.F. Carte (1 : ) 1956 des sols et de la végétation du Congo, du Ruanda et du Burundi, région de la Lufira. Bruxelles, INEAC. VAN WAMBEKE, A. Carte (1: )des sots et de la végéta tion du Congo, du Ruanda et du Burundi, région de Bengamisa. Bruxelles, INEAC. VAN WAMBEKE, A. Carte (1: ) des sols et de la végétation 1959 du Congo, du Ruanda et du Burundi, région du lac Albert. Bruxelles, INEAC. ZAIRE CROEGAER r, J. & SYS, C. Vallée de la Ruzizi et carte au 1: , carte des sols et de la végétation du Congo, du Ruanda et du Burundi. Bruxelles, INEAC. DemsoFF, I. Carte (1 : ) des sols et de la végétation du 1954 Congo, du Ruanda et du Burundi, région de Mvuazi. Bruxelles, INEAC. ETATS-UNIS. AGENCY FOR INTERNATIONAL DEVELOPMENT. Etude 1969 des sols pour la plaine de Kinshasa, Washington, D.C., U.S. Department of Agriculture. FOCAN, A. Carte (1: ) des sols et de la végétation du 1955 Congo, du Ruanda et du Burundi, region de Kamama, Bruxelles, INEAC. GiLsonr, P. Carte (I : ) des sols et de la végétation du 1954 Congo, du Ruanda et du Burundi, région de Nioka (Ituri). Bruxelles, INEAC. GILSON, P. & VAN WAM13EKE, A. Carte (1 : ) des sols et de la végétation du Congo, du Ruanda et du Burundi, région de Yangambi (Yambaw). Bruxelles, INEAC. GILSON, P., JONGEN, P. & VAN WAMBEKE, A. Carte (I : ) 1956 des sols et de la végétation du Congo, du Ruanda et du Burundi, region de Yangambi. Bruxelles, INEAC. PECROT, A. & LEONARD, A. Carte (1: ) des sols et de la 1960 végétation du Congo, du Ruanda et du Burundi, Dorsale du Kivu. Bruxelles, INEAC. SOGREAH-SOCINCO. Prospection systématique des sols à l'ouest de 1964 la rividre Kwango. Grenoble (SOGREAH) Arnhem (socimo). ZAMBIE BALLANTYNE, A.O. A reconnaissance soil survey of the cop perbelt of Northern Rhodesia. Rhod. Agric. J., 54: (6) BALLANTYNE, A.O. Soils of Zambia. Mount Makulu Research 1968 Station. FEDERATION DE RHODESIE ET DU NYASSALAND. FEDERAL DEPART MENT OF TRIGONOMETRICAL AND TOPOGRAPHICAL SUR- VEYS. Soil map of the Federation of Rhodesia and Nyasaland. Salisbury. VERBOOM, W.C. & BRUNT, M.A. DIRECTORATE OF OVERSEAS SURVEYS. Land Resources Division. An ecological survey of western province, Zambia with special reference to the fodder resources. Surbiton, Surrey. TRAPNELL, C.G. The soils, vegetation and agriculture of N.E Rhodesia. Report of the ecological survey. Lusaka, Government Printer. YAGER, T.U. et al. Kafue basin, Technical annex: Soil survey 1965 and classification. Rome. FAoisr:35. (Avec cartes au 1: , Meshi-Teshi, Narmoula, Mwembeshi-Kembe, et au 1: , Nangoma Macha) ZAMBIE. MINISTRY OF LANDS AND MINES. Soils map of the 1967 Republic of Zambia at I : I Lusaka, Government Printer. 19

35 4. LE MILIEU Ce chapitre traite brièvement des quatre facteurs du milieu les plus importants pour la pedogenèse. Ce sont le climat, la vegetation, la physiographie et la lithologie. Des cartes à petite échelle accompagnent le texte. Elles localisent et indiquent la nature des grandes regions entre lesquelles on constate d'importantes variations de climat, de vegetation, de paysage et de type de roche. CLIMAT Le climat est l'un des facteurs qui conditionnent la répartition des sols dans le monde. La pluie qui n'est pas évaporée lessive les sols, la temperature active les processus chimiques, donc facilite la decomposition des minéraux, etc. Dans un passé recent il était courant de distinguer les sols zonaux, dont la repartition sur le globe suivait une zonalité climatique, des sols azonaux soumis à d'autres facteurs plus impératifs: lithologie, drainage, etc. Si le climat influence les sols directement il peut aussi agir indirectement en modifiant la vegetation qui, à son tour, apporte plus ou moins de matière organique au sol et participe au cycle des cations entre sol et sous-sol. L'influence du climat sur les plantes doit étre considérée lorsqu'on envisage l'utilisation des sols, c'est-à-dire l'agriculture. Les plantes cultivées ont chacune leurs exigences et le succès d'une culture est lié au sol mais aussi au climat. La zonalité des climats, en allant de l'équateur aux pôles, s'explique assez bien par les positions successives de la terre par rapport au soleil durant Pannée, qui engendrent une grande circulation de masse d'air dont le schema general est exposé ci-après. Mais les circonstances locales topographie, courant marin, masse continentale en modifiant la circulation genérate, apportent des variations locales aboutissant A. un climat spécifique de telle region. La répartition de ces grands types de climat est exposée au troisième paragraphe. Enfin, une carte générale des climats de l'afrique, dressée suivant la classification de Papadakis, est presentee A. la figure 1; les climats y sont délimités selon les temperatures critiques pour certaines plantes cultivées et le bilan hydrique des sols. C'est donc une carte climatique dont le principal objectif est de faciliter l'utilisation agricole des sols. Circulation atmosphérique générale Le modèle de base, bien que schématique, de cette circulation planétaire de l'atmosphère est le suivant: Pair subit l'action de deux facteurs : la difference de temperature entre les regions tropicales et les regions polaires, et la rotation de la terre. L'Afrique est le plus chaud des continents car il s'étend moins au sud que l'amérique du Sud. Partout la temperature moyenne annuelle est supérieure 100C. La partie qui reçoit le plus de radiations solaires, donc qui doit s'échauffer le plus, se trouve entre les deux tropiques par suite du déplacement saisonnier de l'équateur thermique ou zone de convergence intertropicale (c.i.t.). Le long de cette ligne, en une période de la saison bien déterminée, l'air est fortement échauffé, donc monte et se condense en altitude par refroidissement: c'est la zone de pluviosité maximale. Ces courants d'air, plus ou moins asséchés, se dirigent en altitude vers les zones anticycloniques tropicales de haute pression, ils descendent alors verticalement, se compriment, s'échauffent et perdent le reste d'humidité : c'est la zone désertique du Sahara et du Kalahari. Ils se dirigent ensuite au niveau du sol vers la zone ascendante C.I.T., bouclant le cycle. Déviés par la rotation de la terre, ces courants souffient du nordest au sud-ouest dans l'hémisphère nord et du sudest au nord-ouest dans Phémisphère sud : ce sont les alizés. Ils sont plus forts durant les equinoxes, c'est-à-dire lorsque l'équateur thermique correspond l'équateur vrai, ce qui provoque une parfaite symétrie des cellules dans les deux hémisphéres. Pendant l'été d'un hémisphère la C.I.T. se déplace vers le tropique correspondant, l'aire de haute pression de l'hémisphère oppose tend à traverser l'équateur pour atteindre les basses pressions de la C.I.T. Autour des basses pressions il se produit une circulation cyclonique tournoyante. La C.I.T. passe deux fois 20

36 dans l'annee sur la mème region: il ya deux saisons des pluies dans les pays qui se trouvent de part et d'autre de l'équateur. Modifications du modèle de base Les hauts reliefs obligent les vents à s'élever, donc à se refroidir et à se condenser; les versants des montagnes exposés aux alizés (on dit «au vent») sont plus arrosés que les versants opposes («sous le vent»), exemple: Madagascar, l'ile de la Reunion. D'autre part les variations annuelles de température de la terre sont plus rapides et plus amples que celles de la mer, d'où des vents dits «de mousson» soufflant de la mer vers le continent en été et du continent vers la mer en hiver. Mousson et alizés peuvent se renforcer ou se contrarier. Le point où ils convergent est plus arrosé que les points environnants. Durant fete de l'hémisphère nord les alizés du sud-est, puis la mousson du sud-ouest, prélèvent l'humidité de l'océan Indien et affectent l'afrique de l'est. Un courant equivalent provenant de l'atlantique affecte la cöte ouest de l'afrique et pénètre assez loin dans les terres. Cette mousson rencontre l'harmattan qui est un alizé du nord-est sec. La rencontre de ces deux courants constitue ce qu'on appelle le front intertropical (F.I.T.), et crée une ligne de perturbations atmosphériques avec pluie. En hiver, l'harmattan souffle au contraire du Sahara vers le sud et la saison, appelée hivernage, est seche. La plus grande extension des regions arides au nord de l'équateur par rapport à la zone correspondante de l'hémisphère sud serait due A. la dissymétrie entre les regions au nord et au sud de l'équateur, la première étant plus massive, donc plus continentale. La presence de la grande ile de Madagascar qui fait obstacle aux alizés est peut-être aussi une explication de la secheresse relativement plus grande de l'afrique de l'est par rapport à l'afrique de l'ouest. Mais la presence des grandes masses continentales asiennes affecte aussi tout l'est africain. Principales zones climatiques d'afrique 1. ZONE MÉDITERRANÉENNE Elle est indiquée par le chiffre (6) 1 sur la carte des climats de Papadakis. Ce climat est caractérise par des pluies concentrées en hiver ( mm) et un été très chaud et très sec. La côte atlantique du Maroc est plus humide car fortement influencée par le courant maritime froid des Canaries. Tous les chiffres entre parentheses de ce sous-chapitre correspondent a la classification numérique des climats de Papadakis. Voir carte climatique et légende. Les hautes plaines ou plateaux des «chotts», d'altitude assez élevée (1 000 m), ont des hivers froids et des precipitations plus faibles ( mm), c'est le domaine de la steppe car ces conditions interdisent la croissance des arbres. Les precipitations plus faibles sont dues à une latitude moins grande et la barrière opposée par les chaines côtières aux invasions froides et humides venant du nord. L'Atlas, chaline montagneuse, reçoit beaucoup plus de pluie mais est aussi plus froid. En Egypte et en Libye, le climat méditerranéen est réduit à une étroite frange côtière par suite de la latitude plus faible et de l'avance du desert qui n'est pas contenu par l'atlas tellien comme il l'est dans le Maghreb. LE SAHARA Il est soumis au climat désertique de Papadakis (3). Quatre cinquièmes de sa surface reçoivent moins de 20 mm par an, souvent sous forme de pluie fine; les precipitations sont légèrement plus abondantes dans le Sahara mauritanien (3.1). Les oueds ne coulent pas tous les ans. Comme nous l'avons vu, cette situation résulte de la presence de l'anticyclone subtropical. Les vents violents y sont frequents. Les courants froids entretiennent sur la côte de Mauritanie, du Sahara espagnol et du Maroc des brouillards et un climat désertique océanique (3.3). Dans la partie nord il gèle en hiver. En été, temperatures dépassent 43 C. Les montagnes les sahariennes, Hoggar, Tibesti, ont un climat semidésertique grâce à leur altitude: pluie de 100 mm environ et temperatures plus modérées avec gelées régulières en hiver. AFRIQUE DE L'OUEST Au sud du 15e parallèle environ commencent des zones climatiques orientées est-ouest qui deviennent de plus en plus humides à mesure que l'on va vers le golfe de Guinée. La première zone semi-aride tropicale (1.5 et 1.9) correspond au climat sahélo-soudanais d'aubréville. C'est un climat tropical dont la temperature moyenne annuelle varie entre 26 et 31 C et la pluviosité de 400 à mm. La saison pluvieuse varie de courte très courte (de quatre à deux mois); la saison seche pendant laquelle souffle l'harmattan, alize continental violent et desséchant, est très fortement marquee. La deuxième zone (1.4) correspond approximativement au climat soudano-guinéen d'aubreville. Les temperatures, toujours tropicales, sont plus basses: de 24 à 28 C, les pluies augmentent de 950 à mm. 21

37 CARACTÉRISTIQUES CLIMATIQUES Climat Température ' Humidité ' Principales zones TROPICAL 1.1 Equatorial humide semi-chaud Eq HU Hu MO index humidité > Tropical humide semi-chaud Tr Hu MO index humidité > 1 Bassin du Congo, Gabon, basses regions de la Côte-d'Ivoire, delta du Niger el côte est et nord-ouest de Madagascar Bas-Congo, côte sud-est de Madagascar, delta du Zambeze 1.3 Tropical sec semi-chaud Eq Tr index humidité entre Region côtière du Mozambique, de la 0,44 et 1,00 Tanzanie et de l'angola, côte ouest de Madagascar 1.4 Tropical chaud EQ TR MO Mo Nord de la Guinée, de la Côte-d'Ivoire et du Ghana; sud du Mali, Dahomey, centre du Nigeria, Republique centrafricaine, sud-est du Congo, region intérieure du Mozambique, region ouest de Madagascar, haut bassin de la Lualaba 1.5 Tropical semi-aride EQ Eq TR Tr MO Nord du Senegal, Mali, sud du Nigel et du Tchad, sud du Soudan, côte somalienne, region du lac Rodolphe, region côtière de l'angola, sud de Madagascar 1.7 Tropical frais humide Tt tt Hu Mo Toutes les regions d'altitude du nord de l'angola, du sud Congo, du Cameroun, du sud de la Guinée, de l'ethiopie, du Mozambique et de Tanzanie, bordure des hauts plateaux de Madagascar 1.8 Tropical frais et sec Tt tt Mo mo Tanzanie, Kenya, Ouganda, region a rest des hauts plateaux éthiopiens 1.9 Tropical chaud A hiver frais IR HU Hu MO Mo mo Nord-est du Nigeria, est du Tchad el nord de la Republique centrafricaine; a Madagascar retombée des hauts plateaux sur le sud FRAIS D'ALTITUDE (possibilité de gel) 2. 1 Climat frais semi-tropical TF, hiver Ct Hu MO Mo mo Une grande partie des plateaux de l'angola et du centre de l'afrique occidentale, est du Malawi 2. 2 Climat frais de faible altitude TF, hiver Ci ou Av Hu MO Mo mo Tous les hauts plateaux de Madagascar, du nord de l'afrique du Sud, de Rhodesie, du Katanga (Zaire) 2.3 Climat frais de moyenne altitude Tf Hu MO Mo mo Region d'altitude d'ethiopie, de Madagascar, d'afrique du Sud, du Kenya, nord du Malawi 2.4 Climat frais de haute altitude tf Hu MO Mo mo Lesotho DASERTIQUE 3.1 Désertique tropical chaud EQ TP tr da de do Nord-est du Soudan, Somatic, nord-est du Kenya, zone côtière de la Mauritanie, sud-est et nord-est de l'ethiopie 3.2 Désertique subtropical chaud Ts SU da de do Sahara, Kalahari, Afrique occidentale, desert de Libye, nord du Soudan 3.3 Désertique tropical semi-chaud ou frais Pour les définitions de ces types de température et d'hurnidité, voir tableau 2. Eq Tr Ir da de do Zone côtière de la Mauritanie, du Sahara espagnol, du sud-ouest de l'angola et partie nord de la Namibie 3.4 Désertique subtropical frais Su MA Mm da de di do Zone côtière de la Namibie et region du Karoo en Afrique du Sud, golfe de Syrte en Libye 22

38 I CARACTÉRISTIQUES CLIMATIQUES (fin) Climat Temperature ' Humidité ' Principales zones DÉSERTIQUE (suite) I 3.5 Désertique tropical d'altitude TF Tf tf da do Frontière de la Somalie et de l'ethiopie, centre de la Namibie, deux regions dans le centre de l'afrique du Sud 3.8 Désertique type pampa PA da de di do Nord Karoo en Afrique du Sud SUBTROPICAL 4. 2 Subtropical de mousson SU Su Mo mo Sud-est de la Rhoclésie, nord du Botswana et de la Namibie, sud de l'angola 4. 3 Semi-tropical chaud Ts, été G MO Mo mo Bassin du Zambeze entre Senanga et le barrage du lac Kariba, Darfour et Kordofan au Soudan 4.4 Semi-tropical semi-chaud Ts, été g Hu mo Cöte orientale de l'afrique du Sud et region au nord du Swaziland DE LA PAMPA 5.4 Marin de la Pampa MA St Côte sud de l'afrique du Sud 5. 6 Intermédiaire entre mousson et pampa 5. 7 Intermédiaire entre semi-aride et pampa PA mo Haut Veld en Afrique du Sud Su si Entre Suurberg et Winterberg en Afrique du Sud MÉDITERRANÉEN 6. 1 Méditerranéen subtropical SU Su ME Me Basse region du sud-ouest de l'afrique du Sud, grandes plaines du Maroc, frange côtière de l'algérie et de la Tunisie, Tripolitaine et Cyrénaique 6. 2 Méditerranéen marin MA Mm ME Me Region du Cap en Afrique du Sud, region de Safi au Maroc 6. 5 Méditerranéen tempéré TE ME Me Rif au Maroc 6. 7 Méditerranéen continental CO Co co ME Me Haut Atlas marocain, hauts plateaux algériens 6. 8 Méditerranéen subtropical semiaride 6. 9 Méditerranéen continental semiaride SU Su Tr tr MA me Plaine du Sous au Maroc, Sousse tunisien, Tripolitaine, plaine côtière de l'egypte, plaine côtière sud de l'afrique du Sud CO Co co TE Te te me Bordure désertique du Haut Atlas, hauts plateaux algériens, monts de Tebessa en Tunisie et monts du Hodna en Algérie La saison seche dure de quatre à cinq mois et la saison des pluies de cinq à sept mois. Les précipitations ont lieu surtout en été. La troisième zone (1.1) est du type equatorial et tropical humide (zone guinéenne d'aubréville). La courbe pluviométrique présente souvent deux maximums et deux minimums, elle dépasse toujours mm dans l'année mais peut atteindre mm au Liberia; la saison seche est très courte, les temperatures entre 25 et 27 C et l'amplitude thermique est très amortie par rapport aux deux premières zones. Il y a deux anomalies : le climat plus sec de la côte du Togo et du Ghana (1.3) et une rentrée du climat 1.4 en Côte-d'Ivoire (le V baoule). Ces deux anomalies se reflètent dans la vegetation et la répartition des sols. 4. POINTE ORIENTALE DE L'AFRIQUE C'est la region somalo-éthiopienne caractérisée par des climats à la fois très secs désertiques moins de 100 mm de pluie (plaine du Danakil) (3.1 et 3.5) et semi-désertiques de 250 a 500 mm (Somalie) 23

39 1 TABLEAU 2. - CLIMATS TYPIQU S AFRICAINS CARACTÉRISANT LES REGIONS CLIMATIQUES REPRESENTiES SUR LA CARTE SYMbole de la carte Climat Station Type d' hiver Type d'été Regime de temperature Re gime d'humidité Pluviomkt' e annuelle Evapotranspiration annuelle ' Pluie lessivante de saison humid& Déficit hydrique de saison seche ', Saispn hunucle' Saison seche ' Millimetres Yangambi, Zaire Ec g Eq Hu Brazzaville, Congo Tp g Tr MO Porto Amelia, Mozambique Ec g Eq MO Kaduna, Nigeria Tp G TR MO Ouagadougou, Haute-Volta Tp G TR mo Kampala, Ouganda Tp c Tt Hu Dodoma, Tanzanie Tp e Tt Mo Kano, Nigeria tp G tr mo Broken Hill, Zambie Ct c TF MO Tananarive, Madagascar Ci c TF MO Addis-Abéba, Ethiopie Ci M Tf MO Barkly East, Afrique du Sud Ti t tf Mo Djibouti Ee G EQ do Tamanrasset, Algérie Ci G SU da Villa Cisneros, Sahara espagnol Tp c Tr do Walvis Bay, Namibie Ci M MA da Postmasburg, Afrique du Sud Ci c TF do Calvinia, Afrique du Sud Av M PA de Maun, Botswana Ci G SU mo El Fasher, Soudan Ct G Ts mo Durban, Afrique du Sud Ct g Ts Hu George, Afrique du Sud Ci M MA St Bethulie, Afrique du Sud Av M PA mo Somerset East, Afrique du Sud Ci g Su si Rabat, Maroc Ci g Su Me Cape Town, Afrique du Sud Ci M MA Me Chauen, Maroc av M TE Me Sétif, Algérie av g CO Me Kairouan, Tunisie Ci G SU me Djelfa, Algerie av M TE me o 24

40 I. Types d'hiver SIGNIFICATION DES SYMBOLES DU TABLEAU 2 Symbole Aptitude a la culture Moyenne des minimums absolus du mois le plus froid Moyenne des Moyenne des minimums journaliers maximums journaliers du mois le plus froid du mois le plus froid Degrés centigrades Ec Suffisamment chaud pour les cultures équatoriales > > 18 (hévéa, cocotier) Tp Plus froid mais sans gelée, trop chaud pour les > plantes cryophiles tp Idem mais le blé n'est pas entièrement exclu > 8 13 Ct Possibilité de gelée mais suffisarnment doux 2,50 à + 70 > go pour les citrus, marginal pour les plantes cryophiles Ci Idem mais suffisamment frais pour les plantes cryophiles 2,50 à + 70 Av Plus froid, mais suffisamment doux pour l'avoine d'hiver 100 à 2,5 > 4 av Idem mais les jours d'hiver sont plus frais > II. Types d'été Symbole Aptitude a la culture Durée de la saison sans gelee Moyenne des maximums journaliers moyens des mois les plus chauds n=nombre de mois Moyenne des maximums journaliers du mois le plus chaud Moyenne des minimums iournaliers du mois le plus chaud... Mois Degrés centigrades Suffisamment chaud pour le coton, jours d'été trés > 4,5 > 250 n = 6 > 33,50 chauds Idem mais les jours d'été sont moins chauds > 4,5 > 250 n -= 6 < 33,50 Suffisamment chaud pour le mais et le coton, nuits fraiches mais sans gelée, bon pour le caféler 12 > 210 n = 6 < 33,50 o Plus froid mais suffisamment chaud pour le riz > n = 6 Plus froid mais suffisamment chaud pour le mals > 4,5 > 210 n = 6 Plus froid mais suffisamment chaud pour le blé > 4,5 < 210 n = 6 Plus froid mais suffisamment chaud pour le blé, saison sans gelée courte ou > 17 n = 4 2,5-4,5 > 17 n = III. Regime de temperature Symbole Regime de temperature Type d'hiver Type d'ét6 EQ Equatorial chaud Ec Eq Equatorial semi-chaud Ec TR Tropical chaud Tp Tr Tropical semi-chaud Tp tr Tropical chaud a hiver frais tp Tt Tempéré Tp, tp, tp TF Frais de basse altitude Ct ou plus froid Tf Frais de moyenne altitude Ci ou plus froid tf Frais de haute altitude Ci ou plus froid Ts Semi-tropical Ct SU Subtropical chaud Ci, Av Su Subtropical semi-chaud Ci MA Marin chaud Ci TE Tempéré chaud ay, Av PA De la Pampa Av CO Continental chaud Av ou plus froid G, g 0, M T, t G, g 0, M Nif g, G 25

41 IV. Regime d'humidité Symbole Regime d'humidité Definition Hu Humide Aucun mois sec 4. Indice d'humidité > 1. Ln 2 > 20 / de l'évapotranspiration potentielle 4. Un mois ou plus ne sont pas humides 4. ME Me me Méditerranéen Ni humide, ni désertique, pluie d'hiver > pluie d'été. Si l'été est G, juillet doit etre sec. Latitude > 200 sinon le regime est de mousson. Me Méditerranéen sec Ln 2 < 20% de l'évapotranspiration annuelle. Indice d'humidité entre 0,22 et 0,88. Duns un mois ou plus avec une moyenne des maximums journaliers au-dessus de 15 C, l'eau disponible dans le sol couvre entièrement l'évapotranspiration. me Méditerranéen semi-aride Trop sec pour Me. MO Mo mo De mousson Ni humide, ni désertique. Indices d'humidité de juillet-août supérieurs ceux d'avril-mai. Juillet ou aofit est humide si deux mois d'hiver sont humides. Juillet ou août n'est pas sec si deux mois d'hiver ne sont pas secs. Autrement le regime est steppique ou isohydrique semiaride. MO De mousson humide Ln 2 > 20% de l'évapotranspiration annuelle et/ou un indice d'humidité > 0,88. Mo De rnousson seche Ln < 20%. Indice d'humidité5 entre 0,44 et 0,88. mo De mousson semi-aride Indice d'humidité ' < 0,44. da de do Désertique Tous les mois avec une temperature maximale moyenne > 150C sont secs. L'indice d'humidité est < 0,22. da Désertique absolu Tous les mois dont la moyenne des maximums est au-dessus de 15 C ont un indice d'humidité en dessous de 0,25. L'indice d'humidité annuel est < 0,09. de Désertique méditerranéen Pas suffisamment sec pour da. Les pluies d'hiver sont plus fortes que les pluies d'été. do Désertique de mousson Pas suffisamment sec pour da. Juillet-août sont moins secs qu'avril-mai. Si Isohydrique semi-aride Trop sec pour le regime steppique, trop humide pour le desert; ni regime méditerranéen, ni regime de mousson. L'évapotranspiration potentielle est calculée mois par mois sur la base du déficit de saturation de l'air maximal iournalier selon la formule de Papadakis E 0,5625 (enia eini), E en cm; e en millibars. ' La pluie lessivante Ln est égale a la difference entre pluie et evapotranspiration potentielle pendant la saison humide. 'Le déficit hydrique est Popposé de la pluie lessivante ; c'est la difference entre potentiel d'évapotranspiration et pluie pendant la période non humide de la saison. 4 Un mois est «humide >> nuand la Pluie est supérieure a l'évapotranspiration; il est «sec» quand la pluie plus la réserve en eau du sol couvrent moins de la moitié de l'évapotranspiration potentielle. Un mois est «intermediaire» lorsou'il est ni sec ni humide. L'indice d'humidité annuel ou mensuel est obtenu en divisant la pluviosité par l'évapotranspiration potentielle. (1.5). Par contre le plateau abyssin, plus élevé ( m d'altitude), revoit des précipitations abondantes concentrées en été, surtout sur sa face ouest (1.7) (1 200 A mm de pluie), plus faibles sur les plateaux proprement dits (2.3). La face est du plateau abyssin reçoit aussi des pluies annuelles de 500 à mm (1.8). La température est nettement plus fraiche sur les plateaux (2.3) que dans les plaines alentours (1.5, 1.7, etc.). 5. LE SOUDAN La zonalité constatée en Afrique de l'ouest est ici un peu perturbée par les montagnes du djebel Marra et par la grande depression marecageuse du Sudd. Le relief assez accentué provoque des hivers plus frais (1.9 et 4.3). Par contre le climat sahélosoudanais descend plus au sud dans la depression du Nil Blanc (inflexion vers le sud de l'isohyéte mm). Le nord du Soudan est désertique. Les cates de la mer Rouge et les premières collines regoivent environ 100 mm de pluie en hiver (3.1). 6. L'AFRIQUE DE, L'EST Le climat est extrémement varié dans le &tail a cause du relief accentué. Dans l'ensemble, il est beaucoup plus sec que le reste de l'afrique à la mérne latitude. Le climat désertique (3.1) descend jusqu'à l'équateur dans le nord du Kenya. Seules les regions 26

42 élevées sont relativement arrosées ( mm): Highland du Kenya, volcans, cretes de chaque côté du Rift (1.7); par contre les fosses du Rift sont plutôt secs (1.3), ainsi que le plateau au sud du lac Victoria (1.8). Les hauteurs à l'est du lac Victoria sont plus fralches (2.3); la sécheresse s'aggrave encore vers la côte (1.3 et 1.5) parce que le relief est moins élevé et peut-étre aussi A cause d'un courant froid. Une anomalie cependant: la côte autour de Zanzibar a des pluviométries proches de mm (1.1). LA CUVETTE CENTRALE CONGOLAISE ET LA BORDURE DE CETTE CUVETTE Elle est typique du climat equatorial (1.1 et 1.2) humide (plus de mm) et chaud, avec deux périodes de precipitations maximales, sans saison sèche marquee autour de l'équateur, et deux saisons sèches aux latitudes plus élevées. La temperature moyenne est de l'ordre de 25 C, les amplitudes journalières croissent en s'éloignant de l'équateur (11 A. 200). Les hautes terres ont un climat avec des nuits plus fraiches: c'est le climat 1.7. HAUTS PLATEAUX DE L'AFRIQUE AUSTRALE Ce sont les regions du sud de l'angola, de la Zambie, de la Rhodésie et d'une partie de l'afrique du Sud. Le climat predominant est le type 2 de Papadakis, c'est-à-dire que grace à l'altitude souvent supérieure A m, les temperatures moyennes sont nettement moins &levees : la moyenne des minimums de juillet est inférieure A. 0 C. II y a de longues saisons séches d'hiver. Certaines regions plus basses sont du type subtropical, donc un peu plus chaudes: c'est le type 4 de Papadakis. PLAINES DU MOZAMBIQUE Elles ont de faibles precipitations, de 200 A. 600 mm, avec un hiver frais (1.9), mais la frange côtière est plus arrosée (1.3). Les plaines du nord sont nettement plus humides (1.2), de même que les bordures des plateaux precedents. DÉSERTS DU NAMIB ET DU KALAHARI Ils sont dus à la permanence de l'anticyclone subtropical et A. l'influence du courant froid du Benguela (climats 3.3, 3.4, 3.2, 2.1, 2.2 de Papadakis). Mais ces deux facteurs vont s'atténuant vers l'intérieur. Le Kalahari est moins sec que le Sahara (pluviométrie supérieure A 150 mm en été et atteignant 500 mm au nord et A l'est). Le Namib, bien que peu pluvieux, a une humidité relativement élevée (3.4). BANDE CôTIÈRE DE L'AFRIQUE DU SUD Au pied du Grand Escarpement regne un climat méditerranéen (6), cependant les temperatures sont plus basses en été qu'en Afrique du Nord. Vers l'est la pluie augmente ainsi que la temperature, d'où des climats semi-tropicaux (4.4). Entre les deux, on trouve des climats type pampéens (5), chauds en été mais présentant des gelées. MADAGASCAR Le climat de la côte orientale de méme qu'une petite partie du nord-ouest (Sambirano) (1.1 et 1.2) est du type equatorial, avec A mm de pluie et une saison sèche extrèmement courte; cette côte fait en effet obstacle aux alizés. Les hauts plateaux ont des temperatures plus douces ( ). La côte occidentale, chaude, présente une saison des pluies très marquee, souvent inférieure A. 6 mois ( ). Enfin, le sud-ouest, très abrité des alizés, a un climat semi-aride (1.5) avec precipitations inférieures A 500 mm. VEGETATION Les grands types de végétation La couverture végétale de l'afrique peut se diviser grossièrement en neuf grandes regions écologiques dont la distinction est basée presque uniquement sur la physionomie et la structure de la vegetation, indépendamment de la composition floristique. Ces neuf types de vegetation peuvent se subdiviser en 38 unites, comme indiqué sur la carte de la vegetation (figure 2) qui a été établie d'aprés la carte de J. Schmithilsen 2 et la Carte de la végétation de l'afrique au sud du tropique du Cancer établie par l'association pour l'étude taxonomique de la flore d'afrique tropicale (AETFAT) et l'unesco 3. La liste des grandes formations végétales et de leurs subdivisions est dorm& ci-après 4: I. Foret humide tropicale sempervirente For& tropicale humide de basse altitude For& tropicale inondée régulièrement Foret tropicale marécageuse For& tropicale humide de montagne Geographisches Institut der Universität des Saarlandes, Saarbriicken. Nous avons aussi utilise, pour rediger ce chapitre, la Carte de la végétation de la région méditerranéenne, Unesco-FAo; Les régions naturelles du globe de Birot; la notice de la Carte de Madagascar (Carte internationale du tapis vegetal) publiée par l'institut français de Pondichéry. Cette liste constitue la légende de la carte de la vegetation; les croix indiquent l'emplacement des oasis les plus importantes. 27

43 2. Foret tropicale semi-décidue et décidue Foret tropicale humide semi-décidue For& tropicale semi-décidue de montagne Foret seche, verte en saison des pluies, A grandes feuilles (miombo) For& seche, verte en saison des pluies, à petites feuilles et arbres en parasol 3. Formation tropicale côtière inondée a. Mangrove 4. Savane Savane boisée semi-décidue à grandes feuilles Savane claire A épineux, verte en saison des pluies Savane humide Savane inondée Savane seche Savane sèche d'altitude Savane A buissons épineux Marais à roseaux 5. Forêts et maquis méditerranéens Buissons d'arbustes à feuilles dures (maquis) Arbrisseaux épineux, en partie sempervirents 6. Forets et bois tempérés et méditerranéens Fora de conifères de montagne Foret de lauracées de climat méditerranéen Fork claire à feuilles dures Foret sempervirente de chenes et de pins Fork seche de conifères 7. Steppe Steppe herbeuse subtropicale d'altitude Steppe sèche tempérée à herbes courtes Steppe A herbes en touffes (tussock) 8. Formations semi-désertiques Formation A épineux et succulents Succulents arbustifs très clairs Vegetation basse semi-désertique des tropiques et subtropiques Semi-déserts à plantes succulentes Semi-deserts A halophytes 9. Formations désertiques Desert subtropical A plantes en coussin Desert à arbustes isolés Desert de sable Desert tropical de montagne Desert A halophytes Vegetation des oasis 1. FORLT HUMIDE TROPICALE SEMPERVIRENTE La limite septentrionale de la forét coincide approximativement avec le 4e degré de latitude Nord oit la proportion des grands arbres à feuilles caduques augmente assez rapidement, notamment en Guinée, Liberia, Côte-d'Ivoire. La limite méridionale est in- certaine au sud à cause des variations climatiques. Le bas-congo, par exemple, a des precipitations annuelles de mm avec 4 mois secs au moins, ce qui favorise plutôt une mosaique forét-savane. Au Zaire et au Congo les plateaux batékés, constitués de sols très sableux, ne retiennent pas assez l'eau pour que la for& puisse surmonter la petite saison sèche. Par contre, le long du Mayombe, des sols profonds, des brouillards et des nuages crevant sur les reliefs prolongent la for& jusqu'en Angola. La dorsale du Kivu constitue la limite orientale de la mousson atlantique en été, et la limite du front de convergence intertropicale en janvier-février; au-delà, le nombre de mois secs augmente très rapidement et la for& disparait. Le long du versant occidental du bourrelet, l'altitude et les brouillards de saison sèche entretiennent une forét sempervirente de montagne (Kivu, Kilimandjaro, Kenya, monts Mitumba, monts Kipenguéré). la. Forêt tropicale humide de basse altitude Ces forets tropicales ne sont jamais complètement dépourvues de feuilles. Elles sont composées de plusieurs strates, la strate supérieure pouvant être constituée d'arbres de 40 à 60 m de hauteur. C'est une forét très hétérogène à nombreuses espèces. On peut citer: Brachystegia laurentii, Gilbertiodendron dewevrei, Diogoa zenkeri, Scorodophloeus, Oxystigma oxyphyllum, Celtis soyauxii. En sous-bois: Alchornea floribunda, Geophila obvallata, Scaphopetalum thonneri. Mais la fora n'est pas toujours vierge et il existe de nombreuses foréts secondaires et remaniées d'espèces à croissance rapide et bois léger: Ricinodendron heudelotii, Albizzia ealaensis, Irvingia grandifolia et surtout la parasoleraie: Musanga cecropioides. Sur la côte orientale de Madagascar la forét ombrophile comporte 3 strates: la strate supérieure formée d'arbres de 25 à 30 m, au feuillage souvent lauriforme, entremêlés de lianes (apocynées, ménispermac,ées, bambous lianes). Ce sont des Diospyros, Echinocarpus, Ochrocarpus, Tambourissa, Dalbergia, Dilobeia, Weinmannia, Symphonia, Dombeya, Eugenia, etc., quelques palmiers, Dracaena et Ravenala. La strate moyenne est composée d'arbres à feuillage tendance mésophile et de dimensions plus grandes que celle des grands arbres. Ce sont des rubiacées, euphorbiacées, ochnacées, érythroxylacées, flacourtiacées, etc. La strate inférieure est largement disjointe, avec un sol couvert d'une épaisse couverture morte, de feuilles, troncs et branches en voie de decomposition. Elle est composée de fougères arborescentes (Cyathea), de palmiers nains (Dypsis), de graminées tiges rampantes et radicantes et à feuilles relativement larges et souples (Oplismenus), d'acanthacées, 28

44 etc. Les «savoka», de formation secondaire, occupent le terrain après les cultures. Elles forment des peuplements presque impénétrables et à peu près purs (contrairernent à la forét vierge qui est d'une grande richesse floristique) de Ochlandra capitata, Arundo madagascariensis, Psiadia altissima, Philippia, Solanum auriculatum, Haronga madagascariensis, Ravenala. Ces forets maintiennent le sol pratiquement toujours humide, entretiennent une vie biologique intense, une temperature presque constante, une erosion presque nulle, mais vivent pratiquement en circuit fermé; la decomposition de la matière morte fournit les elements nutritifs à la matière vivante. Cet équilibre est précaire et peut être détruit par le déboisement et la culture. lb. Forét tropicale inondée réguliérement La vegetation forestière des iles ou des vallées fluviales commence avec Mimosa pigra. Elle est bientôt envahie par Alchornea cordifolia, Bridelia ripicola, Ficus mucuso, Lannea welwitschii, Oxystigma buchholzii et le palmier à huile à l'état spontané: Elaeis guineensis. L'étage dominant est compose de Lannea welwitschii, Oxystigma buchholzii, Spondianthus preussii, avec sous-bois de Leptonychia batangensis. lc. Forét tropicale marécageuse L'immense zone marécageuse de la confluence du Congo et de l'oubangui, en &pit d'un sol asphyxiant, porte une couverture arborée où les troncs se haussent sur les racines, tantôt d'aspect assez maigre (palmier raphia), tantôt plus exubérante et composée d'autres genres specialises de la fork palustre d'eau douce. Citons comme espèces caractéristiques: Uapaca heudelotii, Albizzia laurentti, Coffea congensis, Entandrophragma palustre, Sersalia palustre, Symphonia globulifera, Myrianthus scandens, Elaeis guineensis. Les eaux libres sont souvent envahies par Eichhornia crassipes et des fragments d'utricularieto nymphaceturn et de Lemneto pistretum. Suivant l'épaisseur de la tourbe et la profondeur de la nappe ennoyante, on peut voir des prairies à Echinochloa stagnina et pyramidalis, Leersia hexandra, Phragmites mauritianus et Cyperus papyrus. id. Forét tropicale humide de montagne On la trouve en general a une altitude supérieure m. Elle diffère des forets tropicales hygrophiles de basse altitude par une moindre hauteur des arbres, par l'abondance des bryophytes epiphytes et par la composition floristique. Citons, en Ethiopie, les espèces caractéristiques suivantes: Olea, Ocotea, Juniperus, Podocarpus, Schefflera et Pittospo- rum. En Afrique du Sud, le climat est tempéré a subtropical mais les foréts ont d'étroites affinités floristiques avec les forits à feuilles persistantes de montagne des regions intertropicales; elles ont été confondues sur la carte. Les espèces caractéristiques sont Podocarpus (qui peut atteindre 50 m), Widdringtonia et une strate inférieure (de 10 à 20 no) d'arbres à feuilles brillantes du type laurier avec nombreuses lianes et epiphytes, Olea, Ocotea et de nombreux autres genres. A Madagascar, cet étage montagnard a été appelé par Perrier de la Bathie «Sylve à lichens». Elle est au contraire constituée par une futaie d'arbres sclérophylles peu élevés (de 10 à 20 m), très ramifies, surmontant un sous-bois arbustif. Elle est aussi moins riche en espèces. Citons cependant: Podocarpus, Aphloia, Symphonia, Myrica, des bambusées, des composées (Vernonia, Senecio, Psiadia), des rubiacées, lauracées, érinacées (Philippia, Agauria). Le tout est chargé d'épiphytes parmi lesquels abondent les Usnea, les mousses, les orchidées. 2. FORET TROPICALE SEMI-DÉCIDUE ET DÉCIDUE Nous avons groupé dans ce chapitre: a) la bordure de la forest dense hygrophile tropicale où l'apparition d'espèces décidues et de savanes à herbes hautes se fait de plus en plus fréquente; b) la forat décidue proprement dite dans un elimat déjà sec. Forét tropicale humide semi-décidue Les espèces de la forét hygrophile se retrouvent ici mais en mélange avec des espèces décidues. Ce type de for& se rencontre surtout le long des rivières et en taches sur les collines et les plateaux. Le climat est peu different de la fork hygrophile, il semble que la presence de la savane soit due à la degradation de cette forét ou à des conditions écologiques différentes, notamment la reserve en eau du sol, trop faible sur les sols sableux. Ces savanes de hautes herbes sont constituées de Pennisetum purpureum, Loudetia arundinacea, Imperata cylindrica, avec quelques arbrisseaux resistants aux feux, tels que Hymenocardia acida. For& tropicale semi-décidue de montagne C'est une formation assez hétérogène composée d'espèces à feuilles persistantes telles que celles appartenant aux foréts tropicales hygrophiles de montagne: Podocarpus, Juniperus, Olea, etc. mais aussi de communautés boisées d'arbres et d'arbustes tels que Hagenia abyssinica, Lasiosiphon glaucus, Erica, Philippia, Pro/ea, Hypericum et la fougère arborescente, Cyathea dregei, et enfin, de bambous, Arundinaria 29

45 Le climat variant rapidement avec l'altitude, les espèces varient aussi et on trouve par exemple en altitude des espèces arborescentes telles que Senecio et Lobelia, et des especes arbustives: Alchemilla et Helichrysum. Des prairies a Themeda triandra, Pennisetum clandestinum et schimperi, Loudetia simplex et, en altitude, Festuca abyssinica, Agrostis isopholis, Pentaschistis mannii, couvrent aussi une certaine surface de cette formation. For& sèche, verte en saison des pluies, à grandes feuilles (rniombo) Une grande region de l'afrique australe, au sud de la cuvette congolaise, est ou a été couverte d'une for& claire dite for& du miombo. Les arbres de l'étage supérieur appartiennent aux genres Isoberlinia et Brachystegia, qui gardent leurs feuilles pendant une partie de la saison sèche. L'étage inférieur est compose de Uapaca qui ne se dépouillent qu'incompletement de leurs larges feuilles. Brachystegia et Julbernardia dominent, mais à la limite entre le rniombo et les terres herbeuses des vallées on trouve: Monotes, Terminalia, Combreturn, et Acacia. Cette formation se contente d'une pluviosité faible car l'évaporation est moins intense qu'au nord de l'équateur cause de l'altitude plus forte (800 A m) et de l'alize continental moins violent et mains régulier que l'harmattan. Dans les regions plus sèches, notamment sur le sable du Kalahari, on trouve d'autres especes distinctives telles que Mar quesia acuminata, Cryptosepalum pseudotaxus et Guibourtia coleosperrna; enfin, quelques forks seches denses de Baikiaea. On trouve même des steppes sans arbres sur les plateaux. A Madagascar, les forets seches à feuilles caduques constituent la série à Dalbergia, Commiphora, Hildegardia, mais, suivant la nature du terrain, elles présentent de nombreuses variantes. Sur sol sableux, on trouve Tamarindus indica, Euphorbia, Chlorophora greveana, Flacourtia ramontchii; sur plateaux calcaires, une futaie de 12 A 15 m, surtout constituée de Protorhus humberti, Albizzia polyphylla et greveana, Sideroxylon collinum, quelques Adansonia, Diospyros et Acacias; sur alluvions, une haute futaie de 25 A 30 m de Canarium multiflorum, Khaya madagascariensis, Eugenia sakalavarum, Terminalia, Ficus. sakalavarum, Albizzia et deux grands palmiers: Medemia nobilis et Borassus madagascariensis. For& sèche, verte en saison des pluies, q petites feuilles et arbres en parasol C'est une foret claire de trans non avec la steppe boisée a Acacia dans un clintat plus chaud et plus sec que la formation précédente (moins de 750 mm). Bien que les Acacias se rencontrent fréquemment, on observe aussi Combretum et Terminalia, Adansonia digitata et Sclerocarya. Dans les vailées dominent une savane alluviale hautes herbes avec Acacia polyacantha et sieberiania et surtout les forets claires à Colophosperrnum mopane qui s'accommodent de sols mal drainés et dont l'écorce resiste au feu. Ces forets peuvent avoir une hauteur de 15 m ou plus, ou Etre basses et rabougries dans les regions soumises au gel. FORMATION TROPICALE C6TIÈRE INONDEE 3a. Mangrove Sur les sols sales limoneux exposés directement aux alternances des marées, on trouve un type particulier de peuplement forestier: la mangrove. Du fieuve Senegal jusqu'au fleuve Longa en Angola, et surtout dans le delta du Niger et dans les îles du golfe de Guinée, se trouvent des étendues de mangrove dominées par les palétuviers: Rhizophora racemosa, harrisonii et mangle; Avicennia nitida se rencontre parfois derrière les zones de Rhizophora. Les mangroves de Madagascar et des rivages orientaux de l'afrique ont une grande affinité avec les mangroves asiatiques. Les essences qui les constituent sont Rhizophora mucronata (palétuvier à racines en échasses), Bruguiera gymnorhyza (A racines en arceaux pleins), Avicennia officinalis (A pneumatophores longs et &wits), Sonneratia alba (a pneumatophores plus courts et plus épais). La mangrove est largement exploitée pour son tanin: écorces à tanin des Rhizophora et Bruguiera. Elle se régénere facilement si on ne gene pas l'alternance naturelle des marées. SAVANE C'est un peuplement ligneux de dens té variable (mais généralement ouvert) avec tapis graminéen très apparent. Elle s'étend de part et d'autre de la fora dans les regions à saison sèche marquee et passe souvent d'une manière insensible A la steppe des regions semi-désertiques oil le tapis gramineen est lui-même très peu dense. 4a. Savane boisée semi-décidue à grandes fcuilles Ce sont des savanes boisées de type relativement humide. On rencontre tous les stades depuis la forét claire jusqu'à la savane herbeuse. La densité du couvert des arbres varie beaucoup avec les conditions édaphiques ainsi qu'avec la nature et l'étendue des interventions humaines. La hauteur de l'herbe varie de 80 cm A 3 ou 4 m; les arbres sont plutôt du genre 30

46 Daniellia oliveri, Lophira lanceo/ata et Combretum, Anogeissus, Khaya, Pterocarpus. Les graminées sont surtout du genre Hyparrhenia. En Angola, Hyparrhenia bracteata, rufa, dissoluta, Panicum maximum, Chloris accompagnent une savane claire A. Brachystegia, lsoberlinia, Combretum. Au Zaire, au Gabon, au Tchad, les Hyparrhenia accompagnent une savane sur sol argileux d' Hymenocardia acida, Annona arenaria, Bridelia ferruginea. En Côted'Ivoire, en Guinée, en Guinée-Bissau, au Sénégal, Hyparrhenia chrysargyrea, cyanescens, diplandra, rufa, Panicum afzelii, Sporobolus patulus accompagnent une savane boisée dérivée de la fora dense sempervirente sous l'effet de la culture et du feu. A Madagascar, cette formation est surtout représentée par la «savoka», formation secondaire à Solanum auriculatum, Haronga madagascariensis, Ravenala, Dombeya, bambous et par la brousse à Helychrysum, Philippia, Agauria, Pteridium. A la savane à Imperata des jachères fait suite une savane à Hyparrhenia rufa. Une pseudosteppe à Aristida occupe les sols les plus érodés. 4b. Savane claire et épineux, verte en saison des pluies La végétation de cette catégorie recouvre de grands espaces entre les types désertiques et subdésertiques d'une part et les types boisés plus humides d'autre part. La plus grande surface se trouve entre Ethiopie et Soudan, et Ethiopie et Somalie, dont une grande partie en Somalie. Les arbres, principalement Acacia et Commiphora, forment des forêts claires souvent ouvertes ou des fourrés (brousse à épineux), ou encore sont dispersés. Ils sont décidus épineux à fin feuillage. Les herbes généralement hautes de moins de 1 m comprennent des espèces telles que Chrysopogon aucheri, Aristida stipoides, Cenchrus ciliaris, Sporobolus variegatus. Vers les régions sèches il y a passage à la steppe Acacia. Dans les larges vallées aux terrains plats argileux, on rencontre beaucoup de savanes n. Acacia et de hautes herbes: Beckeropsis, Hyparrhenia.. 4e. Savane humide En Afrique, cette formation se trouve souvent en association avec la savane boisée A. grandes feuilles sempervirentes (10). Bien que des forêts claires d'isoberlinia doka et d'isoberlinia dalzielii, souvent mêlées de bosquets d'uapaca togoensis, soient caractéristiques de ce type, ces espèces sont souvent remplacées sur les pentes érodées par Monotes kerstingii, et dans les dépressions argileuses mal drainées par Terminalia macroptera et laxiflora. Des savanes de hautes herbes avec parfois des palmiers Borassus se rencontrent dans les larges vallées. A Madagascar, la savane, faciès de dégradation de la forêt basse sclérophylle à Uapaca, est très dégradée; elle peut conserver des essences de sousbois: Dicoma incana, Stereospermum euphorioides, Acridocarpus excelsus, Philippia, Psiada, Helichrysum, mais, en général, elle évolue vers la pseudosteppe Hyparrhenia et Aristida avec des arbrisseaux dispersés et très peu d'arbres. Savane inondée Elle occupe la vaste plaine du Soudan où le Nil bleu et ses affluents s'épandent sur de vastes espaces. C'est une savane boisée à Anogeissus leiocarpus et Combretum hartmannianum, dans les parties les plus sèches c'est un fourré d'acacia mellifera et, dans la partie centrale, une savane d'acacia seyal et Balanites aegyptica. Les graminées très hautes et A. prédominance d'espèces annuelles sont des Sorghum purpureo-sericeum, des Hyparrhenia pseudocymbaria, des Cymbopogon nervatus. Brachiaria obtusiflora croft sur les vertisols pelliques. Dans les parties les plus humides on trouve Andropogon gayanus, Hyparrhenia rufa, Ischaemum afrum. Vetiveria nigritana, Sporobolus pyramidalis croissent dans les marais saisonniers («toich») et Cyperus papyrus, Phragrnites, Vossia, Echinochloa dans les marais permanents («sudd»). Savane sèche Ce sont des savanes boisées à Acacia principalement, mais on peut observer aussi beaucoup d'arbres feuilles larges: Combretum, Terminalia, et des espèces abondantes telles que Adansonia digitata, Sclerocarya, Celtis, Zizyphus, Gymnosporia. Au nord de l'équateur, les graminées comprennent surtout Andropogon gayanus, divers Hyparrhenia et Pennisetum, quelques Cymbopogon, Loudetia, Cteniurn. Au sud de l'équateur, notamment en Afrique du Sud, les graminées moyennes à hautes dominent, en particulier Hyparrhenia hirta, Themeda triandra, Heteropogon contortus, Trachypogon spicatus ; sur les vertisols, Setaria, Sehima, Ischaemum. Les savanes de l'ouest de Madagascar sont essentiellement formées de hautes graminées (andropogonées) atteignant souvent 2 m, plus élevées et plus denses que celles du centre. Sur les sols fertiles les formations graminéennes sont plus puissantes et où, par suite, les incendies sont plus violents, les arbres et arbustes manquent. Sur les sols plus pauvres, plus arides, plus sablonneux, la savane est parsemée de palmiers: Medemia nobilis, Hyphaene shatan et d'arbres et arbustes résistant aux feux: Sclerocarya caffra, Acridocarpus excelsus, Stereospermum, Dicoma incana ; sur les parties moins Strychnos spinosa, Grewia triflora, Terminalia seyrigii. 31

47 Savane sèche d'altitude On inclut dans cette categoric des comrnunautés d'herbes hautes de E m environ à des altitudes comprises entre et m, ainsi que des communautés d'herbes plus courtes au-dessus de m. Les herbes les plus communes sont: Themeda triandra, Loudetia simplex, Andropogon distachyus, et, aux altitudes supérieures, Festuca abyssinica, Pentaschistis mannii et Agrostis isopholis. Elles sont souvent associées a. des fourrés sempervirents ou à Acacia. En Ethiopie, ce type s'est substitué à la for& dense et à la fore't claire sous l'effet de la culture intensive, d'où des aspects très divers: prairie ou savane arbres disséminés et méme for& claire avec clairières occupées par les cultures. Les espèces les plus courantes sont: Pennisetum schimperi et clandestinurn, Hyparrhenia hirta, Exotheca abyssinica, Heteropogon contortus, Andropogon abyssinicus. Accompagnant la for& claire, on trouve Setaria sphacelata et acuta, Sporobolus agrostoides, Eleusina floccifolia, Cenchrus ciliaris. Les arbres, lorsqu'ils existent, sont des acacias, des euphorbes géantes et, plus haut, des oliviers et des genévriers. Lorsque la prairie est très dégradée par le paturage, on aboutit a un tapis graminéen d' Aristida spp., Digitaria spp., Heteropogon contortus, Andropogon. Savane à buissons épineux C'est une vegetation intermédiaire entre les types subdésertiques. Les herbes ont en general moins de 1 m de hauteur; elles comprennent les espèces: Chrysopogon aucheri, Aristida stipoides, Cenchrus ciliaris, Sporobolus variegatus. Les arbres et arbrisseaux sont des Acacia et des Commiphora. Dans les vallées, les herbes sont plus hautes: Hyparrhenia et Beckeropsis. Au Botswana, sur le sable du Kalahari, les graminées Eragrostis lehmanniana, Aristida, Digitaria (Aristida amabilis et Danthonia glauca sur les crêtes des dunes) sont associées à Acacia haematoxylon, unicata et giraffae. Dans les parties plus humides apparaissent les espèces arbustives: Bauhinia, Commiphora grewia, Lonchocarpus. La pature détruit rapidement le couvert de graminées et libère le sable qui devient mobile. Au Soudan, au Tchad, au Mali, les Cenchrus biflorus et Eragrostis tremula dominent, avec des buissons d' Acacia seyal et, dans les endroits humides, des bosquets de Combreturn, Dalbergia, Albizzia, Sclerocarya, Terminalia. Sur les parties argileuses, on trouve de preference les graminées Schoenefeldia, Andropogon, Sporobolus. En Tanzanie, les graminées sont surtout à dominance de Themeda trianda avec des reliques forestières ou des Acacia drepanolobium disséminés. A Mada- gascar, la savane à buissons épineux est dégradée en une steppe à Cenchrus ciliani, Eragrostis, Pan icum voeltzkowii, Digitaria psammophila. Marais er roseaux Ils sont périodiques ou permanents, la vegetation qui vit dans ces marais ou alentour varie enormément selon l'épaisseur de la couche d'eau, la teneur en tourbe, le temps de submersion, etc. Les espèces les plus courantes, qui peuvent souvent constituer des peuplements purs, sont Cyperus papyrus, Typha, Juncus, Scirpus. Les graminées hygrophiles les plus caractéristiques sont Echinochloa pyramidalis, Vetiveria nigritana, Oryza barthii, Phragmites, Leersia hexandra, Saccharum spontaneum, Panicum repens. Pour les marécages temporaires: Hyparrhenia rufa, Chloris Gayana, Ischaemum afrum, Setaria palustris. On voit fréquemment des bovins enfoncés dans l'eau jusqu'a la panse paturer des espèces flottantes telles que Echinochloa pyramidalis et Stagnina ou des Vossia cuspidata. Dans les marais tourbeux peu profonds de l'est de Madagascar, on trouve aussi des fougères Nephrodiurn unitum, des pandanus, des raphias, des aracées géantes (Typhonodorum lindleyanum). 5. FORÊTS ET MAQUIS MÉDITERRANÉENS Ce type de vegetation est forme d'arbrisseaux feuilles persistantes dures, coriaces, généralement petits, semblables à des bruyères. Beaucoup d'entre eux contiennent une huile ou une résine. Les arbres sont rares et la prairie ne se rencontre que sporadiquement. C'est une végétation sclérophylle méditerranéenne. BUISS0115 d'arbustes à.feuilles dures (maquis) Cette vegetation se trouve au Cap et en Afrique du Nord (Maroc, Algérie et Tunisie). En Afrique du Sud, on rencontre les especes arbustives des genres Protea, Leucadendron, Enea, Aspalathus, Rhus, etc., et quelques espèces arborescentes (Widdringtonia cupressoides et juniperoides, Sideroxylon inerme). En Afrique du Nord, c'est l'étage de l'oléolentisque Olea europea et Pistada lentiscus, avec souvent Chamaerops humilis dans les parties les plus chaudes. La &gradation de ces formations donne des garrigues à asphodèles. Arbrisseaux épineux, en partie sempervirents Au Maroc, ce sont surtout des steppes à jujubier (Ziziphus lotus), Withania frutescens, Lycyum, Atriplex halimus et une ceinture d'acacia gommifera. En Algérie, les steppes à armoise dominent: Ar- 32

48 temisia, Atriplex, Stipa torahs, Lygeum. En Tunisie, ce type de vegetation est représenté par des steppes a. alfa très dégradées: Stipa, Lygeum spartum, Passerina hirsuta, Halophyllum articulatum, et des steppes secondaires à Ziziphus développées par l'homme. Elles occupent les basses plaines favorables à la culture de l'olivier. 6. FORETS ET BOIS TEMPERES ET MEDITERRANEENS En raison de ses feuilles persistantes, la for& méditerranéenne ne peut tolerer des gelées rigoureuses. Le chéne vert est plus resistant cependant au froid que le chene-liège et le pin d'alep. Par contre, les feuilles xérophiles des arbres méditerranéens sont capables de supporter un été très sec en fermant leurs stomates. La où les precipitations annuelles fléchissent au-dessous de 350 mm environ, et oa le nombre de mois humides est inférieur à cinq, une couverture arbustive continue n'est plus possible. 6a. For& de comféres de montagne Au Maroc, la vegetation naturelle du Grand Atlas est le bois à Pinus halepensis (et un peu de Pinus pinaster), avec souvent un sous-bois de ell:61e vert Quercus ilex, mais le plus souvent une for& claire Cupressus atlantica. Cette vegetation est adaptée au froid et à la sécheresse. Dans les parties dégradées le Juniperus devient dominant. En Tunisie, les bois de Pinus halepensis sont représentatifs de cet étage, mais souvent degrades en garrigues et maquis romarin, oxycèdre et alfa. 6h. Forét de lauracées de climat méditerranéen Cette forét d'afrique du Sud, à l'ouest de Port Elisabeth, présente des affinités floristiques avec les foras à feuilles persistantes des regions montagneuses intertropicales. Les arbres les plus élevés sont des Podocarpus, mais le groupement végétatif le plus important est constitué par Olea, Ocotea, Widdringtonia. For& claire à feuilles dures A l'origine composée de bois de thuya (Tetraclinis articulata) et de Juniperus phoenicia, cette vegetation est &grad& en garrigues et maquis à thuyas et genévriers. Forét sempervirente de chénes et de pins Au Maroc, ce sont des bois à Quercus ilex et Quercus coccifera (ce dernier dans le Rif et au sud de Taza), mais aux environs de Rabat, le Quercus suber domine. Entre ces forêts de chénes verts, el-1811es kermès et l'étage de pins d'alep (20), plus en altitude on trouve souvent une ceinture de Fraxinus dimorpha. Ces bois de chênes s'étendent sur une grande partie de l'algérie mais souvent degrades en maquis, sauf dans les environs d'annaba et de Skikda, la partie la plus humide, où le chene-liège est abondant. Forét sèche de coniféres Ce sont les bois de thuya (Tetraclinis articulata) et Juniperus phoenicia des premières pentes de l'atlas l'est de Marrakech, et dans les regions de Mostaganem, Nemours, Sidi-Bel-Abbès, Ouarsenis en Algerie. 7. STEPPE Le peuplement ligneux clairsemé est très ouvert ou méme inexistant mais le tapis graminéen est également ouvert et peu dense, quelquefois meme éphémère. Steppe herbeuse subtropicale d'altitude Cette steppe se trouve entre et m environ, sous une pluviometrie de mm environ. Les gelées et l'excès de sécheresse empechent la vegetation arbustive. C'est une prairie climacique de Themeda triandra, Eragrostis, Heteropogon contortus, Festuca, Tristachya hispida. L'Eragrostis a tendance à dominer lorsque le tapis n'est pas exploité rationnellement par le paturage. Ces espèces forment un gazon touffu assez court qui devient plus dense sur les vertisols. Steppe sèche tempérée à herbes courtes Ce sont des Eragrostis, Aristida, Urochloa, Panicum, des Vetiveria nigritana dans les parties mal drainées. Ce tapis graminéen accompagne quelques boisements de Colophospermum mopane et Adansonia digitata. Ces graminées annuelles sechent et disparaissent presque totalement en saison seche. 11 y a aussi des steppes a Aristida avec Welwitschia mirabilis. 7e. Steppe à herbes en touffes (tussock) Ce sont des steppes a herbes en touffes du haut Veld. Les sols sont peu épais avec des pentes assez fortes et souvent surpaturées; le climat est plutcyt froid A. cause de l'altitude. Les courtes graminées alpines sont dominantes, particulièrement Festuca rubra, caprina et costata et Danthonia disticha. Ces graminées ne sont pas bonnes pour un paturage continu. Themeda triandra a moins d'importance dans cette association. Il existe cependant quelques graminées qui conviennent à l'alimentation du bétail, telles que Koeleria cristata, Poa binata, Pentaschistis, Agrostis et Bromus. 33

49 8. FORMATIONS SEMI-DÉSERTIQUES Formations a épineux et succulents Dans le sud de Madagascar, le climat est sec, le sol en general peu épais et rocailleux, ou au contraire trop sableux, la pluie irrégulière d'une année a l'autre; une famille endémique domine: les didieréacées, dont les genres Didierea, Alluaudia sont les plus communs. Mais de nombreuses espèces accompagnent notamment des euphorbes arborescentes rameaux charnus et épineux, quelques arbres clairsemés Adansonia, Dicoma, Ficus, des espèces ligneuses constituant des fourrés: Acacia, Commiphora, Grewia, Solanum, Jatropha, etc., et des lianes. Les arbres, les arbustes et les lianes sont en partie aphylles ou feuillage réduit. Les plantes épineuses sont en forte proportion, ainsi que les plantes charnues: Aloe, Kalanchoe, Euphorbia, Senecio. Les graminées sont rares. En Ethiopie et en Somalie, la steppe subdésertique est composée de plantes basses vivaces largement espacées; les plantes annuelles, y compris les herbes (par exemple Aristida) prospèrent pendant quelques semaines après les pluies. Des espèces d'acacia et de Comrniphora se rencontrent mais sont de petites dimensions et largement espacées. Salvadora et Leptadenia sont aussi caractéristiques. Succulents arbustifs tres clairs Le genre Mesembryanthemum est ici représenté par de nombreuses espèces de plantes succulentes basses, dépassant rarement 40 cm de hauteur. Des arbustes éricoycles et des plantes succulentes plus hautes, tels que les aloès et les euphorbes se rencontrent aussi. La répartition des herbes Ehrharta, Aristida, Eragrostis, Urochloa varie avec l'altitude, la temperature et l'humidité (brouillard). 8e. Vegetation basse semi-désertique des tropiques et subtropiques C'est une veritable steppe A. herbes très espacées. Parmi les nombreux genres d'arbrisseaux et sousarbrisseaux du Karroo, les plus communs sont les Pentzia, Chrysocoma, Euryops et, sur les sols salins, Salsa/a, Suaeda et Atriplex. Au nord du fleuve Orange, l'arbrisseau le plus commun est le Rhigozum trichotomum. De Walvis Bay à Mossamedès, l'extraordinaire Welwitschia bainesii se rencontre souvent avec Zygophyllum stapfii. Au sud du Sahara et du desert de Libye, on rencontre des espèces d' Acacia et de Commiphora comme dans la vegetation du type 4 g, mais de petites dimensions et largement espacées. Salvadora et Leptadenia sont aussi caractéristiques, avec Ziziphus, Balanites, Bauhinia, Grewia, Faidherbia albida et occasionnellement Hyphaene thebaica. Aristida constitue un tapis graminéen très clairsemé: Cenchrus setigerus sur les sols sableux, Cymbopogon proximus sur les terrains surpaturés. Semi-deserts à plantes succulentes En Cyrénaique, la couverture végétale est composée d'une steppe à Artemisia herba-alba et Arthrophytum scopariuni. Les acacias sont localises dans les oueds. Plus à l'intérieur, on trouve un faciès degrade de la steppe à Arthrophytum, avec Aristida pungens sur les dunes et des Hyphaene (Argoun); les acacias sont aussi dans les oueds. En Algérie, c'est la steppe des hauts plateaux alfa (Stipa tenacissima) sur les parties argileuses, Artemisia herba-alba et lygeum sur les parties sableuses, et Aristida pungens avec des salsolacées sur sols alcalins. Mais il y a aussi des nappes d'alfa presque pures. Semi-deserts à halophytes Cette végétation recouvre une surface très importante dans la depression du Danakil en Ethiopie, et près du lac Al-el-Bad. Les halophytes elles-mémes sont assez clairsemées. 9. FORMATIONS DÉSERTIQUES La vegetation est très rare et se localise le long des oueds ou dans les interdunes, profitant de l'eau qui ruisselle ou pénètre sur une vaste surface et se rassemble en des points privilégiés. Sur les parties limoneuses, l'humidité se conserve en surface pendant quelques semaines après les pluies, ce qui permet le développement rapide de petites plantes éphémères. Desert subtropical à plantes en coussin Les hamadas sont recouvertes d'un faciès très degrade de la steppe à Acacia et Panicum. L'hamada du Draa est couverte d'une steppe subdésertique Acacia raddiana, Panicum turgidum, Euphorbia echinus et Argania sideroxylon et, un peu plus à l'est, d'anabasis aretioides. Desert à arbustes isolés Vegetation fugace et occasionnelle (Acheb), avec Acacia et Panicum dans les oueds et Aristida sur les rocailles. Les Acacia et les Panicum, ainsi qu'une chénopodiacée succulente Haloxylon salicornicum, peuvent se trouver épars sur les regs les plus favorisés dans les chenaux de drainage. Dans les oueds desséchés, on trouve aussi Tamarix (Ethel) et quelques Balanites aux épines redoutables longues de 10 cm. 34

50 Desert de sable De grandes zones dunaires sont dépourvues de végétation permanente et méme de végétation Oh& mère (erg du Ténéré, de Mourzouk, Chech-chech). Dans les interdunes des régions les plus favorables, on rencontre Aristida pungens (drinn) avec Calligonum et Cornulaca, une salsolacée (le retem) et quelques touffes d'une chénopodiacée (le had). Desert tropical de montagne La roche est nue ou les pentes sont couvertes de débris de roches sans sol, mais la végétation se groupe en bosquets assez denses dans les vallées, avec un tapis graminéen assez dense et verdoyant pendant quelques semaines par an. Dans le Hoggar, on trouve quelques arbres et buissons, reliques d'une ancienne végétation méditerranéenne: olivier sauvage (Olea lapperini) et laurier rose. Dans le Tibesti, des buissons et arbustes sahéliens: Balanites egyptiaca et Salvadora persica. En altitude, on trouve aussi des plateaux reconverts d'une mince couche de limon avec steppes A. armoises et touffes de graminées. Plus bas, on trouve un faciès montagnard de la steppe désertique A. Acacia flava et Panicum turgidum, très épars sur des hamadas gréseuses. Desert ei halophytes Elles occupent de nombreux sebkhas en bordure du désert dont les plus importants sont la dépression de Kattara en Egypte, et de l'oum el Drouss en Mauritanie. Une végétation d'atriplex et de salsolacées (Salsola foetida et sieberi) avec Zygophyllum album occupent les parties de ces dépressions pas trop salées et restant suffisamment humides. Vegetation des oasis C'est une végétation principalement constituée de palmiers dattiers mais aussi d'autres plantes introduites par l'homme et vivant grace à l'irrigation. PHYSIOGRAPRIE L'Afrique dans son ensemble Deuxième continent après l'asie, l'afrique est un phénomène unique en ce que tout le continent, si l'on excepte les chaines de l'atlas au nord-ouest et celles du Cap au sud, est constitue par un immense bloc rigide du complexe de base cristallin, qui est exposé sur de vastes &endues. Les roches sédimentaires qui se sont déposées sur ce complexe de base sont la plupart du temps relativement peu altérées. Les dépôts éoliens du Sahara et du Kalahari cachent sur de vastes étendues les roches plus anciennes. Du fait de Pérosion prolongée, la surface du continent était devenue, pour ainsi dire, une surface plane qui, depuis, s'est soulevée de quelques milliers de metres. Pendant ce soulèvement, de grandes fractures nord-sud se sont formées dans la partie orientale du continent et en d'autres endroits. Ces vallées d'effondrement (rift) vont de la mer Rouge au lac Malawi. Une activité volcanique a été associée à la formation de ces failles et fissures, surtout dans ces vallées de fracture, mais aussi ailleurs parfois, dans les monts Cameroun par exemple. Sur cette superficie exhaussée, des depressions larges et peu profondes comme les bassins du cours supérieur du Niger, du lac Tchad et du Congo, ont donne lieu à la formation de grands lacs intérieurs, dont ne subsistent que de faibles restes. Ainsi s'est forme le panorama physiographique que nous alions décrire ci-apres. Il existe une vaste étendue de plateaux et de plaines, plats ou légèrement ondulés, situés à des niveaux différents, correspondant aux divers cycles d'érosion; ils sont généralement bordés, sauf sur le Banc des chaihes de l'atlas, par d'étroites plaines littorales. La rupture entre deux surfaces d'érosion est un trait caractéristique. En Afrique du Sud, cette rupture prend souvent la forme d'un escarpement très net, tel que le Grand Escarpement qui limite le plateau intérieur. Les vallées d'effondrement sont profondément encaissées dans les plateaux d'ethiopie et d'afrique orientale, tandis que se dressent sur le plateau de grands noyaux volcaniques. A la surface du plateau africain, on trouve de larges depressions peu profondes, certaines formant des bassins de drainage internes comme le bassin du Tchad. Le Sahara est constitué de vastes étendues de debris rocheux, de roches nues et de sables partiellement mobiles. Les systèmes montagneux n'apparaissent que dans le nord-ouest, ce sont les chaines de l'atlas, et l'extreme sud où ils forment les chaines du Cap. On trouvera, dans cette section, une description générale des regions topographiques délimitées sur la carte des grandes regions physiographiques (figure 3). On distingue les régions ci-après: Le système des chaines de l'atlas Le Sahara Le bassin du Tchad Le bassin du haut Nil et du Nil Bleu La vallée du cours inférieur du Nil et le delta La péninsule du Sinai Les plateaux et plaines d'afrique occidentale Le massif éthiopien 35

51 Le plateau est-afvain Les marges de l'afrique orientalc Le bourrelet Zambie-Rhodésie Le plateau sud-africain Les marges de l'afrique australe L'Afrique equatoriale o. Le bassin du Congo Les basses terres du littoral Les hauteurs du centre de Madagascar Les marges et les plaines côtières de Madagascar A. LE SYSAME DES CHANES DE L'ATLAS L'Atlas s'étend sur plus de km depuis le nord du Maroc jusqu'a la Tunisie. Des mouvements tectoniques ont donne naissance à une série de reliefs généralement parallèles, orientés de ouestsud-ouest à est-nord-est et longeant plus ou moins la côte méditerranéenne. Les chatnes de montagnes sont séparées par des plateaux, parfois par d'étroits bassins. Les basses terres côtiéres sont relativement peu étendues. C'est au Maroc, que le système de l'atlas est le mieux développé; le Toubkal atteint m dans le Haut ou Grand Atlas, où l'on trouve de nombreux sommets couverts de neige. En Algérie, l'altitude ne depasse pas ni. tandis qu'en Tunisie elle n'atteint que m. Le plus vieux plissement, le Rif (Al), au relief tantôt heurté tantôt ondulé, s'étend du sud-est de Tanger b. la vallée de la Moulouya. Au voisinage de l'atlas, les zones les plus &levees se composent de plateaux et de plaines. Le plateau central (A3) a une altitude moyenne de m, avec quelgoes pies de m; le Plateau des phosphates, moins haut, se trouve au sud-ouest du plateau central. Plus au sud, le Moyen Atlas (A4) se sépare du Haut Atlas et se dirige vers le nord-est. II occupe le centre du Maroc où son altitude dépasse m. La partie la plus importante est occupée par un plateau bordé, au sud et a l'est, le long de l'oued El Abid et de la Moulouya, par de véritables chaines montagneuses. Entre le Rif et le plateau central, on trouve les basses terres et les collines du Gharb et de Sebou- Taza (A5). Au sud du Maroc, la plaine alluviale du Sous (A6), depression structurale triangulaire séparant les chat-1es du Haut Atlas et de l'anti-atlas, s'étend sur 130 km d'agadir vers l'intérieur. Cette plaine, pratiquement plate, est traversée par le Sous dont l'eau est utilisée pour l'irrigation. L'Anti-Atlas (A7), zone exhaussée du bouclier africain, présente une surface tabulaire située m environ mais son plus haut sommet atteint presque m au-dessus du niveau de la mer. 11 est retie au Haut Atlas par des masses volcaniques qui forment le djebel Siroua (3 304 m). Le Haut Atlas (A8), dont les sommets dépassent m à l'ouest, s'étend depuis la côte AtIantique prés d'agadir selon une direction est-nold-est, et passe en Algérie sous le nom d'atlas saharien dont l'altitude &passe à peine m. Vers l'est, le Moyen et le Haut Atlas finissent par se confondre avec la Meseta oranaise (A2), plateau plutôt monotone (Vail la Moulouya s'écoule vers la Méditerranée. W. En Algérie, la Meseta se reunit avec deux chaînes montagneuses paralléles, l'atlas tellien (A9) au nord, qui prolonge la ligne du Rif, et l'atlas saharien au sud. Ces chaines enserrent le Haut- Plateau oit les «chotts» lacs sales peu profonds, boueux et fréquemment semi-permanents sont particulièrement caractéristiques. Le Tell est un vaste plateau tabulaire avec quelques massifs montagneux souvent coupes de profondes vallées. Par endroits, il tombe brutalement dans la mer, mais parfois une chaine côtière distincte, l'atlas maritime (Al2) s'est formee, séparée du Tell par de profondes vallees dont la \Jail& du Chelif est un exemple. Le Haut-Plateau (A10), zone de steppe semi-aride et onduleuse, située généralement entre 750 et in, s'abaisse progressivement d'est en ouest. Le relief réduit a donne naissance A de nombreuses depressions peu profondes abritant les chotts dont le plus grand, le chott Chergui, a plus de 150 km de longueur. L'Atlas saharien (A11) est assez accidenté et Pon peut y distinguer un certain nombre de groupes distincts tels que les monts des Ksour, le djebel Amour et les monts des Ouled-NaIl. De méme, les chaines de l'algérie orientate (A13) --où le massif de l'aurés comprend, avec le djebel Chelia (2 328 m) le plus haut sommet appartiennent structuralement à l'atlas saharien. H. En Algerie orientate, l'atlas tellien et l'atlas saharien se rapprochent l'un de l'autre, éliminant presque le Haut-Plateau. En Tunisie, les prolongements des ehaînes de l'atlas comprennent d'une part le Tell septentrional, d'autre part le haut Tell et le bas Tell, traverses de cre'tes et de vallées resserrées qui, en atteignant la iner, forment le cap Blanc et le cap Bon. La Medjerda (A14) draine les hautes terres de l'algérie orientate et s'écoule entre les deux 36

52 chaines par la plaine de Tunis. Elle forme, dans le golfe de Tunis, un delta marécageux. La plaine du Sahel, genre de steppe, borde la c6te et continue dans le nord-ouest de la Libye. Entre le Sahel et les montagnes, une plate-forme intermédiaire, composée de hautes collines et de plateaux, porte une végétation de steppes. Cette zone est appelée la Steppe tunisienne (A15). On englobe dans cette region les Iles Canaries (A16) qui groupent, A 100 km de la c6te saharienne, sept lies et six Hots inhabités. Elles sont toutes d'origine volcanique et formées essentiellement de laves basaltiques. La plupart des iles sont des pics s'élevant à l'abrupt depuis le plancher océanique; le pic du Teide Tenerife atteint m. Seules les Iles de Lanzarote et de Fuerteventura, A l'est, sont moins &levees et moins abruptes, cette dernière culminant vers 730 m. B. LE SAHARA 1. Le Sahara, le plus grand desert du monde, occupe près du quart de l'afrique. Il a près de km de longueur et une largeur maximale d'environ km. Le centre du Sahara est dominé par une region élevée dont l'altitude dépasse 500 m, et qui comprend plusieurs massifs de plus de m. A l'ouest et A l'est, l'altitude ne dépasse 500 m que dans quelques endroits. L'idée que l'on s'en fait d'une region en très grande partie couverte de sable est fausse. En réalité, un huitième seulement de sa superficie est occupé par du sable, le reste est representé par des surfaces rocheuses et caillouteuses. Les processus d'altération ont donné naissance à trois principaux types de surface et de paysage: L'erg ou desert de sable, forme de dunes mobiles. On y trouve des barkhanes et diverses formes de crêtes sableuses correspondant à la direction des principaux vents. Le Grand Erg occidental et le Grand Erg oriental sont parmi les plus étendus. Ils constituent les parties les plus difficiles du Sahara. L'hamada ou desert rocheux, constitué de debris de blocs et de plates-formes rocheuses, comme- par exemple les environs du Hoggar et du Tibesti. Le reg ou arag, est une forme intermédiaire constituée par des surfaces de galets et de sable grossier s'étendant parfois sur de grandes distances, comme dans le Tanezrouft qui représentent les debris d'affieurements rocheux, altérés en grande partie par l'action météorique du soleil. 2. Le plateau cristallin des Eglab (B3) en Algérie ne s'élève que de 500 rn au-dessus de l'étendue mono- tone de sable et de graviers, et sépare deux bassins sédimentaires entourés d'escarpements: la cuvette de Tindouf occupée par l'erg Iguidi (B1) au nord et A l'ouest, et celle de Taoudenni, avec l'erg Chech (B2) au sud et A l'est. Au sud-est de ce dernier, on trouve les débris caillouteux de la plaine du Tanezrouft (B4). Le Sahara central est dominé par le massif du Hoggar (B5), au paysage accidenté &I à l'érosion de roches volcaniques et cristallines par un réseau hydrographique en grande partie fossile, ne fonctionnant qu'une fois par an ou guère plus, lors de fortes pluies. Vers le sud, le Hoggar se prolonge par l'adrar des Ifoghas (B6), très plat, et l'aïr (ou Abzine) (B7) que la présence de quelques c6nes volcaniques rend un peu moins plat. Le massif central forme par les massifs du Hoggar, de l'adrar des Ifoghas et de l'air, est bordé en partie par des plateaux, les Tassilis, à savoir l'ahenet, le Mouydir et le Tassili des Ajjers (B9) au nord et, au sud, le Tassili du Hoggar (B8) situé entre l'adrar des Ifogahs et Le Tassili des Ajjers forme un pont qui rejoint le plateau du TademaIt (B10); il sépare le Grand Erg occidental (B11) du Grand Erg oriental (B12) qui constituent tous deux des plaines sableuses étendues. A l'est du massif et des Tassilis, au nord du Tchad, s'étend le Tibesti (B13). 11 est dominé par les volcans du Toussidé (3 265 m), de l'emi Koussi (3 415 m) et par plusieurs autres de moindre altitude. Dans le nord-ouest de la Libye, le plateau saharien commence la où l'escarpement du djebel tripolitain (B14) limite la steppe c6tière. A l'intérieur, on trouve de vigoureux plateaux tels que la Hamada el Hamra (B15) (désert pierreux rouge), les collines du djebel es Soda (B16) (collines noires) et de vastes déserts de sable. Dans le bassin du Fezzan (B17), au sud de la Tripolitaine, le niveau general s'abaisse; de vastes bassins et depressions sont entourés de crétes rocheuses, dont les fonds sont tapissés de sable meuble. L'Edeyen de Mourzouk est important. La CyrénaIque comprend d'une part le plateau et les collines du djebel Akhdar (B18) (montagnes vertes), série de crétes et de terrasses plus ouvertes longeant une plaine littorale étroite et discontinue, d'autre part le plateau plus élevé d'el Marj (B19), large et onduleux vers l'ouest, plus découpé à l'est. Au sud-est du bassin du Fezzan, le Tibesti forme, avec le plateau gréseux de l'ennedi (B20), la separation entre le vaste bassin du Tchad (Ténéré) et les bassins du Fezzan et de Koufra (B21) au nord. 37

53 Le grand desert de Libye (B22), qui prolonge le Sahara à l'est, occupe une grande partie de la Libye, de l'egypte et du Soudan. C'est essentiellement un plateau massif de roches sedimentaires, reposant sur les gres de Nubie et sur le socle. La region nord-est de ce desert de pierres et de sable, constitue le desert occidental (22a) d'egypte, qui occupe près des trois quarts de ce pays. Les sommets les plus hauts se trouvent a la jonction de la Libye, de l'egypte et du Soudan. Le Gilf al Kabir (22b), le djebel Kissu (22c) et plusieurs autres plateaux atteignent de à m. Ce plateau de gres descend en pente douce en direction du nord, vers des bassins formes par l'érosion des couches les plus tendres. Le plus iinportant est la depression de Kattara (B23), au nord-oucst de l'egypte, dont le plancher se situe à plus de 130 ni au-dessous du niveau de la mer, et qui renferme des lacs sales et des marecages. Vers le sud de la Cyrénaïque, en Libye, le sable couvre toute la superficie, formant la mer de sable de Calanshio (22d). Le desert oriental (B24), ou hauteurs orientales, s'étend de la vallée du 'Nil au golfe de Suez et A la mer Rouge et représente essentiellement une chaine de montagnes accidentées, les hauteurs de la mer Rouge qui continuent vers l'ethiopie flanquées au nord-est et a l'ouest de plateaux calcaires et gréseux disséqués. Le desert de Libye s'étend également au Soudan où la vegetation de steppe apparait au nord de Khartoum, aux environs du 16e clegré de latitude Nord. A l'est du Nil, loge en partie à l'intérieur de son grand coude, se trouve le desert de Nubie (22e). Au sud du desert de Libye et au nord-ouest du bassin du haut Nil, une plaine légèrement ondulée, assez peu dissequée, occupe une large partie des provinces du Darfur et du Kordofan, au Soudan. Elle est interrompuc par quelques masses de collines isolées corn= le djebel Marra (B25) et les monts Nuba (B26). C. LE BASSIN DU TCHAD 1. La grande depression ou cuvette d'affaissement qu'occupe le lac Tchad constitue le bassin hydrographique interieur le plus étendu de la grande region saharienne. Alors que la plus grande partie du Tchad est à une altitude de 300 in environ, le lac se trouve approximativement A 200 m. Au nord du lac, il existe méme un certain nombre de depressions encore plus marquees dont la plus grande, le Bodele (Cl) est A. 170 ni d'altitude environ. Le drainage permanent du bassin provient essentiellement du plateau de l'oubangui-chari au sud, par fintermédiaire des réseaux hydrographiques du 38 Chari et du Logone. L'étendue du lac varie d'une saison à l'autre et d'une année à l'autre, scion rimportance des precipitations au sud. 11 est peu profond et sa partic septentrionale a un caractère nettement saisonnier. D. LE BASSIN DU HAUT NIL E:T DU NIL BLEU Constitué par les cours supérieurs du Nil, du Nil Blanc et du Nil Bleu, et de leurs nombreux tributaires, ce bassin est enfermé par de hauts plateaux, sauf au nord où il est limité par l'apparition des avant-buttes du desert de Nubie, pres de Khartoum. Seule la limite avec les hautes terres d'ethiopie est abrupte. La vegetation est essentiellement du type soudanien, tandis qu'au nord, vers le plateau Ironstone, on trouve quelques foréts. Cette region, extrémement plate, se compose d'une plaine d'affaissement argileuse située generalement à mains de 500 m d'altitude, où les rivières qui la traversent abandonnent leurs charges; très souvent, elles débordent des que leur volume augmente. On y trouve un certain nombre d'inselbergs, restes d'un relief anterieur. La moitie du bassin située au sud du 10e degré de latitude Nord se transforme en marécages (sudd) (D1) pendant la saison des pluies, mais les marécages permanents sont limités aux zones qui bordent les principaux cours d'eau. La Gézireh (D2) se situe dans cette region, entre le Nil Bleu et le Nil Blanc, au sud de Khartoum. C'était a l'origine une zone de steppe plate, mais elle est maintenant en grande partie sous irrigation, essentiellement pour la production du coton. E. LA VALLÉE DU COURS INFÉRIEUR DU NIL ET LE DELTA La vallée relativement étroite, A fond plat, entaille assez profondément les grès nubiens jusqu'à Assouan; elle s'élargit près d'isua et débouche dans le delta du Nil près du Caine. La où le Nil longe les hauteurs orientales, de nombreux wadis se jettent dans le fleuve. Jusqu'au debut du delta, la vallée a environ 10 km de largeur. Le delta, golfe mediterranéen colmate par des limons provenant essentiellement du haut massif d'ethiopie, commence au Caire. Il est traverse par les deux principaux effluents du Nil: la branche de Rosette et la branche de Damiette, et par une infinite de petits cours d'eau. La moitié environ du delta est occupée par des lacs et des

54 marécages. Le long de la côte, des lagunes peu profondes, saumatres, et des salines sont séparées de la mer par des zones boueuses de faible altitude. F. LA PÉN/NSULE DU SINAÍ I. Sépare de l'egypte proprement dite par l'isthrne de Suez, ce plateau au relief tabulaire irregulier consiste, en ce qui concerne les deux tiers nord, en un plateau calcaire très disséqué, qui descend doucernent vers le nord a. partir des montagnes d'el Tih à m environ, en direction de la large plaine côtière. Le pays est plus ouvert dans le nord et traverse de wadis peu profonds. La region côtière, sableuse, en partie couverte de dunes, renferme la lagune d'eau salée du lac Bardawil. Le massif du Sinai au sud est sépare du plateau par une zone centrale couverte de graviers. Les montagnes, qui culminent à plus de m au djebel Catharina point le plus élevé de l'egypte constituent une masse de pics, de gorges et de ravines profondes. G. LES PLATEAUX ET PLAINES D'AFRIQUE OCCIDENTALE Le pay-sage présente un schema général relativement simple: des plateaux et des plaines étendus, interrompus par quelques petits plateaux plus élevés, et des inselbergs résiduels. Les diverses surfaces sont généralement séparees par des falaises ou des zones étroites de terrain accidente. Dans la partie orientale de la region, les hautes plaines du pays Haoussa limitent le bassin du Tchad. Au-dessus des plaines s'élève le plateau de Jos (G1) situé entre et m au-dessus du niveau de la mer, limite à l'ouest et au sud par des escarpements abrupts ayant jusqu'à 600 m de hauteur. A cöté de résidus granitiques très répandus. on trouve des cônes volcaniques et des coulees de lave. Plus a. Pest, s'étend le plateau de Biu (G2), zone basaltique présentant un certain nombre de cônes volcaniques dont queiques-uns dépassent 900 A l'est de ce plateau, on trouve les monts Mandara (G3), section isolée du massif du Cameroun. Le Fouta Djalon (G4) est constitué par un plateau remarquablement egal, avec une surface principale m environ s'élevant jusqu'à plus de m, intensément fractionnée par les gorges d'un réseau hydrographique en forme de damier. A Pouest et au nord, le plateau presente une serie de gradins de faille, mais vers l'est, les pentes sont beaucoup plus douces et les gradins plus larges. La dorsale gun-leer-me (G5) atteint m au mont Nimba, et m dans les monts Loma. Contrairement au Fouta Djalon, on y trouve peu de surfaces planes et les collines sont arrondies. Dans le bassin de la moyenne Volta, à l'est, Ia chaine de l'atakora-togo (G6) qui s'aire du nordnord-est au sud-sud-ouest, s'élève a. plus de m au mont Agou et forme la limite avec la vallée du Mono, au Togo. Cette chaine forme une série de crétes parallèles, parfois découpées en blocs. Entre les crétes, on trouve des vallées profondes et &mites, aux fiancs abrupts, avec des falaises de plus de 300 m. Cette zone représente les restes d'un plateau érodé. Le sud-ouest du Ghana est occupé par le haut pays Ashanti (G7) constitué de plaines résiduelles fortement découpées et de lignes de collines, separées par de larges vallées a fond plat. Les basses terres du Senegal, de la Gambie et de la Guinée-Bissau appartiennent également l'afrique de l'ouest. Elles sont constituées de plaines basses sableuses, interrompues seulement par les vallees larges et peu profondes des fleuves Senegal, Gambie et Casamance et de leurs nombreux affluents. Beaucoup d'autres vallées, généralement sèches comme celles des rivières Sine et Ferio, traversent ce plat pays. Les plaines occidentales du Senegal, légèrement ondulées, à moins de 40 m d'altitude, présentent généralement une superficie sableuse; cette region est renommée pour ses cultures d'arachides. Dans les regions côtières, on trouve des marécages et des lacs, dont certains sont saumkres. Beaucoup de rivières sont bordées, près de l'embouchure, par des marécages à palauviers. Les iles du Cap-Vert appartiennent également a la region de l'afrique de l'ouest. Ce groupe volcaniques est situé a 700 km environ au large des côtes africaines. Le volcan Fogo, qui dépasse m d'altitude, est entré en eruption au milieu des années cinquante après environ 300 ans d'inactivite. Santo Antdo et Sao Tiago atteignent respectivement et m. On englobe dans cette région les vallées du Niger, de la Bénoué et de la Volta. Au nord de la dorsale guinéenne, on trouve le bassin du haut Niger (G8), vaste plaine d'altitude généralement inférieure A. 500 m, bordée de zones plus élevées sauf au nordest. Le bassin est extremement plat, à l'exception de quelques reliefs résiduels ayant jusqu'à 180 ni de hauteur. Le Niger, quand il quitte cette plaine, pénètre dans le bassin de Segou qui s'étend jusqu'au lac Débo. Cette region est connue sous le nom de «delta 39

55 intérieur du Niger» (G9); dans la partie supérieure du bassin, les rivières s'écoulent dans des fits fluviaux incises, mais en aval de Segou, les rives sont submergées en période de crue, tandis qu'en aval de Macina, un réseau de distribution reticule s'est forme. Cette zone constitue le delta «vivant» ou Pondo. Sur la rive gauche, d'anciens chenaux d'effluents, maintenant abandonnés, forment le delta «mort». La vallée de la Bénoué (G10), probablement d'origine tectonique, est beaucoup plus large que la vallée du Niger. La Bénoué draine une partie des hautes plaines du pays Haoussa, y compris le plateau de Jos, et une bonne partie des chaines du Cameroun et du Nigeria oriental. La vallée du cours inférieur du Niger (G12) se rétrecit quand elle traverse les plaines du nord du Borgou, près de Djebba et près du confluent du Niger et de la Bénoué. Ailleurs, la vallée est large et ouverte, et renferme de nombreux marécages et étangs. Le delta du Niger (G12) est une vaste étendue boueuse avec des palétuviers et des marécages. Le fieuve a plusieurs embouchures et la côte présente une ligne continue de eriques et de lagunes qui va jusqu'au Dahomey. Le bassin de la Volta (G11) est presque toujours limite, au nord, à l'ouest et au sud, par le rebord d'un haut plateau gréseux et par des escarpements tournés vers l'exterieur. Son altitude est de m environ, sauf en ce qui concerne ses bords redresses dont la falaise de Mampong au sud, qui s'élève à près de 500 m au-dessus du pays environnant, constitue l'exemple le plus frappant. H. LE MASSIF ÉTHIOPIEN Ce haut pays, généralement chaotique, dont l'altitude moyenne se situe autour de ni, est partage en deux sections inégales par la vallée du Rift oriental. 11 est limité par endroits par des escarpements spectaculaires, notamment du côté des plaines de la mer Rouge et de la vallée du Rift. A l'ouest, les hautes terres sont bordées de terrasses et d'avantmonts fractures annonçant les plaines soudaniennes, tandis que les hauteurs du Harrar en Somalie tombent abruptement vers le sud-est. Dans le nord, les pies les plus élevés ont couramment des altitudes de m A et m; dans le sud, its ne dépassent pas In. Le massif se compose de collines, montagnes, pies et falaises, séparés par des canyons parfois très profonds. Les reliefs donnent parfois naissance a une série d'«ambas» ou montagnes à sommet plat, généralement protegees par des couches résistantes. La plus grande partie du massif occidental (HI) présente des basaltes A relief tabulaire que l'on retrouve également dans les restes plus erodes du massif du Harrar. Ailleurs, les roches sont cristallines. Dans les hautes terres et plateaux orientaux (H2) le massif de Bale renferme les hauteurs les plus impressionnantes d'ethiopie, qui avoisinent généralement in d'altitude, mais peuvent dépasser m. Des massifs detaches de ces plateaux orientaux se retrouvent dans le nord de la Somalie. La vallée du Rift (1-13) représente également en Ethiopie un caractère physiographique original. Elle taille le massif et forme la vallée de l'awash et son prolongement sud qui abrite des lacs en direction du lac Rodolphe au Kenya. Vers le nord, la vallée du Rift débouche sur les plaines de Danakil (H4) ou dépression Afar. La cuvette de Kobar (4a), fosse d'effondrement allongé au nord de la plaine, se trouve A 120 m au-dessous du niveau de la mer. Les Danakil ou Alpes des Afars (4b) sont situés entre la depression et la mer Rouge. I. LE PLATEAU EST-AFRICAIN I. Les principaux éléments morphologiques de l'afrique orientate sont représentés par de vastes plateaux, presque plats. Ils sont bordés par les vallees de rift, le long desquelles il existe des volcans. Les plaines présentent quelques inselbergs aux flancs abrupts. Dans cette region plutôt complexe, on peut identifier quelques subdivisions. La principale vallee de fracture ou Rift oriental (11), située approximativement entre le lac Rodolphe et le lac Malawi, constitue un element remarquable et peut être considérée comme l'axe du système. Elle fait partie de la Grande vallée du Rift, dont l'énorme depression représente près d'un sixième du diamètre de la terre. Les hautes montagnes qui flanquent le Rift oriental, se composent de volcans et de coulees de lave; ce sont: le mont Kenya (12) (5 194 ni), les Aberdares (3 994 m), le Kilimandjaro (13) (5 963 m) et le Meru (4 566 m). Le système montagneux oriental est plus complexe en Tanzanie du sud qu'au Kenya. Entre le lac Malawi et le Kilimandjaro, enserrant la steppe Masai qui appartient à la region bordière, on trouve les hautes terres du sud (I4), les monts Rubeho (15), Unguru (16) et Uluguru (17) dans le sud et, dans le nord, les moms Pare-Usumbura (18), ramifications du Kilimandjaro. 40

56 Entre le Rift oriental et le Rift occidental, il existe une region située a une altitude moyenne de ni. Dans le nord et dans le sud, elle est occupée par des plaines étendues, légèrement ondulees, présentant quelques inselbergs; ce sont la p/aine de Karamoja (19) et le plateau central (II 1) respectivement. Le centre est constitué par le bassin du lac Victoria (112); le lac a moins de 100 m de profondeur, mais se trouve lui-méme A. une altitude de plus de ni au-dessus du niveau de la mer. Flanquant la plaine de Karamoja à l'est, on trouve les chaines montagneuses de Chemorongi, Suk et Cherangami dans le nord-oucst du Kenya (110), puis le mont Elgon (113) (4 821 in), et au nord-est du lac Victoria, les hauteurs de Kisii (11 la). La vallée du Rift occidental (I14) et des hauteurs mettent fin au plateau A. l'ouest. Le paysage, élevé et accidenté, fait à peu près pendant 5. celui que Pon trouve à l'est et plusieurs pics, comme le sommet non volcanique du Ruwenzori (114a) (5 119 ni) et la chaine de Nufumbiro (II4b) formée de volcans actifs, qui traverse le Rift du Zaire au Rwanda et au Burundi, dépassent m. La depression en auge du lac Tanganyika a plus de m de profondeur et le lac vient au second rang dans le monde pour la profondeur. A 779 m d'altitude, sa surface est t't. plus de 150 m au-dessous du pays environnant, lequel est profondement entaillé par les cours d'eau qui s'écoulent vers le lac. Les vallées du Rift oriental et du Rift occidental se prolongent vers le sud et se rejoignent pour constituer la zone qui entoure le lac Malawi (14). Ce lac étroit, de plus de 550 km de longueur, est bordé de chaque côté par des plaines discontinues situées à in d'altitude, et par des montagnes. Les principaux relief's de cette sous-region sont des plateaux isolés à sommet plat, tels que les hauteurs du Shire (I4e). Au nord du lac, on trouve la longue chaine des Kipengere (I4a) qui s'élève jusqu'à ro. Elle est bordée, le long du lac, par les monts Livingstone (I4b) qui atteignent m d'altitude. Au nord-ouest du lac, le plateau du Nyika (14c) dépasse m; vers le sud, les monts Vipya (14d) sont moins élevés. J. LES MARGES DE L'AFRIQUE ORIENTALE I. Cette série de bas plateaux et collines, dont l'altitude varie de moins de 100 à plus de 700 m, pour atteindre par endroits plus de m, s'élé.ve depuis les plaines côtières en direction des massifs éthiopiens. La steppe Masai (J1), au nord-est de la Tanzanie, est presque complètement entourée de terres plus élevées et peut étre consider& comme un témoin avancé de cette region. Elle a une topographie ondulée, parfois interrompue par des collines résiduelles. Dans le nord, le massif du Harrar s'incline vers le sud-est pour s'unir au plateau Somali, pays aride, accidenté, erode, se prolongeant dans la plaine désertique du nord-est du Kenya. Cette plaine, située 600 m d'altitude environ, n'est interrompue que par des inseibergs et des masses montagneuses isolées, comme par exemple dans la region de Marsabit (J2); on y trouve généralement une vegetation épineuse. Le sud-est du Kenya (le Nyika) est un peu mieux arrosé, notamment dans les collines de Teita (J3). 11 est découpé par un certain nombre de cours d'eau relativement modestes. Entre le Kenya oriental et la zone du Rift, la chaine Matthews (J4), au nord du mont Kenya, et les collines de Kitui (J5), au sud en direction du Kilimandjaro, constituent des zones de chainons et collines, de fortement à légèrement disséquées. La chaine Matthews atteint près de ni, les co/lines Kitui sont beaucoup plus basses. Enclos dans le piateau disséqué du nord du Mozambique, le plateau du Nyassa (J6) est presque entièrement constitué de roches du socle, c'est-it-dire essentiellement des gneiss et des schistes pénétrés de granites intrusifs qui se sont altérés en collines et montagnes arrondies. Au Mozambique, cette région se termine avec l'apparition, au-delà des vallees fluviales du Shire-Zambeze, de la zone relativement peu étendue constituée par 1e plateau de Manyka (J8). K. LE BOURRELET ZAMBIE-RHODÉSIE Cette region de plateaux est un prolongement du plateau sud-africain. Les surfaces d'aplanissement, situées entre et m, sont très plates et la region n'est coupée que par les vallées fluviales du Zambeze-Louangwa. Dans les hautes terres, les vallées fluviales sont généralement peu profondes et quelques zones sont mal drainées. Des inarécages et des lacs de faible profondeur, tels que le lac Bangweoulou et la plaine de la Kafoué en Zambie, occupent de vastes étendues. A l'ouest, cette region disparait sous les sables du Kalahari et autres dépôts. Dans les hauteurs de Zambie (K1), la surface la plus importante dans le Copperbelt (la) est m environ. Dans les monts Moachinga (lb), l'ouest de la vallée de la Louangwa, les collines du plateau se présentent sous forme de chaines au relief plus chaotique. 41

57 Au sud-est de la vallée du Louangwa, les hauteurs du Louangwa-Malawi (K2) bordent la zone du Rift. Les hauteurs de Rhodésie (K3) sont à m d'altitude environ à l'est; à l'endroit oil elles rejoignent le Grand Escarpement, les monts Melsetter Umtali et Inyanga (3a) atteignent m. Les planchers des vallées fluviales du Zambéze et de la Louangwa (K4) peuvent présenter une différence de niveau de m par rapport aux plateaux adjacents. Certaines sections de ces planchers sont relativement plates; par endroits elles se terminent au pied d'escarpements imposants. Le lac Kariba, qui s'est formé après la construction du barrage de Kariba sur le Zambéze, est un des plus grands lacs artificiels du monde. L. LE PLATEAU SUD-AFRICAIN Dans cette partie du continent, la nature du plateau apparait très clairement dans le plateau intérieur, déprimé en son centre et borné par le raide Grand Escarpement, qui surplombe les régions bordières et les plaines côtières. Le Grand Escarpement, l'un des traits morphologiques les plus importants de l'afrique, commence au Zambéze, en Rhodésie, et presque sans interruption contourne le bord sud du continent, se dirige vers le nord et, traversant la rivière, Kounéné, continue à travers l'angola. Le bord de l'escarpement se situe entre 50 et 250 km l'intérieur des terres et sa structure, sa hauteur, son abrupt, la raideur de sa pente, etc., varient. porte des noms locaux divers, tels que Drakensberg, Stormberg, Sneeuwberg, Nieuwveld Range, etc. Le plateau intérieur se compose en principe de la cuvette centrale du Kalahari, ceinturée de hauteurs, plus larges à l'est et plus étroites à l'ouest de la cuvette. On connait relativement bien la topographie de l'afrique du Sud grâce aux travaux de Wellington et de King, et de quelques autres. Depuis Wellington (1955), on utilise les termes haut Veld, moyen Veld et bas Veld du point de vue de l'altitude. On emploie haut Veld pour désigner un terrain de surface raisonnablement plane, d'altitude supérieure à m; le bas Veld se situe au-dessous de 600 m et le moyen Veld représente les terrains intermédiaires. En Rhodésie, ces limites correspondent approximativement à et 900 m. En règle générale, ces expressions coincident aussi avec les zones de végétation. Le haut Veld (L1) occupe le plateau intérieur oriental du Sud-Transvaal et l'etat libre d'orange; il est limité à l'est et au sud par le Grand Escarpement, et au nord par le Bushveld du centre du Transvaal ou le bassin du plateau. Le plateau de Kaap (la), considéré comme une sous-région du haut Veld, est nettement limité l'est par le Campbell Rand et le moyen Veld, et rejoint à l'ouest le Kalahari. Le massif Basouto (lb), qui peut are également considéré comme faisant partie du haut Veld, consiste en un vaste plateau qui forme l'une des régions les plus chaotiques et certainement les plus élevées de l'afrique australe avec des altitudes situées entre et m. Le Bushveld du Transvaal ou bassin du plateau (L2), connu aussi sous le nom de Complexe Igné du Bushveld, occupe au nord du haut Veld un grand cou-_-"3 de la vallée du Limpopo. L'altitude générale est de m, mais elle tombe à 600 m en certains endroits et dépasse m dans l'est montagneux. Bordant la plaine de Pietersburg et le Soutpansberg, on trouve en direction du nord la vallée fluviale du Limpopo (L3), large plaine déprimée et uniforme avec des inselbergs, située entre les sousrégions du Bushveld du Transvaal et du bourrelet Zambie-Rhodésie. A l'ouest, le passage du moyen Veld (L4) au haut Veld, qui correspond à la courbe de niveau de m, se fait presque partout graduellement sauf contre le plateau de Kaap sur la Campbell Rand, oil la limite est abrupte. Au sud du fleuve Orange, le Namaqualand est une vaste plaine, dont les granites et gneiss exposés ont donné du sable qui s'est répandu sur le Boshimanland. Au nord trois masses montagneuses proéminentes surgissent. Au sud et au sud-est de Keetmanshoop, on trouve le Karasberg (4a), qui culmine à m au pic Schroffenberg. Le moyen Veld se prolonge vers le nord, par les hauteurs du Sud-Ouest africain (L5), jusqu'aux plateaux entourant la cuvette du Congo. C'est la région élevée située entre le Grand Escarpement l'ouest et le bassin du Kalahari à l'est. Au nord, le plateau de Bihé (5a) constitue la limite. Vers le sud, les monts Chela-Otavi (5b) atteignent m au Serra da Chela. Sur le rebord oriental de la chaine se trouve l'étroit plateau de Humpata, zone calcaire plate. Des créts d'otavi au plateau de Khomas dans le sud, s'étend la plaine de Damara (5c), plateau généralement égal, interrompu uniquement par quelques montagnes isolées telles que le Grand Omatako 42

58 et le mont Etjo. Le plateau de Khomas (5d) près de Windhoek présente, A m d'altitude, une zone partiellement très accidentée, avec des pics atteignant près de m dans le Molkteblick. Au sud, on trouve les hauteurs du Namaqua (5e) qui bordent le Cap Middleveld suivant la courbe de niveau de m au sud-est, le Kalahari A. l'est et le Grand Escarpement à l'ouest. Le desert du Kalahari (L6), qui constitue la partie centrale du plateau intérieur, est probablement la plus grande nappe de sable du monde. A peine si, çà et la, des surfaces rocheuses ou caillouteuses percent l'étendue de sable. Le desert est dépourvu d'eau de surface; la vegetation est essentiellement constituée de steppes et de savanes dans le sud, et l'on trouve méme quelques foréts dans le nord. Méme dans le sud-ouest extremement sec, il ne se produit généralement pas de transport de sable par le vent; on y trouve de longues cretes continues, plus ou moins parallèles, orientees dans un sens nord-ouest à nord. On ne connalt pas l'origine precise de ces sables désertiques, mais il est probable qu'ils proviennent, sous l'action d'une erosion fluviale antérieure, des grès du Karroo ou du Stormberg, tandis que leur repartition sur le plancher du bassin est sans doute due A l'action du vent en périodes de secheresse. La surface sableuse septentrionale englobe certains secteurs des vallées fluviales de l'okovango et du Linyanti (Cuando), qui forment par endroits de vastes marais et marécages A papyrus. L'Okovango notamment déploie, dans le nord-est du Botswana, un vaste delta dont la partie nord-ouest, inondée en permanence, porte des marécages et des roseaux (6a). Constituant une avancée du bassin du Kalahari, vers le nord-ouest, des plaines sableuses plates descendent en pente douce vers la cuvette d'etosha (6b), plaine argilo-sableuse partiellement saline. M. LES MARGES DE L'AFRIQUE AUSTRALE Ces regions bordent le plateau intérieur audessous du Grand Escarpement. Ce sont généralement des reliefs montagneux larges, ondulés, séparés les uns des autres par des escarpements plus ou moins abrupts, et descendant en gradins vers les regions côtières. Dans le sud, une zone plissée intervient. Le bourrelet oriental (ou pentes du plateau) (Ml) qui se situe au-dessous du Grand Escarpement et atteint presque la mer par endroits, est limité au sud par l'escarpement Winterberg-Amatola, tandis qu'au nord-est le bas Veld forme une étroite zone de transition avant la region atière du Mozambique. La region australe du Cap (M2) longe le Grand Escarpement et l'escarpement de Winterberg-Amatola, et contient des bassins et des chaines montagneuses. La zone la plus &endue est occupée par des bassins, véritables «châteaux d'eau» du Karroo. Le Grand Karroo, série de bassins loges entre le Grand Escarpement et les chaines plissées, se situe généralement entre 300 et 800 m mais atteint m près de l'escarpement. Il comprend le Karroo occidental bassin où la rivière Doorn et ses tributaires prennent leur source allongé entre les plis et l'escarpement Roggeveld, et le Karroo oriental, plus étendu, qu'encadrent l'escarpement Nieuwveld- Sneeuwberg et la ligne des monts Witteberg-Zwartberg-Zuurberg. Le Karroo occidental, désertique, présente généralement des schistes argileux et des grès decomposes en surface, et l'on y trouve par endroit des sables éoliens. Les chaines du Cap, au sud et A l'ouest du Karroo, sont essentiellement constituées par la montagne de la Table qui est gréseuse avec des cretes secondaires de quartzites de Witteberg, et deux series de chainons. La zone situ& entre le Grand Escarpement et les basses terres côtières à l'ouest de l'afrique australe est beaucoup moins étendue qu'à l'est, notamment dans la partie sud. Ces hauteurs occidentales (M3), ou rebord du plateau, comprennent essentiellement une zone côtière déserte, le Namib, dont les prolongements en direction du nord s'étendent sur plus de km. Dans le sud, le desert est étroit et occupe parfois la totalité de la zone situ& audessous de l'escarpement. C'est au sud de la baie de Walvis, oil sa largeur dépasse 150 km, qu'il est le plus ample. Cette region très aride peut étre divisée en «gouttière du Namib» au sud, où des cretes plus dures ont supporté l'action erosive des vents de sable et la «plaine du Namib» où les surfaces detritiques prédominent. Vers l'escarpement, les inselbergs sont frequents. En bordure du Kaokoveld, on trouve la «dune du Namib», zone de barkhanes, de crétes sableuses, etc. Le Kaokoveld (M4), situé entre le Namib septentrional et l'intérieur, est une terrasse de 150 km de largeur environ; c'est un pays généralement accidenté du fait de l'érosion de reliefs tabulaires sous climat aride. Des pluies torrentielles occasionnelles inondent les plaines alluviales entre les cretes. En Afrique australe, les basses terres côtières, limitées par un rivage le plus souvent remarquablement droit, sont moins importantes. Une grande partie de la zone des plaines côtières est occupée par des terrasses exhaussées. Au Natal celles-ci 43

59 sont à près de 180 m au-dessus du niveau de la mer, mais elles s'élèvent A m dans le Pondoland (Province orientale du Cap). Beaucoup d'embouchures de rivières sont obstruées par des cordons de sable. N. L'AFRIQUE EQUATORIALE Cette région comprend divers plateaux pour la plupart disséqués et quelques zones montagneuses secondaires entourant complètement le bassin du Congo. Les limites avec les autres régions ne sont pas précises. Presque toute la région est drainée vers le bassin du Congo. A l'est du bassin du Congo, les montagnes qui bordent la vallée du Rift occidental dépassent par endroits m. Les monts Mitumba (NI) au nord descendent en direction de l'ouest vers le bassin et sont traversés par de nombreux affluents du Loualaba (Congo). Au Zaire, le plateau oriental fait également partie de cette zone. Au nord-est, la ligne de partage des eaux avec le Nil n'est pas bien définie. La région comprend des plateaux ondulés, généralement A m d'altitude. Les monts Bongo (N2), qui atteignent metres, constituent la ligne de partage des eaux entre les bassins hydrographiques du Nil, du Tchad et du Congo. A l'ouest, l'aire de drainage du Tchad s'approche à moins de 100 km de la rivière Oubangui sur le plateau de l'oubangui-chari (N3), dont l'altitude minimale atteint A peine 600 m. Plus A l'ouest, au Cameroun, le plateau disséqué qui se trouve dans la moitié est du pays ondule autour de m, s'élevant progressivement vers le plateau de Yade (N4) (1 200 m) au nordouest. A l'ouest de cette zone, l'altitude augmente jusqu'a m environ la oil sur de hauts plateaux cristallins et volcaniques, se trouve la grande chaine des monts Cameroun (N5). Volcan toujours actif, l'impressionnant mont Cameroun (4 070 m), au bord du golfe de Guinée, reste A l'écart de la chaine principale. Les iles de Fernando P6o, Sao Tomé, Príncipe et Annobón appartiennent géologiquement aux montagnes du Cameroun. Ce sont toutes des Iles volcaniques. Fernando P6o est un groupe de volcans éteints s'élevant des profondeurs de l'océan jusqu'a m au-dessus du niveau de la mer. Le pic de Santa Isabel A Fernando P6o atteint m. La limite avec la plaine côtière atlantique, relativement étroite, est constituée par les plateaux Gabon-Cameroun dont l'altitude oscille entre 600 et m, prolongés plus au sud par les monts Chaillu oil se détache, au centre du Gabon, le mont Iboudji. Les bordures portent le nom de monts de Cristal du nord (N6) dans le nord du Gabon, et de monts Mayombé (N7) au Congo, succession de crétes aigués allant de 500 A 800 m environ. Les monts Bangou, Mokaba du sud (N8) sont profondément disséqués par le Congo et ses affluents. C'est à travers ces montagnes que le Congo s'est frayé un chemin jusqu'a l'océan Atlantique. LE BASSIN DU CONGO 1. Cet énorme bassin, large et plat, est une 16- gère dépression de la plate-forme continentale africaine; son plancher est A une altitude moyenne de 400 m. II remonte vers les montagnes et plateaux qui en forment le bord. Les monotones plaines du bassin et les plateaux en terrasse présentent quelques reliefs plus élevés, comme les collines de Zongo et de Banzyville. Le bassin est rempli de dépôts alluviaux apportés par un certain nombre de grandes rivières, toutes tributaires du Congo, comme l'oubangui, le Loualaba et le Kasai. On y trouve quelques lacs, restes de lacs plus grands, et des zones marécageuses étendues. LES BASSES TERRES DU LITTORAL I. Les basses terres du littoral varient A bien des égards. Ce sont tantôt des plaines très larges, de plates A. ondulées, tantôt un plat pays très étroit et découpé. Tres souvent, un escarpement délimite ces plaines par rapport A l'intérieur du pays. Les plaines peuvent étre interrompues par des crètes, des dunes, des collines et des dépressions et sont constituées de matériaux de texture légère à lourde. Elles renferment fréquemment des lacs, des marécages ou des lagunes, limités du côté de la mer par des épis ou des cordons de sable. Il peut y avoir des récifs de corail. Les rivières sont généralement bordées, près de leur embouchure, de marécages à palétuviers. Les plaines côtières ont des climats très différents et leur végétation peut alter de la forét sempervirente jusqu'aux formations arbustives des climats désertiques. Parfois, elles sont totalement dépourvues de végétation. En dehors des basses terres et plaines côtières relativement étroites qui ont été étudiées en merne temps que les régions topographiques bordières, on distingue, séparément, les zones suivantes: L'Afrique de l'est, de la Somatic au Mozambique La région qui va de l'angola au Cameroun L'Afrique de l'ouest, du Nigeria A la Guinée- Bissau 44

60 De la Somalie au Mozambique: en Somalie, les basses terres sont cernées par le plateau de l'ogaden en Ethiopie et par la région montagneuse &- coup& qui monte doucement vers le massif du Harrar. Les basses terres côtières sont généralement de larges plaines sableuses, de planes à ondulées, des bourrelets côtiers, et des dunes de sable actives, traversées par des plaines fluviales inondables, avec des paletuviers en Somalie du sud. En Afrique orientale la plaine catière a de 15 à 60 km de largeur; elle est parfois frangée de récifs de corail. Les marais à mangroves occupent de vastes étendues dans les zones d'estuaire. Au Mozambique, la bande côtière est relativement étroite dans le nord, mais occupe pratiquement toute la largeur du pays au sud de la rivière Save. On trouve des marais assez étendus et de nombreux lacs et lagunes, notamment dans la partie sud du Mozambique et A l'est des monts Lebombo, quand les pentes des rivières sont faibles et que les pluies peuvent etre suivies d'inondations. On trouve également des dunes de sable littorales et des mangroves. De l'angola au Cameroun: au nord du 12e degré de latitude Nord, la basse plaine côtière qui s'étend entre l'angola et le Cameroun est généralement délimitée par les montagnes qui entourent le bassin du Congo. Sa largeur varie considérablement, et elle est particulièrement ample près de Libreville, où le fleuve Ogoué pénètre dans la plaine, et autour de Douala. La plaine est traversée de nombreuses rivières, dont les estuaires sont tapissés de forets de mangroves. Les lagunes, lacs et marécages sont également bien connus. Du Nigeria a. la Guinée-Bissau : en raison des courants littoraux orientés d'ouest en est, des cordons de sable se sont formés entre Pocéan et les lagunes; ce sont en fait d'énormes éperons sableux dont les extremes ont rejoint le continent; on les trouve du Nigeria au cap Palmas, à la frontière du Libéria et de la Côte-d'Ivoire. Des brèches permettent l'eau des lagunes et des rivières de passer dans rocéan. La terre ferme au nord du cordon lagunaire présente, en de nombreux endroits, un rivage rocheux et forme une petite falaise par rapport aux bas plateaux côtiers. Les plaines côtières au sud-ouest du Fouta Djalon en Guinée se prolongent dans les hautes terres sous forme de vallées étroites. Ici, il ne s'est formé ni cordons sableux ni lagunes, mais des criques vaseuses et des estuaires (rias) couverts de mangroves et flanqués de marécages. La Guinée-Bissau présente de basses péninsules et des rias, ainsi qu'un grand nombre d'iles détachées du rivage; la terre ferme est sillonnée de rivières aux méandres paresseux. lci encore, les ma- rais A mangroves couvrent des superficies relativement étendues. Q. LES HAUTS PLATEAUX DU CENTRE DE MADAGASCAR Cette region occupe la partie centrale de rile, dont la superficie totale est d'environ km2 et dont la longueur, orientée nord-nord-est à sudsud-est, dépasse km. Le complexe du socle africain, constitué de roches ignées et métamorphiques, représente les deux tiers orientaux de rile, y compris les montagnes du centre. Ces hauteurs consistent en réalité en un plateau disséqué situé a. plus de 800 m d'altitude, avec des interfluves à sommet plat et des collines allant de à m. Cette tectonique est très comparable celle des plateaux du continent. A Madagascar, le socle a cependant été, par endroits, fracturé en blocs, le long de failles courant généralement du nord vers le sud, ce qui complique la topographie. La plupart des hauts sommets sont d'origine volcanique, tandis que le reste du massif est formé essentiellement de schistes, de migmatites et de gneiss appartenant au complexe du soubassement. Le puissant massif de Tsaranana au nord s'élève, au pic le plus haut de rile, à m. Le massif volcanique d'ankaratra, au sud de Tananarive (QI) et le pic Boby dans l'andringitra, au sud de Fianarantsoa, atteignent environ m. A l'est, les montagnes du centre se terminent sur un ou plusieurs escarpements surplombant la plaine côtière, qui a rarement plus de 30 km de largeur. Vu la proximité de la mer, les rivières ont profondément entaillé les hautes terres bordières. Entre les prolongements de deux escarpements se trouvent le lac Aloatra et la vallée du Mangoro, qui coule parallèlement A. la côte sur plus de 150 km (Q2). R. LES MARGES ET LES PLAINES C6TIÈRES DE MADA- GASCAR 1. Au nord-est de rile, la plaine côtière allongée nord-nord-ouest se prolonge le long des vallées fluviales profondément encaissées. Au sud de la baie d'antongil, la plaine change de direction et s'oriente nord-nord-est; la côte qui la borde est très rectiligne. La largeur de la plaine varie de quelques kilomètres à une trentaine, et atteint rarement le double quand des vallées fluviales bordent les basses terres côtières. De nombreuses rivières, relativement courtes, à débit rapide, débouchent dans la plaine. De vastes marécages s'étendent dans les parties basses de la plaine, tandis que les lagunes côtières sont surtout fréquentes entre Tamatave et Manakara. 45

61 Le canal de Pangalanes, long de près de 700 km, relie les lagunes entre elles. Les plaines du nord-ouest de Madagascar sont séparées de celles situées plus au sud-ouest, par la barrière montagneuse du Tsaratanana (RI). Les hauts plateaux du centre, la où ils rejoignent la série de bas plateaux et de plaines de l'ouest, forment des escarpements dont celui du Bongolava, au sud de Morafénobe, est le plus spectaculaire. Les plateaux, légèrement inclines vers l'ouest, ont une altitude qui dépasse 300 m dans de grands secteurs du plateau de Bemaraha, mais atteignent facilement 600 m ailleurs, comme dans beaucoup d'autres plateaux ceux de Tampoketsa et d'ikahavo par exemple. Entre ces elements du relief, apparaissent parfois des plaines plus basses, très rectilignes, comme la plaine du Betsiriry (R2) nichée entre l'escarpement du Bongolava et le plateau de Bemaraha. Les plaines plates situées sur la côte ouest sont plus larges que leurs homologues de la côte orientale. Dans le nord-ouest de Madagascar, la côte est indent& et présente de nombreuses baies bordées de marécages et de mangroves, a. l'ouest des plaines basses et plates de Majunga. GEOLOGIE ET LITHOLOGIE Le continent africain se compose essentiellement d'un grand bouclier continental, limité au nord par le système montagneux alpin de l'atlas, et au sud par le système hercynien du Cap. Ce bouclier est comparable, du point de vue de la forme et des origines, aux boucliers brésilien ou canadien. Depuis la fin du Précambrien, il s'est comporte comme un bloc relativement rigide; soumis à des mouvements verticaux, il s'est fracture mais n'a subi que de legers plissements. Le complexe de base qui forme le bouclier date du Precambrien inferieur (Archéen). Il est sous-jacent à tout le continent et affleure sur un tiers de la superficie. 11 semble d'après nombre d'indices que le bouclier africain ait été autrefois relié à l'amérique du Sud, à l'inde, à l'antarctique et a l'australie, l'ensemble formant le Gondwana. On suppose que, pendant rère mesozoique, le Gondwana s'est progressivement morcele en plusieurs blocs, phénomène que l'on nomme «derive des continents». La séparation de Madagascar du continent doit étre interpret& dans ce contexte. On pourrait encore identifier, dans le paysage actuel, certaines portions de la surface gondwanienne qui se présentent sous l'aspect de vastes surfaces de planation (pénéplaines). Après la dislocation supposée du Gondwana, des mouvements horizontaux et verticaux ont continué de s'exercer sur le continent. Si l'on excepte les systèmes plissés de l'atlas et du Cap, ces mouvements ont été de nature épéirogénétique. Une surrection inégale et la formation de failles différentielles ont dessiné une série de grands bassins, sépares par des bourrelets ou plateaux legèrement inclines. L'hge de ces bassins varie considérablement. D'une manière générale, on peut dire que les grands bassins ont commence de se former au Paléozoïque; le bassin du Tchad toutefois est da a. un affaissement quaternaire et celui du lac Victoria est lié a revolution de la vallée du Rift. Les effets de faille sur le bloc africain sont visibles sur une &belle immense dans les vallées du Rift de l'est africain. Bien que les structures originales soient probablement très agées elles remontent peut-étre au Precambrien les mouvements pliopléistocènes ont prédomine. Le système du Rift englobe la depression de la mer Rouge; il est si étendu qu'il atteint la Syrie au nord et le lac Malawi au sud. La largeur de la vallée du Rift en Afrique est remarquablement constante, km en moy-enne. Les bords de la fracture s'élèvent souvent A. des hauteurs de m et, entre le lac Albert et le lac Edouard, le grand horst du Ruwenzori se dresse jusqu'à m. Si l'on excepte les boucliers de lave d'ethiopie, les monts Kenya et Kilimandjaro et quelques volcans actifs à l'ouest du lac Victoria, il est à remarquer que le long de la partie sud des vallees du Rift, il n'existe pas de volcanisme. Ce fait n'est pas encore élucidé. On trouve des systèmes montagneux plissés dans les chaines du Cap et dans le système de l'atlas. L'orogenèse principale des premières s'est produite au cours du Trias et du Crétace superieur. Le plissement le plus important du système de l'atlas s'est produit au milieu du Tertiaire. Les diverses surfaces d'aplanissement sont l'un des elements les plus caractéristiques de la morphologie africaine. Ces pénéplaines représentent le produit final de cycles d'érosion distincts; elles sont souvent séparees les unes des autres par des escarpements. On distingue en Afrique six cycles d'érosion qui ont engendré les surfaces du «pre-karroo» et de l'«intra-karroo», les surfaces «Gondwana» et «post-gondwana», et les surfaces «africaine» et post-africaine». Le socle de l'afrique est constitué par /e complexe granitisé et migmatisé datant du Précambrien inférieur ou de l'archéen. Ce complexe a été intensement pénétré de phénomènes intrusifs. 11 est recouvert de formations sédimentaires non fossilifères caractéristiques datant du milieu du Précambrien, généralement métamorphisées et associées à des 46

62 matériaux intrusifs. Les clépens du Précambrien supérieur et final sont légerement ou pas du tout metamorphiques et contiennent genéralement des fossiles. Après le Précambrien, l'histoire géologique presente un grand trou, qui correspond à la première des nombreuses et longues périodes d'érosion qu'a connues l'afrique. Sur l'ensemble de l'afrique australe, les affieurements de sediments du Paléozoique inférieur sont très limités en &endue et le Precambrien est recouvert par des couches dévoniennes. Dans l'afrique septentrionale les roches du Paléozoique inférieur sont représentées de maniere plus complete. Le Cambrien a succédé â une période glaciaire, signalée par la presence de tillites. II est représenté, ainsi que l'ordovicien et le Silurien, par des roches légèrement ou non métamorphiques. Pendant le Carbonifère, le nord et certains secteurs du centre de l'afrique ont été inoncles, et des sediments marins se sont deposes. Dans le centre-sud de l'afrique, le système du Karroo a commence de se former durant la période glaciaire; son evolution s'est poursuivic du Carbonifere au Jurassique inférieur. Les sediments du Karroo reposent, en nette discordance, sur des couches plus anciennes et consistent entierement en dépôts continentaux, provenant de l'érosion et de la denudation des roches précambriennes et paléozo'iques inférieures, mis a part certains dépôts volcaniques du haut Karroo (Stormberg). Les grès de Nubie et le «Continental intercalaire» du centrenord de l'afrique, où des sediments se sont accumules dans de vastes bassins dermis le Carbonifère supérieur jusqu'au Crétacé inferieur, sont comparables par rage et le facies. En Afrique du Nord, un affaissement du continent a entraine une légère submersion de vastes étendues par des mers du Crétacé et de l'eocene, et des sediments marins se sont deposes sur une surface importante. Certaines portions de l'afrique occidentale ont eté egalement envahies de la méme manière. En Afrique centrale et australe toutefois, aucun sediment marin ne s'est depose, sauf sur une bande étroite le long de la côte où un affaissement local a permis aux sediments de s'accumuler sur une grande épaisseur. Pendant le Tertiaire, la mer s'est progressivernent retiree de l'afrique septentrionale et des produits d'altération continentale de la fin du Tertiaire et du Quaternaire se sont accumulés dans des bassins. Toutes les formations tertiaircs d'origine continentale sont appelées «Continental terminal» en Afrique du Nord, tandis qu'au sud de requateur elles forment le système du Kalahari. Les principales regions geologiques sont indiquées sur la carte de la figure 4. Une carte lithologique synthetique est presentee à la figure LE SYSTÈME MONTAGNEUX DE L'ATLAS Géologie Le paysage actuel est essentiellement le résultat du plissement et de l'exhaussement, au Tertiaire, de sediments qui s'étaient deposes pendant une période prolongée dans un géosynclinal dispose entre le bouclier africain et le bouclier tyrrhénien. Une série de roches paléozoiques s'était déposée sur le bouclier africain continental. A la fin du Carbonifère, Forogenèse hercynienne a plissé ces roches au Maroc et en Algérie occidentale. Jusqu'à la fin du Tertiaire, plusieurs transgressions marines ont alterné avec des conditions continentales. L'orogenèse pyrénéenne (Crétacé-Eocène) a été forte, et a donne lieu à la formation du Rif et aux mouvements précurseurs du Tell. Pendant l'orogenèse alpine, de nouveaux plissements et exhaussements se sont produits, dus la forte pression entre les boucliers tyrrhénien et africain. L'Anti-Atlas, qui continue la chaine de l'atlas saharien en direction de la côte, porte certaines traces de plissement mais représente dans l'ensemble une portion dérangée et élevée du bouclier saharien. Les iles Canaries sont volcaniques depuis la fin du Crétacé. Un renouveau d'activité volcanique s'est manifesté au cours de l'eocène et a duré jusqu'au Pléistocéne. Lithologie La chaine atlasique du Rif est constituée de depôts de flysch jurassiques, crétaciques et tertiaires. Dans le Moyen Atlas, on trouve des calcaires jurassiques et vers l'ouest des dépôts marins du Carbonifère, métamorphisés et associés avec du basalte et du granite. Dans le Haut Atlas, le socle granitique précambrien est exposé en plusieurs endroits. 11 est recouvert de calcaires jurassiques et de déperts de flysch crétacés et éocénes. Dans le Tell, l'atlas forme une double chaine: le Tell maritime et le Tell intérieur, séparés par un bassin du Miocene. Le Tell maritime est forme de sediments calcaires jurassiques et crétacés, parfois légérement métamorphisés, d'un flysch éocéne, et présente un faciès oligocéne alluvial et lagunaire. Le Tell intérieur est constitué d'une épaisse couche de calcaires triasiques et jurassiques reposant probablement sur du gneiss. Dans l'atlas saharien, les calcaires et marnes crétaciques prédominent, partiellement recouverts de grès et de sables néogènes et quaternaires. Le haut plateau est couvert de marnes argileuses néogènes, généralement non consolidées. Dans l'anti-atlas, les roches du Précambrien affleurent sur de vastes étendues. Ce sont des roches métamorphiques: schistes, gneiss et amphibolites, sou- 47

63 vent associées A des intrusions granitiques et à du volcanisme. Des roches cambriennes bordent généralement le Précambrien et se composent de calcaires, de schistes et de grès, ainsi que de dépôts volcaniques, généralement métamorphisés. Dans la partie est de l'anti-atlas, les schistes ordoviciens prédominent. Dans les Iles Canaries, les dépôts volcaniques eretacés sont des basaltes doléritiques. Au cours de l'eocène, des eruptions de basalte, de rhyolite et de trachyte se sont produites. Les dernières eruptions ont donne du basalte. LA CHANE D'OUGARTA ET LE SYNCLINAL DE TINDOUF Géologie La chaine d'ougarta relie l'anti-atlas au Tassili et sépare l'erg Occidental de l'erg Chech. Elle consiste en un certain nombre de plis nord-ouest sud-ouest dont la plus grande partie a été couverte de sables. Des dépäts de la fin du Pliocene (Villafranchien) ont fossilise le relief de crates et vallas de la chaine d'ougarta, donnant les actuelles hamadas. Entre l'anti-atlas et la dorsale de Requibat, on trouve le synclinal de Tindouf. Il occupe le plateau du Draa, que recouvre une hamada de Continental terminal et qu'entourent des roches paléozoiques. Lithologie Les roches paléozoiques qui forment la chaine d'ougarta sont surtout des quartzites cambroordoviciens, des schistes argileux et des schistes siluriens. Les hamadas qui entourent et recouvrent la chaine sont formées de calcaires villafranchiens, de marnes calcaires, et de grès et travertins. Le synclinal de Tindouf est recouvert de dépôts calcaires du Continental intercalaire et du Continental terminal. Le Carbonifère continental, entourant le synclinal, se compose de gres argileux et de calcaires; le Carbonifère marin et le Devonien se composent de calcaires, intercalés de grés et de schistes. LE BASSIN DU RIO DE ORO ET LA PLAINE DU SENEGAL Géologie Au sud de l'anti-atlas et A l'ouest de la dorsale de Requibat il existe, le long de la côte, un large bassin, le bassin du Rio de Oro. Son plancher est constitué par le Complexe de base précambrien. Le bassin a été comblé par des sediments marins crétacés de la transgression cénomanienne. Près de la côte, ceux-ci sont recouverts par des sediments marins de l'eocène inférieur et par du Continental intercalaire, datant de l'eocène supérieur et du Miocene. 48 Vers le sud, ce bassin rejoint la plaine du Senegal, qui est recouverte de Continental terminal. C'est seulement sur la bordure intérieure qu'un pediment de roches cambrienncs et ordoviciennes forme la surface et l'on trouve, le long de la côte, près de Dakar, une zone de sediments marins paléocènes. Ils sont en partie recouverts de dépôts yprésiens qui affleurent entre Dakar et Thies. Lithologie Les dépôts cenomaniens du bassin du Rio de Oro sont surtout des grès calcaires et des calcaires. Les sediments marins de PEocène inférieur sont des calcaires phosphatiques. Les &pats du Continental terminal qui recouvrent la majeure partie de ce bassin et la plaine du Senegal consistent en gres, schistes argileux, marnes, sables et argiles. Vers l'est, le pediment se compose de schistes et de gres, les dépôts paléocènes sont des marnes et des calcaires à nummulites. Les dépôts apportés par la transgression yprésienne sont des schistes argileux, des calcaires phosphatiques et des marnes. LA DORSALE DE REQUIBAT Géologie La dorsale de Requibat se compose de roches du Précambrien inférieur et moyen, intensément plissees dans une direction nord-sud, granitisées et migmatisées, intrudées de granites et de pegmatites syntectoniques et post-tectoniques. A l'extreme ouest, affleure le Précambrien supérieur, qui est un complexe volcano-sédimentaire non métamorphique. La dorsale de Requibat est en grande partie recouverte par les sables de l'erg lguidi. Lithologie Les roches du Précambrien inférieur et moyen se composent de gneiss, de micaschistes, de quartzites, de cipolins et d'amphibolites. La granitisation et la migmatisation ont produit du granite, du gneiss granitique, de la migmatite, du schiste et de la leptynite. Les roches du Précambrien supérieur comprennent des grès, des ardoises, des calcaires et des roches effusives acides comme la rhyolite. LE BASSIN DE TAOUDENNI Géologie Le bassin hercynien de Taoudenni occupe plus de la moitié du Sahara occidental. C'est une énorme depression tectonique, d'un diamètre de km, entourée par les roches precambriennes exposées en Mauritanie, Guinée, Côte-d'Ivoire, Haute-Volta et

64 par la dorsale de Requibat. La bordure orientale est moins precise car le socle précambrien, dissimulé sous des roches crétacées et tertiaires, n'apparait pas dans la topographie et est recouvert par les sables du Tanezrou ft. Dans la partie nord du bassin de Taoudenni, bordant la dorsale de Requibat, on trouve une bande de roches cambriennes, recouverte vers le sud par des strates ordoviciennes, légèrement métamorphiques les unes et les autres. Des roches carbonifères sont exposées sur une vaste étendue au sud-ouest de l'erg Chech. Le MésozoIque et le Tertiaire sont représentés par le Continental intercalaire et le Continental terminal qui occupent le centre du bassin. La limite nord-ouest de la partie sud du bassin de Taoudenni est constituée par les roches precambriennes de Mauritanie. Vers l'est, les plateaux de l'adrar des Ifoghas comprennent des formations infracambriennes et cambriennes, recouvertes de dépôts ordoviciens: c'est la série des gres du Dhar. Au sud du desert d'el Djouf, des roches métamorphiques cambriennes (series Nara) sont exposées sur une vaste superficie, associées à des affleurements de nombreux filons-couches et dykes. Vers le sud, l'infracambrien, qui n'est pas métamorphique, est exposé jusqu'a la limite sud du bassin du Taoudenni. Le Plateau-Affolé présente la méme formation. Entre le Niger et la Haute-Volta, les roches precambriennes forment la limite sud du bassin. Elles sont partiellement recouvertes de Continental terminal. La limite sud-ouest du bassin de Taoudenni est formée par le plateau du Fouta Djalon, compose de roches métamorphiques précambriennes et de roches intrusives basiques, constituées par de nombreux filons-couches qui semblent relies à un enorme laccolithe. Vers la côte, cette formation est recouverte de roches dévoniennes, entourées de strates siluriennes et ordoviciennes. Lithologie Les roches cambriennes se composent de pélites, de grès, de schistes argileux et de conglomérats. Les roches carbonifères sont des sediments carbonates : calcaires, grès dans une gangue calcique et argiles gypseuses. Le Continental intercalaire peut &re divise en deux series: des grès et une argile rouge contenant des fragments oolithiques du Jurassique (?) et des grès, quartzites et silex du Crétacé inférieur. En direction du massif de l'aïr les dépôts du Crétacé supérieur sont plus spécialement des calcaires, des schistes argileux et des gres calcaires. Le Continental terminal est un mélange de grès légèrement consolidés, de quartzites et de chert. Les roches précambriennes de la Mauritanie et du Fouta Djalon sont des schistes cristallins, des quartzites et des roches vertes (lave métamorphique). La série du Dhar se compose de gres, intercalés de banes quartzitiques. Les series Nara sont des schistes calcaires, des quartzites et des ',elites. Les filonscouches et les dykes sont composes de dolérites et de diabases. L'infracambrien se compose de grès et de dépôts de tillite, avec de faibles intercalations de calcaire. A l'est du plateau du Fouta Djalon, les dépôts ordoviciens se composent de strates entrecroisees de grès très fins. Vers le centre, ils sont recouverts de schistes et de quartzites siluriens, partiellement recouverts a leur tour par des schistes et gres dévoniens. Le bassin du haut Niger, au Mali, est occupé par des matériaux alluviaux quaternaires et recents. LE BASSIN SAHARIEN INFERIEUR Géologie Les chaines de l'atlas sont sepal-6es du massif du Hoggar par le bassin sédimentaire du bas Sahara d'un diamètre de plus de 600 km. Le Complexe de base précambrien, qui forme le plancher du bassin, git à une profondeur de à m. Le dépôt le plus ancien, qui s'étend sur une vaste superficie, est le Continental intercalaire, d'âge cambrien (9) crétacé inférieur. On trouve une large bande de depôts marins du moyen Crétace au nord des Tassilis; ils sont partiellement recouverts de dépôts marins du Crétace supérieur (transgression cénomanienne) auxquels ont succédé des sediments marins paléogenes. La majeure partie des dépôts marins crétacés et tertiaires et du Continental intercalaire est recouverte par les sables des ergs Occidental et Oriental. Lithologie Le Continental intercalaire se compose de gres hematites, de roches salines et de quelques anhydrites. Le Crétace inférieur qui forme la partie supérieure de ce dépôt comprend essentiellement des gres argileux. Les dépôts du moyen Crane sont des dolomies, des ardoises et des anhydrites. Le Crétace supérieur est forme de calcaires et d'anhydrites. Les dépôts paleocènes sont composes de calcaires nummulites. LE MASSIF DU HOGGAR ET LES TASS1LIS Géologie Le massif du Hoggar constitue une grande enclave (fenetre) de roches cristallines, exposées par suite de Pérosion des couches paléozoiques qui l'entourent encore et qui forment les Tassilis. 49

65 Le massi est prolongé vers le sud par l'adrar des Ifoghas au sud-ouest, et par l'air au sud-est. Deux systèmes précambriens affieurent dans la région, ce sont: le Suggarien et le Pharusien, qui correspondent respectivement au Précambrien inférieur et supérieur. Le système Suggarien apparait dans dans la partie centrale du Hoggar, ainsi que dans le Hoggar et l'adrar des Ifoghas, ces deux derniers étant séparés par une large tranchée d'affieurements pharusiens. Le Suggarien comprend deux formations différentes: la série Arechchoum et la série plus.eune de l'eguéré. Le massif du Hoggar est limité au nord-est et au sud par une série de plateaux inclinés, appelés les Tassilis. Les Tassilis internes sont des dépôts marins et les Tassilis externes comportent des dépôts continentaux dévoniens et des strates marines carbonifères. Lithologie Dans le massif du Hoggar, on peut distinguer dans le Suggarien: la série Arechchoum (biotites et gneissamphibolites, micaschistes, quartzites et cipolins) et la série Eguéré (gneiss, micaschistes et amphibolites, davantage de quartzites et cipolins). Le Pharusien comprend des conglomérats, des grès et des arkoses, et un peu de calcaire. Les micaschistes, leptynites, amphibolites et gneiss sont également abondants, généralement associés avec des zones migmatiques, comprenant des roches vertes et du granite. Le côté interne cambro-ordovicien des Tassilis se compose de grès et de marnes sableuses. Les roches siluriennes sont surtout des schistes argileux. Les Tassilis externes sont formes de grès dévoniens et schistes argileux carbonifères, de grès et de calcaires. 8. LE BASSIN D'IOULEMEDDEN Géologie Le bassin d'ioulemedden est une grande structure synclinale orientée nord-ouest - sud-est qui sépare le massif du Hoggar et les Tassilis des massifs précambriens d'afrique occidentale. Dans ce bassin, les roches sédimentaires, qui se sont déposées du Crétacé jusqu'à une époque récente, reposent sur un socle précrétacé de roches cristallines qui forme les limites du bassin vers le sud et vers l'est. On peut distinguer dans le bassin d'ioulemedden deux zones géologiques : au nord, le Ténéré et le plateau de Tegama, entre l'adrar des Ifoghas et l'air, constitués de Continental intercalaire. Le bassin de l'ioulemedden proprement dit se trouve au sud de cette zone. Il est formé de plateaux cré- tacés et tertiaires, superposés au Continental intercalaire. Les sédiments de l'eocène inférieur limitent les sédiments crétacés vers le sud et l'est. La partie sudest du bassin est couverte de Continental terminal. Lithologie Le Continental intercalaire comprend les arkoses d'izegouandana, les grès d'agades, les argiles d'irhazer et la série gréseuse de Tegama. Les dépôts du Crétacé et de l'eocène inférieur se composent de marnes et de grès très fins dans une gangue crayeuse. Le Continental terminal est constitué de grès médiocrement consolidés, avec des schistes argileux ferrugineux et des banes latéritiques, des argilolithes, des conglomérats et des grès à arkoses. LE BASSIN DU PEZZAN Géologie On trouve le bassin du Fezzan entre les massifs du Hoggar et du Tibesti. On peut y distinguer les bassins de Chiati au nord, de Mourzouk au centre et de Djado au sud. L'ensemble se présente comme un vaste bassin paléozoique, partiellement recouvert par le Continental intercalaire et le Continental terminal, et par les sables de l'erg Mourzouk. Lithologie Dans les bassins de Mourzouk et de Chiati, le Continental intercalaire se compose de grès, d'argiles schisteuses et de dolomies triasiques, de grès et d'argiles schisteuses jurassiques, et d'argiles schisteuses et de calcaires oolithiques du Crétacé inférieur. Les formations cambriennes et ordoviciennes sont constituées par d'épais dépôts de grès. Dans le bassin de Djado, les strates carbonifères sont des calcaires marins et lacustres, des argiles schisteuses et du gypse, recouverts par du grès et des argiles schisteuses continentales. Les strates siluriennes et dévoniennes se composent de schistes cristallins et de grès. Les dépôts du Continental terminal sont des sédiments non calcaires, médiocrement consolidés. PLATEAUX DU TIBESTI, DU BORKOU ET DE L'ENNEDI Géologie Le Tibesti, le Borkou et l'ennedi sont des plateaux formes de strates paléozotques, superposées au socle précambrien et surmontées, au Tibesti, par des strates volcaniques. A l'est du Tibesti, on trouve surtout des roches marines dévoniennes et carbonifères, recouvrant le 50

66 Cambro-Ordovicien. A l'ouest du Tibesti, les roches cambro-ordoviciennes affieurent sur une vaste superfleje; ce sont des strates marines horizontales, reposant en discordance sur le Précambrien plissé. Vers le sud, ces couches sont recouvertes par les roches siluriennes du plateau du Borkou. La partie la plus élevée du Tibesti est un massif volcanique. Le volcanisme a été actif pendant le Tertiaire et le Quaternaire. Le plateau de l'ennedi est constitué par des couches dévoniennes et cambro-ordoviciennes, dont le faciès est le même que celui du Tibesti. Lithologie Au Tibesti, le Précambrien inférieur se compose de gneiss, de migmatites, de granites, de leptynites et de micaschistes. Le Précambrien moyen est constitué de cipolins (calcaire cristallin), de schistes et de quartzites. Les roches cambro-ordoviciennes et dévoniennes consistent en une épaisse série de grès horizontaux. Le Silurien n'est pas schisteux comme dans les Tassilis, mais présente un faciès de gris argileux. Les roches marines du Carbonifère se composent de grés gypseux, de marnes et de calcaires. Les roches effusives du massif volcanique du Tibesti sont pour la plupart basiques: basaltes, dolérites et labradorites. Les cônes de l'emi Koussi et du Toussidi sont constitués de rhyolites. l'est, dans le complexe des grès de Nubie, les avancées du paysage d'inselbergs pré-nubiens acquièrent plus d'importance. Au nord du bassin du haut Nil, les &peas continentaux ont été presque entièrement érodés et le Complexe de base est exposé dans des plateaux ou collines isolés, tels que les monts Nuba au Kordofan. Lithologie Le Continental intercalaire est un sédiment aqueux de faible épaisseur, mais l'abondance de grains éoliens implique une action du vent antérieure et concomitante au dépôt. Il est constitué de sables médiocrement consolidés, de conglomérats et de schistes argileux. Les grès de Nubie sont stratifiés en oblique mais ne sont pas des sables d'origine dunaire. Accornpagnés d'argiles schisteuses ferrugineuses, ils représentent un dépôt peu épais, qui s'est fait en eau douce, bien que des intercalations locales de strates marines crétacées y figurent; ils consistent en grès stratifiés jaunes et bruns avec des intercalations d'argilolithes, de lits d'argiles, de marnes et de conglomérats. Le Complexe de base est constitué, dans le sud, de roches métamorphiques: gneiss, quartzites et schistes. Par ailleurs, on trouve, dans le djebel Aouenat, des grès et des trachytes. 11. LES DÉPôTS CONTINENTAUX DE L'AFRIQUE NORD- ORIENTALE Géologie Dans le nord de l'afrique, le socle précambrien est recouvert de dépôts continentaux que ron appelle le Continental intercalaire. Ces dépôts comprennent des roches d'age variable, datant de la fin du Carbonifère au Crétacé inférieur. En Egypte, les grès de Nubie peuvent &re mis en rapport avec le Continental intercalaire. Ils sont, en général, représentés par des lits du Crétacé inférieur comportant du nois silicifié. Au Crétacé supérieur, l'afrique septentrionale s'est légèrement enfoncée au-dessous de la mer et des dépôts marins se sont formés sur le Continental intercalaire au nord. A l'est, les dépôts de piedmont accumulés de longue date sur les grès de Nubie ont été également en partie submergés par la mer à la fin du Crétacé. Dans le désert de Libye, le djebel Aouenat est un petit massif formé par le Complexe de base. En général, le Continental intercalaire forme des plaines et des plateaux sur lesquels on trouve des inselbergs de granite. Dans le désert de Libye, donne des plateaux de hamada, tandis que vers 12. LES DÉPÔTS MARINS DE L'AFRIQUE SEPTENTItIONALE Géologie A la fin du Crétacé, l'abaissement du continent a permis une avancée de la mer qui a pénétré de km par rapport à la ligne actuelle du rivage et a laissé d'épais dépôts calcaires pendant la transgression cénomanienne. Les dépôts crétacés ont été suivis à leur tour par des calcaires à nummulites, datant du Paléocène l'oligocène. Pendant cette transgression (yprésienne), la mer a recouvert le nord de l'egypte jusqu'à Assouan. Des dépôts néogènes recouvrent les calcaires nummulites vers le nord. Les dépôts marins plus anciens qui affieurent encore apparaissent dans la péninsule du Sinai, où des roches du moyen Triasique (Muschelkalk), du Jurassique et du Crétacé recouvrent le Complexe de base dans le nord. On trouve des roches volcaniques dans deux régions de la Libye: le djebel es Soda et l'harouj el Asoued. Les éruptions ont commencé à la fin de l'oligocène et se sont poursuivies jusqu'au Quaternaire. La moitié de la région est occupée par les sables et hamadas du désert libyen. 51

67 Lithologie Les dépôts marins du Crétacé inférieur sont des marnes et des calcaires dolom itisés. L'Eocène est constitué de calcaires siliceux massifs, alternés de marnes argileuses tendres et de grés. Le Neogene est constitué de calcaire compact, avec des couches de marnes et de gypse. Les roches volcaniques de Libye sont des basaltes. LE BASSIN DU TCHAD Geologic Le bassin du Tchad a pris place dans le paysage post-africain a la suite d'un affaissement au Quaternaire. Il est rempli de Continental terminal, surtout Quaternaire, dont la puissance dépasse par endroits m. Bien qu'il existe des dépôts tertiaires, le quaternaire repose presque immédiatement sur le Complexe de base et on n'a jamais trouvé de sediments pa/éozoiques ni mésozoïques. Le bassin est limité par des plateaux de roches précambriennes et paléozoiques. Lit hologie Les plateaux de Tegama et de Koutous se composent de grès, de schistes argileux et de conglomérats du Jurassique, de calcaires et de schistes argileux du Crétace inférieur, de grès médiocrement consolidés, de schistes argileux et de marnes du Continental terminal. Le centre du bassin est occupé par des dépôts alluviaux et lacustres pléistocènes et récents. L'erg de Kaouar au nord et la region de Kanem à l'est du lac, sont recouverts de sables éoliens. LE COMPLEXE DE BASE DE L'AFRIQUE OCCI- DENTALE Geologic partie du paysage du soubassement est Cette caractérisée par de vastes plaines d'une grande perfection. Dans certaines regions, elle presente des surfaces d'accumulation, comme les plaines côtières de la Guinée, de la Sierra Leone et du Liberia et les dépôts deltaïques du Niger. Sur de vastes étendues, des surfaces d'érosion recoupent, presque sans distinction, une grande variété de roches et structures du soubassement. Ces pénéplaines peuvent se diviser en a) surfaces gondwaniennes (plateau de Jos au Nigeria, massif de Man, dorsale guinéenne) qui se situent essentiellement entre 900 et m audessus du niveau de la mer; b) surfaces africaines (plaine du pays Haoussa et certains secteurs de la chaine de l'atakora et de la dorsale guinéenne) ( m) et e) surfaces post-africaines: ( m). Ces surfaces sont souvent interrompues par un certain nombre de petits plateaux plus élevés et d'inselbergs residue's, comportant des &Imes granitiques et des crétes quartzitiques. Sur la bordure occidentale du Complexe de base ouest-africain, s'étend la dorsale guineenne, constituée de roches du soubassement. Le massif de -Man forme la limite sud-est des hauteurs de Guinée, et comprend un plateau situé à une altitude moyenne de m, très faiblement ondulé et identifié comme appartenant au Gondwana. A la frontière entre le Liberia et la Guinée, les monts Nimba forment une dorsale étroite et sont intéressants du point de vue physiographique car ils portent des traces de surfaces d'érosion à 1 600, 1 300, et m. La chaine a survecu l'érosion grace à la resistance du quartzite. La surface post-africaine a sa plus large extension l'ouest du bassin de la Volta, où elle forme une pénéplaine occupant la totalité de la Côte-dIvoire et de la Haute-Volta et une partie du Ghana, de la Guinée, du Liberia et du Niger. Cette pénéplaine est légèrement inclinée en direction du sud et se compose de formations précambriennes qui, vers le nord, disparaissent sous les plateaux infracambriens de Bobo-Dioulasso. La surface post-africaine est souvent coiffée d'une série de plateaux résiduels et de collines à sommets plats, restes d'érosion de cycles plus anciens. Ce sont normalement des granites, des gneiss, des roches vertes ou des schistes, souvent surmontés de bauxite et de concretions ferrugineuses. Vers le nord, la pénéplaine est dominée par des dômes granitiques. La moitié de la surface du Ghana est occupée par le bassin de la Volta, plateau étendu qui était à l'origine un bassin sédimentaire. Il a été comblé par des grès voltaiens et par la série de Buem, d'age précambrien à ordovicien. La vallée de la Bénoué est, semble-t-il, une faille datant du Crétacé inférieur. Sa profondeur est remarquable et les sediments crétacés sont supposes avoir une puissance de m. Le fosse peut éventuellement étre considéré comme la continuation de la grande faille qui sépare l'amérique du Sud de l'afrique. Il est comblé par du Continental intercalaire, les grés de Bima, reposant sur le plancher du soubassement qui affieure dans les parties nord et ouest de la depression et qui est également exposé dans la vallée du Niger. Le plateau de Jos doit sa survie a. la resistance l'érosion des granites qui le recouvrent. Le niveau general de la surface du plateau s'élève doucement en direction du sud de à m. Au-dessus de la surface, se dressent des groupes de collines ou des résidus isolés de granite. A côté des résidus gra- 52

68 nitiques, il existe des collines qui sont le produit de deux phases d'activité volcanique. A l'est de la vallée de Gongola s'étend le plateau de Bié, vaste étendue basaltique comportant de nombreux cônes volcaniques. Plus à l'est, les monts Mandara représentent la partie nord des hauteurs orientales du Nigeria, isolée du reste des hautes terres par la depression de la Bénoué. Il existe, le long d'une bonne partie de la côte de l'afrique occidentale, une étroite bande de dépôts marins tertiaires, légèrement plus large au Nigeria où, par suite d'un affaissement persistant dans la zone du delta, elle atteint une épaisseur de près de m. Lithologie En Guinée orientale, en Sierra Leone, au Liberia, en Côte-d'Ivoire, au Ghana occidental, en Haute- Volta, et dans le nord-ouest du Nigeria, le complexe granito-gneissique des roches dahomeennes du Precambrien inférieur est exposé. En Sierra Leone, il est connu sous le nom de système de Kasila et s'accompagne de pegmatites, de schistes et de quartzites ferrugineux. Le massif de Man se compose d'une série continue allant du granite à la norite (granite, granite leucocrate, quartz, biotite, apatite et norite). Au Ghana occidental, le Précambrien inférieur se compose d'orthogneiss et de paragnciss intensément plissés, de granites, de quartzites et de micaschistes. La partie nord-ouest du Nigeria est constituée par le complexe Gwarien du Précambrien inférieur: gneiss granitiques, micaschistes et amphibolites, intensément métamorphisés et granitisés, intrudes de batholithes de granite. Le Precambrien moyen ou Birrimien affleure dans le nord de la Guinée et de la Côte-d'Ivoire, ainsi que sur une vaste étendue à l'ouest et à. l'est du bassin de la Volta. 11 se compose de schistes, de quartzites, de roches vertes; il a eté plissé et intrude pendant l'orogenese éburnéenne ou ivoirienne. Au Ghana, le Birrimien affleure sur de vastes &endues dans le sud-ouest, près d'accra, et à l'est; il se compose de schistes, de phyllades, de grès schisteux, de grès et de roches vertes, ainsi que de roches intrusives. Les roches precambriennes, qui forment la plus grande partie du Dahomey, sont aussi probablement de l'époque birrimienne et se composent de gneiss, de quartzites et de micaschistes. Le Précambrien superieur ou Tarkwaien est exposé dans la chalne de l'atakora et se compose de granites et de quartzites. Le Voltaien qui recouvre le bassin de la Volta repose en discordance sur le Tarkwaien. Il est constitué de gres, de schistes argileux, de conglomérats, de calcaires dolomitiques et de schistes. La serie de Buem est exposée à l'est du bassin et se compose de grès, de conglomérats et de dolomies. Sauf en ce qui concerne le Voltaien supérieur, les roches paléozoiques n'affieurent pas sur de grandes étendues dans le Complexe de base occidental. Des roches mésozorques sont exposées au Nigeria, oil des dépôts marins du Crétacé inferieur et moyen situés dans la gouttière de la Bénoué et la vallée de la Gongola sont constitués de calcaires dolomitiques, de gres et de schistes argileux. Vers l'ouest, et dans la depression du Niger, le Continental intercalaire affieure, constitue de gres et de schistes argileux présentant des couches houilleres. On trouve des dépôts clastiques du Crétacé supérieur et du Paléogene dans une étroite bande partant d'enugu en direction de la chaine de l'atakora; ils sont recouverts vers le sud par du Continental terminal constitué de grès et de schistes argileux. On trouve également, au nord-ouest de la gouttière de la Benoué, des grès et des schistes argileux d'origine marine paléogene. Des dépôts alluviaux jeunes forment le delta du Niger. 15. LE COMPLEXE DE BASE DE L'AFRIQUE CENTRALE Géologie Le Complexe de base n'est pas different du Complexe de base occidental et se compose essentiellement de roches cristallines fortement métamorphiques et granitisées, encore que l'on trouve également des roches légèrement métamorphiques, sédimentaires, intrusives et volcaniques. Les monts Adamaoua-Cameroun sont constitués de roches du soubassement, partiellement recouvertes de dépôts volcaniques. Le voicanisme a commence au Crétacé supérieur, mais les principaux épanchements de lave se sont produits au Tertiaire et se sont poursuivis jusqu'à nos jours. En règle génerale, il existe près de la côte une zone marginale de roches sédimentaires, rejoignant à l'interieur une region de collines formée de roches du soubassement, qui s'est fracturée en grands blocs failles: horsts et fosses tectoniques se fondant à leur tour dans les hauteurs moins faillées de l'interieur. On peut suivre la surface africaine dans 1e bassin de l'ogoué-ivindo ( m). Les inselbergs et les buttes culminent ici à plus de 900 m et sont coiffes d'une épaisse couche de concretions ferrugineuses. Vers l'est, les monts de Cristal du nord sont constitile's par un massif granitique. Les monts Djolé, vers le sud, se composent de roches légèrement metamorphiques. En Republique centrafricaine, les surfaces post-gondwana et africaines forment sur le Complexe de base, une plaine douce. Au nord de l'oubangui, le plateau d'ouadda-ndélé est constitué par du Continental intercalaire, surimposé au Com- 53

69 plexe de base. Entre Mouka et Ouadda également, au sud du massif de Bongo, on trouve le Continental intercalaire. Au Soudan, le Complexe de base central forme une plaine assez monotone, faiblement ondulée, disséquée sur une faible épaisseur par un réseau de drainage dendritique datant du P/éistocène. Lithologie La partie granitisée du Complexe de base est supposée appartenir au Précambrien inférieur. Elle comprend des granites, des gneiss et des migmatites. La partie qui n'a pas été touch& par la granitisation se compose de schistes, de quartzites, de syénites et de dolérites. Dans la dorsale du Kivu, on a identifié le Précambrien moyen, constitué de gneiss fortement métamorphisés, d'amphibolites, de quartzites et de micaschistes, avec des intrusions granitiques. Le Précambrien supérieur, qui entoure le bassin du Congo, est légèrement métamorphique: grès, quartzites et schistes. La bordure nord du bassin du Congo est formée de roches de la fin du Précambrien (gres et schistes argileux non métamorphiques). En Republique centrafricaine, on trouve le Precambrien tardif dans un fosse, entouré par le Complexe de base plus ancien. Dans le massif de l'adamaoua-cameroun, les roches volcaniques sont des roches effusives basiques. Genéralement, le Crétacé et le début du Tertiaire ont produit des basaltes et de l'andesite. Les produits de la fin du Tertiaire sont essentiellement des trachytes et des phonolites, les plus recents sont des basaltes et des matériaux pyroclastiques. En Republique centrafricaine, le Continental intercalaire se compose de grès et de conglomérats. 16. LE BASSIN DU SUDD Géologie Dans le Soudan meridional, le Complexe de base est recouvert, sur une vaste étendue, par des depôts continentaux qui occupent le bassin du Sudd. Ce bassin qui, au Pleistocène, a pent-61re posse& un reseau de drainage interne, est colmate par une puissante série de Continental terminal. Bien que drainé actuellement par le Nil Blanc et ses affluents, c'est encore un bassin de sedimentation car les pluies sont insuffisantes pour produire, sur des terrains en pente douce, un ruissellement persistant en direction du Nil. Lithologie Dans le bassin du Sudd, le Continental terminal est représenté par la formation Umm Ruwaba, composée d'argi/es et de sables non consolidés. La for- 54 mation est partiellement recouverte par les sables du Kordofan qui forment un dépôt superficiel de dunes fixées. LE BOUCLIER NUBIEN L'AERIQUE ORIENTALE) (COMPLEXE DE BASE DE Géologie Le bouclier nubien est la continuation vers l'est du Complexe de base africain. 11 se compose de roches précambriennes, qui s'étendent de l'ethiopie et du Soudan en direction du nord jusqu'au golfe de Suez en longeant la côte de la mer Rouge, et qui forment les plus hautes montagnes du sud de la péninsule du Sinai. Vers l'ouest, il est couvert de dépôts continentaux; vers le sud, il disparait sous les matériaux volcaniques du massif ethiopien. Dans la péninsule du Sinai et dans le nord de l'egypte, les roches précambriennes datent de repoque pharusienne. Vers le sud, elles sont recouvertes par les series Dokhan (Précambrien moyen?) et les series de Hammanat (Precambrien supérieur?). Au Soudan, le Pharusien affieure sporadiquement, mais est reconvert par les series Nafirdeib et Awat, ces dernières pouvant étre mises en correlation avec les series Hammanat d'egypte. Les grès de Nubie et le Continental terminal recouvrent les roches du socle précambrien vers l'ouest, tandis qu'au sud on trouve des dépôts marins jurassiques au Soudan, près d'asmara. Lithologie En Egypte et dans la péninsule du Sinai, les roches pharusiennes se composent d'orthogneiss, de granites, de diorites et de syénites. Les series de Dokhan se composent de serpentines, de gabbro et de différents types de laves et sont recouvertes par les series de Hammanat: conglomérats, schistes, grès schisteux, et roches ignées. Au Soudan, le Pharusien consiste en un complexe granito-gneissique, présentant des dykes de micaschiste et de dolérite. La serie Nafirdeib est composée de gneiss, de quartzites, de schistes, de calcaires cristallins et d'andésites. Les series Awat sont des conglomérats, des argillites recouvertes d'andésite et de rhyolite, et intrudées de granites. Les dépôts marins jurassiques se composent de marnes, de dolomies, de calcaires et de quelques couches de grès peu importantes. LE MASSIF ÉTHIOPIEN Géologie La majeure partie du massif éthiopien s'est constituée sur de massives nappes de lave, sorties tant

70 des fissures que des volcans qui ont accompagné la serie d'ajustements tectoniques qu'a subis cette zone d'instabilité. Les laves plus anciennes, le groupe Ashangi, se sont épanchées sous forme d'éruptions par fissures, et de grandes quantités de laves ont été éjectées sur la surface mésozoique ou sur le Complexe de base. Vers la fin de l'eocène, mais avant la principale orogenèse alpine, les roches cristallines de base du massif éthiopien ont été soulevées. Cet exhaussement que l'on considère comme antérieur au début de la formation du bourrelet arabo-éthiopien, s'est accompagné d'un refoulement du magma et d'épanchements de basalte, du type fissure et volcan central: c'est le groupe de Magdala. Durant l'orogenèse alpine se sont formées les grandes fractures qui vont de la Syrie jusqu'au sud-est de l'afrique en passant par l'ethiopie. Le souièvement principal qui a accompagné la formation des cassures sur une grande échelle, a été suivi d'épanchements massifs de basaltes du groupe du bouclier (Eocène-Oligocène), qui ont non seulement produit des nappes de laves mais ont aussi donne naissance A un grand nombre de volcans. On considère que la période de grandes fractures suivante a eu lieu au cours du Pliocene supérieur et a provoqué l'aftaissement de la mer Rouge et la formation des vallées du Rift. 11 s'en est suivi une phase d'éruption de fissures accrue, qui s'est poursuivie pendant le Pleistocene (series volcaniques d'aden). Dans le massif éthiopien, ces series n'apparaissent que dans la vallée du Rift; elles sont beaucoup plus importantes le long de la vallée du Rift oriental, au Kenya et au Tanganyika. Les groupes Ashangi, Magdala et le groupe du bouclier forment ensemble les series Trap. Celles-ci sont horizontales et constituent une surface plate et monotone. Dans le cours supérieur du Nil Bleu, les laves ont été usées par une erosion regressive et le calcaire jurassique affleure sur une vaste superficie. Lithologie Le groupe Ashangi est constitué de basaltes de fissures, présentant localement des laves siliceuses datant de l'eocène. Le groupe Magdala comprend des basaltes, des laves siliceuses et des materiaux pyroclastiques. Le groupe du bouclier se compose de laves typiquement alcalines, présentant certains types calco-alcalins et comprennent des phonolites, des néphélinites, des trachytes, des rhyolites et des basaltes. La série volcanique d'aden comprend des basaltes, avec quelques brèches basaltiques et des tufs. 19. LA POINTE ORIENTALE DE L'AERIQUE Géologie Les mouvernents corticaux de l'orogenèse alpine ont commence vers la.fin de l'oligocène (avec la formation du bassin de la mer Rouge et le soulèvement des bourrelets marginaux). La forme actuelle de la pointe de l'afrique est apparue au cours de cette période quand la creation de la fosse de la mer Rouge et du golfe d'aden a separe l'afrique de l'arabie. Les roches plus anciennes qui affleurent dans la pointe de l'afrique sont les roches métamorphiques et intrusives du Complexe de base que l'on retrouve au sud de Berbera où il est localement recouvert par les series volcaniques d'aden. Dans le nord-est du Kenya, il est recouvert par la formation triasique de Mansa Guda qui fait partie du systeme du Karroo. Les dépôts crétaces (inférieur et rnoyen) comprennent la série Lugh et les gres de Marchan. Ce sont des dépeits marins et continentaux peu épais qui se sont formes A partir de l'érosion de sables terrestres. Le Crétacé supérieur est representé par la formation terrestre de Jésomma. Les dépôts tertiaires forment la vaste plaine du Kenya oriental et de la Somalie méridionale, où l'on peut distinguer des dépôts éoliens, alluviaux, lagunaires, littoraux et lacustres. Le long de la côte, on trouve des sables éoliens récents, notamment au nord de Mogadishu. Lithologie Le Complexe de base se compose de quartzites, de schistes, de gneiss et de granites. La formation de Mansa Guda se compose de grès, de quartzites, et de conglomérats. Les sediments marins jurassiques sont essentiellement des calcaires et des marnes. Les horizons supérieurs, en partie crétacés, comprennent une formation gypseuse. La série Lugh est constituée de grès siliceux durs et de siltstones, avec des horizons de gypse et des intercalations d'argile et de sable. La série Marchan est composée de gres A stratifications entrecroisées. Les gres de Jésomma vont des conglomérats aux siltstones zones. Les dépôts marins ciu Tertiaire inférieur sont des calcaires et des marnes, avec des zones d'argile et de sable. Les dépôts du Tertiaire supérieur et les depôts récents sont des marnes A grains fins, des sables et des argiles calcaires. 20. LA ZONE DE VALLEE ENTRE LE RIFT OCCIDENTAL ET LE RIFT ORIENTAL Géologie On distingue deux systemes de failles, qui limitent la zone de vallée. Ce sont:

71 Le Rift occidental: système de faille arqué s'étendant du Soudan au lac Malawi. Le Rift oriental: qui part du lac Rodolphe, arrive près de Dodoma et se prolonge jusqu'a Mbeya. Les mouvements qui sont A l'origine de cette cassure se sont produits à differentes époques, fréquemment le long des mérnes lignes de faille, bien que la morphologie actuelle n'ait pas été réalisée avant l'époque plio-pléistocène. Le Rift occidental. Les failles qui bordent la zone du Rift occidental ont tendance à suivre des structures précambriennes qui existaient auparavant et le rajeunissement de la cassure, qui appartient A deux principales phases au moins, daterait de l'époque post-jurassique. Des phases ultérieures de cassure ont produit les escarpments marques qui flanquent les bords des lacs. La formation des fractures a joué un rôle important dans la construction du Ruwenzori, qui peut &re considéré comme un horst. Sa position dans l'axe de la vallée du Rift, et l'absence de volcanisme sont frappantes; on ne pent attribuer son exhaussement qu'à l'action de forces verticales ou de compression. Entre Rutshuru et Goma, git un barrage volcanique qui s'est constitué en travers du plancher de la faille et a détourné un ancien réseau hydrographique qui coulait vers le nord, phénomène qui est A l'origine du lac Kivu. Vers le sud, séparée par une zone de terrain fortement faillé, on trouve une double fosse que traverse une créte élevée mais submergée. A partir du lac Tanganyika on peut suivre le Rift, quoiqu'il soit moins net, vers le sud-est où la cassure rejoint, au lac Malawi, celle du Rift oriental. Le Rift oriental. On considère que la vallée du Rift oriental est plus jeune que celle du Rift occidental, et qu'elle s'est constituée à l'époque miocène. Le principal mouvement tectonique, cependant, est beaucoup plus jeune et les paroxysmes responsables de l'aspect actuel du Rift datent du milieu du Pléistocène, ainsi que le prouve le Mare site archéologique de Cartwright, prés de Nairobi. Contrairement la vallée du Rift occidental, l'activité volcanique est caractéristique de la formation de la vallée du Rift oriental. Depuis le lac Rodolphe au nord jusqu'au lac Manyara au sud, s'étend, tant vers l'est que vers l'ouest de la vallée, un vaste champ de laves, associé à d'innombrables cônes volcaniques. La zone de vallée entre le RIP occidental et le Rift oriental. Elle est en majeure partie constituée par le Complexe de base précambrien. On distingue le Complexe de base granitisé, le système Dodomien, le système du soubassement, les systèmes Nyanzien et Kavirondien, le système Karagwe-Ankoleen et le système Bukobien. On trouve le Complexe de base granitisé dans le plateau central de Tanzanie où, A l'origine, il existait des roches des systèmes Dodomien et du soubassement. Le système Dodomien n'a été identifié qu'en Tanzanie centrale où il apparait dans une zone allant d'urambo à fringa. Le système du soubassement occupe la partic nord de l'ouganda et la limite sud-ouest de la Tanzanie. Les systèmes Nyanzien et Kavirondien sont développés dans la région qui entoure le lac Victoria, où ils sont associés avec des roches intrusives. Les deux systèmes ont subi un léger métamorphisme, consécutif A un plissement intense. Le système Karagwe-Ankoléen affieure a l'ouest du lac Victoria et se compose d'une série de sédiments plissés de plus de I 000 in d'épaisseur, qui sont da légèrement à moyennement métamorphisés. Le systèmo Bukobien apparait dans l'ouest de la Tanzanie, et sépare le système Karagwe- Ankoléen de la partie granitisée du Complexe de base. Le système du Karroo et les roches sédimentaires mésozoiques et tertiaires ne représentent pas de grandes extensions dans la zone de vallée entre le Rift oriental et le Rift occidental. La période qui va du Tertiaire à ['époque récente est importante pour son activité volcanique, genéralement associée avec les phénomènes de cassures du Rift oriental. Des deux côtés du Rift, de grandes aiguilles de laves dépassent parfois m. Au nord du lac Malawi également, là où les deux vallées se réunissent, on trouve une activité volcanique associée avec les grands antes volcaniques du mont Rungwe. La vallée du Rift occidental est essentiellement occupée par des sédiments quaternaires. Lithologie Le Complexe de base granitisé se compose d'orthogneiss, de granites, de migmatites, d'amphibolites, ainsi que de roches basiques et ultrabasiques. Le système Dodomien est constitué de roches grossièrement metamorphisées, associées à des migmatites et A des granites. Les quartzites, schistes, gneiss, amphibolites et gneiss A hornblende sont courants. Le système du soubassement est formé de quartzites, de calcaires cristallins, d'amphibolites, de schistes pelitiques, de gneiss, de charnockites et de hornblende, ainsi que de roches intrusives. Le système Nyanzien est constitue d'une grande épaisseur de roches volcaniques acides et basiques, avec des interstratifications sédimentaires. Le système Kavirondien se compose de sédiments argileux et arénacés, présentant des conglomérats à blocs et des grès schisteux. Le système Karagwe-Ankoléen est consti- 56

72 tué de schistes argileux, de grès, de conglomérats, de phyllades, de schistes et de quartzites. Les dépôts volcaniques tertiaires et récents sont typiquement alcalins, avec quelques types calco-alcalins et comportent des phonolites, des néphélinites et du basalte. 21. LA CEINTURE DU MOZAMBIQUE Géologie Le système du soubassement qui forme la ceinture du Mozambique, se rencontre dans le sud de l'ethiopie, au centre du Kenya, à l'est de la Tanzanie et dans le plateau du Nyassa, au Mozambique. Les roches occupent un géosynclinal de la fin du Précambrien; elles ont subi d'une part un métamorphisme intense au cours d'une phase orogénique de l'époque cambrienne, d'autre part Forogenèse cal& donienne. Au Kenya et en Tanzanie, cette zone comporte des roches métamorphiques; à l'est de la vallée du Rift, elle a été recouverte par des épanchements de basalte provenant de fissures et de volcans comme le mont Kenya et le Kilimandjaro. Sur le plateau du Nyassa, le métamorphisme est plus intense vers l'est et le système du soubassement est injecté d'intrusions syntectoniques et post-tectoniques. Le système du Karroo limite la zone du Mozambique et l'on pense que des dépôts se sont formés dans le géosynclinal et près de ses marges. Généralement, les roches Karroo recouvrent en discordance le système du soubassement et sont fréquemment conservées par un affaissement de faille. On trouve des roches mésozoiques et tertiaires en Tanzanie et au Mozambique le long de la côte. Lithologie La ceinture du Mozambique est constituée par le système du soubassement et se compose de différentes roches métamorphisées telles que calcaires cristallins, schistes graphitiques, gneiss, quartzites, amphibolites et charnockites. A l'est, elle est intrudée de granites et de pegmatites, et granitisée par endroits. Le système du Karroo comprend des grès triasiques avec tillites, des grès à arkoses, des conglomérats, des siltstones, des grès argileux et des couches houil- Ières. Les roches marines mésozoiques et tertiaires sont surtout des calcaires et des marnes avec un peu de grès et de schistes argileux. Les roches effusives, qui recouvrent une partie de la zone du Mozambique, se composent de basaltes, de phonolites et de néphélites. 22. LES HAUTES TERRES DE ZAMBIE ET DE RHODÉSIE ET LA DEPRESSION DE ZAMBIE ET DU NYASSA Géologie La monotonie de la surface rhodésienne est due la grande place qu'occupe une formation géologigue unique: le Complexe de base granitisé. Seules de petites zones de roches paléozoïques plus résistantes interviennent. Vers l'ouest, les couches du Karroo sont par endroits fortement faillées mais s'inclinent doucement vers le nord. Près des chutes Victoria, les basaltes Bataka qui correspondent au Karroo supérieur recouvrent le système du Kalahari. Le Grand Dyke qui traverse la surface rhodésienne du nord au sud sur plus de 500 km constitue, mais seulement dans le nord, une aréte élevée surplombant de 450 m la surface du plateau adjacent. La surface rhodésienne est en grande partie le produit d'une érosion hydrographique dans une surface pré- Kalahari, qui peut étre mise en corrélation avec la pénéplaine africaine du sud et du centre de l'afrique; elle est soulevée de plus de 400 m. Dans le bourrelet zambien, on peut identifier la pénéplaine africaine notamment dans les hauteurs de Lunda, en Zambie centrale, où elle n'a pas encore été très incisée par les têtes de vallée du Zambèse et de ses affluents. La zone de dépression Zambie-Nyassa est le résultat d'un plissement synclinal pré-karroo et de fractures post-karroo. Structurellement, la dépression est limit& par le système du Rift de l'afrique orientale, mais de nombreux éléments semblent démontrer son association plus immédiate avec la formation du canal de Mozambique. A l'ouest, on trouve la dépression de Gwembe-Loungwa, bordée de failles orientées nord-est; on peut la suivre jusqu'à ce qu'elle disparaisse sous les sables du Kalahari. Le plancher de la dépression git entre 300 et m au-dessous du plateau et sa surface se compose de lits Karroo et de basaltes Bataka. Lithologie Les hauteurs rhodésiennes se composent essentiellement du Complexe de base granitisé (granites, gneiss, schistes, migmatites) ainsi que de roches intrusives basiques et ultrabasiques, associées avec le Grand Dyke (diorites, gabbro, péridotites et serpentines). On trouve également par endroits des schistes paléozoiques, des grès d'umkonda ou de Waterberg et des quartzites et dolomies de Lomagundi (système du Transvaal). Les couches du Karroo à l'ouest comprennent des couches Stormberg et Dwyka, qui sont d'une part des schistes argileux, des grès, des arkoses, d'autre 57

73 part des grès, des conglomérats, des tillites et des basaltes Bataka. Dans les hautes terres de Zambie, la formation Katanga de la fin du Précambrien comprend un terme calcaires dolomies et grès schisteux, un terme schistes et quartzites, et une série de grès interstratifiés de schistes argileux et de conglomérats. La dépression Zambie-Nyassa est constituée par le Complexe de base précambrien inférieur et moyen, partiellement granitisé. Les granito-gneiss, schistes, quartzites, phyllades et autres roches du soubassement prédominent. LA PLAINE DE MOZAMBIQUE Geologic La plaine de Mozambique est construite à partir de sédiments marins crétacés et tertiaires, uniformément inclinés vers l'est. La plaine s'est probablement formée pendant le détachement de Madagascar du continent et s'est soulevée de plus de 300 m depuis le Crétacé. Les roches crétacées et tertiaires, généralement recouvertes de dépôts marins et alluviaux plio-pléistocènes, ne constituent un relief proéminent que dans le plateau de Sheringoma. Lithologie Les dépôts crétacés et tertiaires se composent de calcaires, de marnes, et de grès calcaires. La majeure partie des sédiments plio-pléistocènes sont des sables marins et lagunaires, et des argiles. Le long de la rivière Changane, on trouve des dépôts alluviaux récents. LA DÉPRESSION DU LIMPOPO, LE PLATEAU DU TRANSVAAL ET LE PLATEAU DU KAAP Geologie La dépression du Limpopo s'étend du Witfontein Rand jusqu'à la limite occidentale de la plaine de Mozambique, oa un escarpement de lits crétacés tourné vers l'ouest ferme la dépression. C'est une large plaine parsemée d'inselbergs, qui fait partie de la surface africaine et présente un stade d'aplanissement très avancé. Elle s'est constituée essentiellement sur la partie granitisée du Complexe de base («le vieux granite») et les principales interruptions de cette surface unie sont des inselbergs ou des monadnocks de granites orbiculaires, de la formation de Waterberg et des couches du Karroo supérieur. Le plateau du Transvaal, ou Bushveld, est une masse ignée connue sous le nom de Complexe igné du Bushveld. Il se compose d'une masse ovale, im- mense, de roches plutoniques, de 450 sur 250 km, et se situe au sud de la gouttière du Limpopo. Le plateau du Waterberg est constitué par les grès résistants, rouges, presque horizontaux du Waterberg. Près du Sontpansberg, les couches plongent fortement. La montagne est limitée par des failles sur les versants nord et est. A l'est du plateau du Transvaal, on trouve le bas Veld, môle découpé par rérosion dans le Drakensberg du Transvaal à l'ouest et la chaine de Lebombo l'est. Il s'est formé sur les roches cristallines facilement altérées du Complexe de base; sa pente générale est dirigée vers la chaine du Lebombo. Cette dernière signale le site d'une éruption de fissures datant du début du Jurassique, appartenant au méme cycle d'activité ignée que les laves du Drakensberg. Au sud-ouest du plateau du Transvaal, le plateau du Kaap sépare les systèmes du Karroo et du Kalahari. Le plateau du Kaap est une plaine dolomitique recouverte de sables et de dépôts de tuf. Par endroits, des lits de chert résistant constituent de petites éminences. Lithologie La gouttière du Limpopo est presque entièrement formée par la partie granitisée du Complexe de base. La formation du Waterberg se compose de grès et de conglomérats. Au centre et vers le sud, les basaltes du Stormberg reposent sur les roches précambriennes. Le plateau du Transvaal se compose de granites, de norites et de felsites, recouverts par endroits de grès du Waterberg et de grès et basaltes du Stormberg inférieur et supérieur. Le bas Veld s'est forme sur le granite ancien et le système du Swaziland, et se compose de quartzites, de schistes argileux et de concrétions ferrugineuses. La chatne du Lebombo se compose de basaltes, recouverts en partie de rhyolites et d'andésites. Le plaieau du Kaap et le système du Transvaal se composent de dolomies et de quartzites. Le système du Witwatersrand se compose de quartzites, de phyllades, d'ardoise du Précambrien et d'un peu de schiste quartzitique et de cuirasses ferrugineuses zonées. LE SYSTÈME DU KARROO Geologie A l'origine, le système du Karroo occupait presque tout le sud et le centre de l'afrique, du Cap au bassin du Congo. II a depuis été en grande partie dénudé mais atteint encore une puissance de m en Afrique du Sud. L'age du système du Karroo va du Carbonifère au Jurassique inférieur et les dépôts reposent en discordance sur le Complexe de base. 58

74 Le système du Karroo, comme les grès de Nubie et le Continental intercalaire, est constitue de dépôts continentaux. Les sediments, accumulés sous des regimes allant de glaciaire à aride, sont les produits d'une erosion prolongée du Complexe de base, l'accumulation des sediments du Karroo ne s'étant pas faite de manière continue. Le système du Karroo recouvre la majeure partie du haut Veld, la partie sud du moyen Veld, le nord de la region australe du Cap et les hauteurs de la region est du Cap et de Natal. Le massif du Lesotho est constitué de lits volcaniques du Karroo supérieur. Il présente, à m, un sommet en plateau qui fait partie d'un paysage gondwanien modifié. Les basaltes du Stormberg supérieur du massif du Lesotho sont entourés par les series du Stormberg inférieur, qui datent du Triasique supérieur et consistent en debris de la zone plissée du Cap. Viennent ensuite les series Beaufort (Permien supérieur - Triasique inférieur), qui forment la majeure partie de la surface du haut Veld. Le bord septentrional et oriental du haut Veld est occupé par les lits Ecca du Permien inférieur. Dans la region australe du Cap, le Grand Karroo trouve place entre la zone plissée du Cap et le rebord du Grand Escarpement. Le Grand Karroo est constitué par les series Beaufort. Une étroite zone de lits Ecca est exposée, sur la bordure méridionale uniquement. Les hauteurs de la region est du Cap et de Natal se trouvent également au-dessous du Grand Escarpement et présentent un pays onduleux, d'aspect nettement uniforme. Elles sont formées essentiellement par les lits Beaufort et Ecca parfois intrudes de dolérites, qui constituent les reliefs tabulaires et les kopjes. A Natal, le long de la côte, le Complexe de base et des blocs de grès tabulaires presque horizontaux sont exposés. Lithologie Le système du Karroo comprend les series Dwyka, Ecca, Beaufort et Stormberg. Les series Dwyka se composent de deux couches de schistes argileux, sepal-6es par une tillite de m d'épaisseur. Les schistes les plus bas comprennent des schistes argileux et des intercalations de grès. La tillite Dwyka est exposée tout autour du bassin du Karroo. Elle renferme beaucoup de cailloux et de gros blocs. Les schistes supérieurs témoignent d'une modification du processus de sedimentation et de la diminution de l'influence glaciaire. La serie Ecca se compose, A. la base, de schistes argileux recouverts de grès. Les lits supérieurs résultent d'une alternance de grès, de schistes argileux, et de couches charbonneuses. Les series Beaufort se composent de grès avec un peu de schistes argileux. Le Stormberg inférieur comprend, en allant des plus anciennes aux plus jeunes: a) les couches Molteno (grès, schistes argileux et couches de charbon); b) les couches rouges (grès et schistes argileux); e) les grès de Cave (grès blancs massifs); d) les materiaux volcaniques du Drakensberg. Ce dernier est compose essentiellement de basaltes avec, par endroits, des roches ignées plus acides telles que des gabbros, des diorites, des rhyolites et des microgranites. On suppose aussi que les carbonatites d'eisenberg et Etaneno font partie de ce système. 26. LES CHAVES AUSTRALES DU CAP Géologie Les chaines australes du Cap se composent de deux lignes montagneuses parallèles, allant d'est en ouest, tandis qu'à l'ouest la tendance générale s'oriente nord-nord-ouest. Le plissement date de l'époque post-ecca (Permien) et pre-crétacé. Vers la fin du Triasique et pendant le Jurassique, les vallées d'entremonts ont été creusées jusqu'à de grandes profondeurs. Vers le nord, les abondants debris provenant de chaines d'abord en exhaussement se sont étendus en vastes nappes sous la forme des series du Stormberg inférieur. Au milieu du Crétacé, le paysage en place ressemblait pour l'essentiel à celui qui existe actuellement. L'avant-pays côtier n'est pas parallèle aux chainons de la zone plissée, de sorte que les chaines de montagnes, qui rencontrent la côte l'une après l'autre, sont tronquées. Il existe, le long de la côte, de nombreuses terrasses d'érosion. Bien qu'elles semblent avoir été taillées par une erosion marine, elles sont parfois recouvertes de croûtes siliceuses, qui semblent indiquer que la surface faisait à l'origine partie d'un pediment. Le système du Cap comprend les grès du relief tabulaire, les series Bokkeveld et Witteberg. L'avant-pays occidental est constitué par les series Malmesbury, qui font partie du Complexe de base. Lithologie La série du relief tabulaire est surtout composée de grès et de quartzites, bien que l'on trouve des zones de schistes argileux. Le dépôt contient une tillite. La série Bokkeveld se compose de schistes argileux et de grès. La serie Witteberg présente, comme roche dominante, un quartzite blanc dur. On trouve également des grès et des schistes argileux. La série Malmesbury est constituée essentiellement de quartzites, d'ardoises et de schistes argileux. 59

75 27. L'AFRIQUE DU SUD-OUEST Géologie L'Afrique du sud-ouest comprend tout le pays situé à l'ouest du bassin du Kalahari. A Pinterieur du Grand Escarpement, elle comprend la majeure partie du moyen Veld du Cap et les hauteurs du sudouest africain. A l'exterieur du Grand Escarpement, on trouve les pentes du Plateau occidental et le Namib. Dans le moyen Veld du Cap, la surface «africaine» se développe sur toute la superficie. Le creusement des vallées a commence au Crétacé et s'est accentué ultérieurement à la suite d'un exhaussement du souscontinent au Miocene. Dans les hauteurs du sud-ouest africain, on distingue le plateau du Namaqua au sud, le plateau de Khomas près de Windhoek, la plaine de Damara, les monts d'otavi et du Chella vers le nord. La structure du plateau du Namaqua est, à l'exception d'une zone granitique dans le nord-ouest, caractérisée par la formation Nama, qui descend doucement vers l'est. A l'extréme nord-est, des basaltes triasiques et des roches métamorphiques Dwyka affieurent, mais sont généralement recouvertes par des sables du Kalahari. Le plateau de Khomas s'est constitué sur les roches métamorphiques du Précambrien supérieur. La plaine de Damara est formée du Complexe de base, qui s'élève en un plateau égal, interrompu seulement par des inselbergs de granite et de gneiss ou des masses sédimentaires, comme les monts Etjo et Waterberg. Les monts d'otavi, dans le nord, se composent de roches dolomitiques, plissées en crétes nettement marquees. Presque toute cette superficie présente des caractéristiques karstiques. Les monts du Chella sont formes par les series métamorphiques du Chella. Vers le nord, le plateau de Benguela est forme essentiellement du Complexe de base granitisé et metamorphique; la presence de trois niveaux distincts et largement distribués montre que la surface du Gondwana a subi des soulèvements répétés. Le plateau de Benguela s'élève doucement vers le bord du plateau à l'ouest où des restes du système Oendolongo constituent une couverture protectrice dure. A l'extérieur du Grand Escarpement, le système Oendolongo existe à l'état de fragment, formant des pics et crétes isolés. Ces fragments du plateau portent des traces de Pérosion regressive qui s'est poursuivie depuis la formation du trait de côte l'époque crétacique. La descente vers les terrasses côtières est abrupte et aboutit à un bas pays granitique, limité à l'ouest par l'axe de Lunda, ancienne ligne de faiblesse estouest, sur laquelle il s'est produit de frequents bom- bements. Le socle précambrien est recouvert de sediments crétacés, surimposés vers l'ouest de dépôts tertiaires. Les lits appartiennent à deux groupes. Le premier, qui va du début du Crétacé (Aptien) jusqu'au Miocene, a été puissamment plissé et faille pendant le soulèvement du milieu du Tertiaire qui a mis fin au cycle d'érosion «africain». Après Pérosion, les plis tronques ont été recouverts par une série de fits pliocènes, qui ont été également soulevés. On trouve aussi ces dépôts de Cabinda a Libreville. Les monts de Cristal du sud, ou monts Mayombe, se composent du système Mayombe de la fin du Précambrien, fortement métamorphisé. Les couches plissées ont une orientation générale sud-sudest/nord-nord-ouest. On considère que le massif du Chaillu constitue la frontière septentrionale de l'afrique du sud-ouest. Ce massif est constitué par le système pré-mayombé, granitisé. Il est borde par un système de chaines et de depressions parallèles qui se sont formées sur le système Mayombé. Le Namib méridional est entièrement recouvert de sable. Au nord-ouest de Windhoek, le Kaokoveld forme une terrasse intermédiaire de 150 km de largeur, composée de couches horizontales du système du Karroo, dont la strate la plus élevée appartient la serie du Stormberg supérieur. Vers le nord et le long de la côte, le Namib septentrional est recouvert de dépôts alluviaux et eoliens, provenant de l'altération des dépôts tertiaires et crétacés. Lithologie Dans le moyen Veld du Cap, les couches Nama pre-karroo comprennent des dolomies et des calcaires, surimposés à du quartzite. Dans le plateau du Namaqua, les lits Nama consistent en quartzites et grès à arkoses à la base, recouverts par du calcaire, des quartzites et des schistes argileux. La série Chella se compose de quartzite, avec des couches calcaires. Le système Oendolongo comprend essentiellement des quartzites et des concretions ferrugineuses. Près de Lunda, les dépôts crétacés sont des grès et des calcaires, recouverts vers l'ouest par des calcaires sableux et des dolomies du Neogene. Le système Mayombé se compose de schistes cristallins, de quartzites, de roches vertes et d'intrusives telles que granite et diorite. Le système pre-mayoral* sur le massif du Chaillu, se compose de gneiss, granite, migmatite, quartzite, micaschiste et amphibolite. Le Namib est constitué par la partie précambrienne, granitisée et migmatisée du Complexe de base, ainsi que par des calcaires et dolomies du Précambrien supérieur. La série du Stormberg supérieur, dans le Kaokoveld, se compose de rhyolites et de porphyres quartziques. 60

76 28. LE BASSIN DU KALAHARI Géologie Le Kalahari est devenu un bassin à la suite du soulèvement des hauteurs environnantes. La structure de base du bassin du Kalahari est une ancienne plaine, dans laquelle des sédiments terrestres crétacés se sont accumulés sur la surface gondwanienne. Le bassin du Kalahari se compose de trois grands bassins de drainage interne: la cuvette d'etocha, au nord-ouest, le bassin de l'okovango au nord et au centre, et le bassin du Molopo-Nossob dans le sud. Il ne fait aucun doute que le bassin du Molopo- Nossob s'écoulait autrefois vers le fleuve Orange. Bien que, par endroits, le sable du Kalahari soit d'origine nettement fluviale, sa répartition sur le plancher du bassin est due à l'action du vent en régime désertique. Il se peut que ce sable provienne des grès du Stormberg inférieur, mais la source principale se trouve au Kalahari méme. Le système du Kalahari comprend trois strates. A la base, on trouve le groupe des couches du Botletlé. Au-dessus de ce groupe de base, on trouve le groupe des calcaires du Kalahari (plancher de la cuvette d'etocha). Presque partout, ce groupe est recouvert d'un manteau de sable qui cache à peu près entièrement les roches sous-jacentes. Les sables du Kalahari atteignent par endroits m d'épaisseur. Le système du Kalahari repose sur la surface d'érosion de la fin du Crétacé et est antérieur au nivellement du Pliocène supérieur. C'est l'équivalent du Continental terminal de l'afrique nord équatoriale. Sur la bordure orientale du bassin du Kalahari, au sud de la cuvette de Makarikari, des basaltes du Triasique sont, sur une grande étendue, sous-jacents aux dépôts de sable qui sont ici très peu épais ou méme localement absents. Les roches du soubassement sont exposées dans le nord, à la limite du Congo-Zambèze, notamment par suite de l'érosion régressive des affluents des rivières Louloua et Kasai:. Lithologie Les lits de Botletlé se composent de grès à calcedoines et de grès à arkoses. Le groupe des calcaires du Kalahari se compose de calcaires, accompagnés de grès calcaires et tubulaires, recouverts de sels, de marnes et de tuf calcaire. Les sables du Kalahari sont de plusieurs types. Les plus courants sont les sables rouges, dont les grains sont revétus d'une pellicule rouge d'oxyde de fer, et les sables blancs dans lesquels les grains sont enrobes de chaux. Les particules sont généralement de quartz, mais on trouve aussi du feldspath, de l'épidote, de la calcédoine et du mica. Dans les dépôts sableux, on trouve de nombreuses couches d'ac- cumulation: crate calcaire (calcaire superficiel), siliceuse (quartzite superficiel) et ferrugineuse (cuirasse latéritique). 29. LE BASSIN DU CONGO Géologie On suppose que le bassin du Congo a commence de se former à l'époque paléozoique sous forme d'un affaissement dans le plancher précambrien, car il contient des sédiments de l'époque Karroo, mais ne constituait probablement pas un véritable bassin à l'époque du dépôt. Vers la fin du MésozoIque, l'affaissement était bien installé; par la suite, l'exhaussement du bourrelet marginal, basculant de plus en plus vers le bassin, y a provoqué une recrudescence du dépôt. Les roches précambriennes, qui forment le fond et le bord du bassin, ne sont plissées que localement et légèrement. C'est seulement vers le bord sud-est du bassin que le Précambrien moyen est fortement plissé et métamorphisé. La base est constituée par une tillite carbonifère, correspondant à la série Dwyka. Les séries Loukaga triasiques et jurassiques recouvrent le Carbonifère vers l'ouest et sont en corrélation avec le Stormberg inférieur. Vers l'ouest, le bassin du Congo est limité par des roches métamorphiques du Précambrien inférieur et par un plateau de grès qui forme des cuestas, comme le plateau Bateke. Le plateau a une altitude de 600 m et sa hauteur décroit vers le sud. Il se compose de grès polymorphes du début du CénozoIque. Vers le nord et l'est, le bassin est limite par des grès du Precambrien supérieur. Dans le bassin, les roches précambriennes sont recouvertes de sediments, d'une puissance évaluée m, constitués de dépôts continentaux allant du Paléozo'ique à l'époque récente. On distingue les lits Karroo, le Continental intercalaire, le Continental terminal et les sediments quaternaires. Les sediments quaternaires occupent une plaine alluviale de km2 au centre du bassin. Lithologie Le Carbonifère se compose d'une tillite, contenant des schistes argileux, des ardoises et du grès. La série Loukouga se compose de grès. Le Continental intercalaire est un dépôt sableux de 100 m d'épaisseur, en majeure partie silicifié; consiste en couches, parfois très dures, de quartz à grain fin et de calcédoine. A la base, on trouve un conglomérat. Les sables du plateau (sables ocres) ne sont pas consolidés ou le sont légèrement. En profondeur dans le profil, les sables sont souvent calcaires, et la base est constituée par une crotlte calcaire. 61

77 Dans le centre du bassin du Congo, les dépôts quaternaires sont d'origine fluviatile et lacustre. lis sont souvent recouverts d'une crate dure pléistocène. Des dépôts alluviaux récents sont présents le long des principaux cours d'eau. 30. MADAGASCAR Géologie La surface de Madagascar se repartit en deux zones structurales très nettes: une masse cristalline l'est, constituée essentiellement par le Complexe de base précambrien, et une zone sédimentaire à l'ouest. Le Complexe de base occupe la plus grande partie de la surface, et forme un plateau disséqué et ondulé, dont le sommet représente les restes d'une ancienne surface d'érosion, tandis que des pénéplaines &endues se sont formées en bordure du Complexe de base. Dans la zone sédimentaire, on trouve un grand nombre de cuestas tournées vers l'est. On suppose que Madagascar a été séparée de l'afrique par des accidents tectoniques de la fin du Karroo ou postérieurs à celui-ci, après la cassure du Gondwana. Les plus anciennes roches du socle appartiennent au système Androyen, qui constitue la surface du sud-est de Madagascar. Dans la majeure partie du centre et du nord de Madagascar, le système graphitique du Précambrien moyen forme le socle; il est recouvert en plusieurs endroits par le système du Vohibory et par la série des cipolins et quartzites. En général, le système du graphite est extrémement métamorphisé et migmatisé, et amplement intrudé de granites. Ces intrusions, qui sont maintenant exposées sur de vastes étendues, datent en partie de la fin du Précambrien. Le système Vohibory consiste, l'origine, en roches sédimentaires et effusives, intensément métamorphisées et granitisées. La série des cipolins comprend de 300 à m de sédiments du Précambrien supérieur et affleurent près d'antsirabé, oft elles sont entourées de la série des quartzites de la fin du Précambrien. Les deux strates sont légèrement métamorphiques. La masse cristalline de Madagascar est limitée au sud-ouest par une étroite zone de dépôts continentaux permiens, le groupe de la Sakoa, dont Page et le faciès correspondent à ceux des séries Dwyka, et qui contient également une tillite. Vers l'est, les groupes triasiques de la Sakamena et de l'isalo forment une longue zone de &pats, continentaux dans le sud et marins dans le nord, ces derniers résultant de l'invasion de la mer par le nord. Le faciès continental comprend des couches de Beaufort et des grès de Cave, comme ceux que l'on trouve en Afrique australe. Le triasique est limité à l'ouest par une zone de dépôts marins jurassiques, et au sud par des dépôts marins et continentaux, recouverts à leur tour par des roches crétacées marines. On suppose que les laves basaltiques qui se trouvent au sud de Majunga et de Maintirano appartiennent également au Crétacé. Des sédiments éocènes bordent le Crétacé sur une vaste étendue du sud-ouest de Madagascar. Le massif d'ambre, au sud de Diego-Suarez, et le massif de l'ankaratra au centre de Madagascar sont des massifs volcaniques du Néogène, dont l'activité s'est poursuivie jusqu'à une époque récente. Lithologie Le système Androyen se compose de paragneiss, de leptynite, de pyroxénite et de cipolin. Le système du graphite se compose de migmatite, de gneiss et de granite, avec des couches graphitiques. Le système du Vohibory contient des paragneiss, des micaschistes, des cipolins, des serpentines, des migmatites, des charnockites, et des amphibolites. La série des cipolins contient des calcaires cristallins et dolomitiques. La série des quartzites se compose de quartzites et d'un peu de schiste. Le groupe de la Sakoa se compose de schistes, d'ardoises et de schistes argileux, et contient une tillite et des couches houillères. Les groupes de la Sakamena et de l'isalo sont constitués respectivement de schistes argileux et grès arkoses, et de grés tendres. Les dépôts jurassiques et crétacés continentaux sont des grès, tandis que les calcaires et les marnes prédominent dans le faciès marin. Les sédiments éocènes sont des calcaires et des marnes, avec un peu de grès. Les roches volcaniques crétacées sont des basaltes. Les roches effusives pliocènes-pléistocènes sont des basaltes, de l'andésite et du trachyte. Dans le massif de l'ankaratra, les nappes basaltiques sont situées sur des dômes pliocènes (?) de trachyte et de rhyolite. On trouve, le long de la côte sud et ouest, des dépôts alluviaux récents. CLIMAT Bibliographie BROWN, L.H. & CocHrEmt, J. A study of the agro-climatology of 1969 the highlands of eastern Africa. Rome, FAo/Unesco/wmo. CocHEmt, J. & FRANQUIN, P. Une &tide d'agroclimatologie de 1967 l'afrique sèche au sud du Sahara en Afrique occidentale. Rome, FAo/Unesco/wmo. JACKSON, S.P. Atlas climatologique de l'afrique. Londres, 1962 CCTA/CSA. PAPADAKIS, J. Crop ecologic survey in west Africa. Rome, 1966 FAO. PL/FFC/2. 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82 Carte hydrologique du bassin de Meknes-Fes (1 : ), par 1960 J. Margat. Carie géologique d'agadir (1: ), par R. Ambroggi NIGERIA Geological map of Nigeria (1: ). Survey Department, 1959 Lagos. Geological map of Nigeria (1: ). Geological Survey 1954 Division, Nigeria (révisée 1964). RHODÉSIE Provisional geological map of the Federation of Rhodesia and 1960 Nyasaland (I : ). Federal Atlas Map N 4. SÉNEGAL Carte géohydrologique du Sénégal (1: ). Projet PNUD: 1966 Les eaux souterraines à l'est de Dakar. SOUDAN Geological map of the Southern Sudan (1: ). Andrew 1955 G. et al. Geological map of Derudeb, planche 46-1 (1: 250, 000), par F Delany, Sudan Geological Survey. Geological map of the Sudan, planche 55.1 (1 : ), Khar toum. The Sudan Survey Department. Geological map of Sudan (1: ). G. Andrew et al Khartoum. The Sudan Survey Department. TCHAD Bassin hydrologique du Tchad (1: ). Géologie et géomorphologie. Esquisse géologique de la zone Eré-Loka, Tchad (1: ) Esquisse physique de la zone Eré-Loka, Fort-Lamy. ORSTOM. ToGo Carte géologique du Togo (1: ). Direction fédérale des 1956 mines de l'a.o.f. TUNISIE Carte géologique provisoire (1: ). 18 planches Carte géologique de la Tunisie (1: ). 10 cartes. Service 1946 géologique de la Direction des travaux publics de Tunisie. Carte géologique de la Tunisie (1: ). 3 cartes. Paris, 1951 Direction des travaux publics, Institut géographique national. 67

83 5. LES SOLS DE L'AFRIQUE Le tableau 3 donne la composition des associations de sols, la surface de ces associations en milliers d'hectares, le pays, le symbole du climat 1, la végétation naturelle et la lithologie dominantes sur la surface de ces associations. Les informations sur la végétation et la lithologie sont extraites des cartes correspondantes placées la fin du volume (figures 2 et 5). Elles sont donc très générales et ne présument en rien des relations réelles entre les facteurs de pédogenèse et tel type d'association, encore moins tel type de sols. Répartition des principaux sols. Grandes regions pédologiques En introduction au chapitre suivant intitulé «Utilisation et vocation des sols», ce chapitre brosse un tableau général de la répartition des sols par grandes régions pédologiques. Les régions indiquées sur la carte (figure 6) sont numérotées arbitrairement; elles correspondent grossièrement aux grandes régions écologiques mais les limites ne coincident pas nécessairement avec celles des grandes zones de végétation, de climat, de physiographie, de lithologie, car ces unités cartographiques font la synthèse de tous les facteurs précédents. Ce groupement des sols permet d'interpréter la carte d'une manière globale, notamment de préciser l'utilisation et la vocation de ces grandes régions dont on connait le climat, la végétation, la roche mère et le relief, principaux facteurs de la pédogenèse mais aussi de la production agricole. Région I. Région côtière nord-africaine: la présence de calcaire, la saison sèche estivale et le relief marqué entrainent la dominance des cambisols calciques, chromiques, des luvisols chromiques, des kastanozems calciques et de quelques rendzines sous végétation de maquis. Dans les régions hautes plus Selon le système de J. Papadakis. Voir J. Papadakis, Climats of the world and their agricultural potentialities, Buenos Aires, 1966, ainsi que la section de cette etude sur le climat. arrosées et sous fora, donc plus lessivées, apparaissent les luvisols orthiques et même albiques. Dans les zones basses on trouve les fluvisols calcaires, les vertisols et quelques sols salés. Région 2. Hauts plateaux et zone côtière libyenne: la pluviosité est nettement plus faible et surtout he froid plus intense sur les hauts plateaux. La végétation est déjà steppique. Les sols les plus représentés sont les xérosols calciques et gypsiques, les yermosols; on y trouve quelques rendzines, luvisols chromiques et vertisols. Les crates calcaires et gypseuses y sont fréquentes. Les parties basses sont constituées de fluvisols calcaires et surtout de solonchaks dans les chotts. Région 3. La sécheresse plus grande et l'érosion empéchent la formation des sols, d'où une grande quantité de lithosols et de yermosols peu épais et très caillouteux. La dalle calcaire affleure presque toujours. La végétation est rare : ce sont les hamadas. Au pied de ces plateaux stériles quelques vallées à fluvisols calcaires, favorables aux oasis, mais avec présence de sols salés. Régions 4. Ce sont les grands ergs du Sahara, principalement constitués de dunes mobiles sans végétation, mais aussi de dunes fixées: régosols calcaires surtout dans la partie nord du Sahara, eutriques dans le sud. Région 5. Les lithosols et les yermosols trés caillouteux dominent. On trouve des débris de roches sans sol, des dunes mobiles et des sols salés. Cette région diffère de la région 3 par sa roche mère non calcai re. Régions 6. Elles sont occupées en majorité par des yermosols très peu épais et couverts de cailloux: c'est le reg. Il y a souvent des lithosols, des dunes fixées ou régosols eutriques, des dunes mobiles et des solonchaks souvent takyriques. Région 7. Cette partie du Sahara (désert de Libye et d'egypte) est encore constituée de yermosols très peu épais, avec reg et lithosols, mais elle est très calcaire, gypseuse et salée. 68

84 Région 8. C'est la dépression de Kattarah au milieu de la zone précédente, composée en grosse majorité de solonchaks et solonetz. Région 9. Vallée du Nil: les fluvisols calcaires sont dominants, quelquefois légèrement salés. Ils passent aux vrais solonchaks dans le delta. De chaque côté de la vallée, les colluvions ou male les alluvions des petits affluents sont très caillouteuses. Région 10. Typiquement composée de roches affleurantes, de débris de roches, de lithosols, cette région ne possède que quelques lits de fleuves desséchés et quelques dépressions avec des fluvisols et des régosols caillouteux. La zone côtière, plus basse, comprend des yermosols et des sols salés. Région 11. Région montagneuse du Sahara comprenant le Hoggar, l'air et les Tassilis ; roches et parois verticales constituent le relief très déchiqueté; les amoncellements rocheux sur les pentes sont fréquents. Débris de roches et lithosols constituent le fond du paysage, mais quelques régosols et fluvisols dans les vallées et un peu d'eau peuvent faire vivre des oasis. Région 12. C'est une région complexe, encore désertique, mais comprenant des roches, des dunes fixées ou régosols, des yermosols avec quelques dunes mobiles, des sols salés. Régions 13. Ce sont les régions subarides de Mauritanie, Sénégal, Mali, Niger et Soudan, encore influencées par le Sahara; régions très sableuses mais les facteurs climatiques permettent déjà une certaine évolution du sol. Les arénosols cambiques, souvent d'anciennes dunes fixées et plus ou moins rubéfiées, dominent; on y trouve quelques cambisols calcaires, des régosols eutriques provenant peut-être d'un remaniement superficiel sur des cuirasses ferrugineuses, résidus d'un climat ancien plus humide. Au Niger, le lessivage paralt un peu plus intense et les sols raies ou arénosols luviques semblent dominer; les sols salés sont aussi plus fréquents dans les dépressions, en particulier le long du lac Tchad et de Bahr el Ghazal. Les trois régions suivantes, bien qu'appartenant encore à la zone subaride sont un peu différentes. Région 14. Au pied des monts Darfour et en bordure de la grande dépression du Tchad se sont accumulées des alluvions salées et sodiques, d'où la dominance des solonetz, planosols et solonchaks. Région 15. Les monts Darfour et Ennedi, bien qu'un peu envahis par les sables, ont cependant donné naissance à des lithosols, régosols et, vers le sud, à des cambisols eutriques et méme à des luvisols chromiques. Il y a aussi beaucoup de fluvisols calcaires dans les vallées. Région 16. Cette région est basse mais les affleurements rocheux y sont fréquents; les sols sont plutôt des xérosols car ils portent une certaine végétation. Région 17. Cette vaste région, qui s'étend du Sénégal au nord de la République centrafricaine, a des pluies d'été assez abondantes. Elle est constituée de pénéplaines. Les sols dominants sont les luvisols ferriques et leurs variantes hydromorphes: luvisols gleyiques et plinthiques. Les concrétions ferrugineuses et les cuirasses en formation ou fossiles y sont fréquentes, souvent surmontées par des régosols. Les parties basses ont des vertisols et des planosols. Les fluvisols existent, mais surtout les gleysols abondent le long des fleuves, en particulier dans le delta intérieur du Niger. Région 18. La région basse et alluviale du Logone et du Chari comprend beaucoup de fluvisols eutriques mais aussi des vertisols, gleysols et, vers le Tchad, des planosols sodiques. Des llots de luvisols ferriques ou gleyiques émergent souvent de la basse plaine. Régions 19. Ce sont les régions à vertisols dominants, surtout au Soudan. Au Tchad ils sont associés des luvisols ferriques et arénosols ferraliques. Au Soudan les gleysols sont abondants, surtout dans les marais du haut Nil. Région 20. C'est une entité due au relief et à la roche mère basaltique. Le sud du massif éthiopien, plus humide, montre surtout des nitosols eutriques rouges et assez profonds, mais aussi des cambisols humiques, des vertisols, des ferralsols et acrisols. Vers le nord, le climat plus sec donne naissance des sols moins épais, è. dominance de cambisols mais comprenant aussi des régosols, des acrisols et des xérosols. La faille de l'awash a provoqué du volcanisme récent qui porte des andosols; la vallée elleméme est occupée par des xérosols, des ftuvisols, des vertisols et des sols salés. Région 21. Beaucoup de lithosols, de régosols avec affieurements de roches basaltiques dans la plaine du Danakil sous climat désertique, mais toutes les dépressions sont occupées par des solonchaks, solonetz et méme de grandes étendues salées sans végétation. Quelques surfaces cependant de ftuvisols calcaires peu salés. La bande côtière est occupée par des régosols et des sols salés. Région 22. La partie nord-ouest de la Somalie recoit quelques précipitations sur les reliefs, d'où des cambisols calcaires, des rendzines et méme des luvisols chromiques. En bordure de mer, des dunes fixées calcaires (régosols calcaires), solonetz et solonchaks. Le reste de la Somalie, peu connu d'ailleurs, 69

85 est surtout constitué de xérosols et yermosols, avec abondance de crofites calcaires et surtout gypseuses. Des régosols calcaires très peu épais et très caillouteux occupent les parties est et sud de cette region. Le nord-est du Kenya appartient à cette méme zone désertique à yermosols, xérosols et solonchaks. Region 23. C'est la partie la plus intéressante de la Somalie car elle est plus arrosée. Les vertisols sont nombreux, mais il y a aussi beaucoup de solonetz, quelques fluvisols calcaires, des dunes mobiles et des dunes fixées, des arénosols cambiques. Les nitosols eutriques rouges semblent des paléosols. Il y a des luvisols chromiques mais ils passent rapidement aux luvisols ferriques de la region plus au sud. Region 24. Cette region semi-aride est couverte de xérosols mais surtout de régosols eutriques et calcaires et, en general, de sols lithiques peu developpés. Dans les vallées, quelques fluvisols, vertisols et solonchaks. Region 25. Elle est surtout remarquable par l'abondance des cuirasses et des concretions ferrugineuses avec des luvisols ferriques, gleyiques et plinthiques et des sols peu développes (régosols dystriques). Regions 26. Elles sont caractérisées par des sols sableux rouges ou jaunatres: arénosols ferraliques dus à la roche mere, gres de Carnot et grès de Ouadda et de Fouroumbala. Region 27. C'est la zone typique des ferralsols orthiques, xanthiques, rhodiques et plinthiques avec, cependant, des nitosols, acrisols et méme cambisols ferraliques lorsque la penéplaine est rajeunie. Dans les bas-fonds on trouve surtout des gleysols dystriques. Region 28. Dans cette zone dominent au contraire les acrisols ferriques, orthiques et plinthiques; c'est une zone de transition entre luvisols ferriques et ferralsols. Dans le Fouta Djalon, il y a aussi des ferralsols en association. La phase petroferrique est très fréquente dans le Fouta Djalon et dans le nord de la Côte-d'Ivoire. Region 29. La pluviosité très forte du climat guinéen conduit A. la formation de ferralsols orthiques et plinthiques sur le Précambrien, xanthiques sur la bande côtière. La phase petrique est bien représentée, souvent confondue avec la stone-line des sols remaniés. Sur la côte proprement dite, basse et marecageuse, on trouve des fluvisols thioniques, des gleysols et quelques régosols sableux dunaires. Regions 30. Les sediments tertiaires et pleistocènes très sableux, du bassin du Congo, et les' sediments crétacés et récents du bassin de Douala, ont donne naissance A. des ferralsols xanthiques et A. des arénosols sous un climat très pluvieux et très chaud. Region 31. C'est le fond de la cuvette du Congo, très mal drainée, d'où des gleysols dystriques, humiques et plinthiques, des histosols, quelques ilots de ferralsols xanthiques et des alluvions récentes ou fluvisols dystriques. Region 32. Des sediments fluviatiles et côtiers anciens à récents expliquent la presence d'arénosols ferraliques, de ferralsols xanthiques, de gleysols dystriques et de fluvisols dystriques sur les côtes de la Guinée équatoriale, du Gabon, du Congo, de Cabinda. Region 33. Elle est beaucoup plus sèche que la region précédente. En consequence les sols dominants sont des luvisols ferriques, cambisols eutriques, xérosols hapliques et des régosols, surtout dans le sud. Les fleuves côtiers déposent des fluvisols eutriques, quelquefois un peu sales. Region 34. Les ferralsols dominent mais l'érosion agissant sur une region assez plissée a donne naissance A. des sols de colluvionnement: cambisols ferraliques, et A. des nitosols. Vers le sud, les ferralsols xanthiques et plinthiques apparaissent à la suite de mauvais drainage dfi A un relief plus plat. Region 35. Les sables du Kalahari, qui constituent le substratum de cette region, sont couverts d'arénosols ferraliques, de régosols et méme de quelques podzols. Les parties les moins sableuses sont des ferralsols xanthiques. Les flancs des vallées ont des nitosols dystriques. Region 36. Ces mémes sables du Kalahari ont donne naissance dans cette region à des arénosols cambiques moins évolués, mais la situation topographique est telle que le mauvais drainage est cause de l'existence de gleysols varies et de podzols gleyiques. Region 37. C'est encore une grande region de ferralsols orthiques, rhodiques et de nitosols dystriques, qui fait suite A. la region 27 en aureole autour du bassin du Congo. Region 38. C'est la region des grands lacs, très complexe. Le volcanisme recent a donne des andosols, les bords relevés du Rift présentent des nitosols humiques, des lithosols ou des cambisols eutriques, le fond du Rift, plus sec, des vertisols et solonetz. Ferralsols, acrisols sont fortement intrigues dans la partie entre le Rift, et le lac Victoria, plus pluvieux. Le sud-est de ce lac, plus sec, a des vertisols, des cambisols calcaires et méme des rendzines. Les depressions de la partie la plus arrosée sont occunes par des gleysols humiques, de la partie plus sèche par des fluvisols eutriques. Region 39. La plaine du nord est occupee par des luvisols ferriques et quelques vertisols, celle du sud par des acrisols ferriques et plinthiques et quelques g,leysols. 70

86 Region 40. De climats très varies, cette region de transition possède aussi des sols très varies: vertisols, planosols, fluvisols eutriques dans les vallées et plaines. Sur les reliefs assez erodes subsistent des cambisols chromiques très caillouteux, sur les collines plus pluvieuses du sud de cette region des acrisols ferriques. On peut aussi noter la presence de nitosols dystriques, d'acrisols orthiques, de régosols dystriques, d'arénosols ferraliques et rame de ferralsols orthiques annonçant la region suivante. Region 41. Cette region est surtout caractérisée par des ferralsols rhodiques et orthiques sur les parties hautes très pluvieuses, des luvisols ferriques dans les parties plus basses et plus sèches et enfin des vertisols, fluvisols, régosols sur la côte, avec quelques sols de mangroves. Region 42. On trouve, au nord, les montagnes Muchinga lithosoliques, au centre les luvisols chromiques, puis vers le sud les luvisols ferriques qui dominent. Les dykes basaltiques portent des nitosols eutriques; enfin les regions plus élevées et donc plus arrosées, le long du lac Malawi et le long de la frontière du Mozambique, ont des ferralsols rhodiques et orthiques. Region 43. Le Sul do Save et la plaine de Mozambique en general sont caractérisés par des sediments éoliens et fluviaux du Tertiaire et du Pléistocène, qui ont donne naissance a. de grandes étendues sableuses d'arénosols cambiques et luviques. Les deltas du Zambèze et du Limpopo sont constitués de fluvisols eutriques, avec solonchaks. En bordure de cette plaine sableuse, on trouve de grandes surfaces de vertisols. Region 44. Les luvisols (calciques au nord, chromiques au centre, orthiques et chromiques au sud) et les vertisols sont dominants dans cette region. Sur le rebord du plateau exposé aux vents pluvieux on trouve des ferralsols rhodiques. Region 45. Mises à part les montagnes du Lesotho qui portent des lithosols, des cambisols, des luvisols, les parties ouest et sud de cette region sont caractérisées par de grandes étendues de planosols, souvent sodiques, et des solonetz. Region 46. Les sols du desert du Kalahari proprement dit sont surtout des arénosols cambiques, mais dans les depressions le lessivage des sables est intense, allant jusqu'aux arenosols albiques, avec des duri- pans en profondeur. Les surfaces moins sableuses, souvent alluvionnaires, portent des xérosols calciques, des vertisols et des solonchaks. Region 47. Elle est dominée par la presence de xérosols calciques pierreux avec affieurements de roches et lithosols. Region 48. Region désertique avec yermosols gypsiques et calciques se présentant souvent avec la phase pétrogypsique. Au sud de Walvis Bay des dunes plus ou moins fixées (regosols eutriques) et des dunes mobiles. Region 49. La region du Cap, de climat méditerranéen, est caracterisée par les sols typiques de ce clirnat: les luvisols chromiques. En bordure de mer, les dunes anciennes sont constituées d'arénosols albiques avec solonetz et solonchaks interdunes. Region 50. La region la plus humide, expos& aux alizés, comprend une grosse majorité de ferralsols, souvent rhodiques, sur les roches basiques. On trouve les ferralsols xanthiques généralement sur les al/uvions anciennes, les cambisols ferraliques sur les pentes fortes, en association d'ailleurs avec les affieurements rocheux. Des plateaux témoins d'anciennes pénéplaines portent des ferralsols plinthiques avec phase pétroferrique, c'est-a-dire des cuirasses ferrugineuses. Regions 51. Regions plus sèches, très complexes A. cause de la variété des roches mères, mais comprenant surtout des luvisols ferriques et chromiques et des cambisols chromiques, mais aussi des cambisols ferraliques et dystriques sur le versant des hauts plateaux et en general dans toutes les régions oa l'érosion empeche la formation du sol. Les vallées, très interessantes pour la culture, sont occupées par des fluvisols eutriques. On trouve des nitosols eutriques sur les affieurements basaltiques, des cambisols calciques et régosols calcaires sur le sédimentaire calcaire. Region 52. Elle est caractérisée par de grandes &endues sableuses d'arénosols cambiques, mais les vallées des fleuves sont occupées par des fluvisols calcaires et dans leurs deltas par des solonchaks et fluvisols thioniques. Region 53. Les plateaux calcaires de ces regions karstiques sont couverts de lithosols, de cambisols calciques, mais aussi de luvisols chromiques et d'arenosols cambiques. 71

87 TABLEAU 3. - ASSOCIATIONS DE SOLS ET INFORMATIONS CORRESPONDANTES Symbole Sole associés Inclusions Phase Superficie (1000 ha) Localisation Climat Végétation Lithologie Af 1 pétrique 924 Nigeria * 2a-4a-4c ** Précambrien (Dahomeyen): schiste, Quartzite syénite et dolerte Afl pétrioue 75 Cameroun a-4c Précambrien (Dahomeyen): schiste, quartzite. syénite et dolerte Af1-1 /2a 269 Ghana a Complexe de base: ortho et paragneiss, granite, micaschiste et quartzite. Précambrien (Birrimien): schiste, phyllades, grauwake, grès et roches vertes Af2 Lf I 180 Ghana a Complexe de base: ortho et paragneiss, granite, micaschiste et quartzite. Voltaien grès, schiste argileux, conglomérat, calcaire dolomitique et schiste métamorphique Af2 Lf 1 77 Nigeria c Crétacé: gres et marne Af2-2a Lf I Guinée a-4c Complexe de base: gneiss granitique, sebiste, quartzite; batholites de granite Af2-2a Lf I 377 Ceite-d'Ivoire a Complexe de base: gneiss granitique, schiste, Quartzite; batholites de granite Af2-2a Lf I 32 Mali a-4c Complexe de base: gneiss granitique, schiste, quartzite; batholites de granite Af 3-1 /2a Ap Fr Gp 0f Tanzanie c Complexe de base: orthogneiss, granite, migmatite, amphibolite, schiste et Quartzite Af4-a 1 Nd pétrique 189 Nigeria a-4c Précambrien (Dahomeyen): schiste, quartzite, syenite et dolerte A15 Ao Nd 554 Mali a-4c Complexe de base: gneiss granitique, schiste quartzite; batholites de granite Af5 Ao Nd 604 C6te-d'Ivoire a-4c Complexe de base: gneiss granitique, schiste, quartzite; batholites de granite Af5 Ao Nd 30 Cuinée a-4c Complexe de base: gneiss granitique, schiste, quartzite; batholites de granite Af5-1 /2a Ao Nd pétrictue 836 Liberia la Complexe de base: gneiss granitique, schiste quartzite; batholites de granite. Précarnbrien (Birrimien): schiste, quartzite et roches vertes Af5-1 /2a Ao Nd pétrique Ceite-d'Ivoire la Complexe de base: gneiss granitique, schiste, Quartzite, batholites de granite. Précambrien (Birrimien): schiste, quartzite et roches vertes Af12-1 /2a Ag AD I Nigeria a Crétace: calcaire dolomitique, schiste argileux et gres Af12-2b Ag Ap I 326 Nigeria c-4a-4c Complexe de base (Gwarien): gneiss granitique, micaschiste, amphibolite, migmatite; batholites de granite.roches effusives basiques: basalte, andésite Af13-la Ap I 501 Nigeria a Crétacé: grès et schiste argileux Af14-3c Be I 478 Ethiopie ,843 ld-4f Série de Trap: basalte, phonolite, néphélinite, trachyte, rhyolite, roches pyroclastiques * SeIon Papadakis (voir tableau 2 et carte climatioue). ** Voir chapitre sur la vegetation et carte correspondante. 72

88 TABLEAU 3. - ASSOCIATIONS DE SOLS ET INFORMATIONS C Symhole Sols associé s Inclusions Phase Su Pe rfic'e (1 000 ha) ' Localisation Climat Végétation Lithologie Af15 QI Re Lg pétrique 305 Nigeria e Crétacé: grès et marne Af16-1/2b Nd Ag pétrique 127 Côte-d'Ivoire la Complexe de base: gneiss granitique. schiste, quartzite; batholites de granite Af17-1/2ab Lg G I Republique centrafricaine c-4a-4c Précambrien: gneiss granitique, migmatite. schiste, quartzite, syénite et dolérite; batholites de granite; partiellement recouvert dans l'ouest par du Continental terminal: gres mal consolide, schiste argileux et marne Af18-la Ao LP I 285 Cöte-d'Ivoire a Complexe de base: gneiss granitique, schiste, quartzite; batholites de granite Af23-2a Bf A g pétrique 740 Cöte-d'Ivoire la Précambrien (Birrimien): schiste, quartzite et roches vertes Af24-2a 13f Fr I Cöte-d'Ivoire la Complexe de base: gneiss granitique. schiste, quartzite; batholites de granite Af25-la Bf G I 85 Ghana la Complexe de base: gneiss granitique, schiste. quartzite; batholites de granite Af25-I a Bf G I 329 Côte-d'Ivoire la Complexe de base: gneiss granitique, schiste, quartzite; batholites de granite Af26- a Bf 108 Côte-d'Ivoire la Complexe de base: gneiss granitique, schiste. quartzite; batholites de granite Af27 Br I 237 Côte-d'Ivoire la Complexe de base : gneiss granitique, schiste. quartzite ; batholites de granite Af27-lab Br I 76 Côte-d'Ivoire la Complexe de base: gneiss granitique, schiste. quartzite; batholites de granite Af28 Ap Fr pétroferrique 130 Côte-d'Ivoire a-4c Complexe de base : gneiss granitique, schiste, quartzite; batholites de granite Af28-a A p Fr pétroferrique Côte-d'Ivoire la-2a Complexe de base : gneiss granitique, schiste, quartzite; batholites de granite. Précambrien (Birrimien): schiste. quartzite et roches vertes Af.29-1 (2a Ap Q1 pétroferrique 854 Cöte-d'Ivoire a-4c Complexe de base: gneiss granitique, schiste, quartzite, biotite, apatite. norite ; batholites de granite A130 I Lf 972 Côte-d'Ivoire a-4c Complexe de base: gneiss granitique, schiste, quartzite, biotite, apatite, forte; batholites de granite Af31 Bf Nigeria e Crétacé: grès et schiste argileux Af31-2b Bf I Republique centrafricaine a-4c Complexe de base: gneiss granitique. micaschiste, migmatite; batholites de granite A f31-2b Br 1 42 Tchad a-4c Complexe de base: gneiss granitique, micaschiste, migmatite; batholites de granite A132-1/2a A p G p Vp 1 lithique 71 Kenya a-4c Complexe de base: orthogneiss, granite, migmatite. amphibolite, schiste, quartzite 73

89 TABLEAU 3. - ASSOCIATIONS DE SOLS ET INFORMATIONS CORRESPONDANTES Symbole Sole associés Inclusions Phase Superficie (1 000 ha) Localisation Végétation Lithologie Af32-I /2a Ap Gp Vp I lithique I 061 Tanzanie g-4a-4c Complexe de base: orthogneiss, granite, migmatite, amphibolite, schiste, quartzite Af32-1/2b Ap Go Vp I 315 Tanzanie e Karroo: conglomérat, tillite, gres, siltstone, argile, sable. Tertiaire: gres, calcaire et Pate Af32-2ab Ap Go Vp Ouganda I a-4a-4c Précambrien: schiste, gneiss, amphibolite, charnockite, quartzite, cipolin. Complexe de base: orthogneiss, migmatite, granite, amphibolite, roches ignées basiques et ultra-basiques; sediments argileux et arénacés Af33-1 /2a Ap Of VD 759 Tanzanie g Complexe de base: orthogneiss, granite, migmatite, amphibolite, schiste et quartzite Af34-1/2a Ay Gp 441 Tanzanie c Complexe de base: orthogneiss, granite, migmatite, amphibolite, schiste et quartzite Af35-1/2a Lp Gc pierreuse 658 Tanzanie c-4g Complexe de base: orthogneiss, granite, migmatite, schiste et quartzite Af36-2a Lf Vp pierreuse 189 Tanzanie c Complexe de base: orthogneiss, granite, migmatite, schiste et quartzite Af37-1/2bc Lf Qf 280 Tanzanie c Karroo: conglomérat, tillite, grès, siltstone, argile et sable. Tertiaire: grès, calcaire et pate Af28-1/2ab Qf I Vp 882 Tanzanie g Précambrien: schiste, gneiss, charnockite, quartzite et cipolin. Complexe de base: orthogneiss, granite, migmatite, amphibolite, schiste et quartzite Af39-1/2b Qf I Je 148 Tanzanie g Précambrien: schiste, gneiss, charnockite. Quartzite et cipolin Af40-2b Ne VD Tanzanie g-2a Précambrien: schiste, gneiss. charnockite, Quartzite et cipolin Af41-2bc AD Of Gp I 995 Tanzanie e Précambrien: schiste, gneiss, charnockite, quartzite et cipolin Af41-2bc Ap Qf Gp I 18 Zambie e Précambrien: schiste, gneiss, charnockite, quartzite et cipolin Af42-1/2bc Bf Gp I 548 Tanzanie e Karroo: conglomérat, tillite, grès, siltstone, schiste argileux, argile Af43-1/2bc Qf I pierreuse Tanzanie a-2c-4e Karroo: conglomérat, tillite, gres, siltstone, schiste argileux, argile. Jurassique: schiste argileux, marne et grès A f44-2b Fo Oa Nd 0 32 Madagascar la Précambrien: migmatite, granite, quartzite, amphibolite, diabase; sediments cötiers Aol-ab Ghana la-2a Dahomeyen: schiste, gneiss, quartzite. Birrimien: schiste, phyllades, grauwake, grès et roches vertes 74

90 TABLEAU 3. - ASSOCIATIONS DE SOLS ET INFORMATIONS CORRESPONDANTES Symbole Sols associés Inclusi ons Phase Su" rfic'e I (1 000 ha) Localisation Climat Végétation Lithologie Ao1-2b nétrique 267 Rénublique centrafricaine a-4c Comalexe de base: gneiss granitique micaschiste, migmatite: batholites (It granite Ao1-2b pétrique 438 Cameroun a-4c Complexe de base: gneiss granitique micaschiste, migmatite : batholites ch granite Ao7 Fo Cameroun a-2a-4a- Complexe de base: gneiss granitique, mi c caschiste, migmatite, quartzite; batholite: de granite, syénite et dolérite Ao7-a Fo 89 Cameroun a-4c Complexe de base: gneiss granitique, micaschiste, migmatite; batholites de granite Ao7-ab Fo 456 Côte-divoire la Précambrien (Birrimien): schiste, quartzite, roches yertes. grauwake, grés; batholites de granite Ao7-ab Fo 993 Ghana la Précambrien (Birrimien): schiste, quartzite, roches vertes, grauwake, grés; batholites de granite Ao7-2a Fo 572 Cameroun 1.72 la Précambrien : gneiss Ao10 Af I 85 Côte-d'Ivoire a Complexe de base: gneiss granitique, schiste, quartzite; batholites de granite Ao10-a Af I 642 Ceite-d'Ivoire a Complexe de base: gneiss granitique, schiste, quartzite; batholites de granite Ao10-a Af I nétrique 196 Côte-d'Ivoire la Précambrien (Birrimien): schiste, quartzite, roches vertes Ao10-la Af 1 89 Côte-d'Ivoire la Précambrien (Tarkwaien): schiste, quartzite, conglomérat, grés; batholites de granite Ao10-la Af I 3 Ghana la Précambrien (Tarkwaien): schiste, quartzite, conglomérat, grés; batholites de granite Aoll-b I Nd 82 Ghana la Complexe de base: ortho et paragneiss, granite, micaschiste, quartzite. Voltaien: grés Aol 3 I 269 Ghana la-2a Précambrien (Dahomeyen): schiste, gneiss, quartzite et (Tarkwaien): schiste. quartzite, conglomérat, grès; batholites de granite Ao13-a I 36 Ghana la Roches vertes Ao29-b I Bf 210 Ghana la Précambrien (Birrimien): schiste, phyllades, grauwake, gres, roches vertes; batholites de granite Ao30-a Bf Nd I 288 Cameroun a-4c Complexe de base: gneiss granitique, micaschiste, migmatite; batholites de granite Ao39-2b Rb 63 Ethiopie f Précambrien: gneiss, schiste, quartzite; batholites de granite 75

91 TABLEAU 3. - ASSOCIATIONS DE SOLS ET INFORMATIONS CORRESPONDANTES Symbole Sole associés Inclusions Phase Superficie (1 000 ha) Localisation Climat Végétation Lithologie Ao41-2bc Bd 403 Ethiopie a Précambrien: gneiss, quartzite, cipolin, andésite, conglomérat, argilite, rhyolite; batholites de granite Ao43-1 b I 301 Nigeria a-4e Complexe de base (Gwarien): gneiss granitique, micaschiste, amphibolite, migmatite; batholites de granite Ao45-2a Af Bf 627 Côte-d'Ivoire la Précambrien (Birrimien): schiste, quartzite et roches vertes Ao46-a Af Bf Ag 589 Côte-d'Ivoire a-4a-4c Complexe de base: gneiss granitique, schiste, quartzite: batholites de granite Ao48-I a Af Ap 190 Cöte-d'Ivoire a-4c Complexe de base: gneiss granitique, schiste, quartzite; batholites de granite Ao48-la Af Ap pétrique 623 Côte-d'Ivoire a-4c Complexe de base: gneiss granitique, schiste, quartzite; batholites de granite Ao49-ac I Rd 335 Côte-d'Ivoire a-4c Complexe de base: gneiss granitique, schiste, quartzite, biotite, apatite, forte; batholites de granite Ao59-a Af Qf Fr Gh 589 Côte-d'Ivoire la Précambrien (Birrimien): schiste, quartzite, roches vertes, phyllades Ao59-a Af Qf Fr Gh Ghana la Précambrien (Birrimien): schiste, quartzite, roches vertes, phyllades, grauwake, gres Ao59-la Af Qf Fr Gh 873 Côte-d'Ivoire la Complexe de base: gneiss granitique, schiste, quartzite; batholites de granite Ao60 Af Nd Fo 794 Côte-d'Ivoire a-4c Complexe de base et Précambrien (Birrimien): schiste, quartzite et roches vertes Ao60 Af Nd Fo 60 Guinée a-4c Comnlexe de base et Précambrien (Bit.- rimien): schiste, quartzite et roches vertes. Ao63-3b Bd Jd 316 Ethiopie b-4f Précambrien: gneiss, quartzite, cipolin. andésite, conglomérat, argilite, rhyolite batholites de granite. Série de Trap' basalte, phonolite, néphélinite, trachyte rhyolite, roches pyroclastiques. Jurassique: dolomie, calcaire, marne et un peu de gres Ao64-2bc Fo Fr Angola c-4a-4c Complexe de base: gneiss granitique, migmatite, schiste, quartzite; batholites de granite. Précambrien: gneiss, schiste quartzite, dolérite, syénite: batholites cic granite Ao65-1 /2a Nd I pierreuse 630 Tanzanie c-4e Précambrien: schiste, gneiss, charnockite, quartzite et cipolin Ao66-2ab Ap Qf I a duripan Tanzanie g Complexe de base: orthogneiss, granite. migmatite, amphibolite, schiste et quartzite Ao67-2bc Af Lf Gp 753 Tanzanie a-2c Crétacé et Tertiaire: grès, marne, sable el 1.36 argile. Précambrien: schiste, gneiss, charnockite, quartzite et cipolin 76

92 TABLEAU 3. - ASSOCIATIONS DE SOLS ET INFORMATIONS CORRESPONDANTES Symbole asso Scié 18 s Inclusions phase Superficie (1 000 ha) Localisation Vegetation Lithologie Ao68-1i2ab Af Bf I pierreuse 441 Tanzanie c Karroo: conglomérat, tillite, grès, siltstone, argile, sable Ao69-la Be I Le Afrique du Sud a-7a Précambrien: dolornie, quartzite, schiste 2.26 et conglomérat. Karroo: grès, schiste argileux. Paléozolque: grès Ap15-la Af I pétrique 483 Nigeria a Crétacé: grès et schiste argileux Ap16-2a Af pétrique 832 Cöte-d'Ivoire la Précambrien (Birrimien): schiste, quartzite et roches vertes Ap 1 7-2a Af Fp vétrique 351 Cöte-d'Ivoire la Précambrien (Birrimien): schiste, quartzite, roches vertes Ap18-2a Bf Fp pétroferrique 848 Côte-d'Ivoire la Précambrien (Birrimien): schiste, quartzite, roches vertes, phyllades, grauwake, grès Ap18-2a Bf Fp pétroferrique 26 Ghana la Précambrien (Birrimien): schiste, quartzite, roches vertes, PhYllades, granwake, grès Ap20 Ag I Be pétroferrique 332 Cene-d'Ivoire a-4c Complexe de base: gneiss granitique, schiste, quartzite, biotite, apatite, norite; batholites de granite Ap20 Ag I Be pétroferrique 51 Mali a-4c Complexe de base: gneiss granitique, schiste, quartzite, biotite, apatite, forte; batholites de granite Ap22-2a I Lf Q I pétroferrique Côte-d'Ivoire a-4c Complexe de base: ortho et paragneiss, granite, micaschiste et quartzite. Précambrien (Birrimien): schiste, quartzite, phyllades, grauwake, grès et roches vertes Ap22-2a I Lf Q1 pétroferrique 111 Haute-Volta a-4c Complexe de base: ortho et paragneiss, granite, micaschiste, quartzite; Précambrien (Birrimien): schiste, phyllades, grauwake, grès, roches vertes Ap23-1 /2a Af I Be Bf pétroferrique 103 Mali a-4c Précambrien (Birrimien): schiste, quartzite, roches vertes Ap23-I /2a Af I Be Bf pétroferrique Cöte-d'Ivoire a-4c Précambrien (Birrimien): schiste, quartzite, roches vertes Bc6-2ab Le Algérie b-6d-6e Crétacé et Miocéne: calcaire. Eocène: flysch. Pliocène et Quaternaire: &pats alluviaux, lagunaires et lacustres Bc6-26 Le 93 Algérie a Oligocène: grès, granite, dacite Bc7-2b I Le 165 Algérie d-6e Eocène: flysch. Pliocène: dépôts lagunaires Bc7-2bc 1 Lc pierreuse Mozambique a-4e Karroo: basalte, andésite, rhyolite. Crétacé 3.22 et Tertiaire: calcaire, marne et grès calcaire Be7-2bc I Le pierreuse Afrique du Sud d-4e Karroo: basalte, andésite, rhyolite. Crétacé et Tertiaire: calcaire, marne et grès 3.22 calcaire. Précambrien: quartzite, phyllades, ardoise, schiste el cuirasse ferrugineuse 77

93 TABLEAU 3. - ASSOCIATIONS DE SOLS ET INFORMATIONS CORRESPONDANTES Symbole amo Sobba e Inclusions Phase Su rfic'e Pe 1 (1 000 ha) Localisation Climat Végétation Lithologie 8e7-2bc I Lc pierreuse 38 Rhodésie d Crétacé et Te aire: calcaire, marne et grès calcaire Bc7-2/3b I Lc Mozambique d-4e Crétacé: calcaire et marne. Roches effusives basiques: basalte, phonolite et néphélinite Bc7-2/3b I Lc 79 Malawi d Crétacé: calcaire et marne. Roches effusives basiques: basalte, phonolite et néphélinite Bc8-2b Be Soudan g Quaternaire: dépöts alluviaux et lacustres Bc9-2b Vc 160 Soudan g Quaternaire: dépöts alluviaux et lacustres Bc14-2bc I Rd Ap pierreuse I 020 Kenya a-4c-4g Volcanisme tertiaire a récent: basalte, phonolite, néphélinite, roches pyroclastiques et tuf. Précambrien: schiste, gneiss, amphibolite, charnockite, Quartzite et cipolin 8c14-2bc I Rd Ap pierreuse Tanzanie b-2c-4g Précambrien: schiste, gneiss, charnockite Quartzite et cipolin. Complexe de base: 2.31 orthogneiss, granite, migmatite, amphibolite, schiste et quartzite Bc15-2ab Be I pétrocalcique 891 Tanzanie g Volcanisme tertiaire A récent: basalte, phonolite, néphélinite, roches pyroclastiques et tuf. Précambrien: schiste, gneiss, charnockite, quartzite et cipolin Bc15-2ab Be I pétrocalcique 147 Kenya g Volcanisme tertiaire a récent: basalte, phonolite, néphélinite, roches pyroclastiques et tuf Bc16-2a Bk I Vp 504 Tanzanie g Complexe de base: orthogneiss, granite, migmatite, amphibolite, schiste. Quartzite, schiste argileux, grès, conglomérat, phyllades Bc I 6-2a Bk I Vp 91 Zanzibar a Néogène: sédiments marins Bc17-2bc I R Ne pierreuse 145 Mozambique e Précambrien: schiste, gneiss, charnockite, quartzite et cipolin BcI7-2bc I R Ne pierreuse Tanzanie e Précambrien: schiste, gneiss, charnockite, quartzite et cipolin Bc18-c I Rd Ao pierreuse Tanzanie c Précambrien: schiste argileux, grès, conglo mérat, phyllades, schiste, gneiss, charno ckite, Quartzite et cipolin Bc19-2a Le Lf Kh Kl Madagascar g-4c-4e Précambrien : migmatite, gneiss, pyro xénite, amphibolite, cipolin, wernerite el quelques batholites de granite Bc20-2a Le Qc Re Pétrocalcique 70 Madagascar a Pliocène: grès, sable et argile, souvent recouverts de sables quaternaires Be21-2a Bk Pétrocalcique 47 Canaries e Roches effusives basiques et quelques-unes acides: basalte, trachyte et rhyolite Bc21-2b Bk 25 Canaries g Roches effusives basiques et quelquesunes acides: basalte, trachyte, rhyolite 13c22-3a I Le Ve 326 Afrique du Sud e Karroo: schiste argileux, grès, arkose, basalte, andésite et rhyolite 78

94 TABLEAU 3. - ASSOCIATIONS DE SOLS ET INFORIVIATIONS CORRESPONDANTES Symbole SoIs associés Inclusions Phase Superficie (1 000 ha) Localisation Moat Végétation Lithologie Bc22-3a I Le Vc 235 Swaziland e Karroo : schiste argileux, gres, arkose, basalte, andésite et rhyolite Bd30-213c Ao Le I lithique 475 Ethiopie Id Précambrien: gneiss, schiste. quartzite batbolites de granite. Jurassique et Crétacé: calcaire, marne, grès et gypse Bd31-2c Bh I ithique 61 Soudan b Précambrien: gneiss, quartzite, cipolin, andésite, conglornérat, rhyolite: bathofites de granite Bd31-2c Bh lithique Ethiopie f-5a Précambrien: gneiss, quartzite. cipolin, andésite, conglomérat et rhyolite; batholites de granite 8d33-2a Le Lf Bc Madagascar c-2c Trias: grès. Jurassique: grès. Précambrien : e-4g gneiss et migmatite. Permien: schiste Bel 98 Nigeria a-4c Complexe de base: gneiss granitique, micaschiste, amphibolite, migmatite; batho- I ites de granite Be : 30 Ghana e Comnlexe de base: ortho el paragneiss, granite, micaschiste et quartzite Be-f 11 Tunisie a Crétacé: calcaire Bel-b 80 Mali g Cambrien: schiste calcaire, quartzite et dolerte; dépôts alluviaux récents Be3 I Ve 160 Mali a-4c Inselbergs de roches intrusives basiaues : dolérite. diabase Be3 I Vc 73 Guinée a-4c Inselbergs de roches intrusives basiques : dolérite. diabase Be7-lb I G 69 Ghana a-4c Précambrien (Tarkwaien): schiste, quartzite, conglomérat, gres: batholites de granite; roches effusives basiques : basal te Be8-3c Le I Vp pierreuse 609 Ethiopie f Série de Trap : basalte, phonolite, néphéfinite, trachyte, rhyolite, roches pyroclastiques Be9-3c Lc Vp EthioMe b-4f-5a Jurassique: dolomie. calcaire, marne et un Peu de grès. Série de Trap: basalte, Phonolite, néphélinite, trachyte, rhyolite, 2.37 roches pyroclastiques Be9-3c Le Vp 54 Soudan b Jurassique: dolomie, calcaire, marne et un peu de gres. Serie de Trap: basalte, phonolite, néphélinite, trachyte, rhyolite, roches pyroclastiques Be25 By Vc Bg 11 Tunisie b Oligocene: gres. Eocene: calcaire Be25 By Vc Be 568 Haute-Volta a-4c-4e Précambrien (Birrimien): schiste, quartzite, roches vertes Bc26 Bf 50 Haute-Volta a-4c Roches vertes B26 Bf 39 Mali a-4c Roches intrusives basiques: diorite, dolerite, gabbro 79

95 TABLEAU 3. - ASSOCIATIONS DE SOLS ET INFORMATIONS CORRESPONDANTES Symbole S Isiés Inclusions Phase SauPoZfihacie) Localisation Mum Vegetation Lithologic 8e26 Bf 32 Cette-d'Ivoire a-4c Roches intrusives acides: granite. diorite Be27 Re 141 Niger g Roches vertes 8e28 Q1 Ws 178 Niger g Complexe de base: gneiss granitique, schiste. quartzite; batholites de granite Be28 Q1 Ws 10 Haute-Volta g Complexe de base: gneiss granitique, schiste, quartzite; batholites de granite Be28-la QI Ws sodique 297 Niger g Complexe de base: gneiss granitigne. schiste, quartzite; batholites de granite Be30 Fr 110 Cameroun a-4c Précambrien (Dahomeyen): schiste. Quartzite, syénite et dolérite Be42 By I Ne 79 Côte-d'Ivoire a Complexe de base: gneiss granitique, schiste, quartzite; batholites de granite Be42-2/3a By 1 Ne 234 Côte-d'Ivoire a-4c Précambrien (Birrimien): schiste, quartzite et roches vertes Be42-2/3b By I Ne 231 Côte-d'Ivoire a-4c Roches vertes Be42-2/3b By I Ne 44 Haute-Volta a-4c Roches vertes Be45-2a Th 173 Soudan g Précatnbrien: schiste, quartzite, syénite, dolérite Be47-2a Vp Je 200 Ethiopie a Quaternaire: dépeits lacustres Be48-3c Le Vc lithique 603 EthioPie f Jurassique: calcaire, marne et gypse. Quaternaire: dépôts alluviaux Be49-3c Ao I Vp pierreuse Ethiopie d-5a Serie de Trap: basalte, phonolite, néphélinite, traehyte, rhyolite, roches pyroclasti- Ques 13e49-3c Ao I Vp pierreuse 58 Kenya g Volcanisme tertiaire et recent: basalte, phonolite, néphelinite, roches pyroclastiques et tuf B50-2/3c I Le Vp pierreuse 388 Ethiopie f Série de Trap: basalte, phonolite, néphé- Unite, trachyte, rhyolite, roches PYroelasticities. Quaternaire: dépôts lacustres Be51-2a Bc Vc Xk Zo Je Soudan b Gres de Nubie: grès, pélite, argile, marne et conglomérat. Settle de Trap: basalte, phonolite, néphélinite, trachyte, rhyolite et roches pyroclastiques Be51-2a Bc Ve Xk Zo Je 903 Ethiopie b Gres de Nubie: grès, pélite, argile, marne et conglomérat. Sérte de Trap: basalte, phonolite, néphélinite, trachyte, rhyolite, roches pyroclastiques Be52-213a Bc Vp 153 Zaire a Quaternaire: dépôts alluviaux Be53-1/2a Ge Gh L R 999 Angola e Continental intercalaire: gres, schiste argileux, conglomérat Be54-2/3a Vp I Lf 745 Angola e Neogene: calcaire et marne. Quaternaire: dépôts alluviaux, lagunaires et deltaiques 80

96 TABLEAU 3. - ASSOCIATIONS DE SOLS ET INFORMATIONS CORRESPONDANTES Symbole Sob associés Inclusions Phase Superficie (1 000 ha) Localisation Oimat Végétation Lithologie Be55-2/3ab Vc Ge Vp X 225 Angola e Crétacé et Neogene : grès, marne et cal caire Be56-2/3ab Vc Je X 44 Angola e Crétacé: gres, marne et calcaire Be57-2/3a Xh Lf Re Vc 339 Angola e Crétacé: gres, marne et calcaire Be58-2/3b I X 60 Angola e Crétacé: gres, marne et calcaire Be59-2bc Bh To Tv 100 Madagascar a PI eerie: basalte et trachyte Be60-3b By I Qc Vc pierreuse 324 Madagascar g-8a Crétacé: basalte et rhyolite Be6I-2a To 152 Canaries c Roches effusives basiques et Quelques-unes acides : basalte, trachyte et rhyolite Be62-2bc Bc Lc 148 Canaries g Roches effusives basiques et quelques-unes acides: basalte, trachyte et rhyolite Be63-2/3b I Lc 896 Afrique du Sud a-4e Comalexe de base: granite, gneiss, schiste, phyllades, amphibolite et roches vertes Be64-1/2ab Qa Afrique du Sud a Paléozoïque: grès. Karroo : gres, schiste argileux et pélite B12-3a Fr 21 Liberia a-4c Roches intrusives basiques: dolérite, diorite. gabbro B12-3a Fr 232 Guinée a-4c Roches intrusives basiques: dolérite, dio rite, gabbro Bf Côte-d'Ivoire la Complexe de base: gneiss granitique. schiste, Quartzite, diorite et dolérite; batholites de granite. Précambrien (Birrimien): schiste, Quartzite et roches vertes B Liberia la Complexe de base: gneiss granitique. schiste, quartzite: batholites de granite B13-2b I 665 Côte-d'Ivoire la Complexe de base: gneiss granitique, schiste, quartzite; batholites de granite. Précambrien (Birrimien): schiste, quartzite. roches vertes b L 77 Liberia 1.12 l la Complexe de base: gneiss granitique. schiste, quartzite; batholites de granite, Précambrien (Birrimien): schiste, quartzite. roches vertes Bf4 Ah Fh 1 66 Cöte-d'Ivoire la Complexe de base: gneiss granitique, schiste, quartzite; batholites de granite Bf4-2b Ah Fh 1 44 Côte-dIvoire la Complexe de base: gneiss granitique. schiste, Quartzite, batholites de granitc Bf5-a b Be Ne Cöte-d'Ivoire a Précambrien (Birrirnien): schiste, quartzite et roches vertes B 5-b Be Ne 1 29 Cöte-d'Ivoire a Précambrien (Birrimien): schiste. quart. zite et roches vertes 81

97 TABLEAU 3. - ASSOCIATIONS DE SOLS ET INFORMATIONS CORRESPONDANTES Symbole asso ci S14/es' Laclusions Phase Superficie (1 000 ha) Localisation Végétation Lithologie Bf5-213ab 13e Ne I 168 Côte-d'Ivoire I a-2a Roches intrusives basiaues : diorite, dolérite, gabbro. Complexe de base: gneiss granitique, schiste, quartzite; batholites de granite; roches vertes Bf5-2/3ab Be Ne I 3 Ghana la Roches vertes Bf6 Fo I 105 Nigeria la Crétacé: calcaire dolomitique, schiste argileux, gres 8f7-2b Bh Fh I 35 Libéria la Complexe de base: gneiss granitique, schiste, quartzite, biotite, apatite, forte; batholites de granite Bf7-2b Bh Fh I 585 Cöte-dIvoire la Complexe de base: gneiss granitique. schiste, quartzite, biotite, apatite, forte; batholites de granite Bf7-2b Bh Fh I 94 Guinée la Complexe de base: gneiss granitique, schiste, quartzite, biotite, apatite, norite; batholites de granite 8f8-2bc Fo Rd I 329 Madagascar 2.25 la-4a Granite Bf9-2bc Fo Ne I Gd Fp 198 Guinée- Bissau la Schiste cristallin, quartzite, roches vertes ; intrusions de granite el diorite Bf9-2bc Fo Ne I Gd Fp Gabon la Schiste cristallin, quartzite, roches vertes ; intrusions de granite et diorite Bf9-2bc Fo Ne I Gd Fp 48 Cabinda la Schiste cristallin, quartzite, roches vertes ; intrusions de granite et diorite Bf9-2bc Fo Ne I Gd Fp 596 Congo la Schiste cristallin, quartzite, roches vertes ; intrusions de granite et diorite Bf10-2/3b Fo Q f Ag lithique 367 Guinée la Schiste cristallin, quartzite, roches vertes: Bissau intrusions de granite et diorite. Crétacé : grès, marne et calcaire Bf10-2/3b Fo Qf Ag lithique Gabon la Schiste cristallin, quartzite, roches vertes: I.72 intrusions de granite et diorite. Crétacé : grès, marne et calcaire. Précambrien : schiste calcaire, dolomie, conglomérat et finite Bf10-213b Fo Qf Ag lithique 298 Congo a Schiste cristallin, quartzite, roches vertes ; intrusions de granite et diorite. Précambrien : schiste calcaire, dolornie, conglomérat, tillite Bf11-2c Al Rd U Madagascar a-1 d Granite. Précambrien : amphibolite. pyro a-4e xénite, migmatite, gneiss. Quaternaire: basalte et intrusions acides Bg 1 73 Nigeria d Quaternaire: dépôts alluviaux et lacustres Bg2-2a Gd Jd Qc Od 32 Côte-d'Ivoire la Quaternaire: dépôts alluviaux et deltaiques Bh4-2c I lithique I 434 Ethionie a Précambrien : gneiss, quartzite, cipolin, andésite, conglomérat, argilite, rhyolite; batholites de granite. Série de Trap : basalte, phonolite, néphélinite, trachyte, rhyolite, roches pyroclastiques 82

98 TABLEAU 3. - ASSOCIATIONS DE SOLS ET INFORMATIONS CORRESPONDANTES Symbole Sob associés Inclusions Phase Su rsc'e Pe I (1 000 ha) Loctdisation Climat Végétation Lithologie Bh8-bc Fh Th 164 Cameroun 1.73 la Roches effusives basiaues: basalte, andésite Bh11-lb Je 88 Ethiopie f Jurassique: calcaire, marne et gynse Bh12-3c Ao Jd lithique Ethiopic d-46-5a Précambrien : gneiss, gneiss granitique, schiste, quartzite, cipolin. andésite, con glomerat, argilite, rhyolite; batholites de granite Bh I 2-3c Ao Jci I thique 211 Soudan b Precambrien: gneiss granitique, schiste, quartzite; batholites de granite BhI3-2/3c Ao Jd I 550 Ethiopic f Précambrien: gneiss, quartzite, cipolin, andésite, conglomérat, argilite, rhyolite. Jurassique: calcaire dolomitique, marne et un peu de gres Bh14-3c Ne I Je 0 71 Kenya b-4a-4c Volcanisme tertiaire a recent : basalte, phonolite. néphélinite, roches pyroclastiques et tuf, roches carbonatées Bh14-3c Ne I Je 0 Ill Rwanda f Précambrien: schiste argileux, grés, conglomerat, phyllades, schiste et quartzite 8h14-3c Nc I Je 0 70 Burundi f Précambrien: schiste argileux, gres, conglomérat, phyllades, schiste et quartzite Bh14-3c Ne I Je Ouganda 1.8 4a-4c Série de Trap: basalte. phonolite, néphélinite, trachyte, rhyolite et roches pyroclastiques Bh1 5-2b Eh Th G Fp pierreuse 59 Maurice 1.22 la Pleistocene: basalte Bk2-bc t 251 Algérie d-6e Crétacé: calcaire et rnarne Bk2-2ab 1 I 508 Algerie d-6e Jurassique et Crétace inférieur: calcairc et dolomie Bk2-2b I 72 Algérie b Crétacé: calcaire et dolomie recouverts de dépöts récents alluviaux et lacustres Bk2-2bc Algeric d-6c Jurassique: calcaire et dolomie. PaleozoYque: schiste. quartzite. Pliocene: dépöls lacustres. Crétacé inférieur: calcaire Bk3-2a Qc QI 642 Senegal g Eocene: calcaire nummulitique. Quaternaire: deans alluviaux et lagunaires Bk4-la 109 Senegal g Paléogène: calcaire phosphate marin Bk4-la 570 Mauritanie g Paléogène: calcaire phosphate marin Bk6-213a Vc 294 Algérie b Pliocene et Quaternaire: dépôts alluviaux et lacustres Bk10-lab I Re Le pétrocalcique 89 Maroc a Crétacé: calcaire. Neogene: dépôts lacustres Bk10-2b I Rc Le lithique 954 Maroc a Jurassique et Crétace: calcaire et dolomie Bk11-lb I Re pétrocalcique 217 Maroc a Jurassique: calcaire et dolomie, recouverts en grande partie par des dépôts lagunaires et éoliens quaternaires 83

99 TABLEAU 3. - ASSOCIATIONS DE SOLS ET INFORMATIONS CORRESPONDANTES Symbole Sole associés Inclusions Phase Superficie (1 000 ha) Localisation Climat Végétation Lithologie BkI2-2a Kk 71 Maroc a Pliocene et Quaternaire: depòts lacustres et éoliens Bk13-2ab Kk I Lc 455 Maroc b Crétace supérieur et Neogene: marne Bk13-2ab Kk I Le pétrocalcique 18 Maroc b Neogene: marne Bk14-2b I Le 269 Algérie d-6c Jurassique: calcaire et dolomie Bk14-2b I Le 3 Maroc d-6e Jurassique: calcaire et dolomie Bk14-2bc I Le 664 Algérie d-6e Crétacé supérieur et Miocene: calcaire. Pliocene et Quaternaire: dépôts alluviaux. lagunaires et lacustres Bk14-2c I Le Algérie b-6d-6e Crétacé et Miocene: calcaire. Eocene: flysch Bk14-2c I Le pétrocalcique 250 Maroc d-6e Crétacé et Eocene: flysch Bk15-2c I Xk XI pétrocalcique 110 Maroc d-6e Jurassique: gres et calcaire Bk16-2b Rc 372 Maroc d-6e Crétacé: schiste, calcaire dur, gres Bk17-2c I X pétrocalcique 303 Maroc d-6e Jurassique: dolomie et calcaire Bk18-bc E I Je Le 15 Tunisie b Miocene et Pliocene: grès calcaire, schiste argileux, calcaire Bk19-2c I Rc Algérie d Crétacé et Eocene: calcaire et marne Bk20-2ab E 93 Algérie d-6e Crétacé: calcaire cristallin 8k21-2bc Be Le I Algérie 6, a-6d-6e Crétace: calcaire et marne: Eocene et Miocene: calcaire. Quaternaire: dépôts alluviaux et lacustres Bk21-2bc Bc Le I 22 Tunisie a-6d-6c Cretacé: calcaire et marne. Eocene et Miocene: calcaire. Quaternaire: dépeits alluviaux et lacustres Bk22-a E Jc Le X 336 Tunisie d Crétacé: calcaire et marne. Eocene et Miocene: calcaire. Quaternaire: dépôts alluviaux et lacustres Bk22-a E Je Le X 68 Algerie d Crétacé: calcaire et marne. Eocene et Miocene: calcaire. Quaternaire: clépi5ts alluviaux et lacustres Bk23-2/3ab E K Je Zo 45 Tunisie b Pliocene: schiste argileux et gres. Quaternaire: dépôts alluviaux et lagunaires Bk24-bc E I Be Je Vp Tunisie a-5b-6a Crétacé: calcaire et marne. Eocene el d-6e-8d Miocene: calcaire. Oligocene: gres Bk24-bc E I Be Je Vp 122 Algérie d-6e Crétacé: calcaire et marne. Eocene et Miocene: calcaire. Oligocene: gres Bk24-2bc E I Be Je Vp 175 Ethiopie b Crétacé: calcaire, marne, gres: quelques affleurements de Précambrien: gneiss, schiste, quartzite; batholites de granite 84

100 TABLEAU 3. - ASSOCIATIONS DE SOLS ET INFORMATIONS CORRESPONDANTES Symbole S 19., assomes Inclusions Phase SuPerficie (1 000 ha) Localisation Climat Végétation Lithologie Bk24-2bc E 1 Be Jc Vp Somalie b Crétace: calcaire. marne, grès; quelques affleurements de Précambrien: gneiss, schiste, quartzite; batholites de granite Bk25-2a Be Vp We 10 Zaire f Quaternaire: dépôts alluviaux Bk25-2a Be Vp We 78 Ouganda f Quaternaire: dépöts alluviaux Bk25-2a Be Vp We 716 Kenya g Quaternaire: depöts alluviaux et lacustres. Volcanisme tertiaire a recent: basalte. phonolite, néphélinite, roches pyroclasticlues et tuf Bk25-2a Be Vp We pétrocalcique 910 Tanzat e I e-4g Quaternaire: dépeas alluviaux et lacustres. Volcanisme tertiaire A recent: basalte, vhonolite, néphélinite, roches pyroclastiques et tuf Bk26-2/3a Bc Bg Ge I 895 Tanzanie g Quaternaire: dépöts alluviaux et lacustres Bk27-2ab Bc Lk Gc Vp I pierreuse 636 Tanzanie g Complexe de base: orthogneiss, granite. migmatite, amphibolite, schiste et quartzite Bk28-2b Ne Vp 302 Tanzanie e Jurassique: calcaire et marne Bk29-2ab Bc To Vp pétrocalcique 135 Tanzanie b Volcanisme tertiaire a recent: basalte, phonolite, néphélinite. roches pyroclastiques et tuf Bk30-2b E Rc Bc 179 Madagascar c-4e Quaternaire: gres calcaire. Eocene: cal caire. Jurassique et Crétace: marne Bk31-2a Be Vp 261 Kenya g Volcanism tertiaire a recent: basalte, phonolite. néphélinite. roches pyroclastiques et tuf By I 36 Ghana e Voltaien: gres Bvl 61 Haute-Volta g Complexe de base: gneiss granitique, schiste, quartzite; batholites de granite Bvi-a 124 Dahomey e Précambrien : gneiss granitique, micaschiste, migmatite, quartzite Bv2 1 V 67 Mali g Inselbergs de roches intrusives basiques: dolérite, diabase Bv2 I v 238 Haute-Volta e Complexe de base: gneiss granitique, schiste, quartzite; batholites de granite Bv2 1 V 7 Ghana e Complexe de base: gneiss granitique, schiste, quartzite; batholites de granite B v2-1 bc 1 V 124 Senegal a-4c Cambrien: schiste calcaire, quartzite, pélite Bv2-1 bc 1 V 45 Guinée a-4c Cambrien: schiste calcaire, quartzite, pate Bv2-3a 1 V 121 Haute-Volta e Complexe de base: gneiss granitique, schiste, quartzite; batholites de granite. Précambrien (Birrimien): schiste, quartzite, roches vertes Bv3 Ws 34 Haute-Volta e Complexe de base: gneiss granitique, schiste, quartzite; batholites de granite 85

101 TABLEAU 3. - ASSOCIATIONS DE SOIS ET INFORMATIONS CORRESPONDANTES Symbole S Lsiés Inclusions Phase SauSeorotie) Localisation Climat Végétation Lithologie By4 Re V 1 44 Haute-Volta e Précambrien (Birrimien): schiste, Quartzite, roches vertes Bv4-3a Re V I 94 Haute-Volta e Précambrien (Tarkwaien): schiste, Quartzite, conglomérat et grès Bv5-2a Re I 126 Niger g Complexe de base: gneiss granitique, schiste quartzite; batholites de granite; roches vertes Bv5-2a Re Haute-Volta e-4g Complexe de base: gneiss granitique, schiste, quartzite; batholites de granite; roches vertes Bv6 Be Ve I 54 Haute-Volta e Précambrien (Birrimien): schiste, Quartzite, roches vertes Bv7-a Qc 175 Niger e Dépôts alluviaux récents By7-a Qc 260 Mali e Dépôts alluviaux récents Bv8-3a Bg sodique 203 Nigeria c-4c Paleogene: grès, schiste argileux; roches effusives basiques: basalte Bv13-3a V I Be 703 Rhodésie d Karroo: schiste argileux, gres, arkose et roches effusives: basalte et rhyolite. Kalahari: sable, cuirasse ferrugineuse, calcédoine 13v14-2/3b Ve Ge pétrocalcique Namibic 2. I g-7b Précambrien: Quartzite, arkose. chert, calcaire, en partie recouvert par le Kalahari: sable, cuirasse ferrugineuse, calcédoine. Quaternaire: sediments lacustres E2-2ac Bk I Vp Le 197 Tunisie b Crétacé: calcaire; Villafranchien: depòts lacustres El 1-2c Rc 119 Maroc d-6e Crétace supérieur: calcaire E12-2c 1 Le Kk Rc lithique Maroc a-6d-6e Jurassique: calcaire et dolomie E14-2c 1 Je Yy Yk 84 Tunisie d Neogene: calcaire et marne. Quaternaire: dépôts alluviaux et lacustres E15-bc Be Bk I By 47 Tunisie b Miocene: calcaire E16-2a Be Bk I 261 Tanzanie I g Quaternaire: clépòts alluyiaux et lacustres Fhl-ab 493 Cameroun a Roches effusives acides et basiques: rhyolite, basalte, andésite Fh1-3b 62 Cameroun a Roches effusiyes basiques: basalte, andésite Fh4-3bc Fo Nh Gh 140 Ouganda a Complexe de base: orthogneiss, granite. migmatite, amphibolite, schiste, quartzite, cipolin: batholites de granite Fh4-3bc Fo Nh Gh 997 Zaire a Complexe de base: orthogneiss, granite, migmatite, amphibolite, schiste, quartzite, cipolin; batholites de granite Fh5-2c Fr I lithique 10 Comores la Basalte et rhyolite 86

102 TABLEAU 3. - ASSOCIATIONS DE SOLS ET INFORMATIONS CORRESPONDANTES Symbole SoIs asoociés In clusions Phase Su rficie Pe - (I 000 ha) Localisation Qimat Végétation Lithologie Fh6-2b Ah Bf 120 Côte-d'Ivoire a Complexe de base: gneiss granitique, schiste, quartzite; batholites de granite Fh7-3b Fx Gh Fo 1 pétrique 327 Liberia la Complexe de base: gneiss granitique, schiste, quartzite; batholites de granite Fh8-3b Nh G 447 Zaire b Complexe de base: gneiss granitique, migmatite, schiste, quartzite; batholites de granite Fh9-2bc Nd I 150 Malawi c Complexe de base: gneiss granitique, migmatite, schiste, quartzite; batholites de granite. Précambrien: schiste, quartzite, syénite, dolérite Fh10-3b Nh G Burundi f Précambrien : schiste argileux, gres, conglornerat, phyllades, schiste et quartzite Fh10-3b Nh G Rwanda f Précambrien: schiste argileux, conglomerat, grès, phyllades, schiste et quartzite Fol 462 Cameroun a Précambrien (Dahomeyen): schiste, Quartzite, syénite et dolérite Fol-ab Cameroun la-2a- Précambrien (Dahomeyen.Birrimien): 4a-4c gneiss, quartzite, micaschiste, syénite, dolérite; batholites de granite Fo 1-ab 414 Republique la Précambrien (Dahomeyen,Birrimien): centrafricaine gneiss, quartzite. micaschiste, syénite, dolérite; batholites de granite Fo2-1/2a Qf 844 Congo la «Gres polymorphe» et sable Fo2-2ab Qf pétrique 63 Zaire a-4c Précambrien: gneiss granitiaue, migmatite, schiste, quartzite, syénite, dolérite; batholites de granite Fo2-2ab Qf pétrique Republique centrafricaine a-4c Précambrien: gneiss granitique, migmatite, schiste, quartzite, syénite, dolérite; batholites de granite Fo2-2ab Qf pétrique 340 Soudan a-4c Précambrien: gneiss granitique, migmatite, schiste, quartzite, syénite, dolérite; batholites de granite Fo8-2ab Af Lf pétrique 485 Republique centrafricaine a-4c Précambrien: schiste, quartzite, syénite, dolérite Fo9-bc Fr pierreuse Cameroun a Précambrien (Dahomeyen): schiste, quartzite, syénite et dolérite Fo9-bc Fr pierreuse 45 Nigeria a Précambrien (Dahomeyen): schiste. quart. zite, syénite el dolérite Fo9-2/3bc Fr 266 Afrique du Sud Id Karroo : schiste argileux, grès, arkose Fo14 Ao 791 Cameroun a Précambrien: gneiss granitique, micaschiste, migmatite, quartzite, syénite et dolérite; batholites de granite 87

103 TABLEAU 3. - ASSOCIATIONS DE SOLS ET INFORMATIONS CORRESPONDANTES Symbole Sole asaociés Inclusions Phase SuPerficie (1 000 ha) Localisation Oimat Végétation Lithologie Fo14-2a Ao pétriaue Cameroun 1.73 la-2a 4a-4c Complexe de base: gneiss granitique, micaschiste, migmatite; batholites de granite et un peu de quartzite. syénite et dolérite Fo14-2a A o petrique 67 Republique centrafricaine a-4c Complexe de base: gneiss granitique. micaschiste, migmatite; batholites de granite et un peu de quartzite, syénite et dolérite Fo14-2 /3a Ao 164 Cameroun 1.72 la Précambrien (Birrimien): gneiss, quartzite et micaschiste Fo14-213a Ao pétrique I 205 Cameroun la Précambrien (Birrimien): gneiss, quartzite, micaschiste. Roches intrusives basiques : diorite, gabbro et péridotite Fo14-2/3a Ao pétrique 141 Congo la Précambrien (Birrimien): gneiss, quartzite. micaschiste. Roches intrusives basiques : diorite, gabbro et peridotite Fo14-2/3a Ao vétrique 555 Republique centrafricaine la Précambrien (Birrimien): gneiss, quartzite, micaschiste. Roches intrusives basiques : diorite, gabbro et péridotite Fo20-lab I 664 Guinée a-4c Ordovicien : grès fin Fo21-2ab I Rd 281 Republique centrafricaine Fo22-2a Af Ao 169 Republique cent rafricaine a-4c Complexe de base : gneiss granitique, migmatite, schiste, quartzite, batholites de granite a Précambrien : schiste, quartzite, syénite, dolérite Fo26 Nd Cameroun 1.73 la Précambrien (Dahomeyen): sch iste, quartzite, syénite, dolérite Fo26-ab Nd I Cameroun 1.72 la Complexe de base: gneiss granitique, micaschiste, migmatite ; batholites de granite Fo26-ab Nd I 7 Congo 1.72 la Complexe de base: gneiss granitique, micaschiste, migmatite ; batholites de granite Fo26-ab Nd I 10 Gabon 1.72 la Complexe de base: gneiss granitique, micaschiste. migmatite: batholites de granite Fo28-3ab Gd Zaire la-2a 2c-4c Complexe de base : gneiss, rnigmatite, schiste, Quartzite, amphibolite, micaschiste, dolérite, syénite ; batholites de granite, calcaire, dolomie, schiste argileux, parfois recouvert de «gres polymorphe» Fo28-3ab Gd 168 Zambie c Précambrien : schiste, quartzite, syénite et dolérite, gres, calcaire, schiste dolomitique, schiste argileux et arkose Fo28-3ab Gd 34 Ouganda a-4c Précambrien : gneiss granitique, migmatite. schiste, quartzite, dolérite et syénite: batholites de granite Fo28-3ab Gd Republique centrafricaine a Précambrien : gneiss granitique, migmatite, schiste, quartzite, dolérite et syénite ; batholites de granite 88

104 TABLEAU 3. - ASSOCIATIONS DE SOLS ET INFORMATIONS CORRESPONDANTES Symbole Sols associés Inclusions Phase Su erfic 'e P 1 (I NO ha) Localisation Gimat Vegetation Lithologie Fo28-3ab Gd Soudan a Précambrien : gneiss granitique, migmatite, schiste. Quartzite, dolérite et syénite ; batholites de granite Fo32-1 a G Qf Lg Vc pétrique 25 Tchad a-4c Continental terminal : gres mal consolidé, schiste argileux et marne Fo32-I a G Qf Lg Vc pétrique Republique centrafricaine a-4c Continental terminal: grès mal consolide, schiste argileux et marne Fo33-ab Oh Cameroun la Précambrien (Dahomeyen): schiste, Quartzite, syénite et dolérite Fo33-2ab Gh Guinée équatoriale la Complexe de base : gneiss granitique, migmatite, amphibolite et micaschiste Fo33-2ab Gh Cameroun la Complexe de base : gneiss granitique, migmatite, amphibolite et micaschiste Fo33-2ab Gh Gabon la Complexe de base : gneiss granitique, migmatite, amphibolite et micaschiste Fo34-3a Vc Re pétrique 307 Kenya g Volcanisme tertiaire A recent: basalte, phonolite. néphélinite, roches pyroclastiques et tuf Fo35 Od Cameroun la-2a Précambrien : schiste, Quartzite, gneiss. syénite et dolérite Fo35-3ab Od 240 Cameroun 1.72 la Complexe de base: gneiss granitique, micaschiste, migmatite; batholites de granite Fo35-3ab Od 14 Gabon 1.72 la Complexe de base : gneiss granitique, micaschiste, migmatite; batholites de granite Fo36-2b Fp I pétrique Guinée a-4c Complexe de base: gneiss granitique, schiste, quartzite; batholites de granite Fo36-2b Fi I pétrique 887 Sierra Leone a-4c Complexe de base: gneiss granitique, schiste, quartzite; batholites de granite Fo37-2b Bf I pétrique Sierra Leone la Complexe de base : gneiss granitique, schiste, quartzite; batholites de granite, pegmatite Fo37-2b Bf I pétrique 24 Liberia la Complexe de base: gneiss granitique, schiste, quartzite; batholites de granite, pegmatite Fo38-2a Fp G Jd pétrique 478 Sierra Leone la Précambrien (Birrimien): schiste, Quartzite et roches vertes Fo39-2b Bf Fp J G Sierra Leone la-2a Complexe de base: gneiss gran itique, schiste, quartzite ; batholites de granite, pegmatite Fo39-2b Bf Fp J G 263 Guinée a-4c Complexe de base: gneiss granitique, schiste, quartzite; batholites de granite, pegmatite Fo40-1 /2a 1 Lf 545 Guinée équatoriale a-4c Dévonien: schiste, grès Fo4 I Fp 1 pétroferrique 85 Côte-d'Ivoire la Granite 89

105 TABLEAU 3. - ASSOCIATIONS DE SOLS ET INFORMATIONS CORRESPONDANTES Symbole Sola associés Inclusions Phase Superficie (1 000 ha) Localisation Climat Végétation Lithologie F041 Fp pétroferrique 7 Ghana la Roches vertes, granite Fo42-2b Af N 1 Je 0 9 Kenya g Granite Fo42-3b Af N 1 Je Ouganda a-4a-4c Précambrien: grès, quartzite, schiste calcaire, arkose, petite, siltstone, argile, schiste argileux et charbon, schiste, gneiss, amphibolite, charnockite, cipolin, granite et roches ignées basiques Fo42-3b Af N 1 Je Burundi c-4a-4c Précambrien: grès, quartzite, schiste calcaire, arkose, pélite, siltstone, argile, schiste argileux et charbon Fo42-36 Af N 1 Je Tanzanie c-4a-4c Précambrien: grès, quartzite, schiste calcaire, arkose, petite, siltstone, argile, schiste argileux et charbon Fo42-3b A f N 1 Je Rwanda a-4c Précambrien : gres, quartzite, schiste calcaire, arkose, pélite, siltstone, argi le, schiste argileux et charbon Fo43-2b Af Fx 1 Je Ouganda a-4a-4c Complexe de base: orthogneiss, migmatite. granite, amphibolite, schiste et quartzite. Précambrien : schiste argileux, gres, conglomérat, phyllades, schiste et quartzite; roches volcaniques acides et basiques ; sediments argileux et arénacés Fo43-2b Af Fx 1 Je Kenya a-4c Précambrien : schiste, gneiss, amphibolite, charnockite, quartzite, cipolin Fo43-2b Af Fx 1 Je 0 95 Tanzanie a Précambrien: schiste, gneiss, amphibolite, charnockite, quartzite, cipolin Fo44-2b A Fr Je Ouganda a-4a-4c Précambrien: schiste, gneiss, amphibolite, charnockite, quartzite, cipolin; roches volcaniques acides et basiques; sediments argileux et arénacés; intrusions de granite Fo45-2b Fx Gh 1 pétrique Liberia la Complexe de base: gneiss granitique, schiste, quartzite; batholites de granite Fo46-3bc Fr Gh Be Je Nd pétrique 63 Sierra Leone la Complexe de base: gneiss granitique, schiste. quartzite; batholites de granite Fo46-3bc Fr Gh Be Je Nd pétrique 155 Cöte-d'Ivoire la Complexe de base: gneiss granitique, schiste, quartzite; batholites de granite Fo46-3bc Fr Gh Be Je Nd pétrique 567 Guinée la Complexe de base: gneiss granitique, schiste, quartzite; batholites de granite Fo46-3bc Fr Gh Be Je Nd pétrique Libéria la Complexe de base : gnciss granitique, sewste, quartzite; batholites de granite Fo47-2ab Ap Fx Gp Ouganda a-4c Précambrien: schiste, gneiss, amphibolite, charnockite, quartzite, cipolin 90

106 TABLEAU 3. - ASSOCIATIONS DE SOIS ET INFORMATIONS CORRESPONDANTES Symbole asso c SI8e,s i Incluon sis Ph ase Superficie (1 NO ha) Lo cau..sation Clixnat Végétation Lithologie Fo47-2,1 b Ap Fx G p 286 Kenya a-4c Précambrien: schiste, gneiss, amphibolite charnockite, quartzite, cipolin; roche: volcaniques acides et basiques; sediment: argileux et arénacés ; intrusions de gra nite Fo48-2ab Fp Ap Vc 396 Kenya b-4a-4c Précambrien e schiste, gneiss, amphibolite charnockite, quartzite, cipolin Fo48-2ab Fp Ap Vc Ouganda a-4a-4c Précambrien: schiste, gneiss, amphibolite charnockite, quartzite, cipolin Fo48-2a b Fp A p Ve 41 Soudan a-4c Précambrien : schiste, gneiss, amphibolite charnockite, quartzite, cipolin Fo49-2a Fp G p 507 Ouganda a-4c Précambrien: schiste, gneiss, amphibolite, charnockite, quartzite, cipolin Fo49-2a Fp Gp 350 Kenya a-4c Précambrien : roches volcaniques acides et basiques, sediments argileux et arenaces, grès, quartzite, arkose, pate, siltstone, argile, schiste argileux et charbon Fo50-2a Ap Vri 14 Soudan a-4c Précambrien: schiste, gneiss, amphibolite, charnockite, quartzite, cipolin. Volcanisme tertiaire A recent : basalte, phonolite, nephélinite, roches pyrociastiques, tuf Fo50-2a A p Vp 22 Kenya a-4c Précambrien : schiste, gneiss, amphibolite, charnockite, quartzite, cipolin. Volcanisme tertiaire a recent: basalte, phonolite, néphélinite, roches pyroclastiques, tul Fo50-2a Ap Vp 784 Ouganda 1.8 I a-4c Précambrien : schiste, gneiss, amphibolite, charnockite, quartzite, cipolin Fo5I-3a Nd Zaire a Complexe de base: gneiss granitique, migmatite, schiste, quartzite; batholites de granite Fo53-2/3b Ao Fr Lf Angola a-4c Précambrien : gneiss, schiste, quartzite, dolérite et syénite; batholites de granite Fo54-' /3ab Nd Fx Fp Angola la-4a-4c Précambrien : schiste cristall in, quartzite, roches vertes. Roches intrusives: granite et diorite Fo54-2/3ab Nd Fx Fp 789 Zaire 1.42 la Precambrien : schiste cristallin, quartzite, roches vertes. Roches intrusives: granite et diorite Fo54-2/3ab Nd Fx Fp 6 Cabinda 1.42 I a Précambrien : schiste cristallin, quartzite, roches vertes. Roches intrusives: granite et diorite Fo55-2/3ab Ne Fr Fp 457 Angola a Précambrien : schiste calcaire, dolomie. conglomérat et tillite Fo55-2/3ab Ne Fr FP Zaire a Précambrien : schiste calcaire, dolomie, conglomérat et tillite Fo55-2/3ab Ne Fr Fe 67 Congo a Précambrien : schiste calcaire, dolomie, conglomérat et tillite Fo56-2/3a Oh Ge 44 Angola a Précambrien : schiste calcaire, dolomie, conglomerat et tillite 91

107 TABLEAU 3. - ASSOCIATIONS DE SOLS ET INFORMATIONS CORRESPONDANTES Symbole Sole associes' Inclusions Phase SuPerficie (1 000 ha) Localisation Climat Végétation Lithologie Fo57-2a Fr 216 Angola a-4c Précambrien : schiste calcaire, dolomie, conglomérat, tillite; «grès polymorphe» Fo58-2b Lf Fr Q R 73 Angola c Précambrien: schiste calcaire, dolomie. conglomérat et tillite Fo59-2/3b Qf Fr Lf 120 Angola c Précambrien: schiste calcaire, dolomie, conglomérat, tillite; «gres polymorphe» Fo61-2ab Fx Fr Qf Fp Ao Angola Fo60-2/3bc Ne Fr Nh 105 Angola 1.73 la Précambrien : grès, quartzite, schiste calcaire la-2c-4a- 4c Précambrien: gneiss, schiste, quartzite, dolérite, syénite, schiste calcaire, dolomie, conglomérat, tillite. Couverture de «grès Polymorphe >> et sables. Complexe de base: gneiss granitique, migmatite; batholites de granite Fo62-2bc Lf Angola la Précambrien: gneiss, schiste, quartzite, diorite et syénite Fo63-2a Fx F L 368 Angola c Précambrien: gneiss, schiste, quartzite, dolérite et syénite; «grès polymorphe» Fo64-2ab I F Lo 812 Angola c Continental intercalaire: grès, schiste argileux, conglomérat ; «grès polymorphe >> et sables Fo65-2b Ao Lf I Lo 159 Angola c Kalahari : sable, calcédoine, cuirasse ferrugineuse, sédiments lacustres Fo66-2/3b Fr Fx Q Zaire a Précambrien : gneiss, schiste, quartzite, dolérite et syénite Fo66-2/3b Fr Fx Q Angola e Précambrien : calcaire, schiste dolomitique, schiste argileux, schiste, quartzite, grès. arkose. «Grès polymorphe >>: sable consolidé et mal consolidé Fo67-2ab Q 54 Angola e «G rès polymorphe >> Fo68-2b Fr Fx Lo Gp 165 Angola c «Grès polymorphe >> Fo69-2ab Fr Ao Fx 618 Angola e Précambrien : gneiss, schiste, quartzite, dolomie et syénite; batholites de granite Fo70-2ab Fr Fx To 238 Angola e Précambrien : gneiss, schiste, quartzite, dolomie et syénite; batholites de granite Fo71-2ab Fr Fx 108 Angola a-4c Complexe de base: gneiss granitique, migmatite, schiste, quartzite; batholites de granite Fo72-bc Ao F Angola a-4c Complexe de base: gneiss granitique, migmatite, schiste, quartzite; batholites de granite Fo73-2ab I Lf 86 Angola e Précambrien : quartzite, arkose, calcaire, conglomérat Fo74-2 /3a Fr Fx Fp Q 228 Angola e «Grès polymorphe >>: sable consolidé et mal consolidé; schiste argileux et conglomérat 92

108 TABLEAU 3. - ASSOCIATIONS DE SOLS ET INFORMATIONS CORRESPONDANTES Symbole Sols asso cies' Inclusions Phase Superficie (1 000 ha) -.. Locansation Climat Végétation Lithologie Fo75- I /2ab F Nd G Tanzanie c-4e Complexe de base: schiste, gneiss, churl& ckite, quartzite, cipolin Fo75-2/3a F Nd G 472 Zambie c Complexe de base: gneiss granitique, mig. matite, schiste. quartzite, calcaire, schist( dolomitique, grès, schiste argileux ei arkose; batholites de granite Fo75-2/3ab F Nd G Mozambique c Précambrien: schiste graphiteux, gneiss amphibolite, charnockite, quartzite, cal. caire cristallin; batholites de granin Fo75-2/3ab F Nd G 729 Malawi e Précambrien: schiste graphiteux, gneiss amphibolite, charnockite, quartzite, cal. caire cristallin; batholites de granit( Fo75-2/3ab F Nd G Zambie e Précambrien: schiste graphiteux, gneiss amphibolite, charnockite, quartzite, cal. caire cristallin; batholites de granite Fo76-I /2ab Fx G I N 840 Tanzanie c Précambrien: schiste, gneiss, charnockite quartzite et cipolin Fo76-2/3a Fx G I N Zambie e Complexe de base: gneiss granitique 2.26 migmatite, schiste, quartzite, calcaire schiste dolomitique, grès, schiste arel leux el arkose; batholites de granit( Fo76-2/3a Fx G I N 875 Zaire e Complexe de base: gneiss granitique, mig. matite, schiste, quartzite, calcaire, schist( dolomitique, grès, schiste argileux ei arkose: batholites de granite Fo76-2/3a Fx G 1 N Malawi e Complexe de base: gneiss granitique, mig. matite, schiste, quartzite, calcaire; schist( dolomitique, grès, schiste argileux ei arkose; batholites de granite Fo77-2b Nd F G 403 Tanzanie e Précambrien: schiste, gneiss, charnockite quartzite et cipolin Fo77-2/3a Nd F G Zambie c Précambrien: gneiss, schiste, quartzite phyllades, dolomie, calcaire, ardoise Fo78-2/3a Fh Fx J G I 621 Zambie e Complexe de base: gneiss granitique migmatite, schiste et quartzite; calcaire schiste dolomitique, grès, schiste argi. leux et arkose; batholites de granit( Fo78-2/3a Fh Fx J G 70 Zaire e Complexe de base: gneiss granitique, mig. matite, schiste, quartzite. calcaire, schist( dolomitique, grès, schiste argileux ei arkose; batholites de granite Fo79-2bc Fx Zambie e Complexe de base: gneiss granitique migmatite, schiste, quartzite; calcaire schiste dolomitique, gres, schiste argilew et arkose: batholites de granite Fo80-2ab Ao Bf Fh G Madagascar la-4a Précambrien: migmatite, gneiss, leptynite pyroxénite, quartzite, cipolin, amphibo lite, rhyolite. Trias: gres. Roches intru sives acides et granite Fo8I-2b Ah Fh Gh Madagascar la-4a Précambrien: migmatite, gneiss; granite ei charnockite

109 TABLEAU 3. - ASSOCIATIONS DE SOLS ET INFORMATIONS CORRESPONDANTES Symbole Sa!, 9.880CICS Inclusions Phase Sairofihacie) Localisation Maud Vegetation Lithologic Fo82-2b Ao Nd Jd Gd Fr Madagascar c-4a Précambrien: migmatite et gneiss, leptynite, PYroxénite, cipolin et quelques batholites 2.25 de granite Fo83-2b Ao Nd Af Gd Madagascar la-4a Granite. Précambrien: migmatite et gneiss 2.25 Fo84-2/3b Fh To By Be To 101 Réunion e Miocène-Pliocène: basalte Fo85-2b Fr Ne Be 50 Comores la-4a Basalte et rhyolite Fo86-3ab Fx Fr G N Zaire a-2c Précambrien: schiste calcaire, dolomie conglomérat, tillite. Quaternaire: dépôts alluyiaux et lacustres Fo86-3ab Fx Fr G N 543 Congo a Précambrien: schiste calcaire, dolomie, conglomérat et tillite Fo86-3ab Fx Fr G N 686 Zambie e Précambrien: calcaire, schiste dolomitique, schiste, quartzite, gres, schiste argileux et arkose; batholites de granite Fo87-2b Jd Gd pétrique Gabon la Complexe de base: gneiss granitique. migmatite, amphibolite et micaschiste Fo87-2b Jd Gd pétrique Congo 1.73 la Complexe de base: gneiss granitique, migmatite, amphibolite et micaschiste Fo88-2b Fx Qf 395 Congo a Précambrien: schiste calcaire, dolomie, conglomérat et tillite Fo89-2b Fr Nd 473 Congo la «Grès polymorphe». Quaternaire: dépôts alluyiaux et lacustres Fo90-2/3b Bf Jd Gd Congo la Complexe de base: gneiss granitique, migmatite, amphibolite et micaschiste Fo90-2/3b Bf Jd Gd Gabon la Complexe de base: gneiss granitique, migmatite, amphibolite et micaschiste Fo90-2/3b Bf Jd Gd 86 Guinée équatoriale 1.73 la Complexe de base: gneiss granitique, migmatite, amphibolite et micaschiste Fo91-2b Nd Fr Bf Congo la Précambrien: gneiss, quartzite, micaschiste Fo92-2/3b Fx Mozambique e Précambrien: schiste graphiteux, gneiss, amphibolite, charnockite, quartzite, calcaire cristallin; batholites de granite Fo93-2/3c Fh G Fr 159 Malawi e Précambrien: schiste, quartzite, syénite et dolérite Fo93-2/3c Fh G Fr 58 Zambie e Précambrien: schiste, quartzite, syénite et dolérite Fo94-2ab Fr I 241 Malawi e Précambrien: gneiss granitique, schiste, amphibolite, charnockite, quartzite, ci- Dolin; batholites de granite et roches vertes Fo94-2bc Fr Malawi e Précambrien: schiste, quartzite, syénite et dolérite 94

110 TABLEAU 3. - ASSOCIATIONS DE SOLS ET INFORMATIONS CORRESPONDANTES Symbole Sole associés baclusions Phase Suoerbeie r - (1 000 ha) Lo ealisation Qimat Végétation Lithologie Fo96-3b Nd 1 V 166 Rwanda a-4c Complexe de base: orthogneiss, granite, migmatite, amphibolite, schiste et quartzite Fo96-36 Nd I V 47 Burundi a-4c Complexe de base: orthogneiss, granite, migmatite, amphibolite, schiste et quartzite Fo97-3b Fp Nd G 297 Rwanda a-4c Précambrien: schiste argileux, grès. conglornérat, phyllades, schiste et quartzite Fo97-3b Fp Nd G Burundi c-4a-4c Précambrien : schiste argileux, grès, conglornérat, phyllades, schiste et quartzite Fp2-a I 58 Cameroun a Roches effusives basiques : basalte et an- &site Fp3-2c I Rd pétroferrique 212 Sierra Leone a-4c Précambrien (Birrimien): schiste, quartzite et roches vertes Fp4-2b Fo Nd pétrique 355 Sierra Leone la Complexe de base: gneiss granitique. schiste, quartzite: batholites de granite Fp5-2a Gh Jd pétrique 230 Sierra Leone la Précambrien (Birrimien): schiste, quartzite et roches vertes Fp6-2b Fx Gd I Nd pétrique 913 Liberia la Complexe de base: gneiss granitique, schiste, quartzite; batholites de granite Fp7-2ab Af Lf pétrique 56 Tchad a-4c Complexe de base: gneiss granitique, micaschiste. migmatite; batholites de granite F07-2ab A f Lf pétrique Republique centrafricaine a-4c Complexe de base: gneiss granitic:we. micaschiste, migmatite; batholites de granite Fp8-2ab Af Rd Gd I Jd pétrique 34 Ouganda a-4c Précambrien : schiste, quartzite, syénite et dolérite Fp8-2ab Af Rd Gd I Jd pétrique Republique centrafricaine c-4a-4c Précambrien : schiste, Quartzite, syénite el dolérite Fp8-2ab Af Rd Gd I Jd pétrique Soudan a-4c Précambrien : schiste, quartzite, syénite et dolérite Fp9-3a I Ne Vp 859 Ethiopie f Série de Trap : basalte, phonolite, néphé Imite, trachyte, rhyolite, roches pyroclastiques. Jurassique el Crétacé: calcaire, marne, gres et gypse Fp10-2a So Vp Gp 31 Kenya a-4c Quaternaire: dépôts alluviaux Fpl 0-2a So VP Gp 532 Ouganda a-4a-4c Précambrien: schiste, gneiss, amphibolite, charnockite, quartzite. cipolin Fp10-2a So Vp Gp 23 Zaire a-4c Précambrien : schiste, gneiss, amphibolite, charnockite, quartzite et cieolin Fpl I -2a Fx Gp Vp 428 Angola c Précambrien : gneiss. schiste. Quartzite, dolérite, syénite. Roches intrusives acides: granite, diorite, dolérite, gabbro Fp12-2a Fo Fx Fr 171 Angola c Précambrien : gneiss, schiste, quartzite, dolérite et syénite 95

111 esymbole TABLEAU 3. - ASSOCIATIONS DE SOLS ET INFORMATIONS CORRESPONDANTES Sola amoems Inclusiorm Phase Sunerficie r - (1 000 ha) Lo alisation Oimat Vegetation Lithologie Fp13-2/3a Fx Lf Lp Fr V 22 Angola c Quaternaire: sediments all uviaux recou vrant des roches intrusives acides: granite diorite Fp14-2a I Nd Ao pétroferrique Madagascar c G ranite. Précambrien: gneiss, migmatite leptynite, pyroxénite. quartzite Fp16-2/3a G Je 9 Zambie c Précambrien : schiste, quartzite, syénite dolérite Fp16-2/3a G Je 448 Malawi c Précambrien: schiste, Quartzite, syénite dolérite Fr2-2/3b 1 Rd Fh Pétroferrique Republique centrafricaine a-4a-4c Précambrien: schiste, Quartzite, syénite dolerte Fr2-2/3b I Rd Fh pétroferrique 139 Zahe a Précambrien : schiste, quartzite, syénite dolerte Fr3-2a Fo 15 Rhodésie c Complexe de base: granite, gneiss, mig matite. Roches intrusives: diorite, gabbr( Fr3-2ac Fo 152 Rhodésie c Complexe de base: granite, gneiss, mig matite. Roches intrusives : diorite, gabbr( Fr6-2/3a Fo Nd Fh Cameroun a-4c Complexe de base: gneiss granitique micaschiste, migmatite; batholites ell granite. Roches effusives basiques : ba salte et andésite Fr6-2/3ac Fo Nd Fh Mozambique c Précambrien : gneiss granitique, schiste amphibolite, charnockite, quartzite, ci polin; batholites de granite et roche vertes Fr6-2/3ac Fo Nd Fh 855 Rhodésie c Précambrien: gneiss granitique, schiste amphibolite, charnockite, quartzite; ha tholites de granite et roches vertes Fr7-2a Fo Vp 614 Kenya a-4c Précambrien : schiste, gneiss, amphibolite charnockite, Quartzite et cipolin Fr7-2a Fo Vp 520 Ouganda a-4c-4g Précambrien : schiste, gneiss, amphibolite charnockite, quartzite et cipolin Fr7-2a Fo Vp 7 Madagascar f Quaternaire: basalte Fr8-2/3b Ne Rd I petroferrique 678 Republique a Précambrien : schiste, quartzite, syénite e centrafricaine dolérite Fr9-2a Fo Vp Gp 356 Kenya a-4c Précambrien: roches volcaniques acide et basiques, sediments argileux et are nacés; intrusions de granite Fr10-2/3a Fh Fo Fp 257 Angola a-4c Précambrien : grès, quartzite, schiste cal cai re Fr11-3a Fo Vp 114 Angola c Roches intrusives basiques : dolérite, gab bro, péridotite FrI2-2/3a Fx Lf Lp 41 Angola c Roches ignées basiques et ultrabasiques roches intrusives basiques : dolérite gabbro Fr13-2ab Fp I Ao Fx 355 Angola c Précambrien: gneiss, schiste, quartzite dolérite et syénite; roches intrusive: basiques et ultrabasiques 96

112 TABLEAU 3. - ASSOCIATIONS DE SOLS ET INFORMATIONS CORRESPONDANTES Symbole Sole as8o ci es- Inclusions Phase Superficie (1 000 ha) Localisation Qimat Vegetation Lithologie Fr13-2ab Fp l Ao Fx 34 Zambie c Roches intrusives basiques et ultrabasiques Fr14-3a Fo Fp G Zambie c Précambrien : calcaire et schiste dolomitique, schiste. quartzite, gres, schiste argileux, arkose; batholites de granite Fr14-3a Fo Fp G Zaire c Précambrien: calcaire et schiste dolomi tique, schiste, quartzite. grès, schiste argileux, arkose; batholites de granite Fr14-3ab Fo Fp G Zaire a-2c Précambrien : schiste, Quartzite, syénite et dolérite, grès et schiste calcaire Fr15-3a Nd I Fp 20 Madagascar 1.11 la Crétacé: basalte Fr15-3a Nd I Fp pétrique 441 Madagascar a Crétacé : basalte Fr16-3c Fo Th Fp Fh 256 Madagascar a Pliocene: basalte et trachyte Fr17-3c Fh Ne Th 249 Madagascar la-4e Quaternaire: basalte Fr18-2/3b Fa 298 Malawi c Précambrien : schiste graphiteux, gneiss, amphibolite, charnockite, quartzite et calcaire cristallin ; batholites de granite Fr18-2/3b Fa 756 Mozambique c Précambrien : schiste graphiteux, gneiss, amphibolite, charnockite. quartzite es calcaire cristallin ; batholites de granite Fr19-3bc Fh Mozambique c Précambrien : schiste graphiteux, gneiss. amphibolite, charnockite, quartzite et calcaire :ristallin ; batholites de granite Fr20-3bc F.x. 462 Swaziland a Complexe de base: granite, gneiss, schiste, phyllades, amphibolite, roches vertes, basalte, andésite, rhyolite Fr20-3bc Fx A frique du Sud I d-2a- Précambrien: dolomie, quartzite, schiste et e-7a conglomérat. Paléozoïque et Karroo : gres, schiste argileux et pélite. Complexe de base: granite, gneiss, schiste, phyllades, amphibolite, roches vertes, basalte, andésite, rhyolite Fx I - b 705 Ghana la Complexe de base: ortho et paragneiss, granite, micaschiste, Quartzite. Precambrien (Birrimien): schiste, phyllades, grauwake, gres, roches vertes Fxl-b 133 Cöte-d'Ivoire la Complexe de base: ortho et paragneiss, granite, micaschiste, quartzite. Précambrien (Birrimien): schiste, phyllades, grauwake, grès, roches vertes Fxl-la 705 Cameroun la Crétacé: calcaire et schiste argileux. Continental terminal: gres mal consolidé, schiste argileux, conglomérat, graviers, sable et argile Fx2-2a Qf 23 Ghana la Continental terminal : grès faiblement consolidé, schiste argileux, marne, sable et argile Fx2-2a Qf 731 Cöte-d'Ivoire la Continental terminal: grès faiblement consolidé, schiste argileux, marne, sable et argile Fx7-3b Au Fo Ap pétrique 505 Liberia la Complexe de base: gneiss granitique, schiste, quartzite; batholites de granite 97

113 TABLEAU 3. - ASSOCIATIONS DE SOLS ET INFORMATIONS CORRESPONDANTES Symbole Sole associes Inclusion.s Phase Superficie (1 000 ha) Localisation Vegetation Lithologie Fx8-la Ao Nd G Ph 205 Cameroun la Crewe& : calcaire, schiste argileux et gres Fx8-la Ao Nd G Ph Nigeria I. 123 la Crétacé: calcaire, schiste argileux et gres. Quaternaire: dépeits lagunaires el éoliens Fx9- l a Gd Gh Od 77 Republique centrafricaine a Quaternaire: dépôts alluviaux et lacustres Fx9-1 a Gd Gh Od Congo la Quaternaire: dépôts alluviaux et lacustres Fx10-2a Fo G Zaire la Continental intercalaire: grès, schiste argileux et conglomérat. Neogene et Quaternaire: &pets alluviaux, lacustres et éoliens Fx11-lb Gh Fp 369 Sierra Leone la Dépôts cötiers et lagunaires récents Fx11-lb Gh Fp 30 Guinée la Dépets cötiers et lagunaires recents Fx12-2ab Ao Fp Gh Gd i P t r ique Liberia a Complexe de base: gneiss granitique, schiste, quartzite; batholites de granite Fx12-2ab Ao Fp Gh Gd 1 pétrique 247 Cöte-d'Ivoire la-2a Complexe de base: gneiss granitique, schiste, quartzite; batholites de granite Fx13-2a Fo Fp Fr Q. 545 Angola c-4a-4c Précambrien: schiste calcaire, dolomie, conglomérat, tillite; «gres polymorphe >>. Quaternaire: sediments alluviaux recouvrant des roches intrusives acides : granite, diorite Fx 1 4-2a Lo F G R Angola c Précambrien : gneiss, schiste. quartzite, dolérite et syénite, schiste calcaire, dolomie, conglomérat et tillite; couverture de «grès polymorphe» et sable Fxl 5-2a Fp G p 593 Angola c-4a-4c Complexe de base: gneiss granitique, migmatite, schiste, quartzite; batholites de granite. Kalahari : sable, calcédoine, cuirasse ferrugineuse, sediments lacustres Fa 1 6-2a Fp Fo G 317 Angola e Précambrien : gneiss, schiste, quartzite, dolérite et syénite. Quaternaire: sediments alluviaux recouvrant des roches intrusives acides : granite, diorite. Complexe de base: gneiss granitique, migmatite; batholites de granite Fx16-2a Fp Fo G 212 Zaire e Précambrien: gneiss, schiste, quartzite, dolérite et syénite Fx17-2a Fo Fp 805 Angola e Précambrien: gneiss granitique, migmatite, schiste, quartzite, dolérite et syénite; batholites de granite Fx18-26 Fo Ao Fr 396 Angola a-4c Complexe de base: gneiss granitique, migmatite, schiste et quartzite; batholites de granite Fx19-3a Fo Lf Vp 117 Angola e Roches intrusives basiques : dolérite, gabbro, péridotite 98

114 TABLEAU 3. - ASSOCIATIONS DE SOLS ET INFORMATIONS CORRESPONDANTES Symbole SoIs associés In c. lusions Phase Superficie (1000ha) Localisation Clixnat Végétation Lithologie Fx20-2a Fo Fp Fr 43 Zambie e Précambrien: gneiss, amphibolite, micaschiste, quartzite, calcaire, schiste dolomitique, schiste, grès, schiste argileux et arkose Fx20-2a Fo Fp Fr I 712 Angola c Précambrien : gneiss, schiste, quartzite, amphibolite, micaschiste, dolérite, syénite, calcaire, schiste dolomitique, grès, schiste argileux et arkose; batholites de granite Fx21-2ab Fo Fr Qc G Fp Angola c «Grès polymorphe»: sable consolidé et 2.13 mal consolidé. Précambrien : gneiss, schiste, quartzite, dolérite, syénite; roches intrusives acides: granite, diorite Fx21-2ab Fo Fr Qc G Fp 202 Zaire c «Grès polymorphe»: sable consolidé et mal consolidé Fx21-2ab Fo Fr Qc G FP Zambie e «Grès polymorphe»: sable consolidé et mal consolidé Fx22-2ab Fo Fr Fp 241 Angola e Précambrien : gneiss, schiste, quartzite, dolérite et syénite Fx23-2a i Fo L 143 Angola c Quaternaire: sédiments alluviaux recouvrant des roches intrusives acides: granite, diorite Fx24-2ab Fp Nd pétrique 595 Madagascar la-4a Granite. Précambrien: migmatite et gneiss, leptynite, pyroxénite, quartzite et cipolin Fx25-2a Fh Qf 325 Congo la o Grès polymorphe» et sable Fx26-I a Or Gd Qc Zaire la-2a Continental intercalaire: grès, schiste ar gileux, conglomérat recouvert en grande partie par des dépôts alluviaux et lacustres quaternaires Fx26- l a Qf Gd Qc 245 Congo la-2a- 2c-4c Continental intercalaire: grès, schiste argileux, conglomérat recouvert en grande Partie par des dépôts alluviaux et lacustres quaternaires F 26-la ',..,f Gd Qc Zambie e Complexe de base: gneiss granitique, migmatite, schiste, quartzite, calcaire, schiste dolomitique, grès, schiste argileux, arkose ; batholites de granite Fx26- I /2a Qf Gd Qc 165 Angola e «Grès polymorphe»: sable consolidé et mal consolidé Fx26-1/2b Qf Gd Qc Zaire e o Grès polymorphe >>: sable consolidé et mal consolidé Fx27-2a Fp G J Zaire la Quaternaire: dépôts alluviaux et lacustres Fx28-2/3ab G Bd Bh 241 Gabon a Précambrien: schiste calcaire, dolomie, conglomérat et tillite Fx28-2/3ab G Bd Bh 603 Congo a Précambrien: schiste calcaire, dolomie, conglomérat et tillite Fx29-3a Ap Nd Jd G Bh pétrique Gabon la-2a Schiste cristall in, quartzite, roches vertes; intrusions de granite et diorite. Néogène: calcaire sableux et marne. Précambrien : schiste calcaire, dolomie, conglomérat, tillite 99

115 TABLEAU 3. - ASSOCIATIONS DE SOLS ET INFORMATIONS CORRESPONDANTES Symbole SoIs hsa Incbasions Phase Superficie (1 60 ha) Localisation Climat Végétation Lithologie Fx29-3a Ap Nd Jd G Bh pétrique Congo la Précambrien: schiste calcaire, dolomie. conglomérat, tillite Fx30-1 /2a G Pg Qa Congo a «Grès polymorphe»: grès fin consolidé Fx31-1 /2a G Congo la-2a Quaternaire: dépôts alluviaux et lacustres Fx31-1 /2a G 265 Gabon lb-1c Dépôts alluviaux G I Mali d Dépôts alluviaux récents 1.54 G1-3a sodique 118 Ghana a Dépöts lagunaires récents G2-a J 99 Cameroun a Quaternaire: dépôts alluviaux. Complexe de base: gneiss granitique, micaschiste, migmatite; batholites de granite G2-2/3a J Nigeria a-4h Dépôts alluviaux, lagunaires et deltaiques récents G2-3a J 186 Mali c Dépôts alluviaux récents G3 Je 17 Nigeria d Dépôts alluviaux récents G3 Je 7 Niger d Dépôts alluviaux récents G3 Je 62 Sénégal g Continental terminal: schiste argileux, marne, sable et argile, dépöts alluviaux récents G3-2a Je 99 Mali g Dépôts alluviaux récents G3-2a Je saline Mali h Dépéts alluviaux récents 3.14 G4-a 1 Je 88 Ghana d Dépôts alluviaux récents G5-a L p Vc 69 Ghana d Complexe de base: ortho et paragneiss, granite, micaschiste et quartzite. Voltaien : grès G6-a J Vp Zg 52 Ghana d Dépôts alluviaux récents G7-2a Jd Z 204 Congo d Quaternaire: dépôts alluviaux et lagunaires Gd5-2a Jd 116 République centrafricaine b- lc Quaternaire: dépôts alluviaux recouvrant le Précambrien; grés, quartzite et schiste calcaire Gd5-2a Jd 82 Soudan a-4c Quaternaire: dépôts alluviaux Gd6-2a Fo Jd Af 176 République centrafricaine lb-lc Quaternaire: &peas alluviaux recouvrant le Précambrien: grès, quartzite et schiste calcaire Gd14-2a G p Jd Od Zaire lb-lc Quaternaire: dépôts alluviaux et lacustres Gd14-2a Gp Jd Od 81 Congo lb-lc Quaternaire: dépôts alluviaux et lacustres Gd16-2/3a Jd Jt Zg sodique/saline 192 Cameroun a Dépôts alluviaux et lagunaires récents 100

116 TABLEAU 3. - ASSOCIATIONS DE SOLS ET INFORMATIONS CORRESPONDANTES Symbole SoIs associés Inclusions Phase Su rfic'e Pe 1 (1 000 ha) Localisation Must Vegetation Lithologie Gd16-2/3a Jd Jt Zg sodique/saline 319 Nigeria a Dépôts alluviaux et lagunaires récents Gd20-2a Gh Je 222 Madagascar h Quaternaire: dépôts alluviaux Gd21-a Gh Jd Od Jt 95 Côte-d'Ivoire c Dépôts alluviaux, lagunaires et deltaiques récents Gd21-1/2a Gh Jd Od Jt 51 Côte-d'Ivoire a Dépôts côtiers et deltaques récents Gel sodique 417 Nigeria d Deans alluviaux récents Gel sodique 93 Niger d Dépôts alluviaux récents Gel-2/3a 46 Tchad h Quaternaire: dépôts alluviaux Gel-2/3a 69 Cameroun h Quaternaire: dépôts alluviaux Ge2 J Gh S Ws Z 3 Togo d Dépôts alluviaux récents Ge2 J Gh S Ws Z 235 Dahomey d Dépôts alluviaux récents Ge 5- l a Q1 995 Niger d Dépôts alluviaux récents 1.54 Ge5-la Ql 49 Nigeria d Dépôts alluviaux récents Ge10-la Zg sodique 208 Niger g Quaternaire: dépôts alluviaux et lacustres Ge10-la Zg sodique 150 Nigeria g Quaternaire: dépôts alluviaux et lacustres Ge16 Qc Vp 41 Cameroun e Quaternaire: dépôts alluviaux et lacustres Ge16 Qc Vp 39 Tchad d Quaternaire: dépôts alluviaux et lacustres Ge22- a Je Lg Vp Zo 32 Tchad d Quaternaire: dépôts alluviaux et lacustres Ge22- a Je Lg Vp Zo 481 Répubique centrafricaine d Quaternaire: dépôts al luviaux et lacustres Ge23-2/3a Gm VP 343 Soudan d Quaternaire: dépôts alluviaux et lacustres Ge25-1 a Re Gh Gp 13 Cabinda d Quaternaire: dépôts alluviaux et lagunaires Ge25-1 a Re Gh Gp Angola d «Gres polymorphe». Quaternaire: dépôts alluviaux et lacustres Ge25-la Re Gh G p 37 Zambie d «Grès polymorphe». Quaternaire: dépôts alluviaux, lagunaires et lacustres Ge26-1/2a Gh Od 73 Angola d Quaternaire: dépôts al luviaux 101

117 TABLEAU 3. - ASSOCIATIONS DE SOLS ET INFORMATIONS CORRESPONDANTES Symbole S 19iis Inclusion.s Phase Saugrofihcai; Localisation Climat Végétation Lithologic Ge27-la Gh Od Pp Angola d Quaternaire: dépôts alluviaux et éoliem Ge28-la Gd Qc Od Ph Angola d-4e Kalahari: sable, cuirasse ferrugineuse, cal cédoine Ge28-la Gd Qc Od Ph Zambie d-4e Quaternaire: dépôts alluviaux et lacustre: recouvrant du «grès polymorphe» e sable Ge29-la Gd Qc Ph 818 Angola d Kalahari : sable, cuirasse ferrugineuse, cal cédoine Ge29-la Gd Qc Ph Zambie d Quaternaire: dépôts alluviaux et lacustre Ge30-1 a Be Gh 0 Je 317 Angola d Quaternaire: dépôts alluviaux Ge31-1 a Je V Od Zambie d-4h Quaternaire: dépôts alluviaux et lacustre> Ge32-2/3a Gc Je Oe 518 Zambie h Quaternaire: dépôts alluviaux et lacustre> Ge33-2/3a Je Gh Oe Zambie d-4h Quaternaire: dépôts alluviaux et lacustre> 2.26 Ge33-2/3a Je Gh Oe Zaire h Quaternaire: dépôts alluviaux et lacustre> Gh1-1/2a 938 Congo lb-lc Quaternaire: dépôts alluviaux et lacustres Gh1-3a 325 Cameroun h Quaternaire: dépôts al luviaux et lacustres Gh4 Gd Od Jd 65 Cameroun a Quaternaire: dépôts alluviaux et lacustres Gh4-a Gd Od Jd 432 Cameroun h Quaternaire: dépôts alluviaux et lacustres Gh7-2a Od Je 584 Kenya c-4h Quaternaire et Quaternaire récent : dépôts 3.12 alluviaux et lacustres 0h7-2a Od Je Tanzanie h Quaternaire et Quaternaire récent : dépôts alluviaux et lacustres Gh7-2a Od Je Ouganda d-4h Quaternaire: dépôts alluviaux et lacustres Gh7-2a Od Je 76 Rwanda h Quaternaire: dépôts alluviaux et lacustres Gh8-b Nd 178 Cameroun a Quaternaire: dépôts alluviaux. Complexe de base: gneiss granitic:me, micaschiste, migmatite: batholites de granite Gh9-2a Gd Od Jd Fx 575 Madagascar h Quaternaire: dépôts alluviaux et lacustres 102

118 TABLEAU 3. - ASSOCIATIONS DE SOLS ET INFOR.MATIONS CORRESPONDANTES Symbole SoIs associés Inclusions Phase Superficie (I 000 ha) Localisation Climat Végétation Lithologie Gh10-la Fx Pg Ph Qa 717 Congo lb-lc Dépôts alluviaux récents Gh11-2a Fx Od Zaire lb-lc Quaternaire: dépôts alluviaux et lacustres Ghl 1-2a Fx Od Congo lb-lc Quaternaire: dépôts alluviaux et lacustres Gm15-2a Je Oe Ge Vc 108 Kenya g Quaternaire: dépôts alluviaux et lacustres Gm15-2a Je Oe Ge Ve Soudan d Quaternaire: dépôts alluviaux et lacustres Gp4-1 a R Q I F 450 Angola e Continental intercalaire: grès, schiste argileux, conglomérat: «grès polymorphe» et probablement couverture alluvial quaternaire Gp5-1 a Gd Q 241 Angola c-4c Quaternaire: dépôts alluviaux et lacustres Gp6-2/3a Je V 48 Mozambique e Quaternaire: &peas alluviaux et lagunaires 0p6-2/3a Je V 907 Tanzanie e Quaternaire: dépôts alluviaux, lagunaires et lacustres Hh9-2b I Vc 343 Nigeria e Roches effusives basiques: basalte H135-2a Bk I lithique 54 Maroc b Calcaire nummulitique el marne HI36-2a I Xk Le lithique 48 Maroc b Calcaire nummulitique el marne H137-2a K1 Le Bk 1 V 285 Maroc b Calcaire nummulitique et marne avec dépôts récents graveleux 66 Sierra Leone la Complexe de base: gneiss granitique, schiste, quartzite; batholites de granite et pegmatite. Roches intrusives basiques: gabbro, dolérite et diorite Libye b-9d Continental intercalaire: grès, conglomérat, schiste argileux. Cambro-Ordovicien: grès I 260 Tchad e-9d Cambro-Ordovicien et Précambrien: grès, schiste, quartzite I 476 Soudan e Continental intercalaire: grès, conglomérat, schiste argileux. Précambrien: schiste, quartzite, syénite et dolérite 383 République centrafricaine a-4c-4e Précambrien: schiste, quartzite, syénite et dolérite 103

119 TABLEAU 3. - ASSOCIATIONS DE SOIS ET INFORMATIONS CORRESPONDANTES Symbole SoIs associés Inciusion.s Phase Superficie (1 000 ha) Localisation ' Végétation Lithologie 298 Nigeria c-4a-4c Complexe debase (Gwarien): gneiss granitique, micaschiste, amphibolite, migmatite: batholites de granite. Paléogène: grès et schiste argileux 84 Haute-Volta e Complexe de base: gneiss granitique. schiste, quartzite; batholites de granite I 30 Guinée a-4c Silurien: schiste et quartzite 31 Guinée a-4c Silurien : schiste et quartzite Bissau 16 Angola c Précambrien: quartzite 243 Cameroun a-4c-4e Précambrien: gneiss granitique, micaschiste, migmatite, quartzite; batholites de granite, syénite et dolérite. Roches effusives basiques: basalte et andésite I 161 Ghana la-2a Complexe de base: ortho et paragneiss, granite, micaschiste. quartzite; roches vertes. Voltaien: gres pétrique 35 Mali a-4c Granite I pétroferrique 225 Républi.que centrafricaine a-4c Précambrien : schiste, quartzite, syénite et dolérite pétroferrique 36 Sierra Leone la Péridotite I débris de roches Algérie d Dévonien et Carbonifère: grès, schiste argileux et calcaire. Cambro-Ordovicien: grès, marne et marne argileuse. Silurien: schiste argileux débris de roches 596 Mali g Infra-Cambrien: grès, tillite avec un peu de calcaire. Ordovicien: gres avec intercalations de quartzite et marne argileuse. Silurien: schiste argileux débris de Mauritanie g-8c Infra-Cambrien: grès, tillite avec un peu roches de calcaire. Ordovicien: grès avec in tercalations de quartzite débris de roches Niger d Continental intercalaire: grès, schiste argileux et calcaire oolithique. Cambro- Ordovicien : grès et marne I débris de roches Egypte b Précambrien: granite, gneiss, schiste et Quartzite 104

120 TABLEAU 3. - ASSOCIATIONS DE SOLS ET INFORMATIONS CORRESPONDANTES Symbole SoLs associés Inclusions Phase Suoerfic'e A ' (I 000 ha) Localisation Climat Végétation Lithologie debris de roches 384 Soudan b Précambrien : granite, gneiss, schiste et quartzite debris de roches Libye b Precambrien : granite, gneiss, schiste et quartzite. Continental intercalaire: grès, schiste argileux et calcaire oolithique. Cambro-Ordovicien : grès et marne pierreuse Tunisie c-9b Crétacé: calcaire et marne pierreuse 815 Algérie b Précambrien: roches granitisées et métamorphiques pierreuse 90 Libye b Crétacé: calcaire et marne I pierreuse 531 Niger b Précambrien: roches granitisées et metamorphiques I-a Pétroferrique Senegal g Continental terminal: grès, schiste argi leux et mum, sable et argile I a Pétroferrique 51 Guinée c Roches intrusives basiques: péridotite 1-a dunes mobiles 490 Li bye d-9f Précambrien : granite, gneiss, migmatite, leptynite, micaschiste. cipolin. schiste et quartzite I-a dunes mobiles Tchad d-9f Précambrien: granite, gneiss, migmatite, leptynite, micaschiste, cipolin, schiste et quartzite 1-ab Pétroferrique 62 Senegal a-4c Roches intrusives basiques: dolérite, diabase 1-ab Pétroferrique Guinée a-4c Roches intrusives basiques: dolérite, diabase 1-ab pétroferrique 167 Mali a-4c Roches intrusives basiques: dolérite, diabase I-b 114 Togo e Precambrien: gres, conglomérat et dolomie I-b 39 Ghana a-4e Précambrien: gres, conglomérat et dolomie 1-b 167 Niger e Crétacé: gres, schiste argileux, conglomérat I-bc 455 Nigeria c-4a-4c Complexe de base (Gwarien): gneiss granitique, micaschiste, amphibolite, migmatite; batholites de granite l-bc Algérie b Précambrien: granite, gneiss, schiste. Quartzite, cipolin. Paléozoique: schiste argileux, gres, marne et calcaire 105

121 TABLEAU 3. - ASSOCIATIONS DE SOIS ET INFORMATIONS CORRESPONDANTES Symbole Sols associés Inclusions Phase Superficie (1 000 ha) Localisation Oimat Végétation Lithologic I-bc Niger c-9b-9d Précambrien: granite, gneiss, schiste. Quartzite, cipolin. Paléozoique: schiste argileux, gres, marne et calcaire I-c Nigeria c-4a-4c Complexe de base (Gwarien): gneiss gra nitique, micaschiste, amphibolite, migmatite: batholites de granite. Crétacé: grès, schiste argileux. Précambrien (Dahomeyen): schiste, quartzite, syénite et dolérite I-c 84 Ethiopie c Série de Trap: basalte, phonolite, néphélinite, trachyte, rhyolite, roches pyroclastiques. Crétace: calcaire, marne et gres I-c 81 Somalle 3.11 Sc Série de Trap: basalte, phonolite, néphélinite, trachyte, rhyolite, roches pyroclasticlues. Crétacé: calcaire, marne et gres I-c 183 Algérie d Crétacé: marne et calcaire I-c 310 Tunisie d-9b Crétacé: marne et calcaire I-c 46 Zaire I.72 2b Précambrien: schiste, gneiss, amphibolite, charnockite, Quartzite et cipolin I-c 16 Ouganda b Précambrien: schiste, gneiss, amphibolite, charnockite, quartzite et cipolin I-c 154 Kenya a Volcanisme tertiaire a récent: basalte, phonolite, néphélinite, roches pyroclastiques et tuf I-c 34 Mali g Précambrien: schiste, quartzite I-1c P6troferrique 241 Guinée a-4c Cambrien: grès, tillite el un peu de calcairp I-1c pétroferrique Mali a-4c Cambrien: grès, tillite et un peu de calcaire I-A-R-bc pierreuse 98 Kenya b Volcanisme tertiaire a récent: basalte. phonolite, néphélinite, roches pyroclastiques et tuf I-Ag-Fo-2b pétroferrique 18 Senegal a-4c Complexe de base: gneiss granitique, schiste, quartzite, schiste calcaire, petite, gres; batholites de granite I-Ag-Fo-2b pétroferrique Guinée a-4a-4c Complexe de base: gneiss granitique, schiste, Quartzite, schiste calcaire, pélite, gres; batholites de granite 106

122 TABLEAU 3. - ASSOCIATIONS DE SOLS ET INFORMATIONS CORRESPONDANTES Symbole Sole amociés Phase SunerScie r - calisinclusione (1 000 ha) Lo ation Vegetation Lithologie I-Ag-Fo-2b ptroferrique 60 Sierra Leone a-4c Complexe de base: gneiss granitique schiste, quartzite, schiste calcaire, pélite gres; batholites de granite I-Af-Lg pétrique 129 Nigeria c-4c-4e Complexe de base (Gwarien): gneiss grani tique, micaschiste, amphibolite, migma tite; batholites de granite I-A o 210 Ghana la Précambrien: grès, conglomérat, dolomie Birrimien: schiste, phyllades, grauwake grès et roches vertes 1-Ao-2bc pierreuse 730 Guinée a Précambrien (Dahomeyen): schiste, gneiss quartzite 1-Ao-N-c 701 Angola c-4e Précambrien: schiste calcaire, dolomie conglornérat, tillite. Continental intercalaire: grès, schiste argileux, conglomérat. Complexe de base; gneiss granitique. migmatite, schiste, quartzite; batholite5 de granite I-Bc 715 Botswana e Précambrien: schiste argileux, siltstone, grès, conglornérat; intrusions de granite, diorite et gabbro 1-Bc 32 Madagascar e Crétacé: grès, marne et calcaire I-Bc-c 183 Tanzanie e Précambrien: schiste, schiste graphiteux, gneiss. amphibolite, charnockite, quartzite, cipolin, calcaire cristallin; batholites de granite et roches intrusives basiques I-Bc-c Malawi c Précambrien: schiste, quartzite, syénite et dolérite, schiste graphiteux, gneiss, amohibolite, charnockite, calcaire cristallin; batholites de granite 1-Be-c 591 Mozambique c Précambrien: schiste granhiteux, amphibolite, charnockite, quartzite et calcaire cristallin; batholites de granite 1-Bc-c 140 Zambie e Précambrien: schiste graphiteux. gneiss, amphibolite, charnockite, quartzite et calcaire cristallin; batholites de granite 1-Bc-Be 74 Madère g Roches effusives basiques el quelques-unes acides: basalte, trachyte et rhyolite I-Bc-L-2/3c Afrique du Sud e Karroo: basalte. dolérite et un peu de diorite et gabbro 107

123 TABLEAU 3. - ASSOCIATIONS DE SOLS ET INFORMATIONS CORRESPONDANTES Symbole Sole assocuis In c. lusions Phase Superficie (1 000 ha) Localisation Mina Végétation Lithologie I-Bc-L-2/3c Lesotho c Karroo: basalte, dolérite et un peu de diorite et gabbro I-Bc-Tv-213bc 523 Soudan g Roches effusives basiques : basalte, andésite I-Bc-V Rhodésie c-2d Précambrien : gneiss, quartzite. schiste et phyllades ; roches vertes ; roches intrusivet basiques: diorite et gabbro. Karroo : basalte, rhyolite I-Bc-V 149 Zambie d Karroo : basalte, rhyolite I-Bc-V 37 Malawi d Karroo: schiste argileux et gres; roche vertes. Jurassique et Crétacé : gres ei schiste argileux I-Bc-V 284 Botswana d Karroo: basalte, rhyolite I-Bc-V Mozambique c-2d Karroo : schiste argileux et grès ; roche: vertes. Jurassique et Crétacé : gres ei schiste argileux I-Bc-V-ac 292 Rhodésie d Karroo: schiste argileux, gres, arkose I-Bd-Nd-b 56 Ghana la Précambrien (Birrimien): schiste, phyllades grauwake. gres et roches vertes ; batho I ites de granite 1-Be 20 Haute-Volta e Précambrien (Birrimien): schiste, quartzite roches vertes; batholites de granite I-Be-a Pierreuse 826 Ghana a-4c Complexe de base: ortho et paragneiss granite, micaschiste et quartzite I-Be-bc Soudan e Précambrien : gneiss, quartzite, ci pol in andésite, conglomérat, argil ite et rhyo I ite ; batholites de granite I-Be-Tv-c 76 Comores e Basalte et rhyolite I-Bf 274 Republique centrafricaine a Précambrien: schiste, quartzite, syénite dolerite et gres I-Bf-bc pierreuse Guinée a-4c Silurien: gres. Dévonien: schiste et grè: I-Bf-bc Pierreuse 585 Guinée a-4c Silurien: gres. Dévonien: schiste et gre: Bissau I-Bf-RJ 22 C6te-d'Ivoire la Précambrien (Birrimien): schiste, quartzitt et roches vertes I-Bk-bc 499 Algérie d-6e Crétacé : calcaire. Eocene : flysch. Miocene calcaire et marne 108

124 TABLEAU 3. - ASSOCIATIONS DE SOLS ET INFORMATIONS CORRESPONDANTES Symbole Sob associés Inclusions Phase Su rficie Pe - (1 000 ha) Localisation. Vegetation Lithologic I-Bk-c 25 Algérie d-6e Jurassique: calcaire et dolomie I-Bk-E- b 720 Madagascar c-4e Jurassique et Crétace: cálcaire I-Bk-R-bc pierreuse 433 Kenya g Volcanisme tertiaire A recent: basalte, Phonolite, néphélinite, roches pyroclastiques et tuf I-Bk-Rc-a pétrocalciaue Madagascar a Eocene: gres calcaire. Jurassique: marne I-Bk-X-2c pétrocalcique Maroc d-6e-8d Jurassique: calcaire, dolomie et granite. Paléozolgue: schiste et Quartzite t- By 117 Madagascar c-4e Jurassique: calcaire 1-Bv-c 455 Mali g Roches intrusives basiques: dolérite et diabase. Paléozoique: roches métamorphiques I-Bv-Lc-213ab 924 Libye c-9f Paléogene: calcaire. Neogene: calcaire, marne et gypse I-Bv-Q-a 147 Senegal e Eocene: calcaire nummulitique l-f- bc 349 Somalie b Précambrien : gneiss, schiste, quartzite; batholites de granite. Jurassique: calcaire, marne et gypse 1-1i-2c 18 Algerie b Crétacé supérieur: calcaire et marne. Pliocene: dépôts lacustres 1-E-2c 409 Tunisie b Crétacé supérieur: calcaire et marne. Pliocene: dépôts lacustres I-E-Lc-bc 206 Somalie b Précambrien : gneiss, schiste, quartzite; batholites de granite. Crétacé: calcaire, marne et grès I-E-X-2c 193 Tunisie d Crétacé supérieur et Paléogène: calcaire et marne, recouverts en partie par des dépôts alluviaux récents I-F-c 95 Angola c Précambrien : gneiss, amphibolite, micaschiste, quartzite, calcaire, schiste dolomitique, schist, gres. arkose 1-Fh-Fr-2b 791 Guinée a-4c Roches intrusives basiques: dolérite, diabase Fo-c 18 Guinée a-4c Granite I-Fa-c 158 Sierra Leone c-2a Granite. Complexe de base: gneiss granitique, schiste, quartzite; batholites de granite el pegmatite 109

125 TABLEAU 3. - ASSOCIATIONS DE SOLS ET INFORMATIONS CORRESPONDANTES Symbole Sols associée Inclusions Phase Superficie (1 000 ha) Localisation Climat Végétation Lithologic I-Fo-lb 42 Guinée a-4c Cambrien: schiste calcaire, quartzite et Pélite I-Fo-2bc 70 Liberia a Precambrien (Dahomeyen): schiste, gneiss, quartzite I-Fo-2bc 516 Guinée a Précambrien (Dahomeyen): schiste, gneiss, Quartzite I-Fo-Fx pétrique 394 Sierra Leone a-4c Complexe de base: gneiss granitique, schiste, quartzite; batholites de granite et pegmatite I-Fp-ac pétroferrique 905 Sierra Leone la Complexe de base: gneiss granitique, scluste, quartzite; batholites de granite et pegmatite I-Fr-3ab 374 Guinée a-4c Complexe de base: gneiss granitique, schiste, quartzite; batholites de granite. Précambrien: schiste, quartzite, roches vertes I-Fr-3ab 84 Sierra Leone a-4c Complexe de base: gneiss granitique, schiste, quartzite; batholites de granite. Précambrien: schiste, quartzite et roches vertes I-Fx- I ab 523 Liberia la Complexe de base: gneiss granitique, schiste, quartzite; batholites de granite I-G 98 Ghana a-4c Precambrien: gres, conglomérat, dolomie I-Jc-Xb 2/3bc pierreuse Libye d Neogene: calcaire, marne, gypse. Quaternaire: dépôts alluviaux, lagunaires et marins I-Je 155 Libye b Paléogène: calcaire et argile sableuse gypsifère; dépéts alluviaux et lacustres récents I-L-ab 130 Angola e Continental intercalaire: grès, schiste argileux. conglomérat I-L-lb 266 Mozambique c Précambrien: schiste graphiteux, gneiss, amphibolite, charnockite, quartzite et calcaire cristallin; batholites de granite I-L-Q-bc pierreuse Zambie c-2d Précambrien: gneiss granitique, schiste. Quartzite, syénite, dolérite, calcaire, schiste dolomitique, gres, arkose. Karroo: conglomérat, siltstone I-L-Q-bc pierreuse 43 Mozambique e Karroo: conglomérat, siltstone I-L-Q-bc pierreuse 32 Rhodésie d Syénite et dolerite 110

126 cloche:lions TABLEAU 3. - ASSOCIATIONS DE SOLS ET INFORMATIONS CORRESPONDANTES Symbole Soh; associés Phase Surberficie r - (1 000 ha) Lo alisation Oimat Végétation Lithologie I-L-R-bc pierreuse Tanzanie a-2c-4g Précambrien : schiste, gneiss, charnockite, quartzite, cipolin; intrusions de granite 1-L-Re-2c lithique Maroc d-6e Précambrien et Cambrien: roches méta morphiques et granite l-le-a 76 Rhodésie d Précambrien : gneiss, quartzite, schiste, Phyllades; roches vertes I-Lc-2bc 199 Mozambique a Karroo : basalte, andésite, rhyolite I-Lc-2bc 152 Afrique du Sud a Karroo : basalte, andésite, rhyolite I-Kc-8bc 58 Swaziland a Karroo : basalte, andésite, rhyolite I-Lc-Re- b pierreuse Soudan g Précambrien : schiste, quartzite, syénite et dolérite I-Le-X-2c lithique Nlaroc d-6e Précambrien et Cambrien : schiste, gneiss, amphibolite I-Lf 651 Nigeria c-4a-4c Complexe de base (Gwarien): gneiss granitique, micaschiste, amphibolite, migmatite; batholites de granite I-Lf 104 Haute-Volta e Complexe de base: gneiss granitique, schiste, quartzite; batholites de granite. Précambrien (Birrimien): schiste, quartzite, roches vertes 1- L f pétriquc 82 Cameroun a-4c Complexe de base: gneiss granitique, micaschiste, migmatite; batholites de granite I-Lf-bc pierreuse 994 Nigeria a-4c Précambrien (Dahomeyen): schiste, quartzite, syénite, dolérite: roches effusives basiques et acides : rhyolite, basalte, andésite I-Lf-bc pierreuse 120 Cameroun a-4c Précambrien (Dahomeyen): schiste, quartzite, syénite, dolérite; roches effusives basiques et acides; rhyolite, basalte, an- &site I-Lf-c 233 Ghana la Voltaien : gres I-Lf- lb 501 Nigeria c-4c Complexe de base (Gwarien): gneiss granitique, micaschiste, amphibolite, migmatite; batholites de granite 1-Lf-Lg-b 17 Nigeria a-4c Complexe de base (Gwarien): gneiss granitique, micaschiste. amphibolite, migmatite; batholites de granite I-Lf-Lp 141 Haute-Volta e Complexe de base: gneiss granitique, schiste, quartzite; batholites de granite 111

127 TABLEAU 3. - ASSOCIATIONS DE SOLS ET INFORMATIONS CORRESPONDANTES Symbole Sob aasoebb lnehuoions Phase Suaerfieie r - (1 000 ha) Localis ation Oimat Végétation Lithologie 1-Lf-Ne pétroferrique Guinee a-4c Précambrien: schiste, quartzite, roches vertes 1-Lf-Ne pétroferrique 654 Mali a-4c Précambrien: schiste, Quartzite, roches vertes 1-Lf-Qc pétroferrique 420 Nigeria e Paléogène: calcaire, marne, schiste argileux. Continental intercalaire: gres faiblement consolidé, schiste argileux, conglomérat, graviers, sable et argile 1-Lf-Qc pétroferrique 4 Niger e Paléogène: calcaire, marne, schiste argileux, Continental intercalaire: grès faiblement consolidé, schiste argileux, conglomérat, graviers, sable et argile 1-Lf-Q1 80 Nigeria c-4a-4c Complexe de base (Gwarien): gneiss granitique, micaschiste, amphibolite, migmatite: batholites de granite. Crétacé: grès, arkose, schiste argileux 1-Lf-Q1 30 Niger e Complexe de base (Gwarien): gneiss granitique, micaschiste, amphibolite, migmatite ; batholites de granite. Crétacé: gres, arkose, schiste argileux 1-Lf-Q1-ab Nigeria c-4c Complexe de base (Gwarien): gneiss gra nitique, micaschiste, amphibolite, migmatite; batholites de granite 1-Lf-Rd pierreuse 82 Ghana la Précambrien: grès, conglomérat, dolomie. Birrimien: schiste, phyllades, grès, roche,, vertes I-Lf-Rd pierreuse 811 Togo la-4a-4c Précambrien: grès, conglomérat, dolomie Birrimien: schiste, phyllades, grauwake, grès, roches vertes 1-Lf-Rd pierreuse 613 Dahomey e Précambrien: gres, conglomérat, dolomie. Birrimien: schiste, phyllades, grauwake, gres, roches vertes I-Lf-Re 175 Nigeria a-4a-4c Complexe de base (Gwarien): gneiss granitique, micaschiste, amphibolite, migmatite; batholites de granite I-Lf-Re pétroferrique 73 Nigeria a Crétacé: calcaire, marne 1-Lf-Re pétroferrique 3 Dahomey a-4c Crétacé: calcaire, marne I-Lf-Re-lb Nigeria a-4c Complexe de base (Gwarien): gneiss granitique, micaschiste, amphibolite, migmatite; batholites de granite; roches effusives basiques: basalte, andésite I-Lf-Vc-lb pétroferrique 545 Mali g Roches intrusives basiques: dolérite, diabase. PaléozoIque: roches métamorphiques l-lg pétroferrique 471 Mali a-4c Précambrien: schiste, quartzite, roches vertes 112

128 TABLEAU 3. - ASSOCIATIONS DE SOLS ET INFORMATIONS CORRESPONDANTES Symbole SoIs associés Inclusions Phase Superficie (1000ha) Localisation Climat Végétation Lithologie 1-Lg pétroferrique 185 Senegal a-4c Précambrien: schiste. Quartzite. roches vertes 1- La pétroferrique 30 Guinée I a-4c Précambrien: schiste. quartzite, roches vertes I-Lf-2b 17 Nigeria.482 4a-4c Complexe de base (Gwarien): gneiss granitique, micaschiste, amphibolite, migmatite; batholites de granite I-Lg-Re pétroferrique Senegal c-4e Précambrien et Cambrien: schiste calcaire, quartzite, pélite I-Lg-Re pétroferrique 417 Guinée a-4c Précambrien et Cambrien: schiste calcaire, quartzite, pélite I-Lp 73 Nigeria c-4c Précambrien (Dahomeyen): schiste, quartzite. syénite et dolérite I-Lp 17 Haute-Volta e Roches vertes I-Lp 16 Ghana e Roches vertes I-Lv 140 Nigeria c-4c Précambrien (Dahomeyen): schiste, quartzite, syénite et dolerite I-N-c pierreuse 66 Rwanda a-4c Précambrien: schiste argileux, gres, conglomérat, phyllades, schiste et quartzite I-Nd 150 Nigeria a-4c Complexe de base (Gwarien): gneiss granitique, micaschiste, amphibolite, migmatite; batholitesde granite. Crétacé: gres, schiste argileux I-Nd 72 Cameroun a Compiexe de base: gneiss granitique, micaschiste, migmatite; batholites de granite I-Nd-Rd-1 bc 984 Nigeria la-4a-4c Complexe de base (Gwarien): gneiss granitique, micaschiste, amphibolite, migmatite; batholites de granite. Crétacé: gres, schiste argileux 1-Ne 10 Nigeria Complexe de base (Gwarien): gneiss granitique, micaschiste, amphibolite, migmatite; batholites de granite I-Ne pétroferrique 347 Guinée a-4c Précambrien: schiste cristallin, Quartzite I-Ne petroferrique 62 Senegal a-4c Précambrien: schiste cristallin, quartzite I-Ne-To 218 Guinée équatoriale I a Roches effusives basiques: basalte, andesite, roches pyroclastiques I-Nh-Rd-b 28 Nigeria a-4c Précambrien (Dahomeyen): schiste, quartzite, syénite et dolérite I-Nh-Rd-b pierreuse 841 Nigeria a-4c Précambrien (Dahomeyen): schiste, quartzite, syenite et dolérite [-De 90 Botswana g Karroo: schiste argileux, gres, arkose; roches effusives: basalte, rhyolite 113

129 TABLEAU 3. - ASSOCIATIONS DE SOLS ET INFORMATIONS CORRESPONDANTES Syinbole as S 18- socies Inclusions Phase Superficie (1 000 ha) Localisation Climat Végétation Lithologie 1-QI-Re 14 Nigeria a-4c Complexe de base (Gwarien): gneiss gra. nitique, micaschiste, amphibolite, mig matite; batholites de granite 1-01-Re 130 Mauritanie g Cambrien: schiste calcaire, quartzite, pélite grés, titlite I-R 269 Soudan g Série de Trap: basalte, phonolite. néphéli nite, trachyte, rhyolite, roches pyroclasti. clues I-R 37 Ouganda g Série de Trap: basalte, phonolite, néphéli. nite, trachyte, rhyolite, roches pyroclasti. ques I-R Kenya g Serie de Trap: basalte, phonolite, néphélinite, trachyte, rhyolite, roches pyroclasti. clues I-R pierreuse 703 Kenya g Volcanisme tertiaire A. recent: basalte, phonolite, néphélinite, roches pyroclasti. pues et tuf I-R-bc pierreuse Kenya b-4g Précambrien: schiste, gneiss, amphibolite charnockite, quartzite, cipolin. Volca nisme tertiaire a recent: basalte, phonolite, néphélinite, roches pyroclastiques et tuf I-R-bc pierreuse 60 Tanzanie g Précambrien: schiste, gneiss, amphibolite, charnockite, quartzite, cipolin. Volcanisme tertiaire A recent: basalte, phonolite, néphélinite, roches pyroclastiques el tuf 1-R-bc pie use Ouganda a-4c-4e Précambrien: schiste, gneiss, amphibolite, charnockite, quartzite, cipolin. Volcanisme tertiaire a recent: basalte. phonoli.te, néphélinite, roches pyroclastiques e tuf I-R-bc pierreuse 146 Soudan e Précambrien: schiste, gneiss, amphibolite, charnockite, quartzite, cipolin. Volcanisme tertiaire a recent: basalte, phonolite, néphélinite, roches pyroclastiques el tuf I-Rc 25 Ethiopic b Série volcanique d'aden: basalte, bréches basaltiques, tuf I-R c 561 Somalie b Paléogène: calcaire el marne 1-11c-bc 727 Somalie b Paléogène: calcaire et marne; dép6ts ceitiers éoliens récents I-Rc-1/2bc prrocalcique 216 Algerie d Crétacé: calcaire cristallin. Neogene: manic argileuse I-Rc-1/2c 83 Maroc d Jurassique: calcaire el dolomie I-Re-1/2c 172 Algérie d Jurassique: calcaire et dolomie 114

130 TABLEAU 3. - ASSOCIATIONS DE SOLS ET INFORMATIONS CORRESPONDANTES Symbole Sols associés Inclusions Phase Superficie (1 000 ha) Localisation Oimat Végétation Lithologie I-Rd 94 Haute-Volta a-4c Cambrien: gres, tillite et un peu de calcaire I-Rd 306 Soudan e-4g-8c Complexe de base: gneiss granitique, migmatite. schiste, quartzite; batholites de granite 1-Rd Tchad e-4g-8c Complexe de base: gneiss granitique, migmatite, schiste, quartzite; batholites de granite I-Rd plerreuse 35 Nigeria a-4c Précambrien (Dahomeyen): schiste, quartzite, syénite et dolérite 1-Rd-bc 22 Maurice a Tertiaire: basalte et un peu de trachyte I-Rd-bc 182 Cameroun a-4c Précambrien: gneiss granitique, micaschiste, migmatite, quartzite. syénite et dolérite; batholites de granite I-Rd-c 175 Nigeria a-4c Précambrien (Dahomeyen): schiste, quartzite, syénite et dolérite I-Rd-c pierreuse 27 Cameroun a-4c Précambrien (Dahomeyen): schiste. quartzite, syénite et dolérite I-Rd-c pierreuse 322 Nigeria I a-4c Precambrien (Dahomeyen): schiste, quartzite, syénite et dolérite 1-Rd-So Tchad e Précambrien: gneiss granitique, migmatite, schiste, quartzite, syénite, dolérite; batholites de granite. Quaternaire: dépôts alluviaux et lacustres I-Rd-So 68 Soudan e Précambrien: gneiss granitique, migmatite, schiste, quartzite, syénite, dolérite: batho- 1 ites de granite. Quaternaire: &pelts alluviaux et lacustres 1-Re Soudan e-4g Précambrien: schiste, quartzite, syénite, dolerte 1-Re 590 Mauritanie e Continental terminal: grès, schiste argileux, marne, sable et argile 1-Re 679 Libye b PaleozoYque et Continental intercalaire: gres 1-Re 108 Niger g Continental intercalaire: grès, arkose, schiste argileux et conglomérat I-Re 26 Republique centrafricaine a-4c Complexe de base: gneiss granitique, micaschiste, migmatite; batholites de granite 1-Re 113 Cameroun a-4c Précambrien (Dahomeyen): schiste, quartzite, syénite. dolérite. Complexe de base: gneiss granitique, micaschiste, migmatite; batholites de granite _ 115

131 TABLEAU 3. - ASSOCIATIONS DE SOLS ET INFORMATIONS CORRESPONDANTES Symbole SoIs associés Inclusions Ph ase Superficie (1 000 ha) - bocalmation. Végétation Lithologie I-Re 786 Tchad a-4c- 4e-4g Précambrien (Dahomeyen): schiste, quartzitei syénite, dolérite. Complexe de base: gneiss granitique, micaschiste, migmatite; batholites de granite I-Re pétroferrique 450 Mauritanie g Continental terminal: grès, schiste argileux marne, sable et argile I-Re dunes mobiles Tchad c Continental terminal: grès faiblement consolidé, schiste argileux, conglomérat, graviers, sable, argile. Pléistocène el Quaternaire récent: dépôts alluviaux et éoliens. Quaternaire; dépeits alluviaux et lacustres I-Re dunes mobiles 93 Niger b Continental terminal: grès faiblement consolidé, schiste argileux, conglomérat, graviers, sable, argile. Quaternaire: dépôts alluviaux et lacustres I-Re-a 623 Nigeria c-4c Précambrien (Dahomeyen): schiste, quartzite, syénite. dolérite I-Re-a pétrique Mali c-9b Continental terminal: grès, schiste argileux et chert I-Re-b 655 Nigeria c-4c Précambrien (Dahomeyen): schiste, quartzite, syénite, dolérite 1-Re-b 238 Haute-Volta e Voltaien: grès, schiste argileux, conglomérat, calcalre dolomitique et schiste I-Re-b 850 Mali e-4g Précambrien: schiste et quartzite 1.54 I-Re-b pierreuse Mali g-8c Eocène: calcaire, marne et grès calcaire. en grande partie recouvert de Continental terminal: grès faiblement consolidé, pélite, conglomérat et graviers I-Re-b pierreuse 89 Niger c Eocène: calcaire, marne et grès calcaire, en grande partie recouvert de Continental terminal: grès faiblement consolidé, pélite, conglomérat et graviers I-Re-b pierreuse 48 Soudan g Série de Trap: basalte, phonolite, néphélinite, trachyte, rhyolite, roches pyroclastiques I-Re-bc débris de roches Egypte a-96 Complexe de base: orthogneiss, granite, diorite, syénite. Précambrien: serpentine, gabbro, roches effusives basiques, conglomérat, schiste, grauwake. Mésozoique: calcaire coquillier, marneux et dolomitique. Paléogène: calcaire 116

132 TABLEAU 3. - ASSOCIATIONS DE SOLS ET INFORMATIONS CORRESPONDANTES Symbole Sole associes' Inclusions Phase Superficie (1 000 ha) -.. Locansation Climat Vegetation Lithologie I-Re-bc I-Re-bc débris de roches débris de roches/ pierreuse Soudan c Complexe de base: gneiss granitique, micaschiste, dykes doléritiques. Précambrien: gneiss, quartzite, schiste, cipolin, conglomérat, argilite, andésite, rhyolite: batholites de granite Algérie b-9d Cambrien: gneiss, schiste, quartzite, cipolin, conglomérat, grès, arkose. avec intrusions de granite I-Re-bc débris de roches/ pierreuse Niger b-9d Cambrien: gneiss, schiste, quartzite, cipolin, conglomérat, grés, arkose avec intrusions de granite I-Re-bc débris de roches/ pierreuse Mali b-9d Cambrien: gneiss, schiste, quartzite, cipolin I-Re-c 98 Cap-Vert g Crétacé et Ten aire: calcaire, marne, schiste argileux I-Re-c 24 Maurice e Te a e: basalte et un peu de trachyte 1-Re-3a saline 909 Kenya a Volcanisme tertiaire a récent: basalte, phonolite, néphélinite, roches pyroclastiques, tuf I-Re-3a saline Ethiopie a- 8c-9c Série volcanique d'aden: basalte, brèches basaltiques, tuf. Série de Trap: basalte, phonolite, néphélinite, trachyte, rhyolite et roches pyroclastiques. Quaternaire: dépôts côtiers et alluviaux I-Re-3a saline 128 Somalie e Série de Trap: phonolite, néphélinite, trachyte, rhyolite, roches pyroclastiques. Série volcanique d'aden: basalte, brèches basaltiques. tuf I-Re-3a saline Territoire des Afars et des Issas c Série de Trap: basalte. phonolite, néphélinite, trachyte, rhyolite, roches pyroclastiques. Série volcanique d'aden: basalte, brèches basaltiques, tuf I-Re-T-c pierreuse 34 Kenya g Volcanisme tertiaire a récent: basalte. phonolite, néphélinite. roches pyroclastiques, tuf I-Re-T-c pierreuse 180 Tanzanie g Volcanisme tertiaire a. récent: basalte, phonolite, néphélinite, roches pyroclastiques, tuf I-Re-Tm-a 308 Zaire b Roches effusives: basalte, rhyolite, dacite, trachyte, roches pyroclastiques, tuf I-Re-Tm-a 62 Ouganda b Roches effusives: basalte. rhyplite, dacite, trachyte, roches pyroclastiques, tuf. I-Re-Tv- 1 c pierreuse 95 Réunion 1.64 la-4a Quaternaire: basalte 117

133 TABLEAU 3. - ASSOCIATIONS DE SOLS ET INFORMATIONS CORRESPONDANTES Symbole Sole smocks Inclusions Phase Superficie (1 000 ha) Localisation ' Végétation Lithologie I-To-Xh-b 108 Cap-Vert g Roches effusives basiques: basalte, roches pyroclastiques, tuf I-Tv 101 Canaries b Roches effusives basiques et quelques-unes 6.84 acides: basalte, trachyte el rhyolite I-Tv-c 54 Cap-Vert g Roches effusives basiques: basalte, roches pyroclastiques, tuf I-U-c 25 Ouganda 2.7 2b Volcanisme tertiaire a récent: basalte. phonolite, néphélinite, roches pyroclastiques, tuf I-U-c 7 Zaire 2.7 2b Volcanisme tertiaire a récent: basalte., phonolite, néphélinite, roches pyroclastiques, tuf I-U-c 184 Kenya b Volcanisme tertiaire à récent: basalte. phonolite, néphélinite, roches pyroclastiques, tuf I-V 117 Kenya b Volcanisme tertiaire à récent: basalte, phonolite. néphélinite, trachyte, rhyolite roches pyroclastiques, tuf I-V-b 458 Kenya g Volcanisme tertiaire à récent: basalte, phonolite, néphélinite, roches pyroclastiques, tuf I-Ws 141 Haute-Volta e Complexe de base: gneiss granitique, schiste, quartzite; batholites de granite I-X-c 45 Libye b Jurassique et Crétacé: calcaire dolomitique, marne I-X-c 916 Tunisie b Jurassique et Crétacé: calcaire dolomitique, marne I-X-c 127 Angola e Complexe de base: gneiss granitique, migmatite. schiste, quartzite; batholites de granite. Crétacé: calcaire, marne et grès I-X-c débris Angola b-8c Complexe de base: gneiss granitique. de roches 3.51 schiste, migmatite, quartzite, phyllades: batholites de granite. Roches intrusives basiques et ultrabasiques: diorite, gabbro, péridotite. Précambrien: schiste dolomitique, quartzite. Paléozolque: quartzite et calcaire I-X-c débris Namibie g-8c-9b Complexe de base: granite, gneiss, schiste. de roches phyllades. Roches intrusives basiques et ultrabasiques: diorite, gabbro, péridotite. Précambrien: schiste dolomitique, quartzite. Paléozolque: quartzite et calcaire I-X-c débris de roches Afrique du Sud e Complexe de base: granite, gneiss, schiste phyllades. Paléozoique: grès, quartzite, schiste argileux, tillite 118

134 TABLEAU 3. - ASSOCIATIONS DE SOLS ET INFORMATIONS CORRESPONDANTES Symbole Soh associés I nclusions Phase Su rfic'e Pe 1 (I. 000 ha) Localisation Climat Végétation Lithologie I-X-Y-2c lithique 467 Maroc d-9b Paléozolque: schiste, quartzite I-Xh-2a 56 Cap-Vert g Roches effusives basiques: basalte, roches pyroclastiques, tuf. Tertiaire: calcaire, marne, schiste argileux. Quaternaire: dépôts côtiers 1-Xk-2b 253 Libye b Crétacé: dolomie et calcaire I-Y débris de roches 30 Mauritanie c-9b Dévonien et Carbonifère: calcaire avec intercalations de grès et schiste I-Y debris de roches Sahara espagnol c-9b Dévonien et Carbonifère: calcaire avec intercalations de gres et schiste I-Y pierreuse 851 Adgérie d Précambrien: gneiss, micaschiste, quartzite, cipolin, granite I-Y pierreuse/ dunes mobiles Soudan b Précambrien: gneiss, quartzite, schiste, cipolin, andésite, rhyolite,conglomérat, argilite: batholites de granite. Continental intercalaire: gres, conglomérat, schiste argileux I-Y-a pétrocalcique 155 Maroc c Crétacé et Eocene: grès calcaire et calcaire 1-Y-a pétrocalcique 837 Sahara espagnol e Crétacé et Eocène: grès calcaire et calcaire 1-Y-a pierreuse 122 Maroc d Crétacé: calcaire I-Y-a pierreuse/ dunes mobiles Mauritanie b-9c Cambrien: granite, gneiss, schiste, Quartzite, en partie recouvert de gres paléozolque et Continental terminal I-Y-ab pierreuse Tchad c-9b-9d Cambro-Ordovicien et Silurien: grès. De vonien: gres I-Y-ab pierreuse 411 Soudan b Dévonien: grès I-Y-ab pierreuse 134 Niger d Cambro-Ordovicien et Silurien: grès I-Y-ab pierreuse 736 Algérie b Précambrien: granite, gneiss, schiste, quartzite, un peu de grès, ardoise, calcaire et rhyolite I-Y-ab pierreuse 202 Mali b Précambrien: granite, gneiss, schiste, quartzite, un peu de grès, ardoise, calcaire et rhyolite I-Y-ab pierreuse Sahara c-9b Précambrien: granite, gneiss, schiste, quartespagnol 3. II zite, un peu de grès, ardoise, calcaire et rhyolite 119

135 TABLEAU 3. - ASSOCIATIONS DE SOLS ET INFORMATIONS CORRESPONDANTES Symbole Sob his Inclusions Phase Superficie a 000 ha) Localisation Climat Végétation Lithologie -Y-ab pierreuse Mauritanie c Précambrien : granite, gneiss, schiste, quartzite. un peu de gres, ardoise, calcaire et rhyolite [-Y-ab pierreuse 320 Libye d Cambro-Ordovicien et Silurien : gres [-Y-ab dunes mobiles 890 Soudan b Ordovicien: gres; couverture récente éolienne I-Y-ab dunes mobiles 740 Tchad b Ordovicien : grès ; couverture récente éolienne J-X-b 596 Libye d Précambrien : cipolin, schiste, quartzite. F'aléozolaue: grès I- Y-b 523 Tchad d Precambrien : cipolin, schiste, Quartzite. PaléozoIque: gres 1-Y- b I-Y-b pierreuse/ debris de roches pierreuse/ debris de roches 150 Mauritanie b Complexe de base : granite, gneiss, schiste, quartzite Algérie b Complexe de base : granite, gneiss, schiste, Quartzite I-Yk-a nétrocalcique Algerie b-9f Neo gene et Quaternaire : sediments calcaires faiblement consolides I-Yk-ab pierreuse/ pétrocalciaue Maroc a-9b Villafranchien : calcaire, marne calcaire, grès, travertin. Crétacé supérieur : calcaire I-Yk-ab pierreuse/ pétrocalcique Algérie a-9b Villafranchien : calcaire, marne calcaire, gres, travertin. Crétace supérieur : calcaire I-Yk-2/3b pierreuse 720 EgYpte a-9b Crétacé : calcaire marneux et dolomitique. Paléogene : calcaire. Neogene : calcaire. marne et gypse I-Yy-b dunes mobiles Algerie c Neogene : marne en partie recouverte de sable éolien I-Z 68 Maroc c Crétace supérieur : gres calcaire et gres I-Zo lithique Somalie c Quaternaire : dépôts côtiers J2 G 178 Togo d-4e Dépôts alluviaux récents J2-a G 40 Haute-Volta e Dépôts alluviaux récents J2-a G 56 Dahomey e Dépôts alluviaux récen ts 120

136 TABLEAU 3. - ASSOCIATIONS DE SOLS ET INFORMATIONS CORRESPONDANTES Symbole Sols asaociét Inclusions Phase SuPerficie (1 000 ha) Localisation Chmat Végétation Lithologie J2-a G 205 Togo e Dépôts al luviaux récents J2-a G 141 Ghana a-4c Dépôts alluviaux récents J2-1/2a G Nigeria a-4c-4e Dépôts alluviaux récents J2-1/2a G 205 Cameroun e Dépôts alluviaux récents J3-2a Gd 103 Mali a-4c Dépôts alluviaux récents J3-2a Gd 314 Guinée a-4c Dépôts alluviaux récents J4-a G Fx sodique/saline 308 Cameroun a Dépôts côtiers et lagunaires récents J4-1 G Fx 78 Sierra Leone c Dépôts alluviaux et lagunaires récents Jcl 410 Mauritanie b Dépots alluviaux et lacustres récents Jcl 474 Algérie b Dépôts alluviaux et lacustres récents Jc 1 pierreuse 110 Mauritanie b Dépôts alluviaux récents Jcl-a 219 Tunisie b-9b Dépôts alluviaux et lagunaires récents Jc1-2a 130 Mauritanie g-9b Dépôts alluviaux récents Jc1-2a 24 Sahara espagnol b Dépôts alluviaux récents Jc1-2a saline 50 Mauritanie b Dépôts alluviaux récents Jc2-2a Gc Z Soudan 1, g-8c.-9f Dépôts alluviaux recents Jc3 Z 496 Algérie f Dépôts alluviaux et lacustres récents Jc3-a Z 358 Tunisie a-5b Dépôts alluviaux et lacustres récents Jc3-a Z 589 Algérie f Dépôts alluviaux et lacustres récents Jc3-a Z 134 Maroc f Dépôts alluviaux et lacustres récents Jc3-1 a Z 95 Tunisie b Dépôts alluviaux et lacustres récents Jc3-2a Z 422 Maroc a-9b Dépôts alluviaux récents Jc3-2a Z 54 Al gérie a Dépôts alluviaux récents Jc4-2a V 387 Soudan Dépôts alluviaux récents 121

137 cinclusione TABLEAU 3. - ASSOCIATIONS DE SOLS ET INFORMATIONS CORRESPONDANTES Symbole Sole aesociés Phase Sunerfieie. (1 000 ha) Lo alieation Climat Vegetation Lithologie Jc5-2a X Re Zo pierreuse 55 Réunion e Quaternaire: dépôts alluviaux Jc5-2a X Re Zo saline 741 Soudan c Dépôts alluviaux récents Jc6-2a Zo Oe Re Ethiopie b-4c-88 Dépôts alluviaux et lacustres récents Jc6-2a Zo Oe Re 270 Kenya g Dépôts alluviaux et lacustres récents 3.12 Jc6-2a Zo Oe Re 71 Territoire des 3.12 He Dépôts alluviaux récents Afars et des Issas Jc6-2a Zo Oe Re 244 Somalie b-8a Dépôts alluviaux récents Jc8-2a Z YI S 64 Libye f Dépôts alluviaux et lagunaires récents Jc9-2a Y Z 119 Maroc a Dépôts alluviaux récents Jc10-a R Y Z Algérie b Dépôts alluviaux et lacustres récents Jc10-2a R Y Z saline 282 Maroc b Dépôts alluviaux et lacustres récents Jc 1 1-2a Y Z 425 Maroc b Dépôts alluviaux récents Jcl l -2a Y Z saline 39 Maroc b Dépôts lacustres récents Jcl 1-3a Y Z 172 Algérie f Dépfits alluviaux et lacustres récents Jc12-2a Xk Zg 425 Maroc a Dépôts alluviaux et lacustres récents Jc13-2a Xk Zo saline 226 Maroc b Dépôts alluviaux récents Jc14-2a Bc Le 280 Algérie b Dépôts alluviaux récents JcI5-2 /3a Bk Vc saline 241 Algérie b Dépôts alluviaux récents Jc16-2/3a Bk Vc Ge 158 Algérie b Dépôts alluviaux et lagunaires récents Jc17-3a Vp Bk Re So Zo 73 Tunisie b Dépôts alluviaux et lagunaires récents Jc18-a Z Bk E Vp 201 Tunisie b Dépôts alluviaux et lagunaires récents Jc19-a So Zo 40 Tunisie b Dépôts alluviaux et lagunaires récents Jc20-ab BkXZ EI 95 Tunisie d Dépôts alluviaux récents: petits affleurements de calcaire et de marne Jc21-2a R Yy Z 589 Algérie b Continental terminal : calcaire et marne, en partie recouverts de dépôts alluviaux récents Jc21-3a R Yy Z sodique 425 Ethiopie b Dépôts alluviaux récents Jc21-3a R Yy Z sodique 116 Somalie a Dépôts alluviaux récents Jc22-2a Z 483 Libye b Dépôts alluviaux récents 122

138 TABLEAU 3. - ASSOCIATIONS DE SOLS ET INFORIVIATIONS CORRESPONDANTES Symbole Solẹ. mistimes Inclusions Phase Superficie (1 000 ha) Localisation Végétation Lithologie Jc23-2a Bc Xk Z 1 Rc Libye c-8d-9f Dépôts alluviaux, lagunaires, marins et c6tiers récents Jc24-1 /2a Rc Z Yk saline 663 Libye f Dépôts alluviaux et lacustres récents Jc25-1 ab Rc Yy Zt pierreuse Egypte b-9f Quaternaire: terrasses alluviales et dépôts lagunaires Jc26-2/3a Gc Gm saline Egypte f Dépôts alluviaux, lacustres et deltaïques récents Jc26-2/3a Gc Gm saline 85 Soudan f Dép6ts alluviaux récents Jc27-la Yy saline 141 Egypte f Dépôts alluviaux et deltalques récents Jc28-2 /3a Lo Vc 28 Tchad e Dépôts alluviaux récents Jc28-2/3a Lo Vc 771 Soudan g Dépôts alluviaux récents 4.32 Jc29-2/3a Vc 445 Soudan e-4g Dép6ts alluviaux récents Jc30-la Ve Zo 506 Soudan b-9c Dépôts alluviaux récents 3.22 Jc30-2 3a Ve Zo 252 Soudan b Dépôts alluviaux récents Jc32-2a Zo 125 Somalie b Dép6ts alluviaux récents Jc32-2a Zo saline 85 Soudan c Dépôts alluviaux récents Jc33-2a So Zo Lo saline 398 Somalie a-4g Dép6ts alluviaux et lagunaires récents Jc34-2a Gc Je V Z 508 Madagascar e-8a Quaternaire: dépôts alluviaux Jdt-a 42 Nigeria d Dépetts alluviaux récents Jd2-2a G JI Od Z 45 Madagascar e Quaternaire: dép6ts alluviaux et deltaiques Jd2-2a G Jt Od Z 99 Guinée équatoriale la Dépflts deltalques récents Jd2-2a G Jt Od Z Gabon la Dép6ts alluviaux, lagunaires, marins, deltaigues et c6tiers récents Jd3-2a Gp Nd 79 Cameroun lb-le Dépeits alluviaux récents Jd3-2a Gp Nd 40 Congo lb-le Depths alluviaux récents Jd3-2a Gp Nd 322 Nigeria la-2a Dép6ts alluviaux récents Jel Je 37 Haute-Volta e Dépôts alluviaux récents Jel Je 6 Mali e Dépôts alluviaux récents 123

139 TABLEAU 3. - ASSOCIATIONS DE SOLS ET INFORMATIONS CORRESPONDANTES SYmbae Sob associés inclusitma Phase Superficie (1000 ha) Localisation Qiinat Végétation Lithologie Jel -2a Jc 63 Angola e Depots alluviaux et lagunaires récents Je2-la 38 Sahara espagnol c Depots alluviaux récents Je2-2a 33 Maroc b DépOts al luviaux récents Je2-2/3a 227 Malawi c-4e Dépôts alluviaux et lacustres recents Je2-2/3a 182 Mozambique e Dépetts alluviaux et lacustres récents Je2-2/3a 30 Zaire d DépOts alluviaux et lacustres récents Je2-2/3a 716 Angola la-2d- DépOts alluviaux et cotiers récents c-4e Je2-2/3a saline 257 Angola d Dépôts alluviaux récents Je7-3a Zg 190 Malawi e Depots alluviaux et lacustres récents Je7-3a Zg Mozambique a-2a-4e Depots alluviaux et ciitiers récents Je10-2/3a R 510 Sahara espagnol c Depots alluviaux récents Je10-2/3a R saline 57 Angola a Dépôts alluviaux et cötiers récents Je10-2/3a R saline 53 Zaire a Depots al luviaux et côtiers récents Je13-2a Ge 438 Tchad e-4g Del:kits al luviaux récents Je16 Zo 56 Sahara espagnol e Depots alluviaux récents Je19-3a Jt 370 Mozambique a-4e DepOts alluviaux ct lagunaires recents Je21 G 91 Nigeria e Depots alluviaux récents Je21-2/3a G 250 Gambie a-4c Dépôts al luviaux récents Je21-2/3a G 153 Senegal a-4c Depots alluviaux récents Je22 Jt Zo 132 Gambie a-4c Depots alluviaux récents Je22 Jt Zo 12 Senegal a-4c DépOts alluviaux récents Je22-1 /2a JI Zo saline 165 Senegal g Dépôts alluviaux et cötiers récents Je22-1 /2a Jt Zo saline 200 Mauritanie g Depots alluviaux et cfitiers récents Je23-a Vc 68 Soudan b Depots alluviaux récents Je23-a Vc 338 Ethiopie b Dépôts alluviaux récents Je28 Ws sodique 62 Cameroun g Quaternaire: dépôts alluviaux et lacustres Je29- a Ge Gm Vc Soudan d Depots alluviaux et lacustres 124

140 TABLEAU 3. - ASSOCIATIONS DE SOLS ET INFORMATIONS CORRESPONDANTES Symbole Scdsiis Inclusions Phase :hacie) Localisation Climat Végétation Lithologie Je30-2/3a Lf Vp G Lg I 231 Tchad e-4g Dépôts alluviaux récents Je30-2/3a Lf Vp G Lg 455 Cameroun e-4g Dépôts alluviaux récents Je31-2/3a Lf G Lg 689 Republique centrafricaine a-4c Dépôts alluviaux récents Je31-2/3a Lf G Lg Tchad d Dépöts alluviaux recents Je32-la QI Vp sodique 305 Nigeria e Dépôts alluviaux récents Je32-la Ql Vp sodique 27 Cameroun g Dépôts alluviaux récents Je33-I /3a Ge Sg sociklue 201 Niger g Dépôts alluviaux et lacustres récents Je33-1/3a Ge Sg sodique Nigeria e Dépôts al luviaux el lacustres récents Je34-1/3a Bk QI Bg sodique 921 Nigeria e Quaternaire: dépôts alluviaux et lagunaires Je35-2a Re Sg VVs sodique 742 Nigeria e Dépdts alluviaux récents Je35-2a Re Sg Ws sodique 82 Cameroun g Dépôts alluviaux récents Je36 Gh Ws saline 210 Nigeria d-4e Dépôts alluviaux récents Je37-2/3a Ge Vc 19 Mali g Dépôts alluviaux recents Je37-2/3a Ge Vc 477 Senegal g Dépöts alluviaux récents Je37-2/3a Gc Vc 820 Mauritanie g Dépôts alluviaux récents Je38-I /2a Ge 89 Angola e Dépôts alluviaux récents Je38-1/2a Ge 9 Namibie e Dépöts alluviaux récents Je38-I /2a Ge 168 Botswana d Dépôts al luviaux récents Je39-2a Xh We G Vp 428 Angola e Dépôts alluviaux récents Je39-2a X11 We G Vp 129 Namibie e Dépôts alluviaux récents Je45-2a Ge Gh Go 269 Ctite-d'Ivoire a-4a Dépöts alluviaux récents Je46-la Kk Le 62 Maroc b Dépôts alluviaux et lacustres récents Je47-3a V Zg saline 36 Maroc e Dept.:4s alluviaux et côtiers récents Je48-2a Lg 253 Republique centrafricaine d Dépôts alluviaux récents Je48-2a Lg Tchad d Dépôts alluviaux récents Je49-2/3a Be Ge W 0 Bk 118 Namibie d-4e Quaternaire: dépôts alluviaux 125

141 TABLEAU 3. - ASSOCIATIONS DE SOLS ET INFORMATIONS CORRESPONDANTES Symbole S 18., assomes Inclusions Phase Superficie (1 000 ha) Localisation Climat Végétation Lithologie Je49-2/3a Be Ge W 0 Bk 360 Zambie d-4e Quaternaire : dépôts alluviaux Je49-2/3a Be Ge W 0 Bk 355 Angola d-4e Quaternaire : dépôts alluviaux Je50-2/3a Bg Re V 447 Tanzanie e Quaternaire : dépôts alluviaux et lacustres Je51-2/3a V G 255 Tanzanie e Dépôts alluviaux et lacustres récents Je51-2/3a V G 766 Malawi c-4e Dépôts alluviaux et lacustres récents 2.13 Je52-2/3a Vp Zg G Tanzanie e-4g Dépôts lacustres récents 1.85 Je53-1 /3a G Z 0 15 Kenya g Dépôts alluviaux récents Je53-1/3a G Z 0 72 Tanzanie g Dépôts alluviaux récents Je53-1 /3a G Z Malawi c-4e Dépôts lacustres récents Je54-2a Ge Gh V 588 Madagascar e Quaternaire : dépôts alluviaux Je55-2a Jc V Re Qa 137 Madagascar e Quaternaire : dépôts alluviaux Je56-2a Be Rc 13 Comores c Dépôts alluviaux récents Je57-2 /3a X 77 Mozambique a Dépôts alluviaux récents Je58-2/3a Vp 77 Malawi c-4e Dénôts alluviaux et lacustres récents Je58-2/3a Vp 154 Mozambique e Dépôts al luviaux et lacustres récents Je59-la Q Z G saline Botswana e-4h Dépôts alluviaux et lacustres récents ; sédiments lacustres Je60 G V Lc 241 Namibie h Dépôts alluviaux récents Je60 G V Lc 225 Botswana h Démits alluviaux récents Jt2-1 /2a Zg Re saline 150 Gambie a Denôts alluviaux, lagunaires et c6tiers récents Jt2-1 /2a Zg Re saline 165 Sénégal a Dépôts alluviaux, lagunaires et côtiers récents Jt2-2a Zg Re saline 240 Mauritanie a-8e Dépôts côtiers et lagunaires récents Jt2-3a Zg Re saline 294 Senegal a Dépôts alluviaux et lagunaires récents Jt3-2a Zg 585 Guinée a Dépôts al luviaux et ditiers récents Bissau Jt3-2a Zg saline 194 Guinée a Dépôts côtiers récents Bissau Jt4-a Gh Zg sodique/saline Nigeria a Dépôts deltalques récents

142 TABLEAU 3. - ASSOCIATIONS DE SOLS ET INFORMATIONS CORRESPONDANTES Symbole SoIs., assomes Inclusions Phase Superficie (1 000 ha) Localisation Climat Végétation Lithologie Jt4-2a Gh Zg saline 307 Sierra Leone a Dépôts ceitiers et lagunaires recents Jt5-3a 0 Zg saline 525 Guinée a Dépôts lagunaires et marins Jt6-3a 85 Mozambique a Dépôts alluyiaux et lagunaires Jt7-3a Jd Je 32 Tanzanie a Dépôts cötiers récents Jt8-2a Je Zg Gc Z sodique Madagascar a Quaternaire: dépôts côtiers et alluyiaux K2-2b B 83 Maroc d-6e Pliocene: dépôts lacustres K3-3a Gc Zg Be Le Vc 22 Tunisie b Quaternaire: dépôts alluyiaux et lagunaires Kk8-2a J Wm 158 Maroc b Quaternaire: dépôts lacustres et alluyiaux Kk9-lab Bk I Le Rc Zg 455 Maroc a Crétacé supérieur: calcaire. Neogene et Quaternaire: dépôts lagunaires el éoliens Kk10-3a KI G Le V 452 Maroc a-5b Pliocene: dépôts lacustres. Quaternaire: dépôts alluviaux Kk1l-3b By V Je Re Z 951 Maroc a Crétacé inférieur: schiste, gres, quartzite. Crétace supérieur et Paléogène: calcaire KkI2-2b Bk Re 122 Maroc a Pliocene: dépôts lacustres Kk I 3-3b Le Rc 166 Maroc a Crétacé inférieur: schiste et dolomie KkI4-2b KI Bk Je Re V 166 Maroc d-6e Carbonifère: schiste. Jurassique: marne sableuse K135-3c E I lithique 51 Maroc a Jurassique: marne sableuse L2 Bd 195 Cameroun a-4c Précambrien (Dahomeyen): schiste, quartzite, syénite et dolérite L Nigeria c-4c Complexe de base (Gwarien): gneiss granitique, micaschiste, amphibolite, migmatite: batholites de granite. Paléogène: grès et schiste argileux La30-2bc Lo 549 Algérie d-6e Précambrien: schiste et gneiss, avec intrusions de granite 127

143 TABLEAU 3. - ASSOCIATIONS DE SOLS ET INFORMATIONS CORRESPONDANTES Symbole Soho associés Inclusions Phase SuperSee r - 1 (1 000 ha) Localisation Qimat Végétation Lithologie Lc3-2ab 804 Afrique du Sud a-7a-4e Précambrien: dolomie, quartzite, schiste et conglomérat. Complexe de base: granite, gneiss, schiste, phyllades, amphibolite, roches vertes; basalte, andésite, rhyolite Lc3-2ab 426 Mozambique I 8 2a Complexe de base: granite, gneiss, schiste, phyllades. amphibolite, roches vertes, basalte, andésite, rhyolite Lc3-3a 63 Mozambique e Roches effusives basiques: basalte, phonolite, néphélinite Lc5-2ab Vc 288 Cameroun e Complexe de base: gneiss granitique, micaschiste, migmatite; batholites de granite Lc5-2ab Vc 49 Nigeria 1.8 4e Complexe de base: gneiss granitiquc, micaschiste, migmatite; batholites de granite Lc5-2/3bc Vc 554 Afrique du Sud e Karroo: schiste argileux et grès Lc13-la Qc Rc By 822 Soudan g Continental intercalaire: grès faiblement consolidé, schiste argileux et conglomérat Lc37-1 ab Kk Lg Rc pétrocalcique 137 Maroc d-6e Quaternaire: dépôts lagunaires Lc38-2bc Lg Re 1 Lo T V 767 Maroc d-6e Silurien et Carbonifère: roches métamorphi- QUCS associées a du granite et du basaltc Lc39-2c 1 Lg Re lithique 377 Maroc d-6e Silurien et Carbonifère: roches metamorphiques associées a du granite et du basalte Lc40-la Lg Kk Lf 348 Maroc a-6d-6c Quaternaire: &pi-as alluviaux. Pliocene: Re We elépöts lacustres Lc41-1 ab G V Bk Rc Z 68 Maroc a Démits cötiers et lagunaires, en partie couverts de dunes anciennes fixées Lc42-2c La 1 R E 666 Maroc d-6e Crétacé: dolomie, gres et schistc Lc43-2c 1 K1 Jc 493 Maroc d-6e Ordovicien: schiste Lc44-3c Bk Kk Maroc b-6d-6e Paléogène: gres et schiste argileux. Jurassique: marne sableuse et calcaire Lc44-3c Bk Kk 1 18 Algérie b-6d-6e Paléogène: grès et schiste argileux. Jurassique: marne sableuse et calcaire Lc45-3bc KI E 1 T lithique 440 Maroc d-6e Carbonifère: roches métamorphiques. Jurassique: calcaire et dolomie Lc46-la Bc 90 Madagascar a Eocene: calcaire 128

144 TABLEAU 3. - ASSOCIATIONS DE SOLS ET INFORMATIONS CORRESPONDANTES Symbole S018., associes Inclu.sions Phase Superficie (1 000 ha) Localisation Climat Végétation Lithologie Lc46-2a Be pétrocalcique 18 Maroc d-6e Jurassique: marne sableuse, calcaire Lc46-2a Bc pétrocalcique 151 Algérie d-6e Jurassique : marne sableuse, calcaire Lc46-2ab Bc 366 Algérie d-6e Crétace supérieur: calcaire Le47-2c I X Maroc d-6e-8a Précambrien et Cambrien : roches métamor nhiques Lc48-2a Bc By pétrocalcique 187 Algérie d-6e Crétacé : dolomie, calcaire Lc49-2a Qf I 648 Rhodésie c-2d Précambrien : gneiss. quartzite, schiste. 4.2 ohyllades, roches vertes: batholites de granite. Karroo : schiste argileux, gres Le49-3a Q f I Rhodésie e-4g Précambrien : gneiss. quartzite, schiste, phyllades, roches vertes Lc50-1 b I Qf 9 Mozambique e Précambrien : gneiss, quartzite. schiste, phyllades Lc50-1 b I Qf 137 Rhodésie e Précambrien : gneiss, quartzite, schiste, phyllades Lc50-1 /2a I Qf Rhodésie d Précambrien : gneiss, quartzite, schiste, phyllades, roches vertes: batholites de granite ; en partie recouvert de Karroo : schiste argileux, grès, arkose Lc50-2a I Qf 137 Rhodesie e-4g Karroo : schiste argileux, grès, arkose Lc51-1 /2a So I We 700 Rhodésie e Karroo : schiste arg leux. grès Lc52-la So We B Fo Zambie d Karroo : schiste argileux, grés Lc52- I a So We B Fo 199 Mozambique d Karroo: schiste argileux, grès Lc52-la So We 13 Fo 928 Rhodésie d-4e Karroo : sch isle argileux, grès Lc53-2/3a So Bk Je Zambie e Karroo : grés, conglomérat et siltstone Lc54-2/3a Nd Zamb e c-4e Précambrien : schiste graphiteux, gneiss, amphibolite, charnockite, quartzite, calcaire cristallin ; batholites de granite Lc55-2/3a 13e Vp 304 Madagascar e Jurassique: calcaire Lc56-2b Be Lf I Bk 70 Madagascar e Crétacé: grès, marne. calcaire Lc57-2a Be I Zo 166 Somalie a Néogène et Quaternaire: ape:4s alluviaux, côtiers et marins, marne a texture fine, sable calcaire et argile Lc58 Bk E I 36 Tunisie a Crétacé: calcaire 129

145 TABLEAU 3. - ASSOCIATIONS DE SOIS ET INFORMATIONS CORRESPONDANTES Symbole Solọ, associes Inclusion.8 Phase Superficie (1 000 ha) Localisation Climat Végétation Lithologie Lc59-2/3a Lf Lo V G I 832 Botswana d-4e Karroo: schiste argileux, gres Lc60-2bc Lo To I Je 206 Canaries b Roches effusives basiques et quelquesunes acides: basalte, trachyte, rhyolite Lc61-2b Ao Afrique du Sud a Karroo: basalte, andésite, rhyolite Lc62-2bc Be I Qa We pierreuse Afrique du Sud a-6b Paléozoique: gres, quartzite, schiste argi leux Lc64-2b Lo Lf I 57 Swaziland a Complexe de base: granite, gneiss, schiste, phyllades, amphibolite, roches vertes. Karroo: schiste argileux, grès, arkose; roches effusives : basalte, dolérite, un peu de diorite et gabbro Lc64-2b Lo Lf Afrique du Sud a Complexe de base: granite, gneiss, schiste, phyllades, amphibolite, roches vertes. Karroo: schiste argileux, gres, arkose; roches effusives: basalte, dolérite, un peu de diorite et gabbro Lc65-1/2ab Be I Lf Afrique du Sud e-7a Complexe de base: granite, gneiss, schiste, phyl lades, amphibolite, roches vertes ; batholites de granite. Karroo: gres, schiste argileux, arkose Lc65-1/2bc Be I Lf 106 Afrique du Sud e Complexe de base: granite, gneiss, sehisle, phyllades, amphibolite, roches vertes Lc65-1/2bc Be I Lf 309 Swaziland e Complexe de base : granite, gneiss, schiste, phyllades, amphibolite, roches vertes Lc66-la I Lo Lf Afrique du Sud a Précambrien : dolomie, quartzite, schiste, conglomérat, phyllades, ardoise, grès ferrugineux Lc67-2b I Lo So Afrique du Sud e-7a Karroo : gres, schiste argileux Lc68-2/3a Q Be I V L 81 Afrique du Sud g Complexe de base: granite, gneiss, migmatite; roches intrusives basiques : diorite, gabbro Lc68-2/3a Q Be 1 V L Botswana e Complexe de base: granite, gneiss, migmatite ; roches intrusives basiques : diorite. gabbro Lfl Mali a-4c Complexe de base: gneiss granitique, schiste, quartzite; batholites de granite Lfl 259 Nigeria a-4c Complexe de base (Gwarien): gneiss granitique, micaschiste, amphibolite, migmatite ; batholites de granite 130

146 TABLEAU 3. - ASSOCIATIONS DE SOLS ET INFOR/VIATIONS CORRESPONDANTES Symbole SoIs associés Inclusions Phase Superficie (1 000 ha) Localisation Climat Vegetation Lithologie Lfl pétrique 59 Nigeria a-4c Précambrien: gneiss granitique, micaschiste, migmatite, Quartzite; batholites de granite Lfl-a 36 Ghana a Continental terminal: gres faiblement consolidé, schiste argileux Lfl-la 295 Ghana a-4c Complexe de base: ortho et paragneiss, granite, micaschiste, quartzite. Voltaien: gres, schiste argileux, conglomérat, calcaire dolomitique et schiste Lfl-la 630 Nigeria c-4c-4e Crétacé et Paléogène: gres, schiste argileux Lfl - 1 a 120 Cameroun a-4c Précambrien (Dahomeyen): schiste, quartzite, syénite et dolérite Lfl-la 744 Sénégal e Continental terminal: grès, schiste argileux. marne. sable et argile. Quaternaire: dépôts alluviaux Lfl-la pétrique Ghana a-4c-4e Voltaien: gres, schiste argileux, conglomérat, calcaire dolomitique, schiste Lfl- 1 a pétrique 40 Haute-Volta e Complexe de base: ortho et paragneiss, granite, micaschiste. quartzite Lfl-1 /2a Nigeria a-4c Précambrien (Dahomeyen): schiste, quartzite, syénite et dolérite Lf7-a G 869 Ghana a-4c Voltaien: gres Lf8 Lp I G Nigeria a-4c Complexe de base (Gwarien): gneiss granitique, micaschiste, amphibolite, migmatite; batholites de granite Lf8-a Lp I G pétroferrique Ghana a-4c Voltaien: grès Lf10-a Ne 49 Nigeria a-4c Complexe de base (Gwarien): gneiss granitique, micaschiste. amphibolite, migmatite; batholites de granite Lf10-la Ne 590 Dahomey e Crétacé: gres, schiste argileux Lf10-la Ne 347 Nigeria e Crétacé: grès, schiste argileux Lf10-la Ne Rhodésie c-2d Complexe de base: granite, gneiss, migmatite; roches intrusives basiques: diorite, gabbro Lf10-lac Ne 114 Rhodésie d Précambrien: gneiss, quartzite, schiste. phyllades, roches vertes 131

147 TABLEAU 3. - ASSOCIATIONS DE SOLS ET INFORMATIONS CORRESPONDANTES Symbole S 18 associes- Inclusions Phase Superficie (1 000 ha) Localisation Climat Végétation Lithologie Lf10-2a Ne 685 Rhodesie c Complexe de base: granite, gneiss, migmatite; roches intrusives basiques: diorite. gabbro Lf11 Ao 362 Mali a-4c Complexe de base: gneiss granitique, schiste, quartzite; batholites de granite Lf11 Ao 10 Côte-d'Ivoire a-4c Complexe de base: gneiss granitique, schiste, quartzite; batholites de granite Lfll Ao 79 Guinée a-4c Complexe de base: gneiss granitique. schiste, quartzite ; batholites de granite Lf12- a I Re 56 Ghana e Voltaien: gres, schiste argileux, conglomérat, calcaire dolomitique et schiste Lf12-a I Re pétroferrique 375 Nigeria a-4c Complexe de base (Gwarien): gneiss granitique, miscaschiste, amphibolite. migmatite ; batholites de granite Lf12-b I Re 557 Ghana a-4a-4c Précambrien: ortho et paragneiss, granite, micaschiste, quartzite et roches vertes. Voltaien: grès, schiste argileux, conglomérat, calcaire dolomitique et schiste Lf12-1 a I Re 213 Nigeria c-4c Crétacé: grès, schiste argileux L 12-la I Re 3 Togo la Précambrien (Dahomeyen): schiste, gneiss, quartzite Lf12-1 a I Re 39 Ghana la Précambrien (Dahomeyen): schiste, gneiss, quartzite Lf12-la I Re 217 Tchad e Précambrien (Dahomeyen): schiste, quartzite, syénite et dolérite. Continental terminal: grès faiblement consolidé, schiste argileux, conglomérat, graviers, sable et argile Lf12-la I Re Caineroun a-4c-4e Précambrien (Dahomeyen): schiste, quartzite, syénite et dolérite. Continental terminal: grès faiblement consolidé, schiste argileux, conglomérat, graviers, sable et argile Lf12-la I Re pétrique Mali e-4g Cambrien: grès et tillite; dépôts alluviaux récents Lf13 Ao I Nd 88 Ghana la Précambrien: grès, conglomérat, dolomie 132

148 TABLEAU 3. - ASSOCIATIONS DE SOIS ET INFORMATIONS CORRESPONDANTES Symbole Sols as socies' Inclusions Phase Superficie (1 000 ha) Locutton m:li. Climat Végétation Lithologie Lf15-ab We pierreuse 84 Nigeria a-4c Complexe de base (Gwarien): gneiss granitique, micaschiste, amphibolite, migmatite; batholites de granite Lf17-2ab I Zo Soma! ie a-4g Néogène et Quaternaire : dépôts alluviaux, côtiers et marins, marne A texture fine, sable calcaire et argile Lf17-2ab I Zo 143 Ouganda a-4c Précambrien: schiste, gneiss, amphibolite, charnockite, quartzite et cipolin LFI 7-2ab I Zo Kenya a-4b-4g Volcanisme tertiaire a récent: basalte, pho nolite, néphélinite, roches pyroclastiques et tuf. Néogène et Quaternaire: dépôts alluviaux, côtiers et marins, marne A texture fine, sable calcaire et argile. Précambrien: schiste, gneiss, amphibolite, charnockite, quartzite et cipolin L118 Re 273 Mali g Quaternaire: dépôts alluviaux Lf18 Re 917 Haute-Volta e Cambrien : grès, tillite et un peu de calcaire. Complexe de base: gneiss granitique, schiste, quartzite; batholites de granite. Voltaien : grès, schiste argileux, conglomérat, calcaire dolomitique et schiste. Précambrien : gres, conglomérat, dolomie Lf18 Re 68 Dahomey e Voltaien : grès, schiste argileux, conglomérat, calcaire dolomitique et schiste. Precambrien : grès, conglomérat et dolomie Lf18 Re 345 Niger e Complexe de base: gneiss gram ique, schiste, quartzite; batholites de granite. Précambrien (Birrimien): schiste, quartzite, roches vertes Lf18-la Re 371 Niger e Précambrien (Dahomeyen): schiste, gneiss et quartzite. Continental terminal: gres faiblement consolidé et marne Lf18-1 a Re 173 Dahomey e Précambrien (Dahomeyen): schiste, gneiss et quartzite. Continental terminal: gres faiblement consolidé et marne Lf18-1 a Re pétrique Soudan e Précambrien : schiste, quartzite, syénite et dolérite Lf18-2a Re lithique Soudan e Précambrien: gneiss, schiste, quartzite; batholites de granite. Série de Trap : basalte, phonolite, néphélinite, trachyte, rhyolite, roches pyroclastiques 133

149 TABLEAU 3. - ASSOCIATIONS DE SOLS ET INFORNIATIONS CORRESPONDANTES Symbole Sole associés Inclusions Phase Superficie (1000 ha) Localisation Climat Végétation Lithologie Lf18-2a Re lithique 178 Kenya e Précambrien: gneiss, schiste, quartzite; ba tholites de granite. Série de Trap : basalte phonolite, néphélinite, trachyte, rhyolite roches pyroclastiques L118-2a Re lithique 93 Ouganda e Précambrien: gneiss, schiste, quartzite; ba tholites de granite. Série de Trap: basalte phonolite, néphélinite, trachyte, rhyolite roches pyroclastiques Lf20-la La 1 Lg Qa pétroferrique 626 Dahomey e Précambrien: grès, conglomérat, dolomi( Lf20-1 a La 1 Lg Qa pétroferrique 673 Togo a-4c Précambrien: grès, conglomérat, dolomi( Lf24-la Q 162 Sénégal a-4c Complexe de base: gneiss granitique schiste, quartzite; batholites de granit( Lf24-la Q 910 Rhodésie e Complexe de base: granite, gneiss, migma tite; roches intrusives basiques: diorite gabbro Lf24-2a Q 659 Rhodésie d Précambrien: gneiss, quartzite, schiste phyllades, roches vertes; batholites r1( gran ite Lf25 Nd Lp Be pétrique 252 Togo a-4c Précambrien: gneiss granitique. micaschiste amphibolite, quartzite; batholites de gra. nite Lf25 Nd Lp Be pétrique 626 Dahomey a-4c Précambrien: gneiss granitique, micaschiste amphibolite, quartzite; batholites (1( granite Lf25 Nd Lp Be Pétroferrique 28 Nigeria c-4c Complexe de base (Gwarien): gneiss grani. tique, micaschiste, amphibolite, migma. tite; batholites de granite Lf25 Nd Lp Be Pétroferrique 649 Dahomey c-4c Complexe de base (Gwarien): gneiss grani. tique, micaschiste, amphibolite, migma. tite; batholites de granite Lf26 Lp 1 Lg 234 Mali g Complexe de base: gneiss granitique, schiste, quartzite; batholites de granitc Lf26-a Lp 1 Lg 33 Ghana a-4c Complexe de base: ortho et paragneiss, granite, micaschiste et quartzite Lf26- a Lp I L g pétrique Dahomey c-4a-4c- 4e Précambrien: gneiss granitique, micaschiste, migmatite. Quartzite; batholites de granite Lf26-a Lp I Lg Pétrique Nigeria c-4a-4c Précambrien: gneiss granitique, micaschiste, migmatite, quartzite; batholites de granite

150 TABLEAU 3. - ASSOCIATIONS DE SOLS ET INFORMATIONS CORRESPONDANTES Symbole Sols - associes In c. lusions Phase Superficie (I 000 ha) Localisation Oimat Végétation Lithologie Lf26-a Lp I Lg pétroferrique Ghana la-2a-4a- Précambrien: grès, conglomérat et dolomie. 4c Voltaien: gres, schiste argileux, conglomérat, calcaire dolomitique et schiste L126-a Lp I Lg pétroferrique 67 Togo a-4c Précambrien: gres, conglomérat et dolomie Voltaien: grès, schiste argileux, conglomérat ; calcaire dolomitique et schiste Lf26-la Lp I Lg pétrique 30 Guinée a-4c Dévonien et Silurien: schiste, quartzite et gres. Eocene et Continental terminal: calcaire, gres, marne, sable et argile Lf26-la Lp 1 Lg pétrique 35 Gambie a-4c Dévonien et Silurien: schiste, quartzite et grés. Eocene et Continental terminal: calcaire, grès, marne, sable et argile Lf26-la Lp I Lg pétrique 320 Guinée- Bissau a-4c Dévonien et Silurien: schiste, quartzite et grès. Eocene et Continental terminal: calcaire, grès, marne, sable et argile Lf26-la Lp I Lg pétrique 542 Sénégal a-4c Continental terminal: grès, schiste argileux, marne, sable et argile. Pliocene et Quaternaire : dépôts alluviaux et c6tiers Lf27 1 Ne ptrlque 108 Dahomey e Crétacé : gres et schiste argileux Lf27-a I Ne pétrique 231 Nigeria a-4c Précambrien (Dahomeyen): schiste, quartzite, syénite et dolérite Lf27-1 /2a I Ne Guinée a-4c Dévonien et Silurien: schiste, quartzite et Bissau grès. Eocene: calcaire nummulitique. Continental terminal: gres, sable et argile recouvert en grande partie de dépôts alluviaux, lagunaires et deltaiques récents Lf27-1 /2a I Ne 235 Sénégal a-4c Dévonien et Silurien: schiste, quartzite et gres. Eocene et Continental terminal: calcaire, grès, marne, sable et argile Lf27-' /2b 1 Ne 189 Nigeria c-4c Précambrien (Dahomeyen): schiste, quartzite, syénite et dolérite Lf28-2/31) Af Lg Bc 496 Soudan g Continental terminal: argile et sable. Précambrien: gneiss, quartzite, cipolin, conglomérat, argilite, andésite et rhyolite; batholites de granite Lf29-la Ge Re Vp 20 Zaire e Quaternaire: dépôts alluviaux et lagunaires Lf29-la Ge Re Vp 453 Angola d-4e Quaternaire: dépôts deltaiques et lagunaires Lf29-la Ge Re Vp 51 Cabinda e Quaternaire: dépôts alluviaux et lagunaires Lf30 Lg Tchad e Quaternaire: clépèts alluviaux et lacustres 135

151 TABLEAU 3. - ASSOCIATIONS DE SOLS ET INFORMATIONS CORRESPONDANTES Symbole Sol; associiis Inclu.sions Phase Superficie (1000 ha) Localisation Climat Végétation Lithologic Lf30 Lg 101 Haute-Volta a-4c Comalexe de base: gneiss granitique, schiste et Quartzite; batholites de granite Lf30-la Lg 545 Senegal e Dépôts alluviaux récents recouvrant du Continental terminal: gres, schiste argileux, marne, sable et argile Lf30-la Lg pétrique 326 Haute-Volta e Cambrien: gres, tillite et un peu de calcaire Lf30-1 a Lg pétroferrique 109 Gambie e Continental terminal, Plio-Pléistocène: grès, sable et argile, dépôts alluviaux récents Lf30-la Lg pétroferrique Senegal e Continental terminal, Plio-Pléistocène: grès. sable et argile, dépôts alluviaux récents Lf30-2a Lg Soudan e Continental terminal: sable et argile Lf3I-a Be I pétrique Ghana a-4a-4c Complexe de base: granite, micaschiste. quartzite. Précambrien: ortho et paragneiss, granite, micaschiste, quartzite. roches vertes, schiste argileux, calcaire dolomitique. schiste, conglomérat ; batholites de granite Lf31-a Be I pétrique 424 Côte-d'Ivoire a-4c Complexe de base: granite, micaschiste, Quartzite. Précambrien (Birrimien): schiste, phyllades, grauwake, grès et roches vertes Lf32 I petrique Nigeria c-4c Complexe de base (Gwarien): gneiss grani tique, micaschiste, amphibolite, migmatite; batholites de granite Lf32-a I pétrique 7 Ghana a-4c Précambrien: gneiss granitique, micaschiste, amphibolite, Quartzite; batholites de granite Lf32-a I petrique Togo a-4c Precambrien : gneiss granitique, mica schiste, amphibolite, quartzite; batholites de granite Lf32-la I I 1 1 Haute-Volta a-4c Précambrien (Tarkwaien): schiste, Quartzite, conglornerat, gres; batholites de granite Lf32-1/2a 473 Nigeria a-4c Precambrien (Dahomeyen): schiste, quartzite, syénite et dolérite Lf32-1/2ab I pétroferrique Tchad e Précambrien: gneiss granitique, migmatite, schiste, Quartzite. syénite, dolérite; batholites de granite. Quaternaire: dépôts alluviaux el lacustres 136

152 TABLEAU 3. - ASSOCIATIONS DE SOLS ET INFORMATIONS CORRESPONDANTES Symbole Sobs associes' Inclusions Phase S uperficie (I. 000 ha) Local i sation Climat Végétation Lithologie /2ab I pétroferrique 901 Soudan e Précambrien: gneiss granitique, migmatite, schiste, quartzite, syénite, dolérite; bathelites de granite. Quaternaire: depôts alluviaux et lacustres Lf32-2c I pierreuse 860 Tanzanie e Précambrien: gres, quartzite, arkose, pélite, siltstone, argile, schiste argileux et charbon Lf33-la Ao Be 33 Zaire e Crétacé: grès, marne et calcaire Lf33-la Ao Be 206 Angola e Crétace: gres, marne et calcaire. Quaternaire: &peas côtiers Lf34-a Lg Re 524 Haute-Volta e Complexe de base: gneiss granitique, schiste, quartzite; batholites de granite Lf35 Re Vc 437 Haute-Volta e Complexe de base: gneiss granitique, schiste, quartzite; batholites de granite Lf36 By Re 24 Haute-Volta g Complexe de base: gneiss granitique. schiste, quartzite; batholites de granite Lf36-la By Re 107 Haute-Volta e Complexe de base: gneiss granitique, schiste. quartzite; batholites de granite et roches vertes Lf37 Re By 1 Ve 658 Haute-Volta e Précambrien (Birrimien): schiste, quartzite et roches vertes. Complexe de base: gneiss granitique, schiste, quartzite; batholites de granite Lf38 Lg Rd Be 269 Haute-Volta a-4c Précambrien (Birrimien): schiste, quartzite, roches yertes Lf39 Lg Rd Pétrique 316 Côte-d'Ivoire a-4c Comalexe de base: gneiss granitioue, schiste, quartzite, biotite, apatite, norite; batholites de granite Lf39 Lg Rd pétrique 255 Haute-Volta a-4c Complexe de base: gneiss granitique, schiste, quartzite, biotite, apatite. norite; batholites de granite Lf39 Lg Rd pétrique 353 Mali a-4c Complexe de base: gneiss granitique, schiste. quartzite, biotite, apatite, forte; batholites de granite Lf40 Rd Mali g Cambrien: schiste calcaire, quartzite, pélite, gres et tillite 137

153 TABLEAU 3. - ASSOCIATIONS DE SOLS ET INFORMATIONS CORRESPONDANTES Symbole Sob is Inclusions Phase Sunerficie (1 430 ha) Localisation Climat Végétation Lithologic Lf43 Rd 80 Mauritanie g Cambrien: schiste calcaire, quartzite, pélite, grès et tillite Lf40-la Rd 865 Niger e-4g Continental terminal et Continental intercalaire: gres faiblement consolidé, grès, schiste argileux, conglomérat, graviers. sable et argile Lf41-1 /2a Lg I 966 Nigeria c-4c Complexe de base (Gwarien): gneiss grani. tique, micaschiste, amphibolite, migma. tite; batholites de granite Lf41-I/2ab Lg I pétrique République centrafricaine e Quaternaire: dépôts alluviaux et lacustres Lf41-1/2ab Lg I pétrique 316 Soudan e Quaternaire: dépôts alluviaux et lacustre< Lf41-2a Lg I pétrique 27 Haute-Volta e Cambrien: grès et tillite Lf41-2a Lg I pétrique Mali e Cambrien: grès et tillite Lf42-la Lg QI I 987 Nigeria c-4c Complexe de base (Gwarien): gneiss grani. tique, micaschiste, amphibolite, migma. tite; batholites de granite. Cambrien grès, schiste argileux Lf43-la Lg QI J Nigeria a-4c Crétacé: calcaire dolomitique, schiste argi. leux et gres Lf44-1/2bc I Fo I 965 Angola c-4a-4c- 4e Précambrien : schiste calcaire, gneiss schiste, dolomie, quartzite, syénite, dolé. rite, conglomérat, tillite; «grès polymorphe» Lf45-"ab Lp 27 Guinée a-4c Comalexe de base: gneiss granitiaue schiste, quartzite; batholites de granite Lf46 Af I 21 Nigeria e Crétacé: gres et marne Lf47-I/2ab Le La I Ve 380 Angola e Précambrien: gneiss granitique, migmatite, schiste, quartzite, dolérite et syénite; batholites de granite Lf48-la I Lp Lv Je 294 Nigeria e Crétacé: grès et schiste argileux Lf49 Af I Ge Lp pétrique 721 Nigeria a Complexe de base (Gwarien): gneiss granitique, micaschiste, amphibolite, migmatite; batholites de granite 138

154 TABLEAU 3. - ASSOCIATIONS DE SOLS ET INFORNIATIONS CORRESPONDANTES Symbole Sob associés Inclusions Phase Superficie (1 000 ha) Localisation. Végétation Lithologie L149-la A f I Ge LP Nigeria c-4c Complexe de base (Gwarien): gneiss granitique, micaschiste, amphibolite, migmatite; batholites de granite Lf50 Re We I 143 Nigeria a-4c Complexe de base (Gwarien): gneiss granitique, micaschiste, amphibolite, migmathe; batholites de granite Lf5I-2a Le Lp Fo Fp 380 Angola a-4c Précambrien: gneiss, schiste, quartzite, dolérite, syenite, schiste calcaire, dolomie, conglomérat et tillite Lf52 Le We I Vc 935 Nigeria c-4c-4e Complexe de base (Gwarien): gneiss granitique, micaschiste, amphibolite, migmatite; batholites de granite. Cretace.. grès et marne Lf52 Lg We I Vc pétrique 231 Nigeria a-4c Complexe de base (Gwarien): gneiss granitique, micaschiste, amphibolite, migmatite; batholites de granite Lf53 Le I Se 606 Nigeria c-4c Complexe de base (Gwarien): gneiss granitique, micaschiste, amphibolite, migmatite; batholites de granite L154-la A f Le nétrique 668 Cète-d'Ivoire a Complexe de base: gneiss granitique, schiste, quartzite; batholites de granite Lf55-a Ao Le A g Intrigue 424 Côte-d'Ivoire a Complexe de base: ortho et paragneiss, granite, micaschiste et quartzite. Precambrien (Birrimien): schiste, phyllades, grauwake, gee's, roches vertes Lf60-2b Ne QI pétrique Nigeria la Complexe de base (Gwarien): gneiss granitique, micaschiste, amphibolite, migmatite; batholites de granite Lf61-2a Ne I QI 290 Nigeria la Complexe de base (Gwarien): gneiss granitique, micaschiste, amphibolite, migmatite; batholites de granite Lf61-2a Ne I QI lithique 494 Nigeria a Complexe de base (Gwarien): gneiss granitique, micaschiste, amphibolite, migmatite; batholites de granite L161-3a Ne I QI petrique 536 Nigeria la Complexe de base (Gwarien): gneiss granitique, micaschiste, amphibolite, migmatite; batholites de granite Lf62-3a Ne QI 406 Nigeria la Complexe de base (Gwarien): gneiss granitique, micaschiste, migmatite, amphibolite; batholites de granite 139

155 TABLEAU 3. - ASSOCIATIONS DE SOIS ET INFORMATIONS CORRESPONDANTES Symbole Sole, associes Inclusions phase Superficie (1 000 ha) Localisation Oimat Végétation Lithologie Lf63-2a Lp Nd Ao 417 Nigeria a Complexe de base (Gwarien): gneiss grani. tique, micaschiste. amphibolite, mis. matite; batholites de granite Lf64 I QI 476 Nigeria a Complexe de base (Gwarien): gneiss grant. tique, micaschiste, amphibolite, migma. tite; batholites de granite Lf64-la I QI pétrique 80 Nigeria a Complexe de base (Gwarien): gneiss grani tique, micaschiste, amphibolite, migma. tite; batholites de granite Lf65-1/2ab Vp I petroferrique Tchad e Quaterna e: depòts alluviaux et lacustre; Lf66-2ab I F Gp 304 Angola c Continental intercalaire: gres, schiste ar gileux, conglomérat Lf67-2b Fx I Angola e-7b Complexe de base: gneiss granitique, mis matite, schiste, quartzite; batholites di granite Lf68-2b Ao Fx I 476 Angola e Complexe de base: gneiss granitique, mis matite, schiste, quartzite; batholites di granite Lf69-ac F I Ao 63 Angola b Complexe de base: gneiss granitique, mig matite, schiste, quartzite; batholites di granite Lf70-1/2ab X I 688 Angola b Complexe de base: gneiss granitique. mis matite, schiste, quartzite; batholites di granite Lf71-2ab Gp Fx I 89 Angola c Complexe de base: gneiss granuique, mig matite, schiste, quartzite; ba holites di granite Lf72-3a Vp Fo 89 Angola c Roches intrusives basiques: dolérite. gab bro, péridotite Lf73-la Qf Re G 289 Angola d Précambrien: gneiss, schiste, quartzite diorite, syénite Lf74-la Q X Be Bk Angola d-4e Kalahari: sable, grès ferrugineux, calcé doine. Quaternaire: sediments lacustre: Lf74-1 a Q X Be Bk 79 Namibie d Kalahari: sable, gres ferrugineux, calce doine. Quaternaire: sediments lacustre: Lf75-1/2a Ne Bk Vp Tanzanie g Précambrien: schiste, gneiss, charnockite quartzite, cipolin L 76-1/2a Lp Gc I Tanzanie e Neogene et Quaternaire: clépots altuviau) 140

156 TABLEAU 3. - ASSOCIATIONS DE SOLS ET INFORMATIONS CORRESPONDANTES Symbole Sole associés Inclusions Phase (1 000 ha) LocaSuperficie. l's' ation Oimat Végétation Lithologie L177-1/2ii Gp Vp 704 Tanzanie c Précambrien: grès, quartzite, arkose, pélite, siltstone, argile, schiste argileux et charbon, en grande partie recouvert de dép6ts alluviaux du Néogène et du Quaternaire Lf78-1/2ab Al' Gp 728 Tanzanie a-4e Crétacé et Tertiaire: gres, marne, argile et sable. Quaternaire: dépfits c6tiers Lf79-2a b A I- Ge 1 picrreuse 866 Tarizanie c-4a-4c Précambrien : grès, quartzite, arkose. pé lite, siltstone, argile, schiste argileux et charbon Lr80-2be Be Ne I plerreuse 636 Tanzanie c-4a-4c Précambrien: schiste argileux, grès, conglomérat, phyllades, schiste et quartzite Lf8l-la Qf Rhodésie e Complexe de base: granite, gneiss, mig matite. Roches intrusives basiques: diorite, gabbro Lf81-2a Qr Rhodésie c-4e-4g Complexe de base: granite, gneiss, mig matite. Roches intrusives basiques: diorite, gabbro L181-2ac Qf 353 Rhodésie e Précambrien: gneiss, quartzite, schiste, nhyllades, roches vertes Lf82-la So We Rhodésie c-4e-4g Complexe de base: granite, gneiss, migma tite. Roches intrusives basiques: diorite, gabbro. Karroo: schiste argileux, gres, arkose Lf83-la 1 L Qf 621 Rhodésie e Karroo: schiste argileux, grès, arkose Lf 84-la So Re 300 Rhodésie e Karroo: schiste argileux, tillite, gres, arkose L185-2ab Le Ne Ab Madagascar c-4c-4e- Pliocène: grès, sable et argile. Trias, Juras a sique, Crétacé: grès. Permien: schiste, 2.14 migmatite, gneiss Lf86-2a Vp Kenya a-4g Karroo: tillite, graviers, gres, conglomerat, siltstone, un peu de schiste charbonneux et calcaire peu épais L186-2a Vp 16 Tanzanie a Karroo: tillite, graviers, gres, conglomérat. siltstone, un peu de schiste charbonneux et calcaire peu épais /3b Le Mozambique c-4e Précambrien: schiste graphiteux. gneiss amphibolite, charnockite, quartziteet calcaire cristallin; batholites de granite Crétacé: calcaire et marne 141

157 TABLEAU 3. - ASSOCIATIONS DE SOLS ET INFORMATIONS CORRESPONDANTES Symbole Sae associes' Inclusions Phase Superficie (1 000 ha) Localisation Climat Végétation Lithologic Lf87-2/3b Lc Tanzanie c-4e Karroo : conglomérat, tillite, grès, siltstone, schiste argileux et argile Lf88-1/2bc I 474 Malawi e Précambrien : gneiss granitique, schiste, amphibolite, charnockite, quartzite, cipolin; batholites de granite et roches vertes Lf88-1/2bc I 140 Zambie c Précambrien: gneiss granitique, schiste, amphibolite, charnockite, quartzite, cipolin ; batholites de granite et roches vertes Lf88-1/2bc I Mozambique 1.9 I c-2d-4e Précambrien: gneiss granitique, schiste, amphibolite, charnockite, quartzite, cipolin ; batholites de granite et roches vertes Lf88-3b I 11 Mozambique c Précambrien : schiste graphiteux, gneiss, amphibolite, charnockite, quartzite, cipolin ; batholites de granite Lf88-3b I 358 Malawi c Précambrien: schiste graphiteux, gneiss, amphibolite, charnockite, quartzite, cipolin; batholites de granite Lf89-1/2b I Bc F 93 Rhodésie e Précambrien : gneiss, quartzite, schiste et phyllades. Jurassique et Crétacé: gres et schiste argileux Lf89-1/2b I Bc F Mozambique e Précambrien : gneiss, quartzite, schiste et phyllades. Jurassique et Crétacé: gres et schiste argileux Lf90-2/3bc Fh I 65 Malawi c Précambrien : schiste, quartzite, syénite, dolérite Lf91-3ab Lc Mozambique c Précambrien : schiste graphiteux, gneiss, amphibolite, charnockite, quartzite, calcaire cristall in ; batholites de granite Lf91-3ab Lc Malawi c Précambrien: schiste, quartzite, schiste graphiteux, gneiss, amphibolite, charnockite, syénite, dolérite, calcaire cristallin; batholites de granite Lf93-1 /2a Lc Qc 538 Afrique du Sud a Précambrien: quartzite, phyllades, ardoise, schiste, grès ferrugineux, andésite, dolomie, conglomérat 142

158 TABLEAU 3. - ASSOCIATIONS DE SOLS ET INFORMATIONS CORRESPONDANTES Symbole Sole., assumes Inclusions Phase Superficie (1 000 ha) Localisation Gimat Végétation Lithologie Lgl 67 Haute-Volta d Complexe de base: gneiss granitique, schiste, quartzite; batholites de granite. Cambrien: grès, tillite et un peu de calcaire; dep6ts alluviaux récents Lg1-3a 22 Côte-d'Ivoire d Dépôts alluviaux recents Lg1-3a 191 Haute-Volta d Dépôts alluviaux récents Lg1-3a 256 Ghana d Dépôts alluviaux récents 1.48 Lg2-la Lf 729 Rhodésie ,27 2c Complexe de base: granite, gneiss. migmatite; roches irarusives basiques: diorite, gabbro Lg2-1/2a Lf 168 Tchad e Quaternaire: depôts alluviaux et lacustres Lg3-la Re 141 Haute-Volta e Voltaien: grès, schiste argileux, conglomerat, calcaire dolomitique et schiste Lg3-la R.' 408 Rhodésie c Précambrien: gneiss, quartzite, schiste, phyllades, roches vertes. Karroo: schiste argileux, gres. arkose. Kalahari: sable, gres ferrugineux, calcédoine Lg3-2a R.:. 440 Haute-Volta e Cambrien: gres. tillite et un peu de calcaire; Quaternaire: depôts alluviaux Lg4-la Ge 959 Republique centrafricaine d Quaternaire: dépôts alluviaux et lacustres Lg5-2a Lf Re pétroferrique 991 Haute-Volta a-4c-4e Cambrien: gres, tillite et un peu de cal calcaire. Complexe de base: gneiss granitique, schiste, quartzite; batholites de granite Lg5-2a Lf Re petroferrique 160 Mali a-4c Cambr en: gres, tillite et un peu de calcaire Lg5-3a Lf Re 168 Haute-Volta e Voltaien: grès, schiste argileux, conglomérat, calcaire dolomitique et schiste Lg6-2/3a Lf Vc Ge Oe 758 Soudan d Continental terminal: argile et sable. Précambrien: schiste, quartzite, syénite et dolérite Lg7 Vp 107 Haute-Volta a-4c Dépôts alluviaux récents Lg7 Vp 51 Mali h Quaternaire: dépôts alluviaux recouvrant du Cambrien: grès, tillite et un peu de calcaire Lg7-2/3a Vp 65 Sénegal a-4c Continental terminal: gres, schiste argileux, marne, sable et argile. Pliocene et Quaternaire: &netts alluviaux et côtiers 143

159 TABLEAU 3. - ASSOCIATIONS DE SOLS ET INFORMATIONS CORRESPONDANTES Symbole Sole as sochis Inchisions Phase SuPerficie (1 000 ha) Localisation Qiniat Végétation Lithologie Lg7-3a Vp 10 Mali e Quaternaire: dépôts alluviaux recouvrant du Cambrien: grès, tillite et un peu de calcaire Lg7-3a Vp 10 Haute-Volta e Dépôts allityiaux récents Lg8 Lf LP Haute-Volta a-4c Précambrien (Birrimien): schiste, quartzite et roches vertes. Complexe de base: gneiss granitique, schiste, quartzite; batholites de granite Lg8- l a Lf Lp Sénégal a-4c Continental terminal: grès, schiste argileux, marne, sable et argile. Pliocene et Quaternaire: depôts alluviaux et côtiers 1g8-la Lf Lp 1 53 Gambie a- lc Continental terminal: gres, schiste argileux, marne, sable et argile. Pliocene et Quaternaire: depôts alluviaux et côtiers Lg9 BY Ql Re 282 Haute-Volta e Précambrien (Birrimien): schiste, quartzite et roches vertes Lg9-la BY Ql Re 81 Haute-Volta e Complexe de base: gneiss granitique, schiste, quartzite; batholites de granite. Précambrien (Birrimien): schiste, quartzite, roches vertes Lg10 BY Re 114 Haute-Volta g Précambrien (Birrimien): schiste, quartzite, roches yertes Lg10 By Re pétroferrique 262 Haute-Volta e Cambrien: grès, tillite et un peu de calcairl Lgl 1 Gh 10 Haute-Volta d Carnbrien: gres, tillite et un peu de calcaire Lg12 Ne Re 138 Haute-Volta e Quaternaire: &ye:its alluviaux recouvrant du Cambrien: gres, tillite et un peu dc calcaire Lg13 Nd Rd 96 Mali a-4c Cambrien: gres, tillite et un peu de calcaire Lg13 Nd Rd 161 Haute-Volta a-4c Cambrien: grès, tillite et un peu de calcaire Lg14 Gd Lf 61 Haute-Volta a-4c Complexe de base: gneiss granitique, schiste, quartzite, biotite, apatite, forte; batholites de granite Lg15-1/2a We Cameroun a-4c Précambrien (Dahomeyen): schiste, quartzite, syénite et dolérite. Roches effusiyes acides et basiques: rhyolite, basalte et andésite. Complexe de base: gneiss granitique, micaschiste, migmatite; batholites de granite 144

160 TABLEAU 3. - ASSOCIATIONS DE SOLS ET INFORMATIONS CORRESPONDANTES Symbole SoIs assoc iés Inclusions Phase SuPerficie ( a) Localisation Onnat Végétation Lithologie Lg15-1/2a We 157 Nigeria a-4c Precambrien (Dahomeyen): schiste, quart. zite, syénite et dolérite. Roches effu. sives acides et basiques:. rhyolite, basalte andésite Lg16-la Sg Re 64 Rhodésie g Karroo: schiste argileux, grès, arkose 1..g20 Sg Ws 49 Nigeria e Complexe de base (Gwarien): gneiss grani. tique, micaschiste, amphibolite, mig. matite; batholites de granite; dépôts al. luviaux recents Lg20-2a Sg Ws sodique 480 Nigeria e Quaternaire: dépôts alluviaux et lacustre Lg2 I Lv I We 112 Nigeria e Comalexe de base (Gwarien): gneiss granitique, micaschiste, amphibolite, migma. tite; batholites de granite; dépôts allu. viaux recents Lg23-a Lt' We Ws pétrique 75 Ghana a Précambrien (Dahomeyen): schiste, gneiss. Quartzite Lg23-a Lf We Ws pétrique 276 Togo a Précambrien (DahomeYen): schiste, gneiss, Quartzite Lg23-a Lf \Vc Ws pétrique 528 Dahomey a-4c Précambrien (Dahomeyen): schiste, gneiss, quartzite Lg24 QI Sg 206 Nigeria e Complexe de base (Gwarien): gneiss grani. tique, micaschiste, amphibolite. migmafife; batholites de granite Lg25-2a Qc Je 319 Nigeria c-4c Complexe de base (Gwarien): gneiss granitique, micaschiste, amphibolite, migmatite: batholites de granite Lg26-2a Bg 704 Nigeria c-4c Complexe de base (Gwarien): gneiss granitique, micaschiste, amphibolite, migmatite; batholites de granite Lg Nigeria c-4c Complexe de base (Gwarien): gneiss grani. tique. micaschiste, amphibolite, migmatite; batholites de granite Lg28-la Lf Lp Q I petricilic 16 Ghana a-4c Complexe de base: gneiss granitique, schiste, quartzite; batholites de granite Lg28-la Lf Lp QI pétrique Haute-Volta a-4c Complexe de base: gneiss granitique, schiste, quartzite; batholites de granite Lg28..l a Lf LP QI pétrique 848 Côte-d'Ivoire a-4c Complexe de base: gneiss granitique, schiste, quartzite; batholites de granite 145

161 TABLEAU 3. - ASSOCIATIONS DE SOLS ET INFORMATIONS CORRESPONDANTES Symbole Sols associés Inclusions Phase Superficie (1 000 ha) Localisation Must Végétation Lithologie Lg32-2c I Je La Re V Zo 14 Algérie d-6e Oligocene: grès. Quaternaire: dépôts alluviaux et lagunaires Lg32-2c I Jc La Re V 204 Tunisie d-6e Oligocene: grès. Quaternaire: dépôts al- Zo luviaux et lagunaires Lg33-1 /2a Je Lf 403 Tchad e Quaternaire: &pi:its alluviaux et lacustres L g34-1 /2a Vp We 754 Tchad e Quaternaire: dépôts alluviaux el lacustres Lg35-la Lf G 492 Republique centrafricaine a-4c Quaternaire: dépôts alluviaux et lacustres Lg36-la Je Lf Nd Z Tchad a-4c Continental terminal: grès faiblement consolidé, schiste argileux et marne Lg36-la Je Lf Nd Z 439 Républigue centrafricaine a-4c Continental terminal: gres faiblement consolidé, schiste argileux et marne Lk4-2ab Be I Le Bk pierreuse I 896 Rhodésie d Complexe de base: granite, gneiss, migma tite. Roches intrusives basiques: diorite, gabbro, roches vertes, basalte et rhyolite Lk4-2ab Be 1 Le Bk pierreuse A frique du Sud d-4e Complexe de base: granite, gneiss, migmatite. Roches intrusives basiques: diorite, gabbro, roches vertes, basalte et rhyolite Lk4-2ab Be I Le Bk pierreuse Botswana d Complexe de base: granite, gneiss, migmatite. Roches intrusives basiques: diorite, gabbro, roches vertes, basalte et rhyolite Lo38-bc Bk I 467 Algérie d-6e Crétacé supérieur: calcaire. Eocene: flysch. Pliocene et Quaternaire: dépôts alluviaux, lagunaires et lacustres Lo39-2/3a Vc 72 Algérie a Eocene: flysch. Pliocene et Quaternaire: &mils alluviaux et lagunaires Lo40-ab Bk 75 Algérie d-6e Crétacé supérieur: calcaire. Eocene: flysch. Pliocene et Quaternaire: dépôts alluviaux et lagunaires Lo41-1/2a Xh 82 Angola d Quaternaire: &peas alluviaux et éoliens Lo42-la Le So 125 Rhodésie d Karroo: schiste argileux et grès Lo43-2b Le I Afrique du Sud ld-4e-7a Karroo: schiste argileux, gres, arkose et Pélite

162 TABLEAU 3. - ASSOCIATIONS DE SOLS ET INFORMATIONS CORRESPONDANTES Symhole SoIs associes' Inclusions Phase Superficie (1 000 ha) Localisation Climat Végétation Lithologie Lp2 Lg I Nigeria a-4c Complexe de base (Gwarien): gneiss granitique, micaschiste, amphibolite, migmatite: batholites de granite Lp2 Lg I pétroferrique 306 Togo e Voltaien : grès, schiste argileux, conglomérat, calcaire dolomitique et schiste Lp2 Lg I pétroferrique 27 Haute-Volta e Voltaien: grès, schiste argileux, conglomérat, calcaire dolomitique et schiste Lp2-a Lg pétroferrique Ghana a-4c Voltaien : grés, schiste argileux, conglo mérat, calcaire dolomitique et schiste Lpa-3 Lf Ne pétroferrique 499 DahomeY a-4c Précambrien: gneiss granitique, mica schiste, amphibolite, quartzite; batholites de granite Lp3-a Lf Ne pétroferrigue 3 Togo a-4c Précambrien : gneiss granitique, micaschiste, amphibolite, quartzite ; batholites de granite Lp3-c Lf Ne pétrique 34 Togo a-4c Précambrien (Dahomeyen): schiste, gneiss, quartzite Lp3-c Lf Ne pétrique 33 Dahomey a-4c Précambrien (Dahomeyen): schiste, gneiss, quartzite Lp4 Re Haute-Volta e Complexe de base: gneiss granitique, schiste, quartzite; batholites de granite Ln4 Re I pétrique 823 Haute-Volta e Complexe de base: gneiss granitique, schiste, quartzite; batholites de granite Lp4 Re I pétrique 75 Ghana I.42 4e Complexe de base: gneiss granitique, schiste, quartzite; batholites de granite Lp4 Re I pétrique 613 Nigeria c-4c Précambrien (Dahomeyen): schiste, quartzite, syénite et dolérite. Quaternaire: dépôts alluviaux et lacustres Lp4 Re I pétrique 94 Togo e Complexe de base: gneiss granitique, schiste, quartzite ; batholites de granite Lp5 I Lf 57 Haute-Volta a-4c Précambrien (Birrimien): schiste, quartzite et roches vertes Lp5-la I Lf pétrique Haute-Volta e Complexe de base: gneiss granitique, schiste, quartzite; batholites de granite 147

163 TABLEAU 3. - ASSOCIATIONS DE SOLS ET INFORMATIONS CORRESPONDANTES Symbole SoIs associés Inclusions Phase Superficie (1 000 ha) Localisation Végétation Lithologie Lp6 Lf pétrique Nigeria a-4c Complexe de base (Gwarien): gneiss granitique, micaschiste, amphibolite, migmatite; batholites de granite. Crétacé: grès, schiste argileux Lp6-la Lf pétrique 400 Ghana e Complexe de base: gneiss granitique, schiste, quartzite; batholites de granite Lp6-la Lf pétrique Haute-Volta e Complexe de base: gneiss granitique, schiste, quartzite; batholites de granite Lp6-la Lf lithique 441 Nigeria c-4c-4e Complexe de base (Gwarien): gneiss granitique, micaschiste, amphibolite, migmatite; batholites de granite Lp7 Lf Lg pétroferrique 376 Haute-Volta e Complexe de base: gneiss granitique, schiste, quartzite; batholites de granite Lp8 An pétroferrique 678 Haute-Volta a-4c Complexe de base; gneiss granitique. schiste, quartzite; batholites de granite Lp9 Rd I pétroferrique 309 Haute-Volta a-4c Précambrien (Birrimien): schiste, quartzite, roches vertes Lp10-la Lg Nd pétrique 934 Cöte-d'Ivoire a-4c Complexe de base: gneiss granitique, schiste, quartzite; batholites de granite Lp10-la Lg Nd pétrique 366 Haute-Volta a-4c Complexe de base: gneiss granitique, schiste, quartzite; batholites de granite Lp12-la Lg Fo Ao I 19 Angola e Précambrien: gneiss, schiste, Quartzite, dolérite et syénite. Roches intrusives acides: granite, diorite Ndl 84 Nigeria c-4c Complexe de base (Gwarien): gneiss granitique, micaschiste, amphibolite, migmatite; batholites de granite Ndl Cameroun a-4a-4c Complexe de base: gneiss granitique, mica schiste, migmatite; batholites de granite. Précambrien: schiste, quartzite, syénite et dolérite Ndl 305 Mali a-4c Cambrien: grès, tillite et un peu de calcaire Ndl 282 Haute-Volta a-4c Cambrien: grès, tillite et un peu de calcaire Nd1-2a 267 République centrafricaine la Roches intrusives basiques: diorite, gabbro et péridotite Nd1-2a 339 Cameroun 1.72 la Précambrien (Birrimien): gneiss, quartzite et micaschiste. Roches intrusives basiques: diorite, gabbro et péridotite Nd1-2b pétrique 17 Nigeria 1.46 la Continental terminal: grés faiblement consolidé, marne, schiste argileux, sable et argile 148

164 TABLEAU 3. - ASSOCIATIONS DE SOIS ET INFORMATIONS CORRESPONDANTES Symbole SoIs associés Inclusions Phase Su rfic'e Pe 1 (1 000 ha) Localisation Climat Végétation Lithologie Nd1-3a Zaire 1.72 la Jurassique: grès Nd Nigeria c-4a-4c Crétace: gres et schiste argileux Nd Haute-Volta a-4c Precambrien (Birrimien): schiste, quartzite et roches vertes Nd3 I pétroferrique 10 Cate-d'Ivoire a-4c Precambrien (Birrimien): schiste, quartzite et roches vertes Nd 3 I Petroferrique 398 Mali a-4c Précambrien (Birrimien): schiste, quartzite et roches vertes Nd5- I a Ao I Petrique 973 Nigeria a Cretace: grès et schiste argileux Nd6-3a Fr Fp 1 pètrique 818 Cameroun a Complexe de base: gneiss granitique, micaschiste, migmatite; batholites de granite Nd6-3a Fr Fp I pétrique Republique centrafricaine a-4a-4c Complexe de base: gneiss granitique, micaschiste, migmatite; batholites de granite Nd6-3ab Fr Fp I pétrique Cameroun a-4c Precambrien: gneiss granitique, micaschiste, migmatite, quartzite, syenite et dolérite; batholites de granite Nd7 I Nh 178 Togo la Precambrien: grès, conglornerat, dolomie, schiste, phyllades, grauwake, roches vertes Nd7 I Nh 180 Ghana la Précambrien: gres, conglomerat, dolomie, schiste, phyllades, grauwake, roches vertes Nd8 Ao Cameroun a Complexe de base: gneiss granitique, micaschiste, migmatite; batholites de granite Nd8-b Ao 1 66 Ghana la Roches intrusives basiques: dolérite, diorite, gabbro Nd8-la Ao Nigeria a-4c Crétacé: grès et marne Nd8-2bc Ao I 261 Malawi e Précambrien: schiste, quartzite, syénite et dolerite Nd8-2bc A o I 809 Tanzanie b Complexe de base: orthogneiss. granite, migmatite, amphibolite, schiste, quartzite Nd9 Lf 574 Dahomey a Crétacé: calcaire et marne

165 TABLEAU 3. - ASSOCIATIONS DE SOLS ET INFORMATIONS CORRESPONDANTES Symbole Sob chss Inclusions phase Sunerficie 60 Localisation Climat Végétation Lithologie Nd9 Lf 38 Nigeria a Crétacé: calcaire et marne Nd9 Lf 111 Ghana a Continental terminal: grès faiblement consolidé et marne. Pliocène: dépôts alluviaux et deltaiques Nd9 Lf 182 Togo a Continental terminal: grès faiblement consolidé et marne. Pliocène: dépôts alluviaux et deltaiques Nd9-1a Lf 98 DahomeY a Continental terminal: grès faiblement consolidé, marne, schiste argileux, sable el argile Nd9-la Lf 213 Nigeria la-2a Continental terminal:grés faiblement consolidé, marne, schiste argileux, sable et argile Nd10-b Fo Fr 69 Cameroun a-4c Précambrien (Dahomexen): schiste, quartzite, syénite et dolerte Nd10-3b Fo Fr 438 Cameroun a Roches effusives basiques: basalte et an- &site Ndl 1 Lf Tchad a-4c-4e Continental terminal: grès faiblement consolidé, schiste argileux, conglomérat, graviers, sable et argile Nd12-2b Bf I 10 Libéria la Complexe de base: gneiss granitique, schiste, quartzite; batholites de granite Nd12-2b Bf I 69 Sierra Leone la Complexe de base: gneiss granitique, schiste, Quartzite; batholites de granite Nd13-3bc Ne I 342 Ouganda e-4a-4c Complexe de base: orthogneiss, granite. migmatite, amphibolite, schiste, quartzite, cipolin Nd13-3bc Ne I 331 Zaire a Complexe de base: orthogneiss, granite, migmatite, amphibolite, schiste, quartzite, cipolin Nd14-la Ao Ne 52 Nigeria a Crétacé: grès et schiste argileux Nd15 Af Ap I 108 Nigeria a Crétacé: calcaire et marne Nd15-la Af Ap 1 pétrique 809 Nigeria la-2a Crétacé et Paléogène: calcaire, marne, grès et schiste argileux Nd16-2/3a Ag Ao Nigeria la-2a Crétacé: calcaire dolomitique, schiste argi leux et gres Nd16-2/3a Ag Ao 212 Cameroun la Crétacé: calcaire dolomitique, schiste argileux et grès Nd17-la G 525 Nigeria la Continental terminal: grès faiblement con solidé, marne, schiste argileux, sable et argile 150

166 TABLEAU 3. - ASSOCIATIONS DE SOLS ET INFORMATIONS CORRESPONDANTES Symbole Sob appocitis htclusions Phase SuDerficie r - (1 000 ha) Lo calbation Climat Végétation Lithologie Nd17-lab G 396 Nigeria la Continental terminal: grès faiblement consolidé, marne, schiste argileux, sable et argile Nd18 G 175 Nigeria la Continental terminal: grès faiblement consolidé, marne, schiste argileux, sable et argile Nd18-la G 406 Nigeria la Continental terminal: grès faiblement consolidé, marne, schiste argileux, sable et argile Nd19-la Fo G 49 Nigeria Ia Continental terminal: gres faiblement consolidé. marne, schiste argileux, sable et argile Nd20-1 a Jd 220 Nigeria la Paléogene: calcaire et marne Nd21 Fo 795 Nigeria la Continental terminal : grès faiblement consolidé, marne, schiste argileux, sable el argile Nd21-la Fo 532 Nigeria la Continental terminal: grès faiblement consolidé, schiste argileux, conglomérat, graviers, sable et argile. Quaternaire: dépôts lagunaires et eoliens Nd22-la Nigeria c-4c-4e Paléogène: grès et schiste argileux Nd23-3c Fo Ah 98 Cabinda la Précambrien : schiste cristallin, quartzite, roches vertes: intrusions de granite et diorite Nd23-3c Fo Ah 215 Zaire 1.73 la Précambrien : schiste cristallin, Quartzite, roches vertes; intrusions de granite el diorite Nd23-3c Fo Ah 40 Congo la Précambrien: schiste cristallin, quartzite, roches vertes; intrusions de granite et diorite Nd24-2c Lp 1 V 535 Tanzanie e Complexe de base: orthogneiss, granite, migmatite, amphibolite, schiste et quartzite. Précambrien : roches volcaniques acides et basiques et sediments détritiques Nd25-2b Bf 28 Côte-d'Ivoire la Complexe de base: gneiss granitique, schiste, quartzite; batholites de granite Nd27 A p I Pétroferrique 9 Guinée a-4c Précambrien (Birrimien): schiste, quartzite et roches vertes Nd27 A p 1 Pétroferrique 424 Ceite-d'Ivoire a-4c Précambrien (Birrimien): schiste, quartzite el roches vertes Nd28-2a Lf G 327 Gamble a-4c Continental terminal: gres, schiste argileux, marne. sable et argile. Pliocene et Quaternaire: dépôts alluviaux lagunaires et marins Nd28-2a Lf G 120 Guinée- Bissau a-4c Continental terminal: gres, schiste argileux, marne, sable et argile. Pliocene et Quaternaire: depôts alluviaux, lagunaires et marins 151

167 TABLEAU 3. - ASSOCIATIONS DE SOLS ET INFORMATIONS CORRESPONDANTES Symbole SoIs associés Inclusions Phase SuPerficie (1 000 ha) Localisation Climat Végétation Lithologie Nd28-2a Lf G énégal a-4a-4c Continental terminal: grès, schiste argileux, marne, sable et argile. Pliocene et Quaternaire: dépöts lagunaires et marins Nd34-2bc AD I Vp pi erreuse 328 Tanzanie b Precambrien: schiste, gneiss, charnockite, quartzite, cipolin; roches intrusives acides et basiques Nd37-2/3ab Fo Lf I 37 Kenya I a-4c Précambrien: schiste, gneiss, charnockite, quartzite, roches volcaniques acides et basiques et quelques sediments détritiques; basalte Nd37-2/3ab Fo Lf anzanie c-4a-4c Précambrien: schiste, gneiss, charnockite, quartzite, roches volcaniques acides et basiques et quelques sediments détriagues Nd38-2bc Ao Gh Vp 224 Tanzanie g Complexe de base: orthogneiss, granite, migmatite, amphibolite, schiste. quartzite, charnockite, cipolin Nd39-3bc I Ge 90 Burundi f Précambrien: schiste argileux, gres, conglomérat, phyllades, schiste et quartzite Nd39-3bc I Ge 118 Rwanda f Roches effusives: basalte, rhyolite, dacite, trachyte,roches pyroclastiques et tuf. Précambrien: schiste argileux, grès, congeomérat, phyllades, schiste et quartzite Nd39-3bc I Ge 335 Zaire f Roches effusives: basake, rhyolite, dacite. trachyte, roches pyroclastiques et tul Nd40-3b Ge GP Zaire a-2c Précambrien: gres, Quartzite et schiste calcaire. Carbonifère: tillite, schiste argileux, ardoise et gres Nd4I-3b Fo G 729 Zaire 1.72 la Jurassique: gres Nd42-3b Fo Bd G Zaire 1.72 la Précambrien: gneiss, amphibolite, quartzite, micaschiste, grès, schiste calcaire; batholites de granite Nd43-2/3a Fo Gd Jd Zaire la Jurassique: gres. Karroo: grès, conglomérat et siltstone Nd44-2/3a Fo Q 31 Angola 1.73 la Continental intercalaire: grès, schiste argileux et conglomérat Nd44-2/3a Fo Q Zaire la-2c-4c Carbonifère: tillite, schiste argileux, ar doise et grès. Karroo: grès, conglomé rat et siltstone partiellement recouvert de Continental intercalaire: gres, schiste argileux et conglomérat Nd45-2b Fp Fx petrique 268 Congo la Précambrien: gneiss, quartzite, micaschiste Nel 28 Nigeria la Basalte, trachyte, dolérite Ne I 27 Cameroun la Basalte, trachyte, dolérite Nel 26 Ghana I a - 2a Roches vertes Ne I 37 Togo a Précambrien (Dahomeyen): schiste, gneiss, qua rtzite 152

168 TABLEAU 3. - ASSOCIATIONS DE SOLS ET INFORMATIONS CORRESPONDANTES Symbole Sob associés Inclusions Phase Superficie (I 000 ha) Localisation Climat Végétation Lithologie Nel-a 34 Togo a-4c Précambrien (Dahomeyen): schiste, gneiss, quartzite Nel-ab 442 Ghana la Complexe de base: ortho et paragneiss, granite, micaschiste, quartzite; roches vertes Ne1-3a 298 Rhodésie e Précambrien: gneiss, quartzite, schiste, phyllades, roches vertes Ne1-3b 145 Mozambique c Précambrien: schiste graphiteux, gneiss, amphibolite, charnockite, quartzite, calcaire cristallin; batholites de granite Ne1-3b 210 Malawi c Précambrien: schiste graphiteux, gneiss, amphibolite, charnockite, quartzite, calcaire cristallin; batholites de granite Ne3-b Fo I 171 Nigeria a Précambrien (Dahomeyen): schiste, quartzite, syénite et dolérite Ne3-b Fo I 301 Cameroun la Précambrien (Dahomeyen): schiste, quartzite, syénite et dolérite Ne6-2b Ao I Be 118 Togo a-4c Précambrien (Dahomeyen): schiste, gneiss, quartzite Ne6-2b Ao I Be 46 Ghana la Précambrien (Dahomeyen): schiste, gneiss, quartzite Ne6-3a Ao I Be 20 Togo la Précambrien (Dahomeyen): schiste, gneiss, quartzite Ne7-213b Nh Re I pétroferrique 351 République centrafricaine a Précambrien: schiste, quartzite, syénite, dolérite Ne10-3b Be Vp I LP Ethiopie d-4f Série de Trap: basalte, phonolite, néphé Imite. trachyte, rhyolite, roches pyroclastiques Ne12-2c Be I Vp 439 Kenya a-4g Volcanisme tertiaire a récent: basalte, phonolite, néphélinite, roches pyroclasticlues el tuf Nel 2-2c Be I Vp Ethiopie d-4b Série de Trap: basalte, phonolite, néphéli nite, trachyte, rhyolite, roches pyroclastiques Ne12-3b Be I Vp Ethiopie b-4f Série de Trap et série volcanique d'aden: 2.37 basalte, brèches basaltiques, tuf, phonolite, trachyte, rhyolite Ne13-3b VP Be I Lp Ethiopie b-4f-5a Série de Trap: basalte, phonolite, néphé linite, trachyte, rhyolite, roches pyroclastiques Ne13-3b Vp Be I Lp 534 Soudan b Série de Trap: basalte, phonolite, néphélinite, trachyte, rhyolite, roches pyroclastiques. Jurassique: calcaire, marne et gypse. Ne14-3 Bf lithique 580 Mali a-4c Précambrien (Birrimien): schiste, quartzite et roches vertes Ne14-3 Bf lithique 32 Ceite-d'Ivoire a-4c Précambrien (Birrimien): schiste, quartzite et roches vertes Ne14-3 Bf lithique 36 Guinée a-4c Précambrien (Birrimien): schiste, quartzite et roches vertes 153

169 TABLEAU 3. - ASSOCIATIONS DE SOLS ET INFORMATIONS CORRESPONDANTES Symbole Sois associés 1nclu.sions Phase Superficie (1 000 ha) Localisation Maud Végétation Lithologie Ne15-3c Bk I lithique 834 Ethiopie d-4f Jurassique: calcaire dolomitique, marne, un peu de calcaire, gypse. Précambrien: 2.35 gneiss, schiste, quartzite; batholites de granite Ne16-a Fo Nd 364 Nigeria la Précambrien (Dahomeyen): schiste, quartzite, syénite et dolerte Ne16-a Fo Nd 103 Cameroun la Précambrien (Dahomeyen): schiste, quartzite, syénite et dolérite Ne17 Nd I 245 Nigeria la Précambrien (Dahomeyen): schiste, quartzite, syénite et dolérite; roches effusives acides et basiques: rhyolite, basalte et andésite Ne17 Nd Cameroun la Précambrien (Dahomeyen): schiste, quartzite, syénite et dolérite; roches effusives acides et basiques: rhyolite, basalte et andésite Nel 7-2/3c Nd I 665 Tanzanie a-2c Complexe de base: orthogneiss, granite migmatite, amphibolite, schiste et quartzite. Précambrien: schiste, gneiss, charnockite, quartzite. cipolin Nel 8 I Nd 262 Nigeria la-2a Complexe de base (Gwarien): gneiss granitique, micaschiste, amphibolite, migmatite; batholites de granite Ne18 I Nd pétroferrique 85 Cöte-d'Ivoire a-4c Précambrien (Birrimien): schiste, quartzite et roches vertes Ne18 I Nd pétroferrique 718 Mali a-4c Précambrien (Birrimien): schiste, quartzite et roches vertes Ne18-2b I Nd 12 Principe a Roches effusives basiques: basalte, andésite, roches pyroclastiques Ne19-la Nd 115 Nigeria la-3a Complexe de base (Gwarien): gneiss granitique, micaschiste, amphibolite; batholites de granite Ne19-2a Nd lithique 340 Nigeria a Complexe de base (Gwarien): gneiss granitickle, micaschiste, amphibolite, migmatite; batholites de granite Ne20-3b Vp Be Lp 581 Ethiopie f Série de Trap: basalte, phonolite, néphéfinite. trachyte, rhyolite, roches pyroclastiques Ne21 Be I 21 Nigeria la Complexe de base (Gwarien): gneiss granitique, micaschiste, amphibolite, migmatite; batholites de granite Ne21-b Be 1 64 Togo a-4c Précambrien (Dahomeyen): schiste, gneiss et quartzite Ne21-b Be 1 10 Dahomey a-4c Précambrien (Dahomeyen): schiste, gneiss et quartzite Ne21-3b Be I 119 Nigeria la Complexe de base (Gwarien): gneiss granitique, micaschiste, amphibolite, migmatite; batholites de granite 154

170 TABLEAU 3. - ASSOCIATIONS DE SOLS ET INFORMATIONS CORRESPONDANTES Symbole Sole associés In clusions Phase Superficie (1 000 ha) Localisation Qimat Végétation Lithologie Ne2I -3b Be I pierreuse 15 Comores e Basalte et rhyolite Ne26-2/3b Fr Nh 256 République centrafricaine Ne27-2b N h Rd I 833 Soudan e Précambrien : gneiss, schiste, quartzite : batholites de granite Ne27-2b Nh Rd I 630 Zaire a-4c Précambrien: schiste, gneiss, amphibolite, charnockite, quartzite et cipolin a-4a-4c Précambrien : gneiss granitique, migmatite, schiste, quartzite, syénite et dolérite ; batholites de granite : grès, schiste calcaire Ne27-26 Nh Rd Ouganda a-4c Précambrien : gneiss, schiste, quartzite, amphibolite, charnockite, cipolin : batholites de granite Ne28-2a Ao Fr Somalie b Précambrien: gneiss, schiste et quartzite : batholites de granite Ne29-2bc We 200 Kenya b Volcanisme tertiaire b. récent : basalte, phonolite, néphélinite, roches pyroclastiques et tuf Ne30-2ab Fo Ap Gp 276 Kenya a-4c Précambrien : schiste, gneiss, amphibolite, charnockite, quartzite et cipolin Ne31-2ab Vp Tanzanie g Précambrien : schiste, gneiss, charnockite, quartzite et cipolin Ne31-2ab Vp I 719 Kenya a-4c Précambrien : schiste, gneiss, charnockite, quartzite et cipolin Ne33-2/3bc Fo Ah 209 Angola 1.73 la Précambrien : grès, quartzite, schiste calcaire Ne34-3c Nh 82 Angola a-4c Précambrien : grès, quartzite, schiste cal - caire Ne35-2/3ab Fo Ap Fp 418 Zaire la-2a Précambrien : grès, quartzite, schiste cal caire Ne35-2/3ab Fo A p Fp 266 Angola a Précambrien : grès, Quartzite, schiste calcaire Ne35-2/3ab Fo Ap Fp 86 Cabinda 1.42 la Précambrien : grès, Quartzite, schiste calcaire Ne36-2/3bc Fo Fr Nh 67 Angola 1.73 la Précambrien : grès, quartzite, schiste calcaire Ne37-1/2a Je Vp 312 Tanzanie g Précambrien: schiste, gneiss, charnockite, quartzite et cipolin Nc38-2ab Bc I Vp 181 Kenya I g-2a Complexe de base : orthogneiss, migmatite, amphibolite, schiste, quartzite, charnockite et cipolin Ne38-2ab Bc 1 Vp Tanzanie a-4g Complexe de base : orthogneiss, granite, migmatite, amphibolite, schiste, quart zite, charnockite, cipolin 155

171 TABLEAU 3. - ASSOCIATIONS DE SOLS ET INFORMATIONS CORRESPONDANTES Symbole Sob associtss Inclusions Phase Superficie (1 boo ha) -. Locahs' ation Oimat Végétation Lithologie Ne39-2a Bk E I pétrocalcique 372 Tanzanie g Précambrien: schiste, gneiss, charnockite, Quartzite, cipolin Ne40-1/2a Bc Lf Vp 233 Tanzanie g Précambrien: schiste, gne ss, charnockite, Quartzite, cipolin Ne41-2ab Lf 309 Tanzanie e Précambrien: basalte Ne41-3a Lf 385 Rhodésie c Précambrien: gneiss. quar zi e, schiste, phyllades, roches vertes Ne42-2c To V 255 Tanzanie g Précambrien: schiste, gneiss, charnockite, quartzite et cipolin Ne43-2/3ab Ap Vp durique 82 Tanzanie c Roches carbonatées et intrusives basiques Ne43-2/3ab Ap Vp a duripan 9 Zambie e Roches carbonatées et intrusives basiques Ne44-2/3ab Gh 1 32 Tanzanie c Granite et roches intrusives basiques Ne45-3a V I 394 Rhodésie e Roches ignées basiques el ultrabasiques: diorite, gabbro, péridotite et serpentinite Ne45-3a V I 230 Botswana d Roches ignées basiques et ultrabasiques: diorite, gabbro, péridotite el serpentinite Ne46-2ab I 239 Rhodésie c Précambrien: gneiss, quartzite, schiste, phyllades, roches vertes Nc46-2ab I 104 Zambie c Précambrien: calcaire, schiste dolomitique, schiste, quartzite, grès, arkose Ne46-2/3ab I 227 Swaziland a Complexe de base: granite, gneiss, schiste. phyllades, amphibolite et roches vertes Ne47-2b Af Ao Bf I U Madagascar la-4a-4c- Précambrien: amphibolite, pyroxénite, ci e Polin, gneiss, migmatite. Trias: grès Ne48-3a 1 Le 446 Madagascar e Cretacé: basalte Ne48-3b I Le 540 Madagascar c-4e Crétacé: basalte Ne49-3b Fh Fp I pierreuse 22 Madagascar c Quaternaire: basalte Ne50-3b Fr Le 1 Rc Vp pierreuse 81 Maurice e Pléistocène: basalte Ne51-213b Fr Le 1 28 Comores e Basalte et rhyolite Ne52-2a Je 115 Algérie d-6e Quaternaire: dépôts alluviaux Ne54-2/3b I Ge 292 Malawi e Précambrien: schiste graphiteux, gneiss, amphibolite, charnockite, quartzite, calcaire cristallin; batholites de granite 156

172 TABLEAU 3. - ASSOCIATIONS DE SOLS ET INFORMATIONS CORRESPONDANTES Symbole Sole SuDerficie m ood& Phase r - Localielnclusionsation (1 000 ha) almat Végétation Lithologie N112-2c Th l Kenya a-4c Volcanisme tertiaire à récent: basalte 2.31 phonolite, néphélinite, roches pyroclasti ques et tuf. Précambrien: schiste, gneiss amphibolite, charnockite, quartzite e cipolin. Série de Trap: basalte, phono lite, néphélinite, trachyte, rhyolite e roches pyroclastiques N112-2c Th Ouganda a-4a-4c Précambrien: schiste, gneiss, amphibolite charnockite, quartzite et cipolin; in. trusions de granite. Complexe de base orthogneiss, granite, migmatite, amphibolite, schiste, quartzite, cipolin. Roche! volcaniques acides et basiques; sediment! argileux et arénaces Nh2-2/3c Th Tanzanie g Volcanisme tertiaire a récent: basalte phonolite. néphélinite, roches pyroclasti. ques et tuf N h3 Fli I 171 Cameroun a Précambrien (Dahomeyen): schiste, quart. zite, syénite et dolérite; roches effusive! acides et basiques: rhyolite, basalte e. andésite Nh3 Fh Nigeria a-4a-4c Précambrien (Dahomeyen): schiste, quart. zite, syénite et dolérite Nh3-ab Fh 1 38 Nigeria a-4c Précambrien (Dahomeyen): schiste, quart. zite, syénite et dolérite Nh3-ac Fh I 41 Cameroun a Précambrien (DahomeYen): schiste, quartzite, syénite et dolérite Nh3-ac Flt I 45 Nigeria a Précambrien (Dahomeyen): schiste, quartzite, syénite et dolérite Nh4-c 1 Th 24 Sdo Tome la-4a Roches effusives basiques: basalte, andesite roches pyroclastiques N115-2/3c Bh I Zaire b-4f Précambrien: schiste, gneiss. amphibolite charnockite, Quartzite, cipolin, gres, schiste calcaire Nh5-2/3c Bh Burundi f Précambrien: schiste, gneiss, amphibolite charnockite. quartzite, cipolin, grès. schiste calcaire Nh5-213c Bh Rwanda a-4c Précambrien: schiste, gneiss, amphibolite, charnockite, quartzite, cipo1in, gres, schiste calcaire Nh6-2i3c Fo Bd 828 Zaire b-4f Complexe de base: orthogneiss, granite. migmatite, amphibolite, schiste, quartzite, gres, schiste calcaire Nh7-213c Fh Fo Burundi f Précambrien: schiste, gneiss, charnockite, quartzite et cipolin Nh7-2/3c Fh Fo I 9 Tanzanie e Précambrien: schiste, gneiss, charnockitc. quartzite et cipolin Nh7-2/3c Fh Fo I 112 Ouganda a-4c Précambrien: schiste argileux, gres, conglomérat, phyllades, schiste et quartzite 157

173 TABLEAU 3. - ASSOCIATIONS DE SOLS ET INFORMATIONS CORRESPONDANTES Symbole Sole its Inclusions Phase Sunerficie a boo ha) Localisation Climat Végétation Lithologic Nh7-213c Fh Fo I 187 Rwanda I a-4c Précambrien: schiste argileux, gres, conglomérat, phyllades, schiste et quartzite Nh7-2/3e Fh Fo I 40 Zambie e Précambrien: gneiss, amphibolite. quartzite et micasehiste Nh7-2/3c Fh Fo I Zaire b-4f-2c Précambrien: schiste argileux, grès, conglo mérat. phyllades, schiste, quartzite, gneiss, amphibolite, micaschiste 0d10-1/2a Gh Jd 32 Côte-d'Ivoire h Dépôts alluviaux et lagunaires récents Od11-2a Gd Gh 297 Congo lb-le Dépôts alluviaux récents 0d12-2a Gd Gh Jd 179 Madagascar h Quaternaire: dépôts alluviaux et lacustres 0e3-a G Je 40 Zaire h Quaternaire: dépôts lacustres 0e3-a G Je Zambie h Quaternaire: dépôts lacustres 0e4-a Gh Je 91 Malawi e Dépôts alluviaux et lacustres récents Ph5-la G Qc Od Angola d-4e Kalahari: sable, grès ferrugineux, caleédoine. Quaternaire: sediments lacustres Ph5-la G Qc Od Zambie e Kalahari: sable, gres ferrugineux, calcédoine Qa5-la QI Ge V à duripan 901 Botswana g Karroo : schiste argileux, tillite, grès, arkose: roches effusives: basalte et rhyolite, en partie recouvertes de Kalahari: sable, grès ferrugineux et calcédoine Qa6-la Q1 Qc Je Botswana e-4g Kalahari: sable, gres ferrugineux, calcédoine Qa6-la Q1 Qc Je 182 Namibie e Kalahari: sable, grès ferrugineux, calcédoine Qa7-la So Zo 270 Mozambique a Quaternaire: dépôts alluviaux et côtiers Qa7-la So Zo 235 Namibie b Quaternaire: dépôts alluviaux et côtiers Qa7-la So Zo Africlue du Sud a-8b-2a Quaternaire: dépöts alluviaux et côtiers Qa8-1 ab Be I So Qc pierreuse 769 Afrique du Sud a Précambrien: quartzite, schiste argileux, ardoise 0c Mali g Dunes récentes 0e1 50 Haute-Volta g Continental terminal: grès faiblement consolidé, pélite, conglomérat el graviers ()el 28 Nigeria g Continental intercalaire: gres, arkose, conglomérat, schiste argileux 0c1 79 Cameroun e Quaternaire: dépôts alluviaux et lacustres 158

174 TABLEAU 3. - ASSOCIATIONS DE SOLS ET INFORMATIONS CORRESPONDANTES Symbole Sob associés Inclusions Phase SuPerficie (1 000 ha) Localisation. Vegetation Lithologie Oct 995 Niger g Dunes récentes. Continental intercalaire: gres, arkose, schiste argileux et conglomérat Qcl-la Mauritan e g-8c-9c Continental terminal: gres, schiste argileux, marne, sable et argile. Quaternaire: dépôts côtiers et lagunaires Qcl-la Tchad g-8c Quaternaire: dépôts alluviaux et lacustres; affieurements de granite Qcl-la 506 Senegal g Continental terminal: grès, schiste argileux, marne, sable et argile. Quaternaire: dépôts cötiers et lagunaires Qcl- I a Niger g Dunes récentes. Continental intercalaire: grès, arkose, schiste argileux et conglomérat Qc2-I be Bh Je lithique I 531 Ethiopie f-8c-8a Jurassique: dolomie, calcaire, marne et un 2.35 peu de gres Qc3-la Bk Senegal g Continental terminal: gres, schiste argileux, marne, sable et argile Qc4 QI Mauritanie g Cambrien: schiste calcaire, quartzite et pélite. Continental terminal: grès, schiste argileux, marne, sable et argile Qc4-la QI Soudan e-4g Continental terminal: sable et argile. Précambrien: schiste, quartzite, syénite et dolérite Qc4- la QI Nigeria e Quaternaire: dépôts alluviaux et lagunaires recouverts de sable éolien Qe4-1 b QI 182 Nigeria 1.8 4e Précambrien (Dahomeyen): schiste, quartzite, syénite et dolérite Qc5-1c Bh 1 Je lithique I 509 EthioPie I a Jurassique: dolomie. calcaire, marne et un 2.35 peu de grès Oc6 QI Ws 91 Haute-Volta g Dunes récentes Qc7- l a Ge Zg Nigeria c-4g Quaternaire: deans alluviaux et lacustres recouverts de sable éolien; affieurements de granite Qc7- I a Ge Zg 193 Tchad g Quaternaire: dépôts alluviaux et lacustres; affieurements de granite 0c7-la Ge Zg Niger e-4g Quaternaire: dépôts alluviaux et lacustres; affieurements de granite Qe8-la Ge 930 Somatic b Crétacé: calcaire, marne el gres. Quaternaire: dépôts alluviaux, lacustres el éoliens Qc8-la Ge 783 Kenya b Crétacé: ealcaire, marne et grès Qc9-1 b 1 Ge 17 Somalie b Jurassique: calcaire. marne et gypse. Série de Trap: basalte, phonolite, néphélinite, trachyte, rhyolite, roches pyroclastiques 159

175 TABLEAU 3. - ASSOCIATIONS DE SOLS ET INFOR1VIATIONS CORRESPONDANTES Symbole Sole associés Inclusions phase Superficie (1 000 ha) Localisation. Végétaon ti Lithologic Qc9-lb 1 Ge 43 Kenya b Jurassique: calcaire, marne et gypse. Serie de Trap: basalte, phonolite, nephélinite. trachyte, rhyolite, roches pyroclastiques OdO-I a I Afrique du Sud c Complexe de base: granite, gneiss, schiste 2.23 et phyllades. Kalahari: sable, gres ferrugineux, calcedoine. Quaternaire: sediments lacustres Qc10-la Namibie g Kalahari: sable, gres ferrugineux, calcédome. Quaternaire: sediments lacustres Qc10-la Cameroun e Complexe de base: gneiss granitique, micaschiste, migmatite; batholites de granite Qc10-1c I lithique 438 Ethiopie f Jurassique: calcaire, marne et gypse ()ell Ws 852 Tchad e-4g Quaternaire: dépôts alluviaux ct lacustres Qc12 Vp 175 Tchad g Quaternaire: dépôts alluviaux et lacustres Qc13-1 a Z Tchad e-4g-8c Dépôts lacustres et éoliens récents Qc14 Bk 1 pétroferrique 354 Nigeria e Paléogène calcaire, marne et schiste argileux Qc15-la Re S Z Tchad e-4g-8c Dépôts éoliens récents 3.22 Qc15-la Re S Z 258 Soudan e Dépôts éoliens récents Qc16-la S V Z 614 Tchad g-8c Quaternaire: &pots alluviaux, lacustres ct éoliens Qc17-la S Ws 54 Soudan g Depots éoliens récents Qc17-la S Ws 130 Tchad g Depots éoliens récents Qc18-la Bg Z Tchad e-4g-9c Quaternaire: depots alluv aux, lacustres et eoliens Qc19-1c Re Qa lithique 474 Somalie a Crétace: calcaire, marne et grès Qc19-1c Re Oa lithique 46 Kenya b Crétacé: calcaire, marne el gres Qc20-la Re 135 Kenya g Depots alluv aux et eoliens récents 0c20-la Re 20 Zanzibar a Neogene: sediments continentaux Qc21-la Q1 Re Gc Lk Se Soudan g Sable &Alen. Précambrien: gneiss, quartzite, schiste, cipolin, andésite, congtomérat, argilite, rhyolite; batholites de granite Qc22-lb Le Re Somatic b-8c Quaternaire: dépôts continentaux et côtiers Qc22-lb Le Re dunes mobiles 195 Somalie b Dépôts alluviaux et lacustres récents Qc23-la Rd Lf F Angola c-4c «Gres polymorphe»; sable consolidé et mal consolidé, schiste argileux, conglomerat. Kalahari: sable, gres ferrugineux, calcédoine. Quaternaire: sediments lacustres 160

176 TABLEAU 3. - ASSOCIATIONS DE SOLS ET INFORMATIONS CORRESPONDANTES Symbole S I8 associés Inclusions Phase Superficie (1 000 ha) Localisation Climat Végétation Lithologie Qc24-la R G P 806 Zaire c-4e Précambrien : calcaire dolomitique, schiste, quartzite, grès, schiste argileux, arkose. «Grès polymorphe»: sable consolidé et mal consolidé Qc24-la R G P Angola c-4e-5a «Grès polymorphe»; sable consolidé et mal consolidé. Kalahari : sable, grès ferrugineux, calcédoine. Quaternaire : dépôts lacustres Qc24-la R G P I 971 Zambie c-4e «Grès polymorphe»: sable consolidé et mal consolidé Qc25-1 a G P A Fo Angola e «Grès polymorphe»: sable consolidé et mal consolidé Qc26-la Ge Fo Botswana g Kalahari : sable, grès ferrugineux, calcédoine et roches vertes ; affieurements de granite Qc26-la Ge Fo 221 Namibie d Kalahari : sable, grès ferrugineux, calcédoine, roches vertes ; affieurements de granite. Quaternaire : sédiments lacustres Qc26-la Ge Fo Angola c-2d Précambrien : calcaire, schiste dolomitique, schiste, quartzite, grès, schiste argileux et arkose. «Grès polymorphe»: sable consolidé et mal consolidé. Kalahari : sable, grès ferrugineux, calcédoine. Quaternaire : sédiments lacustres Qc26-la Ge Fo 24 Zambie c Précambrien: calcaire, schiste dolomitique, schiste, quartzite. grès, schiste argileux, arkose. «Grès polymorphe»: sable consolidé et mal consolidé Qc27-I a Ph G Angola d-4e Kalahari: sable, grès ferrugineux, calcédoine. Quaternaire : sédiments lacustres Qc28- I a Ge Lf Xh Be W Angola e Kalahari: sable, grès ferrugineux, calcédoine. Quaternaire : sédiments lacustres Qc29-la Ge P V Sg Botswana d-4e Kalahari : sable, grès ferrugineux, calcédoine Qc29- I a Ge P V Sg Namibie e Kalahari : sable, grès ferrugineux, calcédoinc Qc29-la Ge P V Sg 219 Rhodésie d Kalahari : sable. grès ferrugineux, caladoinc Qc29-la Ge P V Sg Zambie c-4e-2d Kalahari : sable, grès ferrugineux, calcédoinc Qc29-la Ge P V Sg 621 Angola e Kalahari : sable, grès ferrugineux, calcédoin( Qc30-la Af Qf Vp Je I 70 Zanzibar a Néogène : sédiments continentaux Qc30-1 /2a Af Qf Vp Je I Tanzanie a Néogène et Quaternaire : dépôts côtiers marne, sable calcaire et argile Qc31-la Lf Vc 167 Tanzanie a Néogène et Quaternaire: dépôts côtiers marne, sable calcaire et argile Qc32-1 ab Q1 Le Bh G LP 972 Botswana e Kalahari : sable, grès ferrugineux, calcé doine. Précambrien : schiste argileux, silts tone, grès et conglomérat 161

177 TABLEAU 3. - ASSOCIATIONS DE SOLS ET INFORMATIONS CORRESPONDANTES Symbole S 11.5s Inclusions Pilate Superficie (1 000 ha) Localisation Climat Végétation Lithologie Qc32-1 ab QI Lc Bh G Lp 286 Rhodésie e Karroo : schiste argileux, gres, arkose. Kalahari; sable, gres ferrugineux, calcédoine Qc33-la Lc Rhodésie d Cretacé: grès et schiste argileux. Kalahari: sable, grès ferrugineux, calcédoine Qc34-la Lf Q1 Re Madagascar a-2c-4e Pliocene: sable, gres, argile. Jurassique et Cretace: gres. Trias: gres souvcnt re couvert de sable quaternaire Qc35-la Bc Rc Le pétrocalcique 157 Madagascar a Quaternaire : dunes Qc36-la Bd Lf 182 Madagascar e Jurassique: gres Qc37-la Af Qf Vp I 189 Somalie a Dépôts cô tiers recents, sabte calcaire Qc37-la Af Qf Vp I 955 Kenya a Dépôts côtiers récents, sable calcaire 1.54 Qc38-la Qa Xk Z V R Namibie b-4g-8a Kalahari: sable, grès ferrugineux, calcé doine. Quaternaire: sediments lacustres Qc38-1 a Qa Xk Z V R Afrique du Sud g Kalahari : sable, gres ferrugineux. calcédoine. Quaternaire: sediments lacustres Qc38-la Qa Xk Z V R Botswana g-4e Kalahari: sable, grès ferrugineux, calcé doine. Quaternaire: sediments lacustres 2.16 Qc38-la Qa Xk Z V R 114 Angola d Kalahari : sable, grès ferrugineux, calcédoine. Quaternaire: sediments lacustres Qc38-la Qa Xk Z V R Rhodésie c-2d Karroo: schiste argileux, tillite, grès, arkose, recouverts en grande partie de sable du Kalahari Qc39-la Le Gh Mozambique c-2a Quaternaire: dépôts al luviaux et côtiers Qc40-1a Le Vp Ge Botswana d-4e Précambrien : schiste argileux, siltstone, grès, conglomérat. Karroo: schiste argileux, tillite, grès, arkose; roches effusives: basalte, rhyolite Qc41-la So We Afrique du Sud g Karroo : schiste argileux et grès Qc42-la I Le Lf Afrique du Sud e Précambrien: grès, conglomérat, schiste 2.21 argileux et siltstone, dolomie, quartzite, schiste. Karroo: schiste argileux, gres, arkose Qc42-la I Le Lf 347 Botswana e Précambrien: gres, conglomérat, schiste argileux et siltstone. Karroo : schiste argileux, gres, arkose Qc43-la So I L Afrique du Sud g Précambrien: quartzite, phyllades, ardoise, schiste, grès ferrugineux, andésite, dolomie, conglomérat 162

178 TABLEAU 3. - ASSOCIATIONS DE SOLS ET INFORMATIONS CORRESPONDANTES Symbole Sols associés I nclusions Phase Su rfic'e Pe 1 (1 000 ha) Localisation Climat Vegetation Lithologie Qc44 -la Lc I 9 Rhodésie d Néogène: calcaire, marne, grès calcaire, sable et argile Qc44-1 a Lc I Mozambique a-2c-2d- Quaternaire: dépôts alluviaux et lacustres e Néogène: calcaire, marne, grès calcaire, 4.2 sable et argile Qc45-1/3a Lc X Mozambique d-4e Quaternaire: dépôts alluviaux et côtiers Qfl 424 Tchad e Continental terminal: grès faiblement consolidé, schiste argileux, conglomérat, graviers, sable et argile Qf I -la I 880 Tchad e Quaternaire : dépôts alluviaux et lacustres Qf4-la Fo Nd Fa République a-4c Continental intercalaire: grès et conglocentrafricaine mérat (2f17 Je 186 Tchad e Quaternaire : dépôts alluviaux et lacustres Qf18 Ws Vp 91 Tchad e Quaternaire: dépôts alluviaux et lacustres Qf19-a Je 119 Tchad e Continental terminal: grès faiblement consolidé, schiste argileux et marne Qf20-la Gh Ph Rd Od Qa 62 Ghana la Dépôts côtiers et lagunaires récents Qf20-la Gh Ph Rd Od Qa 215 Côte-d'Ivoire la Dépôts côtiers el lagunaires récents Qf21-la Af Rd République centrafricaine la-2a-4a- 4c Précambrien : grès, quartzite et schiste calcaire Qf21-la Af Rd Congo la Continental intercalaire: grès, arkose, schiste argileux et conglomérat Qf21-I a Af Rd pierreuse 53 Zaire a Précambrien: calcaire dolomitique, schiste calcaire et grès Qf21-la Af Rd pierreuse République centrafricaine a Continentalintercalaire: grès, arkose, schiste argileux el conglomérat. Précambrien : calcaire dolomitique, schiste calcaire et grés Qf22-la Lf Fo Ao 729 Zaire e Précambrien : calcaire et schiste dolomiague, schiste. quartzite, grès, schiste argileux, arkose Qf22- I a Lf Fo Ao 466 Angola c-4e Néogène et Quaternaire: dépôts cf3tiers 163

179 TABLEAU 3. - ASSOCIATIONS DE SOLS ET INFORMATIONS CORRESPONDANTES Symbole Sob associes- Inclusions Phase Superficie (1 000 ha) Localisation Climat Végétation Lithologie Qf22-la Lf Fo Ao 254 Cabinda e Neogene et Quaternaire: dépôts côtiers Qf22-1a Lf Fo Ao 30 Congo e Néogène et Quaternaire: dépôts côtiers Qf23-I a Q1 R Fo Fr Angola c-4e Kalahari: sable, grès ferrugineux, calcé doine. Quaternaire: sediments lacustres Qf23-1 a QI R Fo Fr Zaire c Kalahari: sable, gres ferrugineux, calcédoine. Quaternaire: sediments lacustres Qf24-la R Fo L Angola c-2d-4e Quaternaire: dépôts côtiers 4.22 Qf25-la R 305 Zaire 1.73 la-4e Kalahari : sable, calcédoine, grès ferrugineux, sediments lacustres. Précambrien: schiste calcaire, dolomie, conglomérat et tillite. «Gres polymorphe» et Continental intercalaire: grès, schiste argileux, conglomérat Qf25- la R Angola 1.73 la-2a Kalahari: sable, calcédoine, gres ferrugineux, sediments lacustres. Précambrien e schiste calcaire, dolomie, conglomérat et tillite. «Gres polymorphe» et Continental intercalaire : grès, schiste argileux, conglomérat Q125-la R 50 Rhodésie d Quaternaire: dépôts al luviaux Qf26-la R Qa G P Angola c-4e «Gres polymorphe» et sable 2.13 Qf26-la R Qa G P Zaire la-2a-2c- 4c Continental intercalaire: gres, schiste argileux, conglomérat. «Gres polymorphe» : sable consolidé et mal consolidé Qf27-1/2ab Fo R G 119 Zaire e Continental intercalaire : gres, schiste argileux, conglomerat. «Gres polymorphe» et sable Qf27-1/2ab Fo R G Angola c-4a-4c Continental intercalaire: gres, schiste argileux, conglomérat. «Gres polymorphe» et sable. Précambrien: gneiss, schiste, quartzite, dolérite et syénite Qf28-la Gp Fu Lf 840 Angola a-4c Précambrien: gneiss, schiste, quartzite, dolérite et syénite, schiste calcaire, dolomie, conglomérat et tillite Qf29-1 a F 33 Zaire e «Gres polymorphe» Qf29-la F 948 Angola e «Gres polymorphe». Kalahari: sable, calcédoine, gres ferrugineux, sediments lacustres Qf30-la Gp R G 764 Angola e Précambrien : gneiss, schiste, quartzite, dolérite et syénite; batholites de granite 164

180 TABLEAU 3. - ASSOCIATIONS DE SOLS ET INFORMATIONS CORRESPONDANTES Symbole SoIs associés Inclusions Phase SuperSee r - 1 (1 000 ha) Localisation Qimat Vegetation Lithologie 0131-la Af Lf Gp 162 Mozambique e Neogène et Quaternaire: dépôts côtiers, marne, sable calcaire et argile ab Af Lf Gp Tanzanie I c-4e Néogène et Quaternaire: dépôts alluviaux, lacustres et lagunaires Q131- I ab Af Lf Gp 534 Mozambique e Neogène et Quaternaire: marne, sable calcaire el argile, dépôts alluviaux, lacustres et cötiers /2b Af 995 Tanzanie c-4e Quaternaire: dépôts alluviaux et lacustres /2a Af Fo 824 Mozambique e Néogène et Quaternaire: dépôts alluviaux, lacustres et lagunaires /2a. A1 Fo 283 Tanzanie e Néogène el Quaternaire: dépôts alluviaux, lacustres et lagunaires 0f34-1/2b Fo G Zaire c Précambrien : gneiss, amphibolite, quartzite, micaschiste, grès, schiste, syénite et dolérite b Af Ap Gp 69 Zanzibar a Néogène: sédiments continentaux /2bc Af Ap Gp 35 Tanzanie a Tertiaire et Quaternaire: marne a texture fine, sable calcaire et argile recouvrant du Jurassique : calcaire, schiste argileux et banes de gypse /2bc A f A p Gp 694 Kenya a Tertiaire et Quaternaire: mame a texture 1.54 fine, sable calcaire et argile recouvrant du Jurassique: calcaire, schiste argileux et bancs de gvpse 0136-la Fx QI Bf Jd Gd 462 Congo e Précambrien : schiste calcaire, dolomie, conglomérat et finite. Néogène: calcaire sableux et marne 0136-la Fx Q1 Bf id Gd 17 Zaire e Néogène: sable et marne Q136-1 a. Fx QI Bf Jd Gd 152 Cabinda e Néogène: calcaire sableux et marne Q136-1 a Fx QI Bf Jd Gd 307 Guinée équatoriale 1.11 la Quaternaire: dépôts cötiers Q136-la Fx QI Bf Jd Gd Gabon a Précambrien: schiste calcaire, dolomie, conglomérat et tillite. Quaternaire: dépôts côtiers Q137-1 ab Fo Fx Congo a «Grès polymorphe»: grès fin consolidé. Continental intercalaire: grès, schiste argileux, conglomérat _ 165

181 TABLEAU 3. - ASSOCIATIONS DE SOLS ET INFORMATIONS CORRESPONDANTES Symbole SoIs associés Inclusions Phase Superficie (1 000 ha) Localisation Climat Végétation Lithologie Qf37-lab Fo Ex Gabon I a «Grès polymorphe»: grès finement consolidé. Continental intercalaire : grès, schist( argileux et conglomérat Qf38-1a Nh Rd Qa Ph Pg Congo a «Grès polymorphe»: grès finement consolidé. Continental intercalaire : grès, schiste argileux, conglomérat Qf39-la Ao A f 171 Mozambique c Néogène et Quaternaire: dépôts alluviaux, lacustres et lagunaires Qf40-la Lc Re Mozambique a-2c Quaternaire : dépôts alluviaux et côtiers Qf40-la Le Re 14 Zanzibar a Néogène : sédiments continentaux Niger e-4g Précambrien: schiste et quartzite. Continen tal terminal: gres faiblement consolidé, pélite, conglomérat et graviers. Quaternaire : dépôts alluviaux et lacustres Q Mali g Précambrien : schiste et quartzite. Continental terminal: grès faiblement consolidé, conglomérat et graviers Q Haute-Volta g Continental terminal: grès faiblement consolidé, pélite, conglomérat et graviers Q11-1a Niger e-4g-8c Continental intercalaire : arkose, grès, ar gilite, partiellement recouvert de Conti nental terminal : grès faiblement consolidé, pélite, schiste argileux, conglomérat, graviers. Quaternaire : dépôts alluviaux QII-la Nigeria e Quaternaire : dépôts alluviaux et lacustres Q11-la 32 Tchad g Continental terminal: grès faiblement consolidé, pélite, conglomérat et graviers. Quaternaire : dépôts alluviaux QII-la Mali e-4g Continental terminal: grès faiblement con solidé, pélite, conglomérat, graviers, sable et argile. Quaternaire: &pelts alluviaux Q11-la 427 Haute-Volta e-4g Continental terminal: grès faiblement consolidé, pélite, conglomérat, graviers et argile 166

182 TABLEAU 3. - ASSOCIATIONS DE SOLS ET INFORMATIONS CORRESPONDANTES Symbole SoIs associés Inclusions Phase Sunerficie ' (I 000 ha) Localisation (Ernst Végétation Lithologic 212-1/26 Ao I Rhodésie d Complexe de base: granite, gneiss, migmatite; roches intrusiyes basiques: diorite, gabbro )12-1/2b Ao I 117 Botswana d Complexe de base: granite, gneiss, migmatite; roches intrusives basiques: diorite, gabbro 313 Lg Re By 77 Haute-Volta e Précambrien (Birrimien): schiste, quartzite, roches yertes; roches effusives basiques: basalte 313-la Lg Re By 107 Haute-Volta e Complexe de base: gneiss granitique, schiste, quartzite; batholites de granite 3l4-Ja Re Lg Mali g Précambrien: schiste et quartzite. Conti nental terminal: grès faiblement consolidé, congtomérat et graviers Q15 Lf Lg Nigeria c-4c-4e Complexe de base (Gwarien): gneiss grani tique, micaschiste, amphibolite, migrnatite; batholites de granite Q16 Qc 914 Niger g Continental terminal: gres faiblement consolidé, petite, conglomérat, graviers, sable et argile. Continental intercalaire: grès, arkose, schiste argileux, conglomérat QI6 Qc 788 Nigeria e Continental terminal: grès faiblement consolidé, schiste argileux, conglomérat. graviers, sable et argile. Continental intercalaire: grès, arkose, schiste argileux et conglomérat. Crétace: gres et marne 0I6 Qc Mauritanie g Cambrien: schiste calcaire, quartzite et Petite Q16 Qc Mali g Cambrien: schiste calcaire, quartzite et petite. Précambrien: schiste et quartzite. Continental terminal: gres faiblement consolidé, petite, conglomérat et grayiers 0I6 Qc 144 Haute-Volta g Continental terminal: grès faiblement consolidé. petite, conglomérat et graviers 016-la Qc 255 Haute-Volta g Continental terminal: grès faiblement consolidé, petite, conglomérat et graviers 016-la Qc Senegal g Eocene: grès nummulitique. Quaternaire: dépôts alluviaux et lagunaires 167

183 TABLEAU 3. - ASSOCIATIONS DE SOLS ET INFORMATIONS CORRESPONDANTES Symbole Sols associés IncInsion.s Phase SuPerficie (1 000 ha) Localisation Climat V égétation Lithologie Q16-1 a Qc 230 Mauritanie g Précambrien: schiste cristallin et quartzite; batholites de granite 016-la Qc Mali g Précambrien: schiste et quartzite. Continental terminal: gres faiblement consolidé, petite. conglomérat, graviers, sable et argile 016-la Qc 520 Niger g Continental terminal: grès faiblement consolidé, petite, congtomérat, schiste argileux, graviers, sable et argile Q17 Qc I 57 Haute-Volta e Complexe de base: gneiss granitique, schiste, quartzite; batholites de granite 0I8 By Re 104 Haute-Volta e Précambrien (Birrimien): schiste, quartzite, roches yertes QI8 By Re 37 Niger e Complexe de base: gneiss granitique, schiste, quartzite; batholites de granite 018-la By Re 191 Haute-Volta e Complexe de base: gneiss granitique. schiste, quartzite; batholites de granite 019-la Le Je Vp Namibie g Précambrien: quartzite, arkose, chert, calcaire et conglomérat. Karroo: schistc argileux, gres, arkose 0110 Lf Rd 713 Niger g Continental terminal: gres faiblement con. solidé, petite, conglomérat et grayien 0110 Lf Rd 523 Mali g Continental terminal: grès faiblement con. solidé, petite, conglomérat et graviert Q110-la Lf Rd Niger g Continental terminal: grès faiblement con 3.22 solidé, schiste argileux, conglomérat graviers, sable et argile 0111 Re 260 Niger e Continental terminal: grès faiblement con solidé, petite, conglomerat et gravien a Re Mali g-8c Continental terminal: grès faiblement con solidé, petite, congtomérat, graviers Quaternaire: dépöts alluviaux 0111-la Re Niger e-4g Continental terminal: gres faiblement con solidé, petite, conglomérat, graviers sable et argile 168

184 TABLEAU 3, - ASSOCIATIONS DE SOIS ET INFORMATIONS CORRESPONDANTES Symbole Sobs associés Inclusions Phase Superficie (I 000 ha) Localisation Gimat Végétation Lithologie Q111-la Re pétrique Senegal g Continental terminal: gres, schiste argileux marne, sable et argile Q111-lb Re Soudan e Continental terminal: sable et argile. Pre cambrien: schiste, quartzite, syénite e dolérite Q112-la 1 Re Je Niger e-4g-8c Paléogène: calcaire en partie recouvert di Continental terminal: gres faiblemen consolidé, schiste argileux, conglomérat graviers, sable et argile Q112-la I Re Jc 105 Nigeria e Paléogène: calcaire en partie recouvert di Continental terminal: grès faiblemem consolidé, schiste argileux, conglomérat graviers, sable et argile Q113-la Ge 464 Niger e Continental terminal: grès faiblement con solidé, pate, conglomérat,schiste ar. gileux, graviers, sable et argile. Quater. naire: dépôts alluviaux 0114-la Ge 182 Niger e Continental terminal: gres faiblement consolidé, petite, conglomérat et graviers Quaternaire: dépbts alluviaux Q114-la Ge 72 Dahomey e Continental terminal: gres faiblement consolidé, pate, conglomérat et graviers Quaternaire: dépôts alluviaux Q115-la Lo Mozambique c-4e Quaternaire: dépôts alluviaux el côtier: Q116 Qc Re 203 Nigeria e Continental terminal: gres faiblement consolide, schiste argileux, conglomérat graviers, sable et argile a Qc Re 650 Niger e Continental terminal: gres faiblement con. solidé, schiste argileux, conglomérat graviers, sable et argile Q116-la Qc Re 252 Nigeria e Continental terminal: grès faiblement con. solidé, schiste argileux, conglomérat graviers, sable el argile Q117 I 455 Nigeria e Crétacé: grès et schiste argileux. Paleo. gene: calcaire, marne et schiste argileux Continental terminal: grés faiblemern consolidé, schiste argileux, conglomérat graviers, sable el argile Q117-la I 105 Mozambique e Précambrien: gneiss, quartzite. schiste phyllades, roches vertes. Quaternaire dépôts alluviaux 0117-la I 400 Rhodésie d-4e-4g Complexe de base: granite, gneiss, migmatite. Roches intrusives basictues: diorite, gabbro. Précambrien: gneiss, quartzite, schiste, phyllades, roches vertes Quaternaire: dépôts alluviaux 169

185 TABLEAU 3. - ASSOCIATIONS DE SOLS ET INFORMATIONS CORRESPONDANTES Symbole Sole ciés Inclusions Phase Superficie (1 000 ha) LoeAlisation Climat Végétation Lithologie /2a I 93 Rhodésie 4.2 2d Crétacé: grès et schiste argileux a I 9 Mozambique 4.2 2d Crétacé: grès et schiste argileux 3118-lb I Lf Lv 648 I igeria c-4c-4e Crétacé: grès et schiste argileux 3119-la Be Bk Zg 37 iger e Quaternaire: &I:Kits alluviaux et lacustres 3119-la Be Bk Zg igeria e Quaternaire: dépôts alluviaux et lacustres 3120-la Gh Mozambique c-4e Quaternaire: dépôts alluviaux et côtiers. Néogène: calcaire, marne, gres calcaire. sable et argile 0121 Lg Qc Ge Ws 98 Nigeria e Crétacé: grés et marne Q122-la Lf 274 Tchad e Quaternaire: dépôts alluviaux et lacustres Q122-la Lf 173 Soudan e Continental terminal : argile et sable a I Je 442 Tchad e Quaternaire: dépôts alluviaux et lacustres I a I Je 75 Soudan e Quaternaire: dépôts alluviaux et lacustres Q124-la Lf G 320 République e Quaternaire: dépôts alluviaux et lacustres centrafricaine 4.32 Q124-la Lf G Soudan e Quaternaire: dépôts alluviaux et lacustres Q125-1!2a Lf Lp Ge R 754 Botswana e-4g Quaternaire: dépôts lacustres. Complexe de base: granite, gneiss, migmatite: roches intrusives basiques: diorite, gabbro, en partie recouvertes de Kalahari: sable, grés ferrugineux et calcédoine RI 390 Mauritanie b Précambrien : granite, gneiss, schiste, quartzite RI Pierreuse Mauritanie c-9b Continental terminal: dépôts sableux Précambrien : granite, gneiss, schiste, quartzite RI pierreuse 239 Sahara espagnol b Continental terminal: dépôts sableux. Précambrien : granite, gneiss, schiste, Quartzite Rcl Pétrocalcique 277 Algérie b Pliocène: dépôts lacustres, souvent avec croate calcaire Rcl-lb 5 Canaries e Quaternaire: dépôts côtiers 170

186 TABLEAU 3. - ASSOCIATIONS DE SOLS ET INFORMATIONS CORRESPONDANTES Symbole as 5 1!, socies Inclusions Phase Superficie (1 000 ha) Localisation Climat Végétation Lithologie Rc1-2a 141 Egypte 3.2 8c-9a Sédiments ceitiers récents et mal consolidés Rc2-2b I Jc Xh Somalie e Précambrien: gneiss, schiste et quartzite; batholites de granite. Serie volcanique d'aden: basalte, brèches basaltiques et tuf. Crétacé et Paléogène: calcaire, marne et gres : dépôts éoliens récents Rc2-3c I Je Xh lithique 114 Kenya g Jurassique: calcaire, marne et gypse Rc2-3c I Je Xh lithique Ethiopie g-5a Jurassique: calcaire, marne et gypse Rc10 Y1 I Yli 262 Algérie b Quaternaire: dépôts alluviaux et lacustres avec dépôts sableux éoliens Rd.() YI I Yh dunes mobiles 348 Algérie e Crétacé: sédiments calcaires recouverts de Quaternaire: dépôts alluviaux et éoliens Rc15-1/2a YY Zo 646 Algérie e Néogène: marne argileuse. Quaternaire: dépôts alluviaux et lacustres Re15-1/2a Yy Zo 67 Somalie c Dépôts côtiers et éoliens récents Rc16-lb I dunes mobiles 23 Somalie e Dépôts côtiers et éoliens récents Re16-lb 1 dunes mobiles 190 Egypte b Dépôts côtiers et éoliens récents Rc 1 7-3a Ve Zo Zt 297 Egypte Quaternaire: dépôts éoliens Rc18-2b Jc lithique Ethiopie '3.51 4b Jurassique: calcaire, marne et gypse Rc18-3b Je lithique Ethiopie Rc19-bc Je I Xh lithique Ethiopie b-4f 4b-4g Jurassique: calcaire, marne et gypse Jurassique: calcaire, marne et gypse Rc19-2ab Je I Xh lithique Somalie b-8a Néogène: marne. sable calcaire et argile. Jurassique et Crétacé: calcaire, marne, grès et gypse Rc19-2ab Je I Xh lithique 25 Ethiopie b Néogène: marne, sable calcaire et argile. Jurassique et Crétacé: calcaire, marne, grès et gypse Rc20-ab Je lithique Somalie b-8a Jurassique et Crétacé: calcaire, marne, gres et gypse Rc20-ab Je lithique Ethiopie ,4g Jurassique et Crétacé: caleaire, marne, grès et gypse Rc20-3a Je 487 Ethiopie b Jurassique: calcaire, marne et gypse 171

187 TABLEAU 3. - ASSOCIATIONS DE SOLS ET INFORMATIONS CORRESPONDANTES Symbole Sole assaciés Inclusions Phase Sunerficie (Iiiiio ha) Localisation Murat Végétation Lithologic Rc21-2c Be Xh Ao Jc Vp lithique 756 Ethiopie f-5a Série de Trap: phonolite, basalte, néphé- Unite, trachyte, rhyolite, roches pyroclastiques. Jurassique et Crétacé: calcaire, marne, gres et gypse Rc22-2b I Je Zo Qc Je lithique 263 EthioPie a Volcanisme tertiaire a récent: basalte, phonolite, néphélinite, roches pyroclastiques et tuf Rc22-2b I Je Zo Qc Je lithique Kenya a Volcanisme tertiairea recent : basalte, phonolite, néphélinite, roches pyroclastiques et tuf Rc23-1/2ab Re I J Xh pierreuse Somalie a Crétacé: calcaire et marne, recouverts de siltstone, grès, conglomérat Rc23-I /2ab Re I J Xh pierreuse Ethiopie b Crétacé : calcaire el marne, recouverts de siltstone, gres, conglomérat Rc23-2/3c Re I J Xh lithique 56 Ethiopie b Série volcanique d'aden : basalte, brèches basaltiques et tuf Rc23-2/3c Re I J Xh lithique 9 Somalie b Série volcanique d'aden: basalte, breches basaltiques el tuf Rc24-lab I Re Je Zo Je dunes mobiles Somalie e Dépôts côtiers et éoliens récents Rc24-1ab I Re Je Zo Je dunes mobiles 53 Territoire des e Dépdts côtiers el éoliens récents Afars el des Issas Rc24-2c 1 Re Je Zo Je lithique 647 Ethiopie a-8c Précambrien: gneiss, quartzite, cipol in, conglomérat, argilite, andésite et rhyolite. Série volcanique d'aden : basalte, breches basaltiques et tuf Rc25-3c Qc Re I Je Xh lithique 656 Ethiopie a Jurassique: dolomie, calcaire, marne et un peu de gres Rc26-2b Bk I Gc V 398 Madagascar c-4e Jurassi que : marne Rc27-2a Be I Le 461 Madagascar e Jurassique: calcaire Rc28-lb Gc Qa Bk Z 299 Madagascar a Quaternaire: dunes Rc29-2b Bk I V E 354 Madagascar I c-4e Crétacé : calcaire Rdl-la 7 Togo a Quaternaire: Up:its lagunaires et marins Rdl -la 59 Ghana a Quaternaire : dépôts lagunaires et marins Rd2-2c I Bh Jd I ithique 31 Ethiopie f Série de Trap : basalte, phonolite, néphélinite, trachyte, rhyolite, roches pyroclastiques Rd3-la G Jd Qa 856 Madagascar la-2a Quaternaire: dépôts côtiers, alluviaux el marins 172

188 TABLEAU 3. - ASSOCIATIONS DE SOLS ET INFORMATIONS CORRESPONDANTES Symbole Slas., 11850C14,13 Inclusions Phase Su"rficie (1 000 ha) Localisation Mind Végétation Lithologie Rd3-la G Jd Qa 76 Senegal g Continental terminal: gres légèrement consolidé, schiste argileux, marne, sable et argile Rd3 2'0 G Jd Qa 177 Senegal g Continental terminal: gres légerement consolidé, schiste argiletuc, marne, sable et argile Rd4-1/2a La 22 Algérie a Dunes récentes et dépdts alluviaux et lagunaires Rd6-a Lf Nd I pétrique 35 Nigeria a-4c Précambrien (Dahomeyen): schiste, quartzite, syénite et dolérite. Roches effusives acides et basiques: rhyolite. basalte et andésite Rd7 I Petroferrique 242 Haute-Volta a-4c Précambrien (Birrimien): schiste, quartzite, roches vertes Rd7 Lf I Pétroferrique 3 Côte-d'Ivoire a-4c Précambrien (Birrimien): schiste, quartzite. roches vertes RdJ-la Gh Ph Qa 655 Nigeria a Dépôts marins, lagunaires et éoliens récents Rd8-lb Gh Ph Qa 200 Sierra Leone a Denôts côtiers et lagunaires récents el sable éolien Rd12-2bc Bf 1 I 194 Republique c-4a-4c Complexe de base: gneiss granitique, micaentrafricaine schiste, migmatite, schiste, quartzite, syénite et dolérite; batholites de granite Rd12-2bc Bf Sondan c-4c Précambrien: gneiss granitique, migmatite, schiste. quartzite, syénite et dolérite: batholites de granite Rd12-2bc Bf 1 28 Tchad a-4c Complexe de base: gneiss granitique, micaschiste, migmatite: batholites de granite Rd15-la Qf 136 Angola c Continental intercalaire: gres, schiste argileux, conglomérat. «Gres polymorphe» et sable Rd15-//2b Qf Congo la-2a «Gres polymorphe»: grès fin consolidé. Continental intercalaire: gres, schiste argileux, conglomérat Rd! 5- /2h Of 143 Zaire a «Gres polymorphe»: gres fin consolidé. Continental intercalaire: gres, schiste argileux, conglomérat Rd16-la G 42 Nigeria a-4d Dépôts côtiers recents Rd16-la G 24 Togo a-4d Dépôts ceitiers récents Rd16-la G 68 Dahomey a-4d Dépôts côtiers récents Rd17-la Bf I salirie 362 Liberia a-7c Dépôts côtiers et lagunaires et sable écilien 173

189 TABLEAU 3. - ASSOCIATIONS DE SOLS ET INFORMATIONS CORRESPONDANTES Symbole Sole associés Inclusions Phase Superficie (1 000 ha) Localisation Climat Végétation Lithologie Rd17-2b Bf I lithique 148 Républigue centrafricaine a-4c Précambrien: gneiss granitique, migmatite schiste, quartzite, syénite et dolerte batholites de granite Rd18-3ab I Lg Gd Jd pétroferrique Soudan c-4c-4e Continental terminal : argile et sable. Pré cambrien: schiste, quartzite, syénite el dolérite Rd19-lab Gp Qf Fo Fx 60 Angola e Précambrien: schiste calcaire, dolomie conglomérat et tillite ; «Grès polymorphe» Rd20-2c I Nd pierreuse 20 Malawi e Précambrien: schiste, gneiss, charnockite quartzite et cipolin Rd20-2c I Nd pierreuse 15 Zambie e Précambrien : schiste, gneiss, charnockite quartzite et cipolin Rd20-2c I Nd pierreuse Tanzanie b-2c Précambrien: schiste, gneiss, charnockite 2.33 quartzite et cipolin. Néogène et Quaternaire : dépéts alluviaux et lacustres Complexe de base: orthogneiss, granite inigmatite, amphibolite, roches détritiques, schiste argileux, grès, phyllades conglomérat Rd21-la Qa Gh Ph R. 207 Madagascar a Quaternaire: dunes côtières. Crétacé: gré et marne Rd22-2c Bf I u Madagascar a-4c Granite et quartzite. Précambrien : mig matite, gneiss, leptynite, pyroxénite el cipolin 2.32 Rel pétrique 210 Nigeria c-4c-4e Continental terminal : grès faiblement con solidé, schiste argileux, conglomérat, graviers, sable et argile. Complexe de base (Gwarien): gneiss granitique, micaschiste, amphibolite, migmatite; batho- I ites de granite. Crétacé: grès et marne. Continental intercalaire: grès, arkose, schiste argileux et conglomérat Rel pétrique 37 Niger e Continentalintercalaire: grés, arkose, schiste argileux et conglomérat Re t débris de roches 404 Mali e Précambrien: gneiss, micaschiste, quartzite, cipolin et granite Re i dunes mobiles 71 Sahara espagnol e Dunes récentes Rel dunes mobiles 110 Mauritanie e Dunes récentes Re 1 dunes mobiles 930 Mali e Dunes récentes Re 1 dunes mobiles Ill Algérie d Dunes récentes Rel dunes mobiles 108 Niger d Dunes récentes 174

190 TABLEAU 3. - ASSOCIATIONS DE SOLS ET INFORMATIONS CORRESPONDANTES Symbole S 18., associes Inclusions Phase Superficie (1 000 ha) Localisation Climat Végétation Lithologie Rel Niger e Continental intercalaire: grès, arkose, schiste, argileux, conglomérat Rel-la 173 Soudan c Dépôts éoliens récents. Précambrien: schiste, quartzite, syénite. dolérite Rel- 1 a 200 Lit.i. e b Depôts alluviaux et lacustres recents Rel-la 156 Sahara espagnol b-9c Continental terminal : gres, schiste argileux, marne; dépôts eoliens recents Rel-la Mali g Continental terminal : grès, schiste argileux, marne: depöts éoliens recents Rel-la Mauritanie g-8c-9b- 9c Continental terminal : gres, schiste argileux, manse; dépôts eoliens récents Rel-la dunes mobiles Soudan b-9c Sable et dunes Rel-la dunes mobiles 697 Libye c Dépôts alluviaux, lagunaires et eoliens récents Rel-la dunes mobiles 404 Sahara espagnol e Dépôts côtiers et éoliens récents Rel-la dunes mobiles 68 Maroc e Dépôts côtiers et éoliens récents Rel-lab dunes mobiles 778 Sahara espagnol e Dépôts côtiers et éoliens récents Rel -lab dunes mobiles 250 Mauritanie Sc Dépôts côtiess et eoliens técents 3.34 Re-lb dunes mobiles 148 Egypte b Dépôts côtiers et éoliens récents Re1-1/2a Egypte b Quaternaire: dépôts alluviaux et deltai ues 3.24 Re5- b J Yh 366 Maroc b Villafranchien: calcaire lacustre, partiellement recouvert de dépôts quaternaires Re16-b Je 591 Ethiopie a-8c Précambrien: gneiss, quartzite, cipolin. andesite, conglomérat, argilite, rhyolite; batholites de granite Rel 6-b Je 3 Soudan a-8c Précambrien: gneiss, quartzite, cipolin. andésite, conglomérat, argilite, rhyolite; batholites de granite Re Mali g Précambrien: schiste et Quartzite. Continental terminal: grès faiblement consolidé, petite, conglomérat, graviers, sable et argile Re24 I 188 Haute-Volta e Précambrien : schiste et quartzite. Complexe de base: gneiss granitique, schiste, quartzite; batholites de granite Re24 t pétroferrique 537 Haute-Volta e-4g Précambrien (Birrimien): schiste, quartzite, roches vertes, gneiss granitique; batholites de granite 175

191 TABLEAU 3. - ASSOCIATIONS DE SOLS ET INFOR/VIATIONS CORRESPONDANTES Symbole Sob associés Inclusions Phase Superficie (1 000 ha) Localisation Climat Végétation Lithologie Re24 pétroferrique Mali g Précambrien: schiste et quartzite Re24 vétroferrique 186 Niger g Précambrien : schiste et Quartzite Re24 I lithigue/ pétrique Mali a-4c-4e Infracambrien : gres et tuilée avec un peu de calcaire Re24-la I pétrique 131 Haute-Volta e Complexe de base: gneiss granitique, schiste, quartzite; batholites de granite Re24-la I pétrique 15 Niger e Complexe de base: gneiss granitique, schiste, quartzite; batholites de granite Re24-1 a I pétroferrique 910 Haute-Volta e Complexe de base : gneiss granitique, schiste, quartzite ; batholites de granite Re24-2c I lithique Ethiopie b Précambrien : gneiss, quartzite, cipo! in, andesite, conglomeras, argilite, rhyolite ; batholites de granite Re24-2c I lithique 272 Solidan h Précambrien : gneiss, quartzite, cipolin, andésite, conglomérat, argilite, rhyolite; batholites de granite Re32- l a By Vc I pétroferrique 228 Haute-Volta g Complexe de pase: gneiss granitique, schiste, quartzite; batholites de granite, roches vertes Re33 I Lf 253 Cameroun a-4c Complexe de base : gneiss gran itique, micaschiste, migmatite; batholites de granite Re33 I Lf 50 Haute-Volta e Complexe de base: gneiss granitique. schiste, quartzite; batholites de granite Re33 I Lf pétrique 77 Tchad e Continental terminal : grès faiblement consolidé, schiste argileux, conglomérat, graviers, sable et argile Re33 I Lf pétrique 151 Haute-Volta e Complexe de base : gneiss granitique, schiste, Quartzite ; batholites de granite Rc33 I Lf pétroferrique 35 Mali e Continental terminal : grès faiblement consolidé, pélite, conglomérat et graviers. Quaternaire : dépöts alluviaux Re33 I Lf pétroferrique Haute-Volta a-4c-4e Cambrien: grès, tillite et un peu de calcaire. Continental terminal: gres faiblement consolidé, pélite, conglomérat, graviers, sable et argile. Complexe de base: gneiss granitique, schiste, quartzite, roches vertes; batholites de granite. Roches effusives basiques : basalte Re33 r Lf lithique/ pétrique Mali a-4c-4e Infracambrien : grès, tillite et un peu de calcaire 176

192 TABLEAU 3. - ASSOCIATIONS DE SOLS ET INFORMATIONS CORRESPONDANTES Symbole Sole woo d& Inclusions Ph ase Superficie (1 000 ha).. ocali L.. sation Climat Végétafion Lithologie Re33-la I Lf pétrique 106 Mali e Cambrien: grès, tillite et un peu de calcaire Re33-la 1 Lf pétrique 104 Haute-Volta e Cambrien: grès, tillite et un peu de calcaire Re33-la 1 Lt. pétroferrique 410 Tchad a-4c Complexe de base: gneiss granitique, micaschiste, migmatite; batholites de granite Re33-I a I Lf petroferrique 747 Cameroun a-4c Complexe de base: gneiss granitique, micaschiste, migmatite; batholites de granite Re33-I a 1 Lf pétroferrigue 266 Mali g Cambrien: grès, tillite et un peu de calcaire. Roches intrusives basiques: dolérite, gabbro, diorite Re33-la I Lf pétroferrique Haute-Volta e Complexe de base: gneiss granitique, schiste, quartzite: batholites de granite Re34 Lf QI 1 41 Níger e Complexe de base: gneiss granitique, schiste, quartzite; batholites de granite Re34 Lf Q1 I pétroferrique 175 Haute-Volta e Complexe de base: gneiss granitique, schiste, quartzite; batholites de granite. Voltaien: grès. schiste argileux, conglomérat. calcaire dolomitique et schiste. partiellement recouverts de Continental terminal: gres faiblement consolidé. Petite, conglomerat, graviers, sable et argile Re34 Lf ()[ I pétroferrique 23 Dahomey e Complexe de base: gneiss granitique, schiste, quartzite; batholites de granite. Voltaien: sits, schiste argileux, conglomerat, calcaire dolomitique et schiste, partiellement recouverts de Continental terminal: grès faiblement consolidé. petite, conglomerat, graviers, sable et argile Re34 Lf QI I vétroferrique 241 Niger e Complexe de base: gneiss granitique, schiste, quartzite; batholites de granite. VOitaleil: grès, schiste argileux, conglomérat, calcaire dolomitique et schiste, partiellement recouverts de Continental terminal: grès faiblement consolidé, petite, conglomérat, graviers, sable et argile Re34-1 a Lf Qi I pétroferrique 121 Haute-Volta e Précambrien (Birrimien): schiste, quartzite, roches vertes. Continental tet111111a1c. gres faiblement consolidé, pélite, conglomérat, sable et argile Re34-1 a Lf QI I nétroferrique 186 Mali e Précambrien (Birrirnien): schiste, quartzite, roches vertes. Continental terminal: gres faiblement consolidé, pélite, conglomérat, sable et argile 177

193 TABLEAU 3. - ASSOCIATIONS DE SOLS ET INFORMATIONS CORRESPONDANTES Symbole Sole associés Inclusions Phase Superficie (1 000 ha) Localisation Climat Végétation Lithologie Re 35 QI 709 Niger c Continental terminal: grès faiblement consolidé, pélite, conglomérat et graviers. Quaternaire: dépôts alluviaux Re35 Q I pétrique 192 Nigeria e Crétacé : grès et marne Re35-a (21 pierreuse Niger 3.22 Sc Continental intercalai re : gres, arkose, schiste argileux et conglomérat Re35-la QI 99 Mali g Précambrien: schiste et quartzite Re35-la QI pétroferrique 675 Haute-Volta e Complexe de base: gneiss granitique, schiste, quartzite; batholites de granite Re35-la Q1 pétroferrique 452 Mali g Précambrien: schiste et quartzite Re35-1 a Q1 pétrique 257 Mali g Continental terminal: gres faiblement consolidé, pélite, conglomérat et graviers. Quaternaire: dépôts alluviaux Re35-1 a Ql pétrique 17 Haute-Volta g Continental terminal: grès faiblement consolidé, pélite, conglomérat et graviers. Quaternaire: dépôts alluviaux Re36-la Lg Q1 I pétroferrique 544 Haute-Volta e Précambrien (Birrimien): schiste, quartzite et roches vertes Re37 Be Q I petrique 553 Nigeria e Continental terminal : grès faiblement consolidé, schiste argileux, conglomérat, graviers, sable et argile. Crétacé : grès et marne Re37 Be Q I pétroferrique 59 Nigeria e Continental terminal : grès faiblement consolidé, schiste argileux, conglomérat, graviers, sable et argile Re37 Be QI Pétroferrique 687 Niger e Complexe de base: gneiss granitique, schiste, quartzite; batholites de granite. Continental terminal: grès faiblement consolidé, pélite, conglomérat, graviers, sable et argile Re38 J lithique 190 Mauritanie e Dépôts éoliens récents Re38-a I pierreuse Mauritanie g Précambrien : schiste cristall in, quartzite; batholites de granite Re39 Qc Y dunes mobiles 901 Mali e Dépôts eoliens Re39 Cc Y dunes mobiles 450 Mauritanie e Dépôts éoliens Re39 Qc Y dunes mobiles 420 Algérie e Dépôts éoliens Re39-la Qc Y dunes mobiles Niger c-9b Quaternaire : dépôts al luviaux et lacustres 178

194 TABLEAU 3. - ASSOCIATIONS DE SOLS ET INFORMATIONS CORRESPONDANTES Symbole Sob., as&oetes Inclusions Phase Superficie (1 000 ha) Localisation Climat Végétation Lithologie.e39-la Qc Y dunes mobiles Tchad c Quaternaire: dépôts alluviaux et lacustres. Continental terminal: gres faiblement consolidé, schiste argileux et marne. Pleistocene et Quaternaire recent : dépôts alluviaux, lacustres et éoliens.e40-bc Lg We 562 Cameroun e Précambrien : gneiss granitique, micaschiste, migm.atite, quartzite, syénite et dolérite : batholites de granite Re40-bc Lg We 77 Nigeria 1.8 4e Précambrien : gneiss granitique, micaschiste, migmatite, quartzite, syénite et dolérite; batholites de granite Re40-1 b Lg We 45 Cameroun e Précambrien (Dahomeyen): schiste, quartzite, syénite et dolérite Re43 Gh Zg 200 Mauritanie g Dunes cötieres récentes Re43-lab Gh Zg 59 Senegal e-4g Dunes côtieres récentes Re45 1 Lf Lg Pétroferrique Senegal e Continental terminal: grès, schiste argileux. marne, sable et argile. Pliocene: dépôts lagunaires et deltatques Re45 1 Lf Lg pétroferrique 74 Gambie e Continental terminal: gres, schiste argileux, marne, sable et argile Re45 I LC Lg lithique/ Pétroferr que Re45 I Lf Lg I ithique/ pétroferrique 748 Senegal c-4e Précambrien : granite, gneiss, schiste et quartzite 567 Mal i e Précambrien : granite, gneiss, schiste et Quartzite Re47-2c Je 472 Ethiopie b-ld Série de Trap : basalte, phonolite, néphéfinite, trachyte, rhyolite, roches pyroclastiques Re48-2a Je Xk 616 Ethiopie b Jurassique: calcaire, marne et gypse Re49 1 Qc Pétroferrique 160 Niger e Continental terminal: gres faiblement consolidé, schiste argileux, conglomérat, graviers, sable et argile Re49 1 Qe Pétroferrique 378 Nigeria e Continental terminal: grès faiblement consolidé, schiste argileux, conglomérat, graviers, sable et argile Re49-la 1 Qc Pétroferrique Nigeria e Complexe de base (Gwarien): gneiss granitique, micaschiste, amphibolite, migmatite; batholites de granite. Paléogène: gres et schiste argileux Re49-lbc 1 Qc 911 Madagascar c-4e Trias et Jurassique: grès. Précambrien: gneiss et migmatite Re50 Af Lf 35 Nigeria e Crétacé: gres et marne 179

195 TABLEAU 3. - ASSOCIATIONS DE SOLS ET INFORMATIONS CORRESPONDANTES Symbole Sole associés Inclusion.s Phase Superficie (1 000 ha) Localisation Qimat Végétation Lithologie Re5I-b Jc Yh pierreuse 11 Libye c-9b-9d Dévonien: grès Re51-b Jc Yh pierreuse Tchad d Continental intercalaire: grès, schiste argileux, conglomérat. Dévonien: grès Re51-la Jc Yh 200 Egypte b Continental intercalaire: gres faiblement consolidé, conglomérat et schiste argileux Re52 Ws I Tchad e Quaternaire: dépôts alluviaux, lacustres et éoliens; batholites de granite Re59-a 1 Je lithique 32 Somalie b Série de Trap: basalte, phonolite, néphé- Unite, trachyte, rhyolite et roches pyroclastiques. Jurassique: calcaire, marne el Svc/se Re59-a 1 Je lithique 344 Ethiopie b Série de Trap: basalte, phonolite, néphéli. nite, trachyte, rhyolite et roches pyro. clastiques. Jurassique: calcaire, marne el gypse Re59-a I Je lithique I 781 Kenya a-4g Volcanisme tertiaire a recent: basalte, oho nolite, néphélinite, roches pyroclastique: et tuf Re59-2b I Je lithique 328 Ethiopie e Sable eolien sur Précambrien: gneiss, quartzite, schiste, cipolin, andésite, conglo. mérat, argilite, rhyolite; batholites (It granite Re59-2b I Je lithique Soudan c Sable éolien sur Précambrien: gneiss, Quart. zite, schiste, cipolin,andésite, conglo. mérat, argilite, rhyolite; batholites dc granite Re59-2c I Je lithique Ethiopie g-5a Grès de Nubie: grès, pate, argile, manis et conglomérat. Jurassique: dolomie 1.85 calcaire, marne et un peu de grès. Pre. cambrien: gneiss, schiste el quartzite; batholites de granite Re59-2c I Je lithique 785 Soudan b Precambrien: gneiss, schiste, quartzite; batholites de granite Re59-2c I Je lithique 617 Kenya g Précambrien: gneiss, schiste. Quartzite amphibolite, charnockite, cipolin; batho. lites de granite Re60-b Bk Le I Rc 223 Maroc b Crétace supérieur et Néogène: marne Re63-2c I Je lithique Kenya g Volcanisme tertiairea récent: basalte. phonolite, néphélinite, roches pyroclastiques et tuf Re64-2a Zg Jt Ethiopie c-8a Néogène: sediments calcaires. Quaternaire sédiments côtiers 180

196 TABLEAU 3. - ASSOCIATIONS DE SOLS ET INFORMATIONS CORRESPONDANTES Symbole S 1!,, assocuts Inclusions Phase Superficie (1 000 ha) Localisation Qin2at Végétation Lithologie Re64-2a Zg Jt 186 Territoire des c Néogène: sediments calcaires. Quaternaire: Afars et des sédiments côtiers lasas Re64-2a Zg Jt 336 Soudan a-8c Neogene: sédiments calcaires. Quaternaire: sédiments cötiers Re65-la Qc Soudan g-8c Gras de Nubie: grès, pélite, argfie, marne et conglomérat. Continental terminal: argile mal consolidée, sable et graviers Re68-lab Zt dunes mobiles Namibie b Quaternaire: dépôts côtiers; dépôts éoliens 3.37 recants Re68-lab Z1 dunes obi es 333 Angola b Quaternaire: dépôts cdtiers; dépôts éoliens récents Re69-la Qc Qf 844 Mozambique c-3a Quaternaire et Quaternaire récent: &pens côtiers Sol-a Zo 29 Tunisie b-8e Dépôts lagunaires récents Sol-2/3a Zo saline 436 Somalia b Quaternaire: dépôts alluviaux et lacustres So6- a Zo Re 15 Tunisia b Dépöts lagunaires récents So8-2/3a Qc Ws Z Tchad g-8c Quaternaire: dépôts alluviaux et lacustres 3.22 So9-2/3a Vp Ws Z Tchad e Quaternaire: dépôts alluviaux et lacustres So 1 0-2a Sm Zo Sg Bc Xk saline Somalia b Quaternaire: dépôts continentaux Sol I-2/3a Sm Zo Sg Bc Jc 575 Somalia g Néogéne et Quaternaire: dépôts alluviaux, cötiers et marins; gravier fin, marne, sable calcaire et argile So11-2/3a Sm Zo Sg Bc Jc saline 677 Somalia g Quaternaire: dépôts alluviaux et lagunaires So12-3ab Vc Vp Rc Bc 825 Somalia b Jurassique: calcaire, marne et gypse So13-la Qc Q Namibia b Kalahari: sable, grès ferrugineux, calcédoine. Quaternaire: sédiments lacustres Sol 3-1 a Qc Q1 86 Angola b Kalahari: sable, gres ferrugineux, calcédoine. Quaternaire: sédiments lacustres 181

197 TABLEAU 3. - ASSOCIATIONS DE SOIS ET INFORMATIONS CORRESPONDANTES Symbole Sob; assochss Inclusions Phase Superficie (1 000 ha) Localisation Climat Végétation Lithologie Th2-c I Tv 158 Cameroun 1.73 la Roches effusives basiques: basalte et an- &site Tm3 Gh 72 Cameroun a Roches effusives basiques: basalte et andésite Tm4-b Lf Ne I Re V 60 Sdo Tomé la-4a Roches effusives basiques: basalte, andesite, roches pyroclastiques Tm8-2/3c Be Ne G 391 Zaire b Roches pyroclastiques, tuf et cendres Tm9-2c I Je Kenya a-4c Volcanisme tertiaire A. recent: basalte, phonolite, néphélinite, roches pyroclastiques et tuf Tm9-2c I Je Ouganda a-4a-4c Volcanisme tertiaire A récent: basalte, pho- 2.7 nolite, néphélinite, roches pyroclastiques et tuf Tm9-2c I Je 0 33 Zaire 2.7 2a Volcanisme tertiaire A récent: basatte, phonolite, néphélinite, roches pyroclastiques et tuf Tm10-2bc Ne Ge 458 Kenya b Volcanisme tertiaire A récent: basalte, phonolite, néphélinite, roches pyroclastiques, cendres et tuf Tm10-2bc Ne Ge 156 Ouganda f-4a-4c Volcanisme tertiaire A recent: basalte, phonolite, néphélinite, roches pyroclastiques, cendres et tuf Tm10-2bc Ne Ge 86 Rwanda f Roches pyroclastiques, cendres et tuf Tml 1-1/2ab To 240 Kenya b Volcanisme tertiaire A recent: basalte, pho nolite, néphélinite, roches pyroclastiques et tuf Tm12-2b To 1 41 Tanzanie b Volcanisme tertiaire a récent: basalte, phonolite, néphélinite, roches pyroclastiques et tuf Tm13-2/3c Ne I 466 Tanzanie c-4g Volcanisme tertiaire A récent: basalte, pho nolite, néphélinite, roches pyroclastiques et tuf Tm14-1/2c Bh Re I 40 Zaire f Roches pyroclastiques, cendres et tuf Tm14-1/2c Bh Re I 48 Rwanda f Roches pyroclastiaues, cendres et tuf To6-2bc Be 844 Ethiopie a Série de Trap: basalte, phonolite, néphéfinite, trachyte, rhyolite, roches pyroclastiques To7-2/3a Bc Tv I 671 Tanzanie g Volcanisme tertiaire A recent: basalte, phonolite, néphélinite, roches pyroclasticlues et tuf To7-2/3a Bc Tv 1 89 Kenya g Volcanisme tertiaire à récent: basalte, phonolite, néphélinite, roches pyroclastiques et tuf To8-1 b Be Ne 25 Comores e Basalte et rhyolite To9-2bc Be Lc 66 Canaries b Basalte et quelques roches effusives acides: trachyte el rhyolite 182

198 TABLEAU 3. - ASSOCIATIONS DE SOLS ET INFORMATIONS CORRESPONDANTES Symbole SoIs associés Inclusions Phase Su"rficie (I 000 ha) Localisation Oimat Végétation Lithologic Tv! 1-ab Th 58 Cameroun a Roches effusives basiques: basalte, andésite, roches pyroclastiques Tv12-b Fo 86 Cameroun a Roches effusives basiques: basalte, andésite, roches pyroclastiques V1-3a 85 Malawi e Quaternaire: dépôts alluviaux V1-3a 864 Mozambique e Crétacé: calcaire et marne. Quaternaire: dépôts côtiers et alluviaux '2-3a Kk 116 Maroc a Quaternaire: dépôts alluviaux et lagunaires V3-3a Kk Bk 300 Maroc b Crétacé supérieur: marne, recouvrant du Paléozoique: schiste et quartzite V4-3a G Jc S saline 273 Maroc a Pliocène: dépôts lacustres V5-3b Rc 54 Maroc d-6e Carbonifère: roches métamorphiques. Miocène : dépôts lacustres V9-3a I Be 61 Rhodésie c Karroo: schiste argileux et tillite V10-3a Lc I Be S sodique 26 Rhodésie d Kalahari: sable, grès ferrugineux, caladoine V10-3a Lc I Be S sodique 670 Botswana g-4a Kalahari: sable, grès ferrugineux, calcédoine. Karroo: basalte, rhyolite Vc1 124 Sénégal e Eocène: calcaire nummulitique Vet 90 Mauritanie g Quaternaire: dépôts alluviaux Vc1 181 Haute-Volta e Complexe de base: gneiss granitique. schiste, quartzite: batholites de granite Vc1-2/3a 37 Soudan e Continental terminal: argile et sable Vc1-3a Afrique du Sud a-4e Karroo: basalte, andesite et un peu de rhyolite, schiste argileux et grès Vc1-3a 160 Mali e Continental terminal: grès faiblement consolidé, pate, conglomérat, graviers, sable et argile Vc1-3a 107 Haute-Volta e Continental terminal: grès faiblement consolidé, pélite, conglomérat, graviers, sable et argile Vc1-3a sodique 161 Ghana e Précambrien (Dahomeyen): schiste, gneiss, quartzite Vc4 Lf Ws 59 Ghana e Précambrien (Dahomeyen): schiste, gneiss, quartzite Vc5-3a Zg G sodique 39 Ghana e Complexe de base: ortho et paragneiss. granite, micaschiste et quartzite 183

199 TABLEAU 3. - ASSOCIATIONS DE SOLS ET INFORMATIONS CORRESPONDANTES Symbole Soli) assachss Inclusions Phase Sunerficie a silo ha) Localisation Climat Végétation Lithologic Vc6-a G 36 Ghana e Complexe de base: ortho et paragneiss, granite, micaschiste et Quartzite Vc7-3a Xk Zo Ge I So 75 Ethiopie c Quaternaire: dépôts lacustres Vc8 Vp 50 Haute-Volta e Continental terminal: grès faiblement consolide, pélite, conglomérat, graviers. sable et argile Vc8 Vp 19 Mali e Continental terminal: grès faiblement consolidé, ',élite, conglomérat, graviers, sable et argile Vc8 Vp 198 Togo a-4c Précambrien (Dahomeyen): schiste, gneiss, quartzite V..:8-3a Vp 366 Somalie b JurassiQue: calcaire, marne et gypse Vc8-3a Vp sodique 163 Somalie b Jurassique: calcaire, marne et gypse Vc9 Ws 3 Mali e Précambrien (Birrimien): schiste, Quartzite et roches vertes. Complexe de base: gneiss granitique, schiste, quartzite Vc9 Ws 510 Haute-Volta e Continental terminal: grès faiblement consolidé, pélite, conglomérat, graviers, sable et argile. Précambrien (Birrimien): schiste, quartzite et roches vertes. Com- Plexe de base: gneiss granitique; batholites de granite Vc9 Ws 105 Ghana e Précambrien (Birrimien): schiste, Quartzite et roches vertes. Complexe de base: gneiss granitique, schiste, Quartzite; batholites de granite Vc9-3a Ws 357 Nigeria e Quaternaire: dépôts alluviaux et lacustres Vc9-3a Ws 24 Cameroun g Quaternaire: dépôts alluviaux et lacustres Vc10 Lp 101 Haute-Volta e Complexe de base: gneiss granitique, schiste, Quartzite; batholites de granite Veil I 34 Haute-Volta e Roches vertes Vc12 By Ws I 292 Haute-Volta e Complexe de base: gneiss granitique, schiste, Quartzite; batholites de granite Vcl 3 By 30 Haute-Volta g Précambrien: schiste et Quartzite Vc13-3a By 65 Soudan e Précambrien: schiste, Quartzite, syénite el dolérite VcI4-3a Re pierreuse 116 Soudan g Précambrien: schiste, Quartzite, syénite el dolérite Vc14-3b Re 82 Niger g Continental intercalaire: grès. arkose, schiste argileux et conglomérat 184

200 TABLEAU 3. - ASSOCIATIONS DE SOLS ET INFORMATIONS CORRESPONDANTES Symbole la associés InclusiSoon.s Phase Su erficie P - (I 000 ha) Localisation Oimat Végétation Lithologie Vc15 Lg Qc sodique 579 Niger g Dépôts alluviaux et lacustres récents Vc16-3a Lf Xh 878 Mali g Continental terminal: grès, schiste argileux, marne, sable et argile Vc20 Lg Lv 133 Nigeria c-4c Crétacé: grès et schiste argileux Vc23-3a Le 50 Algérie a Oligocene: gres. Quaternaire: &pats alluviaux et lacustres, dunes Vc23-3a Le 203 Ethiopie b-4f Série de Trap: basalte, phonolite, néphéfinite, trachyte, rhyolite, roches pyroclastiques Vc23-3a Le Afrique du Sud e Roches intrusives: felsite et norite; roches effusives basiques: basalte et andésite Vc24-3a Je 108 Algérie a Oligocène: gres; un peu de Crétacé supérieur: calcaire Vc25-3a Je Zo 59 Ethiopie b Série volcanique d'aden: basalte, breches basaltiques et tuf Vc26-3a Je So Zo 37 Soudan g Quaternaire: dépôts alluviaux et lacustres Vc26-3a Je So Zo 656 Ethiopic h-4g Serie volcanique d'aden: basalte, brèches basaltiques et tuf. Quaternaire: dépôts alluviaux et lacustres Vc27-3a Be 197 Ethiopie b Jurassique: calcaire, marne et gypse Vc28-3a Je Ge Oe Soudan d Continental terminal: argile et sable Ve28-3a Je Ge Oe Ethiopie b Continental terminal : sable et argile Vc29-3a Ao Ethiopie b Continental terminal: argile et sable. Précambrien : gneiss, schiste, quartzite; batholites de granite. Serie de Trap: basalte, phonolite, néphélinite, trachyte, rhyolite, roches pyroclastiques Vc29-3a Ao pierreuse 982 Soudan g Série de Trap: basalte, phonolite, néphé- Unite, trachyte, rhyolite, roches pyroclastiques. Quaternaire: dépfits alluviaux et lacustres Vc29-3a Ao Pierreuse 403 Ethiopic g Série de Trap: basalte, phonolite, néphélinite, trachyte, rhyolite, roches pyroclastiques. Quaternaire: ciépôts alitiviaux et lacustres Ve30-3a Je Be 203 Ethiopie b Précambrien: gneiss, schiste, quartzite; batholites de granite. Série de Trap: basalte, phonolite, néphélinite, trachyte, rhyolite, roches pyroclastiques Vc31-213a Lo So Le Soudan g Continental terminal: argile et sable. Precambrien: gneiss, quartzite, cipolin, andésite, conglomérat. argilite, rhyolite; batholites de granite 185

201 TABLEAU 3. - ASSOCIATIONS DE SOLS ET INFORMATIONS CORRESPONDANTES Symbole SoIs assoahss Inclusimui Phase SuPerficie (1 ii40 ha) - Locahsation Climat Végétation Lithologie Vc32-3a Ge Je 197 Soudan g Continental terminal: argile et sable. Precambrien: gneiss, quartzite, cipolin, an- &site, coaglomerat, argilite, rhyolite; batholites de granite Vc33-3a Ge Soudan g Continental terminal: argile et sable. Precambrien: gneiss, quartzite, cipolin, andésite, conglomérat, argilite, rhyolite; batholites de granite Vc34-3a Ge Lf Re Soudan d Continental terminal: argile et sable. Quaternaire: dépôts alluviaux et lacustres Vc34-3a Ge Lf Re 516 Kenya d Continental terminal: argile et sable. Quaternaire: dépôts alluviaux et lacustres Vc35-3a Be Vp Lo Soudan g Continental terminal: argile et sable. Précambrien: gneiss, Quartzite, cipolin, an- &site, conglomérat, argilite, rhyolite; batholites de granite Vc36-3a Vp X G Soudan b-4g-8c Précambrien : gneiss, quartzite, cipolin, andesite, conglomérat, argilite, rhyolite; batholites de granite. Continental terminal: sable et argile Vc36-3a Vp X G 100 Ethiopie b Précambrien: gneiss, quartzite, cipolin. andésite, conglomérat, argilite, rhyolite; batholites de granite. Continental terminal:. sable et argile Vc37-3a Jc Vp Xk Xy S Somalie b Quaternaire: dépôts continentaux Vc38-3a Lf VD Jd Bk Lc 627 Madagascar e Jurassique: marne et calcaire. Crétacé: 4.32 basalte Vc39-3a Vp 68 Kenya c Jurassique: calcaire, schiste argileux et bancs de gypse Vc40-3a We Afrique du Sud a Karroo: schiste argileux, grès, pélite Vc41-3a I L So Afrique du Sud a Karroo: schiste argileux, gres, pélite Vp1-3a 22 Ethiopie a Série de Trap: basalte, phonolite, néphé- Iinite, trachyte, rhyolite, roches pyroelasticities Vp1-3a 193 Tchad e Quaternaire: dépôts alluviaux et lacustres Vp1-3a 279 Mozambique e Crétace, Neogene et Paléogène: calcaire, marne, grés et sable calcaire 186

202 TABLEAU 3. - ASSOCIATIONS DE SOLS ET INFORMATIONS CORRESPONDANTES Symbole Sols mood& Inclusions Phase Superficie (1 000 ha) Localisation Uimat Végétation Lithologie Vp7-3a Ge 136 Soudan d Continental terminal: argile et sable Vp8 Ge 249 Tchad e Quaternaire: dépôts alluviaux et lacustres Vp8-2/3a Ge 24 Togo a Eocène: marne calcaire Vp8-2/3a Ge 144 Dahomey a Eocène: marne calcaire Vp8-2/3a Ge 70 Nigeria a Eocene: marne calcaire Vp8-3a Ge 50 Algérie a Dépôts alluviaux et lacustres récents Vp9 Je 40 Haute-Volta e Continental terminal: grès faiblement consolidé, pélite, conglomérat, graviers, sable et argile Vp9-a Je 171 Cameroun e Complexe de base: gneiss granitique, micaschiste, migmatite: batholites de granite. Crétacé: grès et schiste argileux Vp10-3a By 55 Cameroun e Complexe de base: gneiss granitique, micaschiste, migmatite: batholites de granite Vp10-3a By Tchad d Quaternaire: dépôts alluviaux el lacustres 4.32 Vp10-3a By 14 Soudan d Quaternaire: dépôts alluviaux et lacustres Vp 11 Lf Re 1 Lc 435 Cameroun e Précambrien (Dahomeyen): schiste, quartzite, syénite el dolérite Vp12-3a Lg Vc Ws 418 Cameroun g Précambrien (Dahomeyen): schiste, quartzite, syénite et dolérite VpI3-a Ge Qc 394 Cameroun e Quaternaire: dépôts alluviaux et lacustres Vp13-a Ge Qc 53 Tchad e Quaternaire: dépôts alluviaux et lacustres Vp14-3a Lc Ethiopie Sèrie de Trap: basalte, phonolite, néphélinite, trachyte. rhyolite, roches pyroclastiques Vp15-3a Oe Gm Je Soudan d Continental terminal: argile et sable VpI6-3a Qc Re Soudan d Continental terminal: argile et sable Vp17-3a Qc Le W 151 Cameroun g Quaternaire: dépôts alluviaux et lacustres Vp19-3a Lf Vc 140 Nigeria c-4c-4e Quaternaire : dépôts alluviaux Vp20-3 a Vc sodigue Soudan g-8c Gres de Nuble: gres, pélite, argile, marne et conglomérat Vp20-3a Vc sodique 863 Zambie c-2d Karroo: grès, conglomérat et siltstone Quaternaire: dépôts alluyiaux et lacustres Vp23-3a Lf Lg Tchad e Quaternaire: dépdts alluviaux et lacustres Vp23-3a Lf Lg 865 Nigeria c-4c-4e Crétacé: grès et schiste argileux 187

203 TABLEAU 3. - ASSOCIATIONS DE SOLS ET INFORMATIONS CORRESPONDANTES Synth*le S 18 associés Inclusions Phase Superficie (1 000 ha) Localisation Cfimat Végétation Lithologie Vp24-2a Ws 258 Soudan c Précambrien: schiste, quartzite, syénite, dolérite Vp24-3a Ws sodique Tchad g Quaterna re: dépôts alluviaux et lacustres Vp25 Ws Qf 105 Tchad e Quaternaire: dépôts alluviaux et lacustres Vp26 Je I Re Tchad e Complexe de base: gneiss granitique, migmatite, schiste, quartzite; batholites de granite Vp44-3ab Lc 234 Tuniste a Crétacé et Paléogéne: calcaire et marne Vp45-2/3a Be Vc Kenya 1.7 " a-4c Quaternaire: dépôts alluviaux. Précambrien: schiste, gneiss, charnockite, quartzite et cipolin, en partie recouverts de roches volcaniques Vp a Be Vc Tanzanie g Précambrien: schiste, gneiss, charnockite, quartzite et cipolin, en partie recouverts de roches volcaniques Vp46-3a Zm G 50 Ouganda c Quaternaire: dépôts alluviaux Vp46-3a Zm G 587 Zaire c-4f Quaternaire: dépôts alluviaux Vp46-3a Zm G 188 Burundi f Quaternaire: dépôts alluviaux Vp47-1 a Xh Fo I 586 Angola d-7b Précambrien et Complexe de base: gneiss granitique, schiste, quartzite; roches intrusives: granite, syénite, diorite, dolérite et gabbro Vp48-a Xh Je 165 Angola d Quaternaire: dépôts alluviaux Vp49-3a Zo Je sodique 583 Tanzanie e-4g-2a Quaternaire: dépôts alluviaux et lacustres Crétacé: grès, conglomérat et marne Vp49-3a Zo Je sodique 448 Kenya b Quaternaire: &pots alluviaux et lacustres 3.12 Vp50-3a Vc Je Ge 274 Tanzanie e Quaternaire: dépôts alluviaux et lacustres Vp50-3a Vc Ge Je 312 Zaire e Précambrien: calcaire, schiste dolomitique, schiste, quartzite, grès, arkose Vp50-3a Vc Ge Je 798 Zambie e Quaternaire: dépôts alluviaux et lacustres Vp51-3a J Vc G 318 Tanzanie e Quaternaire: dépôts alluviaux et lacustres Vp52-3a G L I Tanzanie c-4g Complexe de base: orthogneiss, granite, migmatite, amphibolite, schiste et quartzite. Quaternaire et Néogène: dépôts lacustres et alluviaux Vp53-3a Vc Bk Qf 548 Tanzanie e Jurassique et Crétacé: schiste argileux, marne, grès, conglomérat Vp54-3a I 31 Mozambique 4.2 2d Karroo: basalte, un peu de rhyolite 188

204 TABLEAU 3. - ASSOCIATIONS DE SOLS ET INFORMATIONS CORRESPONDANTES Symbole Sol@ associés Inclusions Phase SuPer6cie (1 000 ha) Localisation Oimat Végétation Lithologie Vp54-3a Rhodésie d-4e Karroo: basalte, un peu de rhyolite. Kalahari: sable, gres ferrugineux, calcédoine Vp55-3bc Bk Lc pétrocalcique 383 Namibie g Précambrien: quartzite, arkose, chert, calcaire et conglomérat, en partie ou entièrement recouverts de Kalahari: sable, gres ferrugineux, calcédoine. Quaternaire: sédiments lacustres Vp56-3ab X 421 Mozambique e Karroo: basalte, un peu de rhyolite W2-a Qc Vp Z 821 Tchad g Quaternaire: dépôts alluviaux et lacustres Wd2-2/3a Fo Fr 12 Guinée c Ordovicien: grès We2-la So sodique 105 Tchad e Quaternaire: dépôts alluviaux et lacustres We4-2a Gp Fo 240 Kenya g Volcanisme tertiaire a récent: basalte, phonolite, néphélinite, roches pyroclastiques et tuf We8-1 /2a Je V G saline Tanzanie c-4e Néogène et Quaternaire: dépôts alluviaux 1.85 et lacustres. Tertiaire: calcaire, pélite, argile et sable. Précambrien: schiste, gneiss, charnockite. quartzite et cipolin We9-213b Bc I S Le pierreuse 884 Lesotho c Karroo: schiste argileux, grès, arkose We9-213b Be 1 S Le pierreuse Afrique du Sud a-7c Karroo: schiste argileux, grès, arkose We16-2/3a Le V 1 Kk Re 514 Maroc d-6e Quaternaire: dépôts alluviaux et colluviaux. Néogène: dépôts lacustres We18-1/2a Be 1 Ws 388 Swaziland e Complexe de base: granite, gneiss, schiste. phyllades, amphibolite, roches vertes, schiste argileux et grès Wel8-1/2a Be I Ws 369 Afrique du Sud e Complexe de base: granite, gneiss, schiste, phyllades, amphibolite, roches vertes, schiste argileux et grès Ws2 Lg 39 Ghana e Précambrien (Dahomeyen): schiste, gneiss. quartzite Ws2 Lg 127 Cameroun g Quaternaire: dépôts alluviaux et lacustres Ws2 Lg 74 Haute-Volta e Complexe de base: gneiss granitique, schiste, quartzite: batholites de granite Ws2-la Lg 164 Ghana e Précambrien (Dahomeyen): schiste, gneiss, quartzite 189

205 TABLEAU 3. - ASSOCIATIONS DE SOLS ET INFORMATIONS CORRESPONDANTES Symbole Sob associés Inclusions Phase Superficie (1000 ha) Localisation Climat Végétation Lithologie Ws2-1 a Lg 13 Togo e Précambrien (Dahomeyen): schiste, gneiss, quartzite Ws3 359 Haute-Volta g Complexe de base : gneiss granitique, schiste, quartzite ; batholites de granite Ws3 19 Niger g Complexe de base : gneiss granitique, schiste, quartzite ; batholites de granite Ws3-1 a 49 Ghana e Précambrien (Dahomeyen): schiste, gneiss, quartzite Ws Ghana e Précambrien (Birrimien): schiste, quartzite et roches vertes ; batholites de granite Ws4 I 64 Haute-Volta e Précambrien (Birrimien): schiste, quartzite et roches vertes ; batholites de granite Ws4-la I 69 Ghana e Précambrien (Dahomeyen): schiste, gneiss, quartzite Ws5-la Lg Vc 23 Mali e-4g Cambrien : schiste calcaire, quartzite et pélite Ws5-la Lg Vc 265 Sénégal e-48 Cambrien : schiste calcaire, quartzite et ',élite Ws6 Vc 50 Haute-Volta e Complexe de base : gneiss granitique, schiste, quartzite ; bat holites de granite Ws6-la Vc 81 Haute-Volta e Complexe de base : gneiss granitique, schiste, quartzite ; batholites de granite Ws8 By QI 188 Haute-Volta g Complexe de base : gneiss granitique, schiste, quartzite ; batholites de granite Ws9 Re 215 Haute-Volta g Complexe de base : gneiss granitique, schiste, quartzite ; batholites de granite Ws10-a Vp 210 Tchad g Quaternaire : dépöts alluviaux et lacustres Ws10-a Vp 161 Nigeria g Quaternaire : dépôts alluviaux et lacustres Ws10-a Vp 322 Cameroun g Quaternaire : dépôts alluviaux et lacustres Wsl 1-a Je 25 Tchad g Quaternaire : dépöts alluviaux et lacustres Wsl 1-a Je 130 Cameroun g Quaternaire : dépôts alluviaux et lacustres Ws12-la Q1 Re 235 Haute-Volta g Complexe de base : gneiss granitique, schiste, quartzite ; batholites de granite Ws13-2ab I So We Lk 43 Lesotho a Karroo : schiste argileux, grès, arkose Ws13-2ab I So We Lk Afrique du Sud a Karroo : schiste argileux, grès, arkose 190

206 TABLEAU 3. - ASSOCIATIONS DE SOLS ET INFORMATIONS CORRESPONDANTES Sym.bole Sole associés inclusions phase Superficie (1 000 ha) Localisation Qiinat Végétation Lithologie X2-2a Jc Z saline 33 Maroc d Dépôts alluviaux récents X3-2ab 1 Jc Xy Z pétrocalcique Maroc d Crétacé: flysch. Neogene: marne et &peas sableux. Quaternaire: dépôts alluviaux X4-2a 1 Y Je R Z pétrocalcique Maroc d Jurassique: calcaire dolomitique. Quaternaire: dépôts alluviaux X4-2a 1 Y Je R Z pétrocalcique Algérie d Quaternaire: dépôts alluviaux X5-1/2b 1 Zo Petrocalcique 11 Tunisie b Quaternaire: dépôts alluviaux, lagunaires et marins X6-1/2b Bk By Je 109 Tunisie b Miocene: calcaire et marne. Pliocene et Quaternaire: dépôts lacustres et alluviaux X7-2ab Re Y Zo Je Xk Kenya b Précambrien: schiste, gneiss, amphibolite, charnockite, quartzite et cipolin X8-2a Re Zo 204 Soudan e Dépôts côtiers récents Xh1-2ab I Angola e-8c Précambrien: gneiss granitique, migmatite, schiste, quartzite, dolérite et syénite; batholites de granite Xh2-2a 4 Algérie b Dépôts alluviaux récents Xh2-2a 60 Mauritanie g Dépôts alluviaux récents Xh2-3a 107 Egypte b Dépôts alluviaux et lagunaires récents Xh11-1/2a Bk E Xk 1 Je Yy Zo Tunisie b-6a-8d Pliocène et Quaternaire: dépôts alluviaux et lacustres: quelques affleurements de calcaire du Crétacé et Paléogène Xh12 Xk Pétrocalcique 86 Algérie b Dépôts alluviaux et lacustres récents Xh12-2a Xk pétrocalcique 794 Algérie b Crétace et Miocene: calcaire recouvert de clépôts alluviaux et lacustres récents XhI3 Re lithique 573 Libye b Crétace supérieur: calcaire dolomitique et marneux Xh14-ab Re Vc Yt dunes mobiles Soudan e Gres de Nubie: grès, pélite. argile, marne, conglomerat; dépôts éoliens récents Xh14-la Re Vc Yt pierreuse Soudan e Continental intercalaire et Gres de Nubie: grès faiblement consolidé, petite, schiste 4.31 argileux, marne et conglomérat Xh15-a Je Xk pierreuse Soudan g-8c Sable &then sur Précambrien: gneiss, quartzite, schiste, cipolin, conglomérat. argilite, andésite, rhyolite; batholites de granite Xh15-2a Je Xk 137 Somalie b Quaternaire: dépôts alluviaux, lacustres et éoliens 191

207 TABLEAU 3. - ASSOCIATIONS DE SOLS ET INFORMATIONS CORRESPONDANTES Symbole SoIs associés Inclusions Phase Su rfic'e Pe 1 (1 000 ha) Localisation Climat Végétation Lithologie Xhl 5-3a Jc Xk 46 Kenya g Précambrien : gneiss granitique. schiste, Quartzite; batholites de granite. Jurassique : calcaire, marne et gypse Xh15-3a Je Xk Ethiopic f-4g-5a Précambrien: gneiss granitique, schiste, quartzite ; batholites de granite. Jurassique : calcaire, marne et gynse Xh16-a To Re 331 Ethiopie a Série volcanique d'aden : basalte, brèches basaltiques et Rif. Quaternaire : dépöts alluviaux Xhl 7-2a Re To 1 Vc Ethiopie a Série volcanique d'aden : basalte, breches basaltiques ct tuf. Jurassique: calcaire, marne et gme. Quaternaire : dépôts alluviaux Xh19-2a Ve Xk Zo Je 803 Ethiopie b Précambrien: gneiss, quartzite. cipolin, andésite, conglomérat, argilite et rhyolite; batholites de granite Xh20-2a Je Qc 106 Ethiopic f Précambrien : gneiss, quartzite, cipolin, conglomérat, argili e, andésite et rhyolite ; batholites de granite Xh21-2a I Xk 118 Territoire des Afars et des e Quaternaire: dépôts alluviaux et lacustres Issas Xh22-1/2ab Lf I lithique 415 Angola e Précarabrien : gneiss. schiste. Quartzite. dolérite et syénite; batholites de granite Xh23-1/2ab Be Angola e Crétacé: grès, marne et calcaire Xh24-ab I Angola d-8c Complexe de base: gneiss granitique, mig matite, schiste, quartzite ; batholites de granite. Précambrien : gneiss, schiste, quartzite, diorite et syénite, partiellement Quaternaire : dépôts alluviaux et côtiers Xh25-1/2a Lf Vp 95 Angola d Précambrien : gneiss, schis e, quartzite, diorite, syénite Xh26-1/2a Lf Re Angola d Kalahari: sable, grès ferrugineux, calcédoine. Quaternaire : sediments lacustres Xh27-1 /2a Lf Q Zo 770 Angola d Kalahari: sable, gres ferrugineux, calcédoine. Quaternaire: sediments lacustres Xh28-112a Be Je We Ge 159 Angola e Quaternaire : clépöts alluviaux et éoliens Xh29-1/2a We Je G Be 149 Angola e Quaternaire: dépöts alluviaux et éoliens Xkl-2ab Algerie b Crétacé et Miocene: calcairc et marne, en grande partie recouverts de dépöts alluviaux et lacustres récents 192

208 TABLEAU 3. - ASSOCIATIONS DE SOLS ET INFORMATIONS CORRESPONDANTES Symbole Sole associés Inclusions Phase Superficie (1 000 ha) Localisation Climat Végétation Lithologie Xkl-2/3a I saline 829 Libye d Cretace: calcaire. Pliocene et Quaternaire: depôts alluviaux, lacustres et côtiers. Neogene: calcaire, marne et gvpse X k4-2a pétrocalcique 178 Maroc b Quaternaire: dépôts alluviaux et lacustres Xk5-la Re pétrocalcique 700 Algérie d Crétacé: calcaire. Neogene: marne argileuse. Quaternaire: dépôts alluviaux el lacustres Xk5-2b Rc 68 Maroc b Dépôts alluviaux recents Xk8-la R 1 Le Zg 306 Maroc a Dépôts alluviaux, lagunaires, eoliens et côtiers recents Xk9-2ab Xy pétrocalcique Somalie b-8c Paléogène: calcaire et marne Xk9-2ab Xy pétrocalcique 456 Algérie b Crétacé et Paléogène: calcaire et marne, en partie recouverts de clépöts alluviaux et lacustres recents Xk9-2ab Xy pétrocalcique 11 Tunisie b Cretacé et Paléogène: calcaire et marne, en partie recouverts de dépôts alluviaux et lacustres récents X kl 0-2a Le X1 Re V Maroc b Dépôts alluviaux récents 3.24 Xkl 0-2a Le XI Re V 18 Algérie b Dépôts alluviaux récents Xkll-2a XI petrocalcique 68 Maroc d-6e Dépôts alluviaux récents Xkl 2-2a 1 Rc pétrocalcique Somatic b Crétacé et Paleogène: calcaire arne et gres Xk 12-2a I Re pétrocalcique 181 Ethiopie b Crétacé et Paléogène: calcaire, marne et gres Xk 12-2a I Re pétrocalcique Algérie d Mésozolque: calcaire et dolomie. Neogene: marne argileuse Xkl 3-2b 1 XII pétrocalcigue 611 Algérie b Crétacé et Paléogene: calcaire et marne, en partie recouverts de dépôts alluviaux et lacustres récents Xk14-1/2b Bk E Je pétrocalcique 109 Tunisie b Villafranchien et Quaternaire: depots alluviaux et lagunaires Xkl5-1 /2a Qc Re dunes mobiles 347 Libye d Quaternaire: dépôts marins, lagunaires et eoliens Xkl 6-2a Je Rc 121 Libye e Quaternaire: dépôts marins, lagunaires et éoliens Xkl 6-2a Je Re 247 Somalie b-8c Neogene et Quaternaire: marne, sable, calcaire et argile. Crétacé et Paléogène: calcaire, marne et gres Xkl 7-2a 1 Re Je Bk Libye c-8d-9f Quaternaire: dépôts marins, lagunaires et éoliens Xkl8-lb 1 Je 58 Tunisie b Crétacé supérieur: calcaire dolomitique et marneux Xk18-lb I Je Libye b Crétacé supérieur: calcaire dolomitique et marneux 193

209 TABLEAU 3. - ASSOCIATIONS DE SOLS ET INFORMATIONS CORRESPONDANTES Symbole Sole associés Inclusions Phase Sunerficie r - (1 000 ha) Localisation Uinta Végétation Lithologic Xk19-2a Zo 752 Kenya g Série de Trap: basalte, phonolite, néphéli. nite, trachyte, rhyolite et roches pyro. clastiques. Quaternaire: dépôts alluviaux et lacustres Xk19-2a Zo sodique Ethiopie b Série de Trap: basalte, phonolite, néphéli nite, trachyte, rhyolite et roches pyroclastiques. Série volcanic:ale d'aden: basalte, brèches basaltiques et tuf. Quaternaire: dép6ts alluviaux Xk20-2a I Zo lithique 816 Ethiopie b Série de Trap: basalte, phonolite, néphélinite, trachyte, rhyolite, roches pyroclasticlues Xk23-la Bk Qc By 57 Cap-Vert g Tertiaire: calcaire, marne et schiste argileux Xk24-2ab Bk I Lc Qc pierreuse Namibie g-8c-9b Complexe de base: granite, gneiss, schiste, phyllades. Paléozolque: dolomie, calcaire, quartzite, schiste argileux. Karroo: schiste argileux et tillite avec Kalahari: sable, grès ferrugineux, calcédoine Xk24-2ab Bk I Le Qc pierreuse Afrique du Sud c-9b-8a- Complexe de base: granite, gneiss, schiste, b phynades, en grande partie recouverts de Paléozoique: grès, quartzite. schiste argileux, et tillite Xk24-2ab Bk I Le Qc pierreuse 168 Angola b Complexe de base: granite, gneiss, schiste, phyllades. Kalahari: sable X114-2a Vc 338 Ethiopie b Grès de Nubie: grés, pélite, argile, marne el conglomérat. Série de Trap: basalte, phonolite, néphélinite, trachyte, rhyolite el roches pyroclastiques X114-2a Ve 591 Soudan b Grès de Nubie: grès, pélite, argile, marne et conglomérat. Série de Trap: basalte, phonolite, néphélinite, trachyte, rhyolite et roches pyroclastiques X115-2a Lo Z 70 Angola e Quaternaire: dép6ts alluviaux Xy2-2a Rc Z Je lithique Libye d-9b Quaternaire: dépôts atiers, alluviaux, la gunaires et éoliens. Néogène: calcaire, marne el gypse Xy2-2a Rc Z Je lithique 555 Somalie b Paléogène: calcaire et marne Xy3-2ab Xk 209 Somalie a Jurassique: calcaire. marne el gypse 194

210 TABLEAU 3. - ASSOCIATIONS DE SOLS ET INFORMATIONS CORRESPONDANTES Symbole SoIs associés Inclusions Phase Superficie (1 000 ha) Localisation Climat Végétation Lithologie Y1 313 Libye b Gres, schiste argileux et roches granitiques, en partie recouverts de dépôts alluviaux et lacustres recents Y1 533 Algérie b Grès, schiste argileux et roches granitiques, en partie recouverts de dépôts alluviaux et lacustres récents Y1 pierreuse 607 Libye b Carbonifère: grès et schiste argileux Y1 pierreuse Algérie b-9d Pliocène: dépôts lacustres en partie recouverts de sable éolien Yl-a pierreuse 442 Tchad b Carbonifère: grès et schiste argileux Yl-a pierreuse Niger b Carbonifère: grès et schiste argileux Y I -a pierreuse I 926 Libye b Carbonifère: grès et schiste argileux Yl-a pierreuse Algérie b Carbonifère: grès et schiste argileux Y1-a saline Algérie b Pliocène et Quaternaire: dépôts alluviaux et lacustres, en partie recouverts de sable éolien Yl-b pierreuse Algérie a-9b Tertiaire: calcaire nummulitique. Trias et Carbonifère: gres, schiste argileux, recouverts de sable éolien. Continental intercalaire: gres, argilite. Crétacé: calcaire, marne et grès calcaire Yl-b pierreuse Mali c-96 Continental intercalaire: grès, argilite. Crétacé: calcaire, marne et grès calcaire Yl-b pierreuse Niger b Continental intercalaire: grès, argilite. Crétacé: calcaire. marne et grès calcaire Yl-b pierreuse Libye a-96 Tertiaire: calcaire nummulitique. Trias et Carbonifère: gres, schiste argileux, recouverts de sable éolien YI-la 226 Libye b Carbonifère: grès et schiste argileux. Crétacé: grès, schiste argileux et calcaire. Pliocène et Quaternaire: dépôts alluviaux et lacustres Yl-la 445 Algérie b Carbonifère: grès et schiste argileux. Crétacé: gres, schiste argileux et calcaire. Pliocène et Quaternaire: dépôts alluviaux et lacustres Yl-la 63 Niger b Carbonifère: grès et schiste argileux. Crétacé: grès, schiste argileux et calcaire. Pliocène et Quaternaire: dépôts alluviaux et lacustres Y2-lb Rc 704 Tunisie b Crétacé supérieur: calcaire et mane, en partie recouverts de Quaternaire: dépôts alluviaux et éoliens 195

211 TABLEAU 3. - ASSOCIATIONS DE SOLS ET INFORMATIONS CORRESPONDANTES Synth le Sole associtis Inclusion.s Phase Superficie (1 000 ha) Localisation Végétation Lithologie Y3-2a Ve Re Je Ethiopie Sc Precambrien: gneiss, quartzite, cipolin, conglomérat, argilite, andésite et rhyolite; bathofites de granite Y4-la Bv dunes mobiles Niger c-96-9c Continental intercalaire : arkose, grès, argilite, en partie recouverts de Continental terminal: grès faiblement consolidé, schiste argileux, conglomérat et graviers Y4-la By dunes mobiles 65 Algérie b Continental intercalaire: arkose, grès, argilite, en partie recouverts de Continental terminal: grès faiblement consolidé, schiste argileux, conglomérat et graviers Y5 I Re 610 Mauritanie c-9b Continental terminal: grès, schiste argileux, marne, sable et argile, recouvrant du Précambrien supérieur: schiste et quartzite Y5 I Re pierreuse 283 Sahara espagnol e Quaternaire: rdépôts alluviaux, lagunaires et côtiers Y5 I Re pierreuse Algérie d Cambrien: gneiss, schiste, Quartzite et cipolin Y5 I Re pierreuse Niger b Précambrien : schiste et quartzite Y5 I Re pierreuse Libye b Cambro-Ordovicien: grès. Continental intercalaire : grès, schiste argileux, dolomie et calcaire Y5-a I Re pierreuse Mauritanie b-9c Paléozoique: pélite, grès, schiste argileux, conglomérat, calcaire, gres calcaire, argile gypseuse, en partie recouverts de Continental terminal Y5-a I Re pierreuse Mali b PaléozoIque: pélite, grès, schiste argileux, conglomérat, calcaire, grès calcaire, argile gypseuse, en partie recouverts de Continental terminal Y5-a I Re pierreuse Algérie b Paléozoique : pélite, grès, schiste argileux, conglomérat, calcaire, grès calcaire, argile gypseuse, en partie recouverts de Continental terminal Y5-ab I Re dunes mobiles 448 Sahara c Complexe de base. Cambrien et Ordovicien: espagnol pélite, grès, schiste argileux et conglomérat Y5-ab I Re dunes mobiles Mauritanie b-9c Complexe de base. Cambrien et Ordovicien: pélite, grès, schiste argileux el conglomérat Y5-b I Re 186 Niger c-9c Continental intercalaire: arkose, grès, argilite, en partie recouverts de Continental terminal: grès faiblement consolidé, schiste argileux, conglomerat et graviers Y5-b I Re Mali e Précambrien (Suggarien): gneiss granitique, micaschiste, amphibolite, quartzite el cipo lin Y5-la I Re pierreuse Libye b Paléogène: calcaire nummulitique. Continental intercalaire: grès, schiste argileux et conglomérat 196

212 TABLEAU 3. - ASSOCIATIONS DE SOLS ET INFORMATIONS CORRESPONDANTES Symbole Sols asaociés Inclusions Phase Su rfic'e Pe I (1 000 ha) Localisation Climat Vegetation Lithologie Y5-la I Re pierreuse Soudan b Continental intercalaire et Gres de Nubie: 3.23 gres faiblement consolidé, pélite, schiste argileux, marne et conglomérat Y5-1 a I Re pierreuse EgYote b Continental intercalaire: grès faiblement consolidé, conglomérat et schiste argileux Y5-1 a I Re pierreuse Tchad b Continental intercalaire: grès faiblement consolidé, conglomérat et schiste argileux Y5-la I Re pierreuse/ dunes mobiles Mauritanie b-9c Ordovicien: pate. gres, schiste argileux, conglomérat, en partie recouverts de Continental terminal: grès, quartzite, chert Y5-2ac I Re pétrocalcique Maroc b Jurassique: calcaire, dolomie, marne et grès. Quaternaire: dépôts alluviaux Y5-2ac I Re pétrocalcique 108 Algérie b Jurassique: calcaire, dolomie, marne et grès. Quaternaire: dépöts alluviaux Y6 Z 204 Libye b Précambrien: conglomérat, gres, arkose et micaschiste, leptynite, amphibolite et gneiss. Silurien: schiste argileux Y6 Z 941 Algérie b Précambrien: conglomérat, grès, arkose et micaschiste, leptynite, amphibolite et gneiss. Silurien: schiste argileux Y6-a Z 123 Niger b Continentalintercalaire: grès, arkose. schiste argileux et conglomérat Y7 Re Z 194 Algérie f Cambro-Silurien: quartzite, schiste argileux et schiste. Dévonien: calcaire avec un peu de grès et schiste Y7 Re Z pierreuse 298 Algerie b Carbonifère: calcaire avec un peu de grès et schiste Y7- a Re Z pierreuse Algérie b Gres, schiste argileux et calcaire, en grande partie recouverts de Continental terminal Y7-a Re Z plerreuse 128 Mali b Gres, schiste argileux et calcaire, en grande partie recouverts de Continental terminal Y8- a Je Libye b Paléogène : calcaire nummulitique et graviers quartzeux Y8-a Je Algérie b Crétacé: calcaire dolomitique, ardoise et anhydrite Y8-a Je pierreuse 130 Mauritanie e Continental terminal: grès, schiste argileux, marne, sable et argile Y8-a Je pierreuse Sahara espagnol e Continental terminal: grès, schiste argileux, marne, sable et argile Y8-ab Je Libye a-9b Crétacé supérieur: calcaire dolomitique et marneux. Paléogène: calcaire nummulit ique 197

213 TABLEAU 3. - ASSOCIATIONS DE SOLS ET INFORMATIONS CORRESPONDANTES Symbole SoIs associes' Inclusions Phase Superficie (1 000 ha) Localisation Climat Végétation Lithologic Y8-ab Jc 887 Tunisie b-9f Crétacé supérieur: calcaire dolornitique et marneux. Paléogène: calcaire nummulitique Y8-ab Jc Algérie b Crétacé supérieur: calcaire dolomitique et marneux. Paléogene: calcaire nummulit iq ue Y8-ab Je pierreuse Sahara espagnol e Continental terminal: grès, schiste argi. leux, marne, sable et argile Y8-b Je debris de roches Algérie b Crétacé: dolomie, calcaire, ardoise et anhydrite Y10 Re J I 277 Algérie b Précambrien inférieur: roches granitiques, en partie recouvertes de dépôts alluviaux et lacustres récents Y10-ab Re J I pierreuse Algérie b Dévonien: grès en partie recouvert de sable éolien Yll-ab I J R Yy Z pierreuse Soudan e Gres de Nuble: grès, pélite, argile, marne et conglomérat, recouvrant du Précambrien: gneiss, quartzite, schiste, cipolin Y11-2ac I J R Yy Z pétrocalcique/ pierreuse 91 Sahara espagnol a-96 Roches métamorphiques avec intrusions de granite, calcaire, partiellement recouvertes de Quaternaire: sediments lacustres et alluviaux Y11.-2ac I J R Yy Z pétrocalcique/ pierreuse YI1-2ac I J R Yy Z pétrocalcique/ pierreuse Maroc a-9b Roches métamorphiques avec intrusions de granite, calcaire, partiellement recouvertes de Quaternaire: sediments lacustres et alluviaux 905 Algérie a-96 Roches métamorphiques avec intrusions de granite, calcaire, partiellement recouvertes de Quaternaire: sediments lacustres et alluviaux Y12-la Je Re dunes mobiles 831 Tchad e Continental terminal : grès faiblement consolidé, schiste argileux et marne. Pleistocene et Quaternaire recent: dépôts alluviaux, lacustres et éoliens Yh2 Zo Mauritanie g-8c Quaternaire: dépôts côtiers et lagunaires Yh2-a Zo 260 Mauritanie e Continental terminal: gres, schiste argileux, marne, sable et argile Yh9 I Re Yk Je saline 217 Maroc e Crétacé supérieur et Eocene: grès calcaire et calcaire Yh9-ab I Rc Yk Je pierreuse Sahara c-9b Crétacé supérieur et Eocene: sediments maespagnol 3.11 nos. Continental intercalaire: gres calcaire et calcaire Yh9-ab I Re Yk Je pierreuse 856 Maroc e Crétacé supérieur et Eocene: sediments marins. Continental intercalaire: gres calcaire et calcaire Yh9-ab I Re Yk Je pierreuse 180 Algerie b Crétacé supérieur et Eocene: sediments marins. Continental intercalaire: gres calcaire et calcaire 198

214 TABLEAU 3. - ASSOCIATIONS DE SOIS ET INFORMATIONS CORRESPONDANTES Symbole S 1!, EISSOCIE8 Inclusions Phase Superficie a 000 ha) Localisation Climat Végétation Lithologie Yh9-ab 1 Rc Yk Je pierreuse 70 Mauritanie b Cretacé supérieur et Eocene: sediments marins. Continental intercalaire: gres calcaire et calcaire Yh10-a Yk YY Jc pierreuse/ dunes mobiles Mali b-9c Continental intercalaire: gres, quartzite, silex Yh10-a Yk Yy Je pierreuse/ dunes mobiles 650 Mauritanie b-9c Continental intercalaire : gres, quartzite, silex Yh 10-a Yk YY Je pierreuse/ dunes mobiles Algerie b-9c Continental intercalaire: gres, quartzite, silex Yh13-2/3a Je So sodique 129 Algerie d Neogene : marne argileuse Yh14-2a Je saline 115 Algerie d Neogene: marne argileuse. Quaternaire: dépôts alluviaux Yh15-la Re Yk saline Soudan e Dépôts côtiers Yh15-la Re Yk saline Egypte a-9b Crétacé: calcaire marneux et dolomitique Paléogene: calcaire, en grande partie recouvert de sables rouges Yhl 5-la Re Yk saline 60 Libye b-9f Cretace: calcaire marneux et dolomitique. Paléogène: calcaire, en grande partie recouvert de sables rouges Yh16-2c I Ve pierreuse 156 EthioPie a Série volcanique d'aden: basalte, brèches basaltiques et tuf Yh16-213c I Ve pierreuse 859 Ethiopie b-4f-4g Serie de Trap : basalte, phonolite, néphe- I. 85 linite, trachyte, rhyolite et roches pyroclastiques. Série volcanique d'aden: basalte, breches basaltiques et tuf Yh17-2c I Ve Je lithique 147 Kenya a Précambrien : gneiss, schiste, quartzite; batholites de granite. Série volcanique d'aden: basalte, breches basaltiques et tuf Yhl 7-2c I Vc Je lithique Ethiopie g Précambrien: gneiss, schiste. quartzite; 1.85 batholites de granite. Série volcanique d'aden : basalte, breches basaltiques et tuf Yhl 8-2c I Je lithique Ethiopic a Précambrien : gneiss granitique, schiste, quartzite; batholites de granite Yh19-2a Zo Re I I 372 Somalie b Jurassique: calcaire, schiste argileux, grès, siltstone et bancs gypseux. Quaternaire: dépeits alluviaux, lacustres et lagunaires Yh19-2a Zo Re I Kenya b-8a Jurassique: calcaire, schiste argileux, grès, siltstone et bancs gypseux. Quaternaire: dépôts alluviaux, lacustres et lagunaires. Précambrien: schiste, gneiss, amphibolite, charnockite, quartzite, cipolin 199

215 TABLEAU 3. - ASSOCIATIONS DE SOLS ET INFORMATIONS CORRESPONDANTES Symbole Sole Inclusions Phase Sunerficie a iiò0 ha) Localisation ' Végétation Lithologic Yhl 9-2a Zo Re Ethiopie b Jurassique: calcaire, marne et gypse Yh20-2b X1 Jc Re Kenya b Précambrien : schistc, gneiss, amphibolite, charnockite, quartzite et cipolin Yh20-2b XI Jc Re 84 Ethiopie b Précambrien : schiste, gneiss, amphibolite, charnockite, quartzite et cipolin Yh2I-2ab 1 Je Ethiopic b Jurassique et Crétacé: calcaire, marne, gres et gypse Yh21-2ab I Je Somatic a-8c Paléogène: calcaire et marne Ykl- I a 47 Tunisie d Quaternaire: dépiits alluviaux et lacustres Yk1-2ab pétrocalcique 187 Algérie d Miocene: calcaire; dépôts alluviaux et lacustres récents Yk2-3a I Vc pétrocalcique I 450 Somalie b Jurassique: calcaire, schiste argileux, gres, siltstone, bancs gypseux Yk2-3a 1 Vc pétrocalcique Kenya b-4g Jurassique: calcaire, schiste argileux, grès, siltstone, bancs gypseux Yk2-3a I Vc pétrocalcique 34 Ethiopie b Jurassique: calcaire, schiste argileux, grès, siltstone, bancs gypseux Yk3-la Yy 140 Algérie d Crétacé supérieur: calcaire. Neogene: marne argileuse. Quaternaire: dépôts alluviaux et lagunaires Yk3-2a Yy 269 Algérie d Quaternaire: dépôts alluviaux et lacustres Yk3-2a Yy pétrocalcique 664 Algérie d Paléogène: calcaire et marne Yk3-2ab Yy 176 Algérie d Pliocene el Quaternaire: dépôts alluviaux et lacustres Yk5-1 a Rc Yy pétrocalcique Algérie d Neogene: marne argileuse, localement Jurassique et Crétace: calcaire, et Quaternaire : dépöts alluviaux et lacustres Yk5-1 a Rc Yy pétrocalcique 155 Maroc d Neogene: marne argileuse,localement Jurassique et Crétacé: calcaire, et Quaternaire : dépôts alluviaux et lacustres Yk6-a J pierreuse/ pétrocalcique Maroc a-9b Villafranchien: calcaire, marne calcaire, gres 200

216 TABLEAU 3. - ASSOCIATIONS DE SOLS ET INFORMATIONS CORRESPONDANTES Synth le Sob as ocks houskas phase Superficie (1 000 ha) Localisation. Végétation Lithologic Yk6-a I pierreusel pétrocalcique 200 Sahara espagnol b Villafranchien: calcaire, marne calcaire, grès Yk6-a i pierreusel pétrocalcique Algérie b Villafranchien: calcaire, marne calcaire, gres Yk7 I Yh petrocalcique 252 Tunisie b Quaternaire: depôts alluviaux, lagunaires et marins Yk7-2ab I Yh 65 Algérie d Neogene: marne argileuse. Quaternaire: depöts alluviaux Yk10-la Yh saline 215 Libye b-9f Continental intercalaire: gres, conglomérat, schiste argileux. Quaternaire: sables rouges Yk10-1/2a Yh sodique 338 Algérie d Neogene: marne argileuse. Quaternaire: dépeqs alluviaux Yk11-1/2ab I Re pétrocaicique Algérie d-9b Jurassique et Crétacé: calcaire. Quaternaire: depeas alluviaux Ykl 1-1/2ab I Rc pétrocalcique 262 Maroc b Jurassique et Crétacé: calcaire. Quaternaire: clépöts al luviaux Yk12-la Bk E Jc Zo 66 Tunisie d Quaternaire: dépôts alluviaux et lacustres Yk13-1/2a Rc Z dunes mobiles 385 Libye c-9f Quaternaire: dépöts alluviaux et lacustres Yk14-2a I Jc 891 Algérie d Quaternaire: dépôts alluviaux et lacustres: quelques dunes Yk15-2a Yy Jc Rc pierreuse 128 EgYPte c Paleogène: calcaire nummulitique et graviers quartzeux Yk15-2a YY Je Re pierreuse Libye a-96 Paleogène: calcaire nummulitique et graviers quartzeux Yk15-2ab Yy Je Re pierreuse Somalie e Neogene et Quaternaire: marne, calcaire et argile Yk16-2a I Yy pierreuse Libye d-9b Neogene: calcaire, marne et gypse Ykl 7 Je Re Yy Zo 237 Libye a Carbonifère: calcaire. Paléogène: calcaire nummulitique Yk18-la Je Zo saline 878 Libye b-9f Dévonien et Carbonifère: schiste calcaire, calcaire et gres. Continental terminal: gres calcaire et schiste argileux. Paleogene: calcaire. Neogene: calcaire, marne et gyrise 201

217 TABLEAU 3. - ASSOCIATIONS DE SOLS ET INFORMATIONS CORRESPONDANTES Symbole SoIs mood& Inclusion.s Phase SuPerficie (1 000 ha) Localisation Végétation Lithologie Yk19-1/2ab I Y1 Jc Rc Zg Ethiopie b Paléogène: calcaire et marne Zo Yk19-1/2ab I Y1 Jc Rc Zg Somalie b-8a Paléogène: calcaire et marne Zo Yk19-1/2ab I YI Jc Rc Zg Zo pierreuse 690 Egypte b-8d Dépôts côtiers, matins, lagunaires et éoliens récents Yk20-lab I Rc Jc Zt lithique EgYPte b Paléogène: calcaire Yk21-la Rc I Zt pierreuse Libye d-9b Paléogône: calcaire. Néogène: calcaire, marne, gypse Yk21-la Rc 1 Zt pierreuse Egypte b Paléogène: calcaire. Néogène: calcaire, marne et gypse Yk22-1/2ab 1 Re YY Zt lithique Egypte a Crétacé: calcaire marneux et dolomitique Paléogène: calcaire. Néogène: calcaire, marne et gypse Yk22-I /2ab I Rc Yy Zt lithique Libye d Crétacé: calcaire marneux et dolomitique. Paléogène: calcaire. Néogène: calcaire, marne et gypse Yk23-1/2a 1 Z pierreuse 333 Angola b Tertiaire: calcaire, marne et grès Yk24-2/3bc I R Z Yy lithique/ pierreuse 39 Egypte 3.2 9b Crétacé: calcaire marneux et dolomitique. Paléogène: calcaire. Néogène: calcaire, marne et gypse Yt2-3a Re 80 Maroc e Quaternaire: dépôts lagunaires Yyl-la 29 Tunisie b Quaternaire: dépôts alluviaux et lacustres, recouverts en partie de sable &lien Yy1-1 a 650 Algérie b Quaternaire: dépôts alluviaux et lacustres, en partie recouverts de sable éolien Yy 1-1 a dunes mobiles 72 Algérie b Quaternaire: dépôts alluviaux et lacustres Yy2-I a Yk Namibie b Précambrien: calcaire et dolomie. Karroo: 3.38 rhyolite et porphyre quartzitique Yy2-la Yk Pétrogypsique 599 Libye c-9b Trias: calcaire, recouvert de Villafranchien: dépôts lacustres. Quaternaire: dépôts alluviaux et lacustres Yy2-la Yk Pétrogypsique 529 Tunisie e Trias: calcaire, recouvert de Villafranchien: dépôts lacustres. Quaternaire: dépôts alluviaux et lacustres 202

218 TABLEAU 3. - ASSOCIATIONS DE SOLS ET INFORMATIONS CORRESPONDANTES Symbole SoIs associés Inclusions Phase Superficie (1 000 ha) Localisation Climat Végétation Lithologie Yy2-2a Yk pierreuse Mali b Crétacé : dépôts marins et continentaux. calcaire, schiste argileux, grès, quartzite et silex Yy2-2a Yk pierreuse Algérie b Crétacé: dépôts marins et continentaux, calcaire, schiste argileux, grès, quartzite et silex Yy3 Z 144 Algérie f Dépôts alluviaux et éoliens récents Yy3-a Z 380 Mauritanie e Dépôts lagunaires, alluviaux et éoliens 1-6- cents YY3-a Z 359 Algérie f Dépôts lagunaires, alluviaux et éoliens récents Yy4-la Rc 948 Algérie b Quaternaire : dépôts alluviaux et lacustres, en partie recouverts de sable éolien Yy4-la Rc saline 338 Algérie d Néogène : marne argileuse. Quaternaire : dépôts alluviaux et lagunaires Yy5-1 a Je 1 Zo pétrogypsigue 843 Tunisie b Quaternaire : dépôts alluviaux, lacustres et lagunaires Yy6-la Re Algérie b Villafranchien: calcaire, marne calcaire. gres, travertin Yy8-la Yk Yh Zt pétrogypsique 989 Namibie b Quaternaire : dépôts alluviaux et éoliens Yy8-2ab Yk Yh Zt pétrogypsique Ethiopie e Paléogène : calcaire et marne Yy8-2ab Yk Yh Zt pétrogypsique Somalie e Paléogène : calcaire et marne Yy9-la Re Zo pétrogypsique/ saline 635 Tunisie b Quaternaire : dépôts lacustres el éoliens, dunes de sable Yy9-1 a Re Zo vétrogypsique/ saline 36 Algérie b Quaternaire : dépôts lacustres et éoliens, dunes de sable Z1-2/3a sodique 274 Tchad g-8e Quaternaire : dépôts alluviaux et lacustres Z4-2/3a Vp Ws Qc 403 Tchad e Dépôts alluviaux et lagunaires récents Z6-2a Lg Vp sodique Tchad d-8e Quaternaire: dépôts alluviaux et lacustres 203

219 TABLEAU 3. - ASSOCIATIONS DE SOLS ET INFORMATIONS CORRESPONDANTES Symbole Sole iés Inclusions Phase (Siroti; Localisation Gimat Vegetation Lithologic Zg3-3a Zo 224 Egypte e Dépôts côtiers et lagunaires récents Zg3-3a Zo 514 Algerie e Néogène: marne argileuse. Quaternaire: dépôts alluviaux et lacustres Zg6-3a 33 Maroc e Dépôts côtiers et alluviaux Zg7-1 a Jt Lf 141 Senegal e Dépôts lagunaires récents Zg8-3a Rc 9 Maroc e Dépôts côtiers et alluviaux Zg9-3a Sm Zm G sodique 573 Egypte f-8e Quaternaire recent: dépôts lagunaires et deltaktues. Quaternaire: dépôts alluviaux et lacustres Zel 1-2/3a Jc Zo 37 Madagascar e Quaternaire: dépôts lacustres et alluviaux Zg12-1/2a Zo Qa 562 Namibie e Kalahari: sable, gres ferrugineux, calcédoine. Quaternaire: sédiments lacustres Zo2-la dunes mobiles Egypte e Quaternaire: dépôts alluviaux et lacustres; dépôts éoliens récents Zo4-2a Sg Ws 455 Nigeria e Quaternaire: dépôts alluviaux et lacustres Zo5-2/3a Ws 330 Tchad e Dépôts alluviaux récents Zo6 Gh Qc 379 Tchad h Dépeits lacustres récents Zo6 Gh Qc 11 Niger h Dériöts lacustres récents Zo7-3a Zg 905 Libye e Quaternaire: dépôts alluviaux, lagunaires et lacustres Zo7-3a Zg 22 Tunisie e Quaternaire: dépôts alluviaux, lagunaires et lacustres Zo7-3a Zg 61 Alg&ie e Etendues salées (Sebkha) Zo7-3a Zg sodique 338 Algérie e Etendues salées (Sebkha) 204

220 TABLEAU 3. - ASSOCIATIONS DE SOLS ET INFORMATIONS CORRESPONDANTES Symbole S Is associés Inclusions Phase Superficie (1 000 ha) Localisation Climat Végétation Lithologie Zo8-3a Vc 36 Algérie e Dépèts alluviaux et lacustres récents étendues salées (Sebkha) Zo9-3a So Jc X Zg 274 Tunisie Se Dépiits alluviaux et lacustres récents ; &tendues salées (Sebkha) Zo9-3a So Jc X Zg sodique Kenya b-8a-4g Quaternaire: dépbts alluviaux Zo9-3a So Jc X Zg sodique 805 Somalie a-4b-4g Quatecnaire et Quaternaire récent.. dépött alluviaux Zol 1-2/3a Yk Yy Egypte e-9f Quaternaire: dépôts alluviaux et lacustres Zo12-2a Xk sodique 319 Ethiopie e Série volcanique d'aden : basalte, brcche: basaltiques et tuf. Quaternaire: dépôtt alluviaux et lacustres Zo13-2/3a Xy Xk Bc sodique 238 Somalie e Précambrien : roches métamorphiques. Crétacé: calcaire, marne et sable. Quaternaire : dépôts alluviaux Zo14-1 /2a I X J 63 Angola e Quaternaire: dépôts lagunaires Zo15-112a 1 63 Angola e Quaternaire: dépôts lagunaires Zo16-3a Zg Zt sodique 694 Tunisie e Dépôts alluviaux et lacustres récents ; étendues salées (Sebkha) Zo16-3a Zg Zt sodique 18 Algérie e Dépôts alluviaux et lacustres récents; étendues salées (Sebkba) Zo17-1 /2a Je Zt Q S Botswana e-8e Quaternaire : dépôts lacustres Ztl 3 Mali b-9e Dépôts alluniaux recents Ztl saline 150 Mauritanie e Dépöts lacustres récents Zt2-2a Zo dunes mobiles 179 EgYP1e b-9c Quaternaire: dépôts alluviaux et lacustres ; sable éolien récent Zt2-2/3a Zo 59 Territoire des e Quaternaire; dépôts alluviaux et lacustres Afars et des Issas Z12-31 Zo sodique 165 Algérie e Etendues salées (Sebkha) 205

221 TABLEAU 4. UNITBS DIVERSES DE PAYSAGE ET INFORMATIONS CORRESPOND ANTES Unites diverses de paysage Superficie (1 000 ha) Localisation Unites diverses de paysage PgrgiL Localisation Debris de roches ou materiaux détritiques de désert Algérie 448 Sahara espagnol 86 Egypte 25 Territoire des Afars et des Issas Libye 26 Tunisie 564 Mali Mauritanie 431 Niger Sahara espagnol Soudan Tchad Dunes ou sables mobiles Algérie Egypte Libye Mali 15 Maroc Mauritanie Etendues salées Algérie Niger 316 Ethiopie 309 Sahara espagnol 121 Libye 328 Somalie 420 Mali 408 Soudan 6 Maroc Tchad 920 Mauritanie Tunisie 206

222 6. UTILISATION ET VOCATION DES SOLS L'étude de l'utilisation et de la vocation des sols africains est un immense sujet qu'on ne peut traiter qu'en acceptant d'être incomplet. Le principal objectif de cette etude est d'attirer davantage l'attention sur des unites choisies pour leur inter& géographique ou pour leur potentiel agricole élevé. A l'exception de la vallée du Nil en Egypte, de certaines vallées irriguées de la zone méditerranéenne, de la Gézireh au Soudan et de certaines parties de l'afrique du Sud et de l'est, nous pouvons dire que l'utilisation du sol en Afrique est principalement liée une agriculture itinérante, non stabilisée, éparse dans la grande forét, les immenses étendues de savanes, de steppes, ou de deserts. Le résultat est une économie agricole de subsistance, et la mosaique de champs temporaires disperses dans la brousse reflète la densité de la population (fig. 7)1. En partant du Sahara vers le sud, nous voyons tout d'abord des densités de population relativement fortes aux confins du Sahel (precipitations: environ mm) et du Soudan (precipitations: mm), c'est-à-dire très sensiblement supérieures la moyenne de 11 ha/km2 qui est celle de l'afrique noire. Nous avons ainsi, de l'ouest à l'est: le Senegal littoral, la vallée du Niger au Mali, la Haute- Volta (Ouagadougou, Ouahigouya), le pays Haoussa (Kano au Nigeria et Zinder au Niger), les regions du Logone et du Chari, du Dar Four (monts Marra et pays d'el Fasher et d'el Obeid), de Khartoum et de la Gézireh, des hauts-plateaux abyssins et du Sidamo. Une bande méridionale moins peuplée comprend le Senegal intérieur, le sud du Mali, le nord de la Guinée, de la Côte-d'Ivoire, du Ghana et du Dahomey, les vallées du Niger et de la Benoué au moyen Cameroun, les immenses zones très peu peuplées aux confins du Tchad, de la Republique centrafricaine, du Zaire et du Soudan; d'autres regions peu peuplées sont le sud-est du Soudan et les confins du Kenya et de l'ethiopie. Le long de la côte ouest africaine, depuis le Senegal jusqu'au Cameroun, la densité de population est relativement forte. D'aprés l'atlas d'afrique, U.R.S.S., L'Afrique équatoriale (Sud-Cameroun, Gabon Congo, Zaire, Angola) est peu peuplée, mais revele encore d'importantes inégalités d'un pays à l'autre. De vastes regions dépeuplées coincident avec la for& équatoriale et les plateaux très pauvres sur sables du Kalahari au Zaire et en Angola. L'Afrique orientale nous montre des noyaux très fortement peuplés dans la region des lacs: Ouganda méridional, pays Kikuyu au Kenya, pays Chagga au sud du Kilimandjaro en Tanzanie, le Rwanda et le Burundi. Les Etats de l'afrique australe sont faiblement peuples, à l'exception de certaines parties du Malawi et de la côte sud-africaine. Madagascar est une entité avec ses problèmes specifiques; le fait notable y est l'existence d'une densité de population et de cultures exceptionnellement élevée sur les plateaux Merina et Betsileo, ainsi qu'un noyau habité sur la côte sud-est. Lors de la planification agronomique en Afrique, il sera nécessaire de tenir compte des coutumes traditionnelles qui déterminent l'habitat ainsi que les pratiques culturales dont dependent les regimes alimentaires. Les populations du nord (Hamites et Semites) se sont habituées au regime aride et semi-aride. Selon les conditions écologiques de leur milieu on y rencontre des nomades dans le desert, des seminomades, éleveurs dans les steppes, et des agriculteurs fixes dans les oasis et la vallée du Nil. Ces derniers se sont familiarises avec les techniques d'irrigation et l'attelage d'animaux domestiques pour les travaux de labour et de transport. Au sud du Sahara nous distinguons diverses races de noirs qui, du point de vue de l'agriculture, se regroupent en trois categories: les peuples hamitiques de l'afrique orientale qui sont avant tout des éleveurs; les Guinéens, Soudanais et Bantous qui sont l'origine des agriculteurs; enfin, les Pygmées, Bushmen et Hottentots sont des chasseurs qui ne connaissent pas l'agriculture. Il est evident que par suite des infiltrations du nord et de l'est, Guinéens, Soudanais et Bantous ont subi l'influence des éleveurs hamitiques. Ainsi ils ont très souvent ajout6 un 207

223 peu d'élevage à l'agriculture itinérante qu'ils continuent à pratiquer. Mais jamais ils n'utilisent leurs betes comme animaux de trait. A Madagascar la population a subi une influence marquee des émigrés de l'asie du Sud-Est. Ceci se manifeste dans l'habitat, les cultures et le regime alimentaire. Les Malgaches cultivent traditionnellement le riz irrigué et, A. l'encontre des autres populations noires du continent, ils se servent de leur bétail comme animaux de trait. Des rotations et assolements équilibrés et adaptés au milieu édaphique ne sont jamais utilises dans l'agriculture traditionnelle. Tout au plus peut-on parler en certains cas de pseudo-rotations, c'est-àdire de la succession, sans ordre, sur la méme sole, de plantes ou d'associations de plantes au gré de l'expérience et de la fantaisie apparente du cultivateur. Il en résulte une mosaique de champs de types très variables dans le temps. Cette pseudo-rotation recherche la combinaison de cultures qui repond le mieux aux besoins alimentaires saisonniers de la famille, plutôt que celle qui assure la production globale maximale. A l'origine, cette agriculture de subsistance peut se subdiviser en deux types principaux: l'agriculture steppique céréalière en savane et l'agriculture du type forestier basée sur des espèces à reproduction vegetative. L'agriculture céréalière est en general associée à l'élevage qui fournit les protéines. Les peuplades refoulées en for& par les conquérants ont perdu leur bétail, touché par la trypanosomiase, et les céréales non adaptées aux nouvelles conditions écologiques. Les plantes à reproduction vegetative, bananes et manioc principalement, fournissent les hydrates de carbone. La chasse et la peche procurent les protéines et les graisses animales. Les agriculteurs forestiers ont cependant inventé un système de culture qui utilise le sol au mieux et le protege au maximum contre l'érosion : c'est l'association des cultures. Le cas le plus simple est la pseudo-association mays, riz, manioc, bananier qui évolue en jachère forestière. En savane guinéenne se pratique souvent la pseudoassociation de manioc et d'arachides, suivie d'une pseudo-association de manioc et de haricots, puis de jachere pour au moins trois ans. Souvent, il n'y a pas de rotation vraie. Le manioc est planté à grande distance et occupe le champ pendant près de trois ans; dans les espaces vides se succèdent des pseudo-associations d'arachides et de maïs. Lorsqu'en savane soudano-zambézienne les conditions écologiques deviennent trop sévères par suite de la longueur de la saison sèche, le mais est remplacé par le sorgho et les mils, et la culture de saison sèche se pratique dans les marais. Ce type traditionnel d'agriculture se trouve parmi les moins évolués. Ainsi il n'est pas étonnant 208 que les rendements obtenus en Afrique figurent parmi les plus faibles du monde. Si une augmentation des rendements par une meilleure utilisation du sol est possible du point de vue technique, elle s'avère souvent difficile par suite de la complexité des facteurs qui interviennent lors de la transformation de l'agriculture itinérante en systèmes rationnels et économiquement viables. Dans l'état actuel aucune notion d'économie n'intervient; lorsqu'on passe à une intensification, le critère principal d'utilisation des facteurs de production devient le profit. D'après Jurion et Henry, les obstacles principaux à l'intensification de l'agriculture africaine sont d'ordre économique et humain: il faut modifier la structure de l'habitat, les divers aspects de l'économie domestique, l'infrastructure et l'équipement régional et national. Ces auteurs soulignent qu'il ne suffit pas de modifier les facteurs spécifiquement agronomiques et zootechniques de la production mais qu'on doit également adapter les autres éléments structuraux et physiques de la vie économique, sociale, familiale et individuelle. Les nombreux essais, réalisés dans diverses stations agronomiques et l'expérience acquise lors de la réalisation de quelques projets de développement nous permettent de formuler certaines conclusions agronomiques pratiques. L'augmentation de la production vivrière exige d'abord un bon terrain, et ensuite la mise au point d'une rotation adaptée aux conditions écologiques. Lorsque la densité de la population ne permet plus une régénération du sol par la jachère, l'introduction d'engrais minéraux s'impose; cependant l'utilisation des engrais ne devient rentable qu'au moment oil une culture commerciale est introduite dans la rotation. Le développement d'une économie rurale implique l'introduction d'une culture commerciale. L'introduction d'une culture commerciale s'avère plus facile en zone forestière équatoriale qu'en zone de savane; en effet, les cultures équatoriales pérennes hévéa, palmier, caféier et cacaoyer sont particulièrement bien adaptées aux coutumes des populations rurales et leur introduction ne demande pas de lourds investissements ni des travaux d'aménagement importants. En savane guinéenne, bien arrosée mais à saison sèche marquée, la rotation coton/cultures vivrières a très souvent contribué à l'amélioration du niveau de vie des populations. En savane soudano-zambézienne et dans les steppes semi-arides, les conditions écologiques deviennent sévères et la réussite des cultures est erratique par manque de pluies régulières. L'agriculture traditionnelle est devenue une agriculture céréalière base de sorgho, éleusine et mils. Dans ces conditions il est extremement difficile de procéder à l'introduc-

224 tion d'une agriculture intensifiée (Groundnut scheme, Tanzanie). L'amélioration de l'agriculture doit s'orienter ici vers l'élevage, associé à un programme très modeste et prudent de cultures. Une agriculture intensive progressiste n'est possible que lorsqu'on dispose de bonnes terres en topographie plane et d'abondantes eaux d'irrigation (la Gézireh au Soudan). Enfin, l'agriculture en zone aride ne peut se &yelopper qu'avec l'irrigation, ce qui implique des conditions pédologiques favorables et la presence d'eau de bonne qualité. L'interprétation des unites de la carte sera faite en fonction des conditions écologiques. Ces dernières ont été évaluées d'après les normes proposées par Papadakis (1967). Enfin, l'interprétation ne peut oublier le cadre spécifiquement africain caractérisé par des limitations d'ordre technologique et psychologique. A. Acrisols Af : ACRISOLS FERRIQUES - Ao : ACRISOLS ORTHIQUES - Ap : ACRISOLS PLINTHIQUES Un examen de la carte des sols de l'afrique révèle que les acrisols apparaissent le plus souvent dans la zone des savanes soudano-zambéziennes, où les conditions écoclimatiques sont plutôt défavorables au développement agricole. Ces regions, à pluviométrie inférieure à mm, appartiennent au domaine fersialitique. Les acrisols y apparaissent principalement sur materiaux pauvres, (sur materiaux plus riches se developpent normalement des luvisols A. plus haute saturation en bases). Il en résulte qu'il s'agit principalement de sols pauvres situés dans des conditions écologiques difficiles. Seules quelques étendues restreintes ont été cartographiées sous for& dense (Ghana, Côte-d'Ivoire, Cameroun). Ces profils sont faiblement ferralitiques et fortement désaturés. Les acrisols ont une texture grossière ou moyenne, certains sont pétriques, d'autres encore se caracterisent par un contact pétroferrique. Pour cette raison les differences entre la valeur agronomique au sein des sous-groupes est plus importante qu'entre les sous-groupes. Les acrisols du Cameroun du Nord, du Nigeria septentrional, de la Republique centrafricaine et de la Guinée, jouissent d'un regime climatique tropical chaud du type saison sèche prolongée; ils sont couverts d'une savane arbor& du type souda- Les chiffres correspondent à la classification numérique des climats de Papadalcis. nais. Sur ces sols, à potentiel plus faible que normal pour la region, on pratique une agriculture de subsistance pauvre. On y cultive l'igname ou le manioc en association avec des arachides et un peu de mais intercalaires. La culture se fait le plus souvent sur billons. En Afrique de l'est la plus grande partie des acrisols ferriques apparalt en Tanzanie sous climat tropical frais et sec (type 1.8). Ces profils, ainsi que les autres sous-groupes d'acrisols de cette region et aussi de l'angola, sont couverts de foréts claires (miombo) et des formes de degradation de ces forests: des savanes arborées du type zambézien. Les conditions écologiques sont sévères; on y pratique une agriculture de subsistance à base de manioc, sorgho, éleusine et haricots avec, accessoirement, des arachides et un peu de mais. Ces cultures de subsistance sont associées à un élevage de bovides du type zebu et de chèvres. Lorsque le regime climatique évolue vers le tropical frais humide (type 1.7), le mais prend une place plus importante dans la rotation, au detriment du sorgho. Les acrisols forestiers du Cameroun, du Ghana et de la Côte-d'Ivoire, qu'ils soient ferriques ou orthiques, se prétent également à une utilisation variable en fonction de certains caractères péclologiques. Dans les zones à texture grossière on observe, perdue dans la fora, une agriculture de subsistance pauvre base de manioc, en association avec ma's, riz et arachides. Ces petits champs évoluent après 2-3 ans en jachère forestière. Les profils de texture intermédiaire sous fora mésophile présentent souvent une saturation en bases plus importante dans l'horizon humifère. La pseudo-rotation vivrière s'enrichit de cultures comme les bananiers et les cacaoyers. L'aptitude des acrisols doit &re interprétée en fonction des conditions écoclimatiques et des variations de texture, de la presence d'horizons pétrique et pétroferrique, en considérant cependant qu'un acrisol orthique est plus favorable à la culture que les sous-groupes ferriques et plinthiques, si les autres conditions sont égales. Dans la zone forestière du Ghana, du Cameroun et de la Côte-d'Ivoire, le developpement de l'agriculture doit s'orienter vers l'implantation de cultures pérennes: cacaoyer, palmier, hevéa, cafeier. Les acrisols de texture intermédiaire, sans horizon pétroferrique et avec horizon humifère bien saturé en bases, conviennent trés bien A. l'hévéa et au palmier et bien au cacaoyer et au cafeier. Ils permettent également l'intensification des cultures vivrières. Les profils sableux, non petroferriques, sont moyennement aptes l'hévéa, peu aptes ou inaptes aux autres cultures pérennes. Il est evident que toutes les unites à horizon pétroferrique ne conviennent pas à l'installation de blocs de plantations de cultures pérennes. On évitera 209

225 également d'y procéder A une intensification des cultures vivrières. Cependant, la majeure partie des acrisols se situe sous savane, le plus souvent en conditions écologiques défavorables. On doit éviter A tout prix d'y implanter de grands projets de modernisation agraire. On y préconise le développement d'un élevage extensif associé A. un programme modeste de cultures vivrières (manioc, haricots, sorgho, éleusine) avec éventuellement des arachides, du coton ou du tabac sur les meilleures unites. B. Cambisols Les cambisols apparaissent dans toutes les zones écologiques de l'afrique, de l'équateur jusqu'au bord du desert. Partout ils caractérisent un stade recent de la formation du sol et par consequent ils possèdent un potentiel de fertilité relativement élevé. Cependant, leur utilisation depend essentiellement des conditions écologiques et topographiques et leur aptitude est fonction des travaux d'aménagement nécessaires pour leur mise en valeur. Bc. CAMBISOLS CHROMIQUES Les cambisols chromiques de la region c8tière d'algérie et de Libye jouissent d'un climat méditerranéen subtropical (type 6.1). On y observe des oliviers et des cultures d'hiver telles que le blé et l'orge. Ceux du Haut Atlas algérien, sous climat méditerraneen continental, sont également utilises pour des céréales d'hiver et des paturages d'hiver. En Afrique du Sud, sous conditions arides, ils sont couverts d'une steppe subtropicale à épineux; ils sont utilises d'une manière extensive en paturage d'été. En Afrique de l'est (Tanzanie, Kenya) les cambisols chromiques caillouteux se situent dans un paysage accidenté; des profils A horizon pétrocalcique apparaissent dans un paysage ondulé; les deux sont couverts d'une savane arbor& à acacia et pratiquement sans utilisation agricole. A Madagascar, ces sols, dont certains sont pétrocalciques, sont couverts d'une steppe A épineux. On les utilise localement comme paturage extensif et par endroits on y cultive des céréales à base de sorgho et de mils. Le potentiel des cambisols chromiques est le* cependant en maints endroits la topographie accidentée, la nature caillouteuse ou la presence d'un horizon pétrocalcique à faible profondeur constituent des facteurs limitants. C'est ainsi que les cambisols chromiques du Kenya et de la Tanzanie ne conviennent pas A une intensification culturale. L'aptitude des profils non caillouteux, sans horizon pétrocalcique et situés dans un paysage plat ou largement 210 ondulé, depend essentiellement des conditions écoclimatiques et des ressources en eau d'irrigation. Sous climat méditerranéen subtropical (zone c8- tière d'algerie et de Libye) ils constituent d'excellents sols pour le blé, l'orge, la vigne, les oliviers et les figuiers; irrigués en été, on pourrait y introduire les citrus et cultiver le coton et les legumes. Sous climat méditerraneen continental (Atlas algérien) ils conviennent également aux céréales d'hiver, aux vignes, aux figuiers et aux oliviers; avec un supplement d'irrigation on y cultive les citrus et les legumes, mais le coton n'y prospère plus. La mise en valeur rationnelle des cambisols chromiques de l'afrique du Sud et du sud de Madagascar exigerait la mise en ceuvre de projets d'irrigation. L'utilisation de ces sols, autre que pour l'élevage extensif, depend essentiellement des ressources en eau. Irrigues, ils constitueraient d'excellents terrains pour la canne à sucre, le coton, les arachides, le maïs, le riz, la luzerne et les citrus. Bd. CAMBISOLS DYSTRIQUES Sur le continent africain les cambisols dystriques apparaissent dans un relief accidenté, associés A des lithosols. Pour cette raison les étendues se situant sur les plateaux éthiopiens ne sont pas utilisées pour l'agriculture. A Madagascar par contre, ils apparaissent dans un paysage relativement plat, sous conditions climatiques sèches où ils se sont developpés partir d'un substrat pauvre. Ils sont converts de savanes arborees et peu utilises pour l'agriculture. Les cambisols dystriques sont des sols pauvres. L'utilisation rationnelle pour les cultures et l'élevage est souvent impossible A cause de la topographie accidentée. Dans ces cas leur vocation est forestière. A Madagascar, où le relief est plus modéré, on pourrait les utiliser pour l'élevage extensif associé A une pratique culturale de subsistance dont la rotation pourrait éventuellement s'étendre à l'arachide et au tabac. Cependant dans les conditions actuelles, ces sols ne se prêtent pas A des projets d'aménagement de grande envergure. Be. CANLBISOLS EUTRIQUES En Afrique, les cambisols eutriques se trouvent principalement dans la zone tropicale subhumide en transition vers la zone semi-aride. Ainsi, on les rencontre dans les savanes arborées de l'afrique de l'ouest (Cameroun, Ghana, ate-d'ivoire, Guinée, Haute-Volta), de l'afrique centrale (Republique centrafricaine), de l'afrique de l'est (Ethiopie et Kenya), de l'afrique méridionale (Angola, Afrique du Sud) et dans le sud de Madagascar. Ils sont principalement utilises comme paturages extensifs. En for& équato-

226 riale, les cambisols eutriques se trouvent sur roches riches en minéraux ferromagnésiens dans une topographie disséquée (Côte-d'Ivoire) ou sur alluvions récentes du Rift occidental africain (Zaire). Les premiers sont recherchés pour la culture vivrière et pour le cacao. Au Zaire on cultive du café et des cultures vivrières sous un regime de culture itinérante. Les cambisols eutriques sont de bons sols riches en elements nutritifs. Dans les conditions equatoriales ils conviennent parfaitement aux cultures pérennes exigeantes telles que le cacao et le café. Cependant la topographie accidentée pose des problèmes pour les cultures annuelles, et ne permet pas la mécanisation. Sous climat sec, leur utilisation doit s'orienter vers l'élevage extensif. Certaines étendues topographie plane, comme au Soudan et en Haute- Volta, pourraient &re amenagées pour l'irrigation. Elles constitueraient alors d'excellents terrains pour la canne à sucre, le riz, les arachides ou le coton. Bf. CAMBISOLS FERRALIQUES Les cambisols ferraliques apparaissent en general dans un paysage residuel associes à des lithosols, dans la zone forestière tropicale du Nigeria, de la Côted'Ivoire, du Liberia et du Gabon. Dans les savanes de Guinée on note certaines étendues associées des ferralsols. Ces sols constituent la phase récente de l'altération ferralitique. Ils possèdent encore une reserve minerale et leur capacite d'échange, quoique plus faible que celle des autres cambisols, est cependant plus élevée que celle des ferralsols. Le plus souvent ils présentent une texture fine ou intermédiaire. Compares aux ferralsols ils constituent de bons terrains pour le cacaoyer, le caféier, le palmier et l'hévéa. Les cambisols ferraliques des savanes de la Guinée se situent dans des conditions écologiques favorables pour le café robusta, les bananes, le sisal, le mais, le riz, la canne à sucre, les arachides, le coton et l'ananas. L'intensification culturale exige cependant l'utilisation d'engrais minéraux; on préconise une formule complète équilibrée. Bg. CAMBISOLS GLEYIQUES Ces sols apparaissent le plus souvent en association avec des fluvisols et des gleysols. Leur utilisation est extensive; on y cultive des plantes vivrières en culture séche et parfois du riz irrigué. L'utilisation de ces sols peut être réalisée au moyen de travaux de drainage simples qui les rendent aptes toutes les cultures sèches et à l'établissement de bons paturages. Leur situation est également favorable l'installation de rizières. Bh. CAMBISOLS HUMIQUES Les cambisols humiques appartiennent au domaine des zones tropicales d'altitude. Ceux du Cameroun se situent en forét d'altitude. On y cultive le bananier et d'autres plantes de subsistance. En Ethiopie, au Burundi et en Ouganda, ils apparaissent en savane sèche d'altitude. La topographie est très souvent un facteur limitant, particulièrement sur les plateaux d'ethiopie oit ils sont associés à des lithosols. Ces endroits escarpés ont une vocation forestière, mais les pentes moins fortes pourraient étre réservées la culture du thé. Au Burundi et en Ouganda les cambisols humiques constituent de bons terrains pour le café arabica et les cultures vivrières. Les fortes pentes se prétent davantage à l'installation de plantations d'eucalyptus et de cyprès. Bk. CAMBISOLS CALCIQUES Les cambisols calciques se trouvent dans le domaine des climats secs. On les observe d'abord dans les conditions méditerranéennes subtropicales (type 6.1) au Maroc, en Algérie et en Tunisie. Le relief y est le plus souvent ondulé, mais certaines unites apparaissent dans un paysage montagneux, fortement dissegue. Dans l'atlas algérien ils subissent un climat méditerranéen continental (type 6.7); puis, en transition vers le desert, le climat devient semi-aride (types 6.8 et 6.9). Dans ces conditions on les utilise pour les céréales d'hiver et le pâturage extensif. On y observe également des oliviers et des figuiers, plus rarement des citrus qui souffrent parfois de chlorose. Au Senegal et en Mauritanie ils subissent l'influence d'un climat tropical semi-aride (type 1.5). Ils sont utilises comme pâturage extensif d'hiver et on y trouve une agriculture de subsistance à base de sorgho et de mils. En Afrique de l'est on les observe en Ouganda et au Kenya, dans le climat tropical frais humide (type 1.7) et en Tanzanie, le plus souvent dans des conditions tropicales fraiches et seches (type 1.8). Ils sont couverts d'une savane herbeuse à Hyparrhenia, Themeda et Panicum. Les cultures annuelles de subsistance sont: mil, sorgho, haricots, manioc et patates douces. L'agriculture itinérante y est associée à un peu d'élevage. En region sèche ou semi-sèche l'utilisation des cambisols calciques s'oriente vers l'agriculture irriguée ou le ranching. Le sol même a une bonne reserve mina-ale et son aptitude depend essentiellement de la texture qui determine la capacité de retention d'eau, de la presence éventuelle, et de la profondeur, d'un horizon pétrocalcique et de la topographie. Une topographie accidentée et l'abondance de crates calcaires constituent un handicap à la mise en valeur. 211

227 Au Maroc, en Algérie et en Tunisie la majeure partie de ces sols est très apte ou apte à la culture de l'olivier, du figuier et de la vigne. La culture des citrus est souvent déconseillée à cause de la haute teneur en carbonate de calcium. Les sols de texture moyenne situés dans un relief plat à largement ondulé conviennent parfaitement une agriculture intensive avec céréales d'hiver en culture sèche et à des cuitures d'été tabac, légumes) s'il y a de l'eau d'irrigation disponible. Les terrains de texture légère ont une plus faible réserye en eau; on y préconise le développement d'une politique agro-pastorale. Au Sénégal, en Mauritanie et en Afrique de l'est, ces sols possèdent une valeur fourragère bonne A. moyenne. Le problème essentiel reste celui de l'alimentation en eau. Pour cette raison ils sont A. vocation typiquement pastorale. La stabulation du bétail en des points bien choisis peut permettre une amélioration des cultures annuelles indispensables, mais leur superficie est nécessairement limitée. By. CAMBISOLS VERTIQUES Certains cambisols vertiques sont observés dans des vallées alluviales, associés à des vertisols et à des régosols; d'autres apparaissent dans un paysage résiduel associés à des lithosols. Ils ont une certaine importance dans le nord du Ghana et du Nigeria et dans plusieurs bassins sédimentaires en Haute-Volta. Ils apparaissent plus localement en Guinée, au Mali, au Niger, au Dahomey, en Rhodésie et en Namibie. Ils portent une savane herbeuse ou arborée. En paysage résiduel ils ne sont pratiquement pas utilisés pour l'agriculture. Mame en vallée, ces terres lourdes craquelées sont peu exploitées; en Haute-Volta certaines étendues portent une culture de mil repiqué. Ces sols sont pauvres en matières organiques mais ont une bonne réserve minérale. Ils sont bien pourvus en calcium et potasse mais présentent parfois à faible profondeur des teneurs importantes de sodium échangeable qui en font des sols à alcalis. L'autochtone néglige souyent ces terres A. cause du labourage difficile. Sans irrigation, l'agriculture est de type extensif base d'élevage. La mise en valeur rationnelle demande des investissements importants qui se justifient en terrain plat s'il y a suffisamment d'eau d'irrigation disponible. Lorsqu'ils sont irrigués, ils sont aptes à la culture de la canne à sucre, du coton, du riz, et du ma:is. E. Rendz ines En Afrique la répartition géographique des rendzines est très limitée. Très localement, ils apparaissent sous conditions semi-arides en Afrique du Sud et en Afrique de l'est. On note cependant quelques étendues plus importantes, dans des conditions mediterranéennes, au Maroc et en Tunisie, où ils apparaissent dans un paysage très accidenté. Ils sont localement terrassés et utilises pour les céréales d'hiver. Il s'agit de sols riches, très humiferes, mais les conditions topographiques constituent un facteur limitant de première importance. La seule vocation en zone accidentée est l'arboriculture fruitière avec oliviers, figuiers et vigne. Les pentes modérées conviennent pour les céréales d'hiver (We et orge) et les pâturages d'hiver. Le développement d'une agriculture intensive irriguée n'est possible que lorsque, localement, les conditions topographiques sont plus favorables. Dans ces conditions les rendzines constituent d'excellents sols, il faut cependant éviter la culture de plantes sensibles aux chloroses (citrus). F. Ferralsols Les ferralsols, stade ultime de l'altération ferralitique, ont une répartition géographique tres importante en Afrique centrale. Ces sols à complexe adsorbant faible, souvent fortement désaturés et sans réserve minérale, ont un potentiel de fertilité très limité Les éléments fertilisants des ferralsols sont essentiellement immobilises dans la matière organique du sol et dans la couverture végétale. La teneur en argile, qui determine la capacité de retention de l'eau et des bases, est également un critère important lors de!interpretation de leur fertilité. Fh. FERRALSOLS HUMIQUES Les ferralsols humiques apparaissent dans les regions tropicales d'altitude. Ils sont couverts de forêts ou de savanes. Au-dessus de m, la fora de bambou domine, associée à d'autres groupements forestiers de montagne. On les utilise pour l'agriculture traditionnelle de subsistance à base de manioc, mais, patate douce, haricots, bananes, sorgho et éleusine. A partir de m, le manioc disparait ainsi que les bananiers et on aperçoit des champs de blé, d'orge, de pommes de terre et de legumes. En Afrique centrale, on cultive localement le pyrèthre et le quinquina. Les plantations de the se developpent normalement mais le café arabica présente souvent des déficiences minérales. Le type d'agriculture est du type extensif et dans les conditions actuelles on n'utilise pas d'engrais. Dans le nord-est du Zaire (Ituri), de grandes &endues de ces sols sont couvertes de savanes à Loudetia, qui ne sont jamais utilisées par l'agriculteur africain. 212

228 Il s'agit de sols très fortement altérés, profonds, argileux (argile chargée positivement). Ils constituent un parcours très pauvre pour le Mail et présentent des problèmes de fertilité que l'expérimentation agricole doit résoudre avant qu'on puisse envisager leur mise en valeur. A l'exception de ces étendues couvertes de savanes à Loudetia les ferralsols humiques conviennent A la mise en place très prudente d'une agriculture mixte avec élevage et plantes vivrières, et utilisation de la jachère paturée de longue durée (de 5 à 10 ans). Pour la plupart, ils sont aptes A la culture du thé. Le café arabica ne petit &re envisage que sous un type d'exploitation de petites parcelles individuelles qui permet l'application annuelle d'un mulching, nécessaire pour le maintien de la fertilité des plantations. L'introduction rationnelle du blé, de l'orge et des pommes de terre dans ces regions peut &re envisagee lorsqu'on utilise des engrais minéraux. Au-dessus de l'altitude de m, la vocation est pastorale. F O. FERRALSOLS ORTHIQUES Les ferralsols orthiques connaissent une très grande extension géographique. Ils caractérisent des regions peu peuplées et sont pour la majeure partie couverts par la vegetation naturelle (for& ombrophile, savanes guinéennes, formations soudano-zambéziennes). La population les utilise pour leurs cultures de subsistance dont la rotation est adaptée aux conditions locales. Après 2-3 années de cultures associées, les champs sont abandonnés et retournent h. la jachère. En fora équatoriale, on observe des plantations de palmiers huile, de cafeiers, d'hévéas et parfois de cacaoyers. Dans la zone des savanes guinéennes le coton est souvent cultivé sur ces sols, en rotation avec les plantes vivrières. Les savanes sont également utilisées comme paturage extensif. Le principal facteur limitant de ces sols est la faible teneur en elements fertilisants. En fora, d'importantes quantités d'éléments minéraux sont immobilisées dans le couvert vegetal, ce qui donne une fertilité temporaire plus elevée aux sols forestiers. Les ferralsols des savanes sont toujours plus pauvres. Dans la zone forestière (climat du type 1.1), ces sols sont surtout utilises pour les plantations de cultures pérennes qui vivent en cycle fermé et assurent ainsi une meilleure conservation de la fertilité naturelle. L'aptitude de ces sols varie suivant la texture, la profondeur de la nappe de gravats et le degré de saturation de l'horizon humifère. Les sols profonds, de texture fine ou intermédiaire, à horizon humifère bien saturé en bases, sont de bons terrains pour cacaoyer, caféier, palmier h. huile et hévéa. Ces males sols a horizon humifere oligotrophe conviennent moins bien au cacao et aux bananes mais sont encore aptes aux cultures du caféier, du palmier et de l'hévéa. Les unites plus pauvres sablo-argileuses conviennent seuiement A. la culture de l'hévéa. En zone de savanes guinéennes (types climatiques 1.2, 1.4, 1.7), les ferralsols orthiques de texture fine et moyenne conviennent à une rotation cultures vivrières/coton/arachides et h l'installation de plantations de caféiers et de palmiers à huile. La rotation cultures vivrières/coton peut s'associer avec l'aevage. Dans les conditions actuelles la regeneration du sol se realise par une jachère naturelle de plusieurs années après un cycle cultural. Les possibilités d'améliorer la productivité de ces sols en zone de savanes anthropiques et guinéennes consistent dans l'amélioration de la jachere natureile, le remplacement de celle-ci par des plantes améliorantes et l'utilisation d'engrais minéraux. Les essais en station ont fourni quelques directives sur l'application des engrais, mais les conditions psychologiques et techniques du milieu rural africain sont encore bien loin d'être idéales pour appliquer /es méthodes modernes mises au point en station. Dans le domaine soudano-zambezien du Zaire, de la Republique centrafricaine, de l'angola, de la Zambie, de la Tanzanie, du Mozambique et de certaines parties de Madagascar, dans un climat saison seche très prononcée, les conditions écologiques sont extrêmement défavorables au déve/oppement agricole, d'autant plus que ces ferralsols constituent un substrat pauvre. Dans ces regions on ne peut préconiser aucun développement intensif sur ces sols. L'utilisation actuelle se limite au ranching extensif. Fp. FERRALSOLS PLINTHIQUES Les ferralsols plinthiques apparaissent localement dans les forêts de Côte-d'Ivoire, du Cameroun, du Liberia et de la Sierra Leone. Dans les autres pays africains ils appartiennent au domaine de la savane. Peu peuplés, ils sont en grande partie couverts par la vegetation naturelle. La presence d'un horizon pétrique, parfois pétroferrique, est un facteur limitant très important. En zone climatique 1.1 on préconise la sylviculture avec regeneration et maintien de la cottverture forestière. En savane, ces sols pauvres ont une faible valeur; ils pourraient être utilises en ranching mais l'exploitation ne sera jamais très rentable dans les conditions actuelles. Fr. FERRALSOLS RHODIQUES Les ferralsols rhodiques couvrent des surfaces relativement importantes dans la region des savanes de divers Etats africains. Les conditions climatiques 213

229 actuelles peuvent &re très variables. En République centrafricaine et certaines regions du Zaire, ils jouissent d'un climat tropical chaud (type 1.4). Au Cameroun et en Angola les conditions climatiques sont tropicales fraiches et humides (type 1.7). Dans le sud (Zambie, Mozambique, Swaziland et Afrique du Sud) ils jouissent d'un climat frais semi-tropical (type 2.1) a frais, de moyenne altitude (type 2.3). En Afrique la majeure partie des ferralsols rhodiques se trouvent sous vegetation naturelle; on y pratique une agriculture itinérante associée à un élevage rudimentaire. L'agriculture de subsistance est à base de manioc, bananes, mais; dans les zones plus sèches le =Is est remplacé par le sorgho. En Rhodésie, on cultive du tabac, et on y observe quelques pâturages irrigués. La valeur agronomique des ferralsols rhodiques est plus élevée que celle des autres ferralsols. Dans les zones climatiques 1.4, 1.7 et méme 1.8 ces sols sont aptes à la culture du caféier, du bananier, du coton, du mays, de l'arachide et aux cultures traditionnelles. Sous climat frais de faible et moyenne altitude (province du Katanga au Zaire, Malawi, Rhodesie, Mozambique), le caféier et le bananier disparaissent mais on pourrait y introduire le blé et la canne à sucre. Tous ces sols sont très aptes a l'établissement de bons pâturages, à la culture de mais fourrager et d'autres plantes fourragères. Ils réagissent favorablement aux engrais minéraux; l'utilisation d'une formule complète a base de N, P, K, Ca, Mg est préconisée. Fx. FERRALSOLS XANTHIQUES En Afrique la majeure partie des ferralsols xanthiques sont couverts d'une forét équatoriale. Ce n'est qu'en Angola, en Zambie et a Madagascar qu'on les trouve dans des conditions plus sèches et couverts de savanes ou de foréts claires. En for& équatoriale I'agriculture itinérante (shifting cultivation) est base de bananes, manioc, riz sec, et ma's en cultures associées, évoluant après deux ans en jachère farestière. Sur sols légers le bananier fait défaut dans la pseudo-rotation. On y observe également d'importantes plantations d'hévéa, de palmier, de cafeier, mais le cacaoyer est moins représenté. Ces sols sans reserve minérale ont une faible saturation en bases. La fertilité naturelle, relativement faible, depend de la teneur en argile. Dans le bassin du Congo, les ferralsols xanthiques avec plus de 30 pour cent d'argile sont considérés comme très aptes la culture de l'hévéa et du palmier à huile, aptes la culture du caféier et moyennement aptes à celle du cacaoyer. Avec une teneur en argile inferieure 30 pour cent on y cultive encore avec succès l'hévéa; le palmier et le caféier se développent moins bien et 214 les terrains ne conviennent plus au cacaoyer. Avec moins de 20 pour cent d'argile, l'hévéa aussi présente un développement plus lent et une diminution de production, surtout en période sèche. On a pu démontrer également que la culture intensive et continue de plantes annuelles est possib/e en utilisant des engrais minéraux; cependant, la population rurale africaine n'a pas encore atteint le stade d'évolution qui permet d'utiliser systématiquement des techniques modernes. La mise en valeur des ferralsols xanthiques des savanes pose de plus grands problèmes. En effet, ces sols pauvres ont très souvent subi une erosion severe. Leur vocation est surtout pastorale. G. Gleysols Quoique les gleysols présentent de trés grandes variations, nous croyons opportun de les traiter tous ensemble parce que ieurs conditions communes de mauvais drainage constituent un facteur limitant important. Dans la majeure partie de l'afrique, le développement de l'agriculture n'a pas permis de mobiliser les capitaux indispensables à la mise en valeur rationnelle de ces sols hydromorphes. Les gleysols dystriques de l'afrique centrale et spécialement ceux du bassin du Congo sont couverts d'une for& marécageuse sur substrat sablonneux. Ils ne sont pas utilises pour l'agriculture. En Afrique de l'ouest certaines vallées à gleysols sont utilisées pour la riziculture, ou drainées pour la culture de la banane, et autres cultures vivrières; il s'agit ici de sols relativement riches sur ailuvions récentes (Nigeria, Niger). Dans beaucoup de regions de savanes, les marais ne sont pas cultivés et sont reserves aux bovidés comme päturage extensif pendant la saison sèche. Dans les regions d'altitude de l'afrique centrale, particulièrement dans les zones à pression démographique importante du Rwanda et du Burundi, la mise en culture des marais, au cours de la saison sèche, est devenue une pratique généralisée. Un drainage rudimentaire et extensif en saison sèche permet la culture sur billons de patates douces, mais et haricots. Après la récolte, l'engorgement, qui résulte des pluies, modère le processus de degradation de la matière organique déclenché par la mise en culture. L'aptitude des sols à gley est très variée. Les gleysois dystriques sous tapis de graminées se prêtent des travaux de drainage relativement simples pour la culture de saison sèche. Un drainage plus efficace peut se justifier pour la culture intensive lorsque l'utilisation d'engrais est envisagée. Les gleysols eutriques et molliques caractérisent un substrat riche

230 en bases et matière organique. Le drainage rationnel de ces sols permettrait la création de gites agricoles de première valeur. Les gleysols humiques caractérisent souvent des étendues marécageuses difficiles A drainer; ceux sous forét marécageuse au Zaire et au Congo ne sont pas aptes à l'agriculture. Les gleysols humiques, sous marais de papyrus, sont aptes à la culture de saison sèche après drainage et élaboration de planches exondées qui sont aménagées pour la culture. Un drainage rationnel simple peut &re réalisé dans certaines vallées et rendre les sols tris aptes à la culture du bananier et A. l'agriculture intensive avec utilisation d'engrais. La mise en valeur de beaucoup de ces marais exige cependant d'importants travaux de génie rural. Phaeozems En Afrique les phaeozems n'ont pas une extension géographique importante. Au Maroc ils apparaissent dans un paysage relativement plat sous climat méditerranéen. On y rencontre les cultures traditionnelles à base de céréales d'hiver, particulièrement /e blé. Au Nigeria ils se situent sous climat tropical chaud (type 1.9). On les utilise comme päturage extensif associé A une agriculture céréaliere A base de mils et de sorgho. Les phaeozems sont des sols excellents aussi bien pour l'agriculture:traditionnelle que pour l'agriculture moderne. Ces sols ne présentent pas de facteurs pédo/ogiques limitants et sont très aptes à toutes les cultures et au paturage. La sécheresse saisonnière est le seul facteur limitant. L'installation de fawns culturales modernes et intensives exige une irrigation supplémentaire en saison sèche. Lithos Is L'aptitude des lithosols est fortement influencée par les deux facteurs limitants: topographic disséquée avec fortespentes et nature rocheuse et cafflouteuse du substrat. Ces facteurs limitants empéchent en général l'installation de l'agriculture traditionnelle et rendent impossible la modernisation de l'agriculture. Dans la région tropicale humide lesllithosols sur roches basiques et schistes présentent un potentiel de fertilité nettement plus élevé que les autres sols. L'utiIisation de ces sols pour l'implantation de caféiers ou de cacaoyers en petites parcelles individuelles peut se justifier. En zone méditerranéenne certains lithosols conviennent à l'olivier et A la vigne. Dans la plupart des cas les lithosols ne sont pas aptes l'agriculture et on essaiera de les conserver sous végétation naturelle. Fluvisols Les fluvisols sont très importants dans un grand nombre de vallées africaines: vallées du Niger, du Nil, du Sénégal, du Chari et beaucoup d'autres. Ils occupent les parties les mieux drainées de ces vallées où ils apparaissent le plus souvent en association avec les gleysols, les vertisols et les régosols. Dans les tropiques humides, ils sont nettement plus fertiles que les sols avoisinants; dans la zone semiaride et aride on trouve de l'eau et les sols se trouvent dans une position topographique favorable pour l'irrigation. Ainsi, les fluvisols constituent des Sites agricoles densément occupés par des cultures vivrières. Dans les vallées de l'afrique de l'ouest, on trouve aussi des rizières et A Madagascar la riziculture est encore plus généralisée. En culture traditionnelle les fluvisols constituent de bons terrains agricoles, particulièrement les fluvisols eutriques et calcaires. Ils sont très bien pourvus en bases échangeables et en PP, total. Le complexe adsorbant est parfois faiblement saturé en sodium, mais dans ces cas la richesse en matière organique compense très souvent ce défaut. Dans la zone aride ils peuvent présenter des sels solubles. Les fluvisols dystriques, eutriques et calcaires conviennent tous A une agriculture intensive. Le capital A investir pour l'aménagement peut étre considérable, particulièrement en zone aride, où l'irrigation, parfois associée au drainage, est nécessaire pour la mise en vaieur. La formule d'engrais doit s'adapter aux caractéristiques physico-chimiques des divers sousgroupes. Sur les sous-groupes dystriques on appliquera une formule complète tandis que les fluvisols eutriques et calcaires donnent en general une réponse positive A l'azote et au phosphore et ne réagissent pas aux autres éléments fertilisants. Les fluvisols thioniques soulèvent un problime particulier pour leur mise en valeur. Les facteurs défavorables sont: la formation d'éléments toxiques avec développement d'une forte acidité après drainage, la salinité et, souvent, un déficit en azote; cependant leur texture fine, leur teneur élevée en matières organiques difficilement nitrifiables et Ieur teneur moyenne A bonne en acide phosphorique sont des éléments favorables A la mise en valeur pour le riz. La vocation naturelle de ces sols est donc la riziculture, ce qui exige une maitrise complète de l'eau. L'alternance du drainage et de l'irrigation doit trouver un juste équilibre. Le drainage est nécessaire 215

231 pour l'élimination des sels solubles, mais on ne peut exagérer pour éviter une trop grande acidification par oxydation des sulfures. Kastanozems Ces sols, cartographiés sous climat méditerranéen tropical au Maroc et en Tunisie, apparaissent en général dans un paysage ondulé, associés à des cambisols, des fluvisols ou des vertisols. Parfois le relief est accidenté et les sols associés sont des lithosols. On y observe l'agriculture traditionnelle avec pdturages extensifs et céréales d'hiver. Les kastanozems sont des sols riches, très humifères, bien pourvus en éléments nutritifs. lls sont très aptes à l'agriculture traditionnelle, mais aptes aussi A. une intensification de l'agriculture céréalière d'hiver. Ils conviennent également aux vignes, aux oliviers et aux tiguiers. Avec une irrigation appropriée, ils sont très aptes A. la culture du coton, de légumes et d'arbres fruitiers, à l'exception du citrus qui, sur les types calciques, pourrait souffrir de la chlorose. Luvisols Une grande variété de luvisols a été représentée sur la carte des sols de l'afrique. Les sous-groupes les plus représentatifs sont les luvisols chromiques et ferriques. Les luvisols chromiques se situent surtout en zone méditerranéenne et tropicale semi-aride; dans cette m'éme zone clirnatique on trouve plus localement des luvisols orthiques et albiques. Les luvisols ferriques, ainsi que les sous-groupes gleyiques et plinthiques, correspondent principalement à la zone tropicale A. longue saison sèche. Tous ces profils se situent dans la zone pédoclimatique communément appelée fersialitique. Ils sont couverts d'une savane arborée ou de forêts claires. La majeure partie des luvisols se situent en conditions écoclimatologiques défavorables, et souvent l'eau d'irrigation indispensable manque pour le développement d'une agriculture intensive. Pour cette raison l'utilisation rationnelle de ces sols doit s'orienter vers l'élevage extensif, associé avec les cultures vivriéres indispensables. Toute une politique agropastorale doit y être développée. Lc. LUVISOLS CRROMIQUES - Lo. LUVISOLS ORTHIQUES Les luvisols chromiques et orthiques au Maroc et en Algérie sont utilisés comme terres agricoles pour céréales d'hiver. On y observe également des oliviers. Ils constituent de bons terrains pour l'agriculture traditionnelle. Pour le développement d'une 216 agriculture intensive l'eau est le facteur limitant. Au sud du Sahara, les luvisols chromiques sont couverts par une savane arborée, souvent à épineux. Ils connaissent une extension géographique relativement importante dans la partie nord du Nigeria, en Rhodésie, en Zambie, au Swaziland et en Afrique du Sud, le plus souvent sous climat semi-tropical longue saison sèche (types 2.1 et 2.2). Ces régions sont peu peuplées et I'utilisation se limite aux cultures vivrières indispensables: manioc, mais, sorgho, éleusine, avec un peu d'élevage. En Rhodésie on rencontre le ranching et la culture de tabac. 11 s'agit de bons terrains bien pourvus en bases mais relativement pauvres en matière organique et en phosphore. Le problème essentiel est celui de l'alimentation en eau, qui empéche l'intensification de l'agriculture. Pour cette raison la vocation est typiquement pastorale, évidemment associée avec les cultures vivrières indispensables, mais qui doivent &re réduites au minimum. Dans les endroits plus favorables, aux pluies plus abondantes et plus régulières, on pourrait développer la culture de l'arachide, du tabac et du coton. Ils conviennent très bien A. la canne à sucre lorsqu'une irrigation est possible. Lf. LUVISOLS FERRIQUES - Lg. LUVISOLS GLEYIQUES - Lp. LUVISOLS PLINTHIQUES La majeure partie de ces luvisols se trouvent dans un climat tropical chaud (type 1.4) a saison sèche prononcée, ou tropical semi-aride (type 1.5). C'est le cas pour les luvisols cartographiés au Nigeria, au Cameroun, au Dahomey, au Togo, au Ghana, en Cöte-d'Ivoire, en Guinée, au Sénégal, en Haute- Volta, au Tchad, au Mali, en République centrafricaine, en Ouganda et au Mozambique. On y pratique en général une agriculture de subsistance céréalière base de sorgho et de mils; lorsque la saison des pluies est un peu plus longue (type 1.4), on rencontre également du ma:is, du manioc et des bananes. En Afrique de l'est (Kenya) et du Sud (Zambie, Rhodésie, Malawi), les luvisols ferriques apparaissent dans un climat tropical frais humide (type 1.7) et sec (type 1.8) ou climat frais semi-tropical (types 2.1 et 2.2). Les luvisols ferriques sont plus altérés que le sousgroupe chromique et se caractérisent ainsi par une fraction argileuse à plus faible capacité d'échange. Ils sont cependant bien saturés en cations mais en général pauvres en matière organique. Leur fertilité dépend de la texture, de la teneur en éléments ferrugineux et de la présence éventuelle d'un horizon pétroferrique à faible profondeur. Le développement et l'intensification de l'agriculture sont également freinés par le problème de l'ali-

232 mentation en eau. Les sols et le milieu écologique sont avant tout favorables à l'élevage. Les possibilités culturales, qui doivent s'associer a l'élevage, dependent de fintensité de la secheresse. Sous climat tropical chaud (type 1.4) la saison des pluies est suffisamment longue pour la réussite certaine d'une rotation de cultures vivrières. Dans ces conditions on pourrait prudemment aménager la rotation de cultures vivrières par l'introduction de coton et d'arachides ou de tabac, et remplacer la jachère naturelle par une jachère améliorée paturée ou une plante améliorante. Lorsque la saison seche est plus longue (types 1.5 et 1.9), les conditions écologiques deviennent trop hasardeuses pour la réussite certaine des cultures. Ces regions sont encore plus typiquement à vocation pastorale. La savane y possède une valeur fourragere bonne à moyenne. Pour une intensification éventuelle de l'élevage il parait souhaitable de faire un effort vers l'étude des méthodes de fauchage avec conservation des produits sous forme d'ensilage et de foin. La stabulation du Mail en des points bien choisis peut permettre une amelioration, par la fumure, des cultures annuelles indispensables, mais leur &endue sera obligatoirement limitée. N. Nitosols En Afrique, les nitosols apparaissent en zone tropicale humide dans un paysage disséqué sous for& ou sous savane. Ils caracterisent le stade intermediaire de l' alteration ferralitique sur des matériaux de texture fine ou intermédiaire. Dans certains pays de l'afrique occidentale (Cameroun, Nigeria) les sols faiblement ferralitiques sur matériaux grossiers et en topographie largement ondulée présentent également les caractéristiques des nitosols. Compte tenu du stade d'altération, il est logique que les nitosols soient plus fertiles que les ferralsols. En general ils ont encore une faible reserve minérale et leur complexe adsorbant présente aussi une plus haute capacité d'échange. Chacun des sous-groupes presente des caracteristiques d'utilisation spécifiques. Nd. NI'rOSOLS DYSTRIQUES Dans toutes les zones écologiques on peut constater que ces sols sont plus recherchés par la population rurale pour leurs cultures vivrières que les ferralsols. Meme de très fortes pentes sont cultivées. Dans l'ensemble, il s'agit de sols de valeur moyenne. Compte tenu de leur position topographique, leur mise en valeur sous foret pose moins de problemes que sous savane. En effet, en zone forestière l'installation d'une culture pérenne assure une meilleure protection contre Pérosion. Ce sont de bons sois pour l'hévéa et le palmier, ainsi que pour le cafeier qui donne encore de bons résultats. Seules les unites h horizon humifère bien saturé en bases sont aptes à la culture du cacaoyer. Pour la culture traditionnelle de plantes vivrières, on essaiera d'effectuer des travaux anti-érosifs efficaces. Le facteur limitant pour la modernisation d'une agriculture basée sur une rotation à plantes annuelles est la topographie qui empèche souvent la mecanisation. Ces sols réagissent favorablement aux engrais minéraux; une formule complete à base de N, P, K, Ca, Mg est a préconiser. Ne. NITOSOLS EUTRIQUES Les nitosols eutriques sont souvent très utilises pour les cultures vivrières. Ils présentent un potentiel de fertilité élevé et se rangent parmi les meilleurs sols des tropiques. Dans la zone forestière du Nigeria et du Cameroun, les nitosols eutriques constituent les meilleurs terrains pour la culture du cacaoyer. En savane, ils sont encore aptes à la culture du caféier et du palmier a. huile lorsque la saison sèche ne dépasse pas quatre mois. Pour la culture traditionnelle on doit essayer de contrôler l'érosion. Ces sols se trouvant souvent en region montagneuse, la modernisation de l'agriculture est souvent difficile à cause des fortes pentes qui empèchent la mécanisation. Ces sols réagissent favorablement aux engrais azotes et phosphates et n'ont pas besoin d'éléments cationiques. Nh. NITOSOLS HUMIQUES Les nitosols humiques apparaissent en zone tropicale d'altitude, le plus souvent sous climat tropical frais humide (type 1.7), parfois sous regime climatique un peu plus sec (type 1.8). Ces regions sont souvent densément peuplées et les sols sont fortement occupés par les cultures vivrières: bananes, manioc, haricots, mais, puis sorgho et mils dans les parties plus sèches. La culture du café et du thé est pratiquée également lorsque les conditions climatiques ne sont pas trop sèches, ainsi que divers types d'élevage, depuis le ranching extensif jusqu'a l'élevage laitier plus intensif. Les nitosols humiques sont considerés comme de bons sols agricoles. Sous climat tropical frais et sec, l'agriculture doit s'orienter vers l'élevage avec stabulation du bétail en des points bien choisis en vue d'améliorer par la fumure les cultures vivrières indispensables. Sous climat frais humide, les possibilités sont plus grandes. Les pentes modérées conviennent très bien à l'agriculture coutumière dont la rotation s'enrichit des haricots, des bananes et du mais. Les 217

233 sols conviennent également A la culture du café arabica et très bien A celle du the. Le café arabica souffre parfois de carences minérales. Les recherches ont montre que l'équilibre ideal entre les cations Ca-Mg-K du sol se situe aux environs de , avec une teneur minimale de 0,7 meq/100 g de sol pour le K. A partir de l'altitude de m le pyrèthre donne d'excellentes récoltes. Les fortes pentes doivent etre réservées à l'aménagement forestier. Histosols Des étendues importantes de sols organiques ont été cartographiées en Côte-d'Ivoire, au Congo, au Zaire, en Zambie, au Malawi et A Madagascar. D'autres &endues plus restreintes sont toujours associées aux gleysols humiques. Il s'agit toujours de sols très mal draines appartenant A de vastes zones marecageuses. Les histosois dystriques sont couverts de forets marécageuses ou de marais A papyrus; sur les histosols eutriques se développe souvent une association A dominance de phragmites. Dans les conditions actuelles, l'engorgetnent permanent em- Oche un drainage efficace; de ce fait ces sols ne sont pas utilises. Les histosols dystriques sont des sols pauvres, déficients en cations et en elements mineurs. La culture qui convient le mieux sur ces sols après drainage est l'ananas. Les histosols eutriques sont développes A partir d'un substrat plus riche en cations; cependant on doit remédier également à leur carence en elements mineurs. Le probleme de la mise en valeur de ces sols est le drainage, toujours difficile et très cateux, associé des difficultés d'affaissement après drainage. Podzols Sur sable du Kalahari et sur sable dunaire côtier peuvent se développer des podzols, souvent des podzols humiques, grace A un humus acide da une vegetation spéciale et A l'action d'une nappe phreatique. On trouve ces sols en association avec des arenosols, des régosols et des gleysols. Ils sont très pauvres A cause de leur horizon lessivé de surface, de leur capacite hydrique insuffisante, de leur faible capacité d'échange, de leur acidité, de leur déficience en phosphore, en soufre et surtout en oligoelements. Leur principale utilisation est l'élevage extensif. La foret doit &re protegee si elle existe. Dans certaines circonstances après foe& et en climat humide et chaud il est possible de faire des cultures spéciales, telles que la vanille, sur arbres tuteurs. Sur les côtes, les podzols sont parfois plantés en cocotiers ou reboisés en filaos. 218 Arénosols En Afrique les arénosols occupent de vastes regions. Les arénosols cambiques et luviques apparaissent surtout dans les regions sèches. Les arénosols ferraiiques appartiennent A un domaine plus humide. Cette repartition géographique des arénosols en fonction des conditions écologiques nous oblige A traiter le sous-groupe ferralique separement, tandis que les arénosols cambiques et luviques présentent des conditions de milieu et d'utilisation semblables. Qc. ARÉNOSOLS CAMI3IQUES - Ql. ARtNOSOLS LUVIQUES Dans la zone tropicale sèche, semi-aride et aride se situent de vastes regions occupées par des arénosols cambiques et luviques. En general, ils apparaissent dans une topographie plane ou largement ondulée. Ce n'est qu'en Afrique orientale (Ethiopie, Somalie, Kenya) qu'on observe des arénosols cambiques A relief accidenté, associes avec des lithosols et des dunes mobiles. La couverture végétale varie en fonction des conditions climatiques. En zone tropicaie chaude (type 1.4) et tropicale semi-aride (type 1.5), on observe une savane arborée lorsque la pluviométrie est supérieure à 500 mm. Au-dessous de cette pluviométrie on passe h. une steppe arborée et au-dessous de 200 mm apparait la steppe subdésertique qui évolue graduellement vers la formation désertique pratiquement sans vegetation, avec moins de 50 mm de precipitations. Ces regions sont occupées par une population d'éleveurs qui pratiquent un élevage extensif. En bordure des vallées, où les sols alluvionnaires offrent plus de possibilités, ils sont peu cultives. Dans rintérieur du pays ils portent de rares cultures de petit mil, de mil rouge et parfois de haricots. Ces sols sont généralement pauvres en carbone organique, azote, bases échangeables et P20,. Le ph est légerement acide en surface et se relève en profondeur. Les arénosols luviques et cambiques possèdent une certaine valeur fourragere et une vocation pastorale. Par stabulation du bétail on peut obtenir, grhce au fumier, une amelioration des cultures annueiles indispensables. Lorsque la pluviométrie est supérieure h 500 trim on pourrait envisager un développement prudent de la culture de rarachide. Qf. ARtNOSOLS FERRALIQUES Ces arénosols couvrent des surfaces très importantes dans le sud du Zaire et en Angola; on note égaiement des surfaces considérables en Côte-d'Ivoire, Ghana, République centrafricaine, Tchad, Congo,

234 Zambie, Tanzanie et Kenya. Ils occupent de vieux plateaux en zone tropicale à saison sèche de durée très variable. Ils sont couverts de savanes arborées guinéennes, de pseudo-steppes, de forets claires soudano-zambéziennes et de savanes soudanaises. En bordure des plateaux sableux, la population préfère cultiver les sols, meilleurs, des depressions, mais intérieur du pays elle utilise les arénosols pour une maigre agriculture de subsistance dont le type depend de la nature des sables et des conditions écologiques. Sur les plateaux du Kalahari, au ZaIre, et en Angola (climats du type 1.7, 2.1 et 2.2), les seules cultures possibles, suivant les méthodes traditionnelles, sont le mil 'a chandelle, le voandzou et le manioc. Le rendement de ces plantes est para. culièrement modeste: de 400 A. 700 kg/ha pour le mil, de 500 A. 750 kg/ha pour le voandzou et de 3 it 10 tonnes de tubercules frais pour le manioc. L'arachide est seulement cultivée à l'emplacement d'anciens villages. Les arénosols ferraliques sur d'autres types de sables en milieu guinéen (climats 1.2, 1.3) donnent des productions plus satisfaisantes pour l'arachide et le manioc et on y cultive également le mais et le riz sec. Quelques plateaux sont utilises pour l'élevage extensif. Les arénosols ferraliques sont des sols pauvres, la teneur en argile est le plus souvent inférieure 10 pour cent, la teneur en matière organique est très faible et le ph acide révèle la très faible teneur en bases échangeables. Ces sols ne sont pas aptes à l' installation d'une agriculture moderne. La seule méthode d'utilisation est l'élevage extensif. La valeur nutritive des savanes et des steppes sur arénosols ferraliques est faible et caractérisée notamment par des carences ou des déséquilibres en minéraux, de sorte que, sans supplement alimentaire, l'élevage des bovidés y est impossible. Le maintien du cheptel en bon état demande la mise permanente à sa disposition d'un mélange mineral complet. Dans des conditions aussi rudes, seule une race petite et rustique peut prospéren La race Ndama ou des croisés Ndama x Dahomey se sont bien adaptés. R. Régosols Certaines formations dunaires dans le desert et le long des côtes sont constituées de régosols calcaires. Des extensions importantes se situent en Algérie, Egypte, Ethiopie, Somalie et Kenya. D'autres manteaux de sables récents deposes dans la zone désertique et tropicale semi-aride ne sont pas calcaires; on y observe des regosols eutriques qui sont particulièrement importants au Mali, en Mauritanie, en Libye et en Algérie. Ils sont très souvent associés des formations lithiques, pétroferriques ou A. des duneslmobiles. Tous ces régosols portent une vegetation naturelle, dont la composition floristique et le recouvrement dependent des conditions climatiques. Dans le desert on trouve quelques plantes isolées, parmi lesquelles une graminée (Aristida) se développe après les pluies. Dans la zone subdésertique apparaissent les acacias et quelques touffes espacées de graminées pérennes avec le développement de l'aristida après les pluies. Sous climat tropical semi-aride (type 1.5) se développe une vegetation ouverte de graminées pérennes et annuelles entre les arbres et les buissons. Des éleveurs semi-nomades utilisent ces formations comme parcours d'hiver pour leurs troupeaux. Dans la zone méditerranéenne de l'afrique du Nord on observe localement sur ces sols une arboriculture fruitière avec péchers et citrus sous irrigation par aspersion. L'aptitude de ces sols est fortement limitée; si les conditions du milieu sont favorables pour l'irrigation on pourrait envisager une arboriculture fruitière, la culture de l'arachide et du tabac. Dans les zones côtières de l'afrique tropicale trouve des formations dunaires caractérisées par des régosols dystriques. Ces sols sont particulièrement bien développés en Sierra Leone, Liberia, Côted'Ivoire, Ghana, Nigeria, Angola, Tanzanie et SUL la côte est de Madagascar. Ils sont couverts de fonets ou de savanes et utilises pour la culture du cocotier. A l'intérieur du continent les regosols dystriques de la zone tropicale humide sont extrèmement acides. On y cultive seulement le manioc et des ananas, ainsi que l'arachide et le mais autour des habitations. Dans la for& équatoriale on rencontre parfois des plantations d'hévéas sur ces régosols, ainsi que des palmiers à huile qui souffrent de sérieuses carences azotées et minérales. L'aptitude des regosols dystriques est fortement limitée et l'aménagement, la où les conditions sont favorables, est hors de la portée des populations rurales africaines. L'utilisation rationnelle doit s'orienter vers l'exploitation forestière et éventuellement la culture du cocotier. S. Solonetz Les solonetz orthiques sont frequents dans la region semi-aride et aride du Tchad et de Somalie. Sous climat subtropical de mousson (type 4.2) on en observe une importante &endue de part et d'autre de la frontière entre l'angola et la Namibie. Enfin, dans la zone côtière tunisienne apparaissent quelques plages de solonetz. 219

235 L'activité principale des populations de ces regions, particulièrement au Tchad et en Somalie, est l'élevage. Pour cette raison les solonetz sont presque uniquement utilises comme paturage extensif. Au Tchad les types calcaires faiblement natronnés portent encore des récoltes de blé, de petit mil et de mais. Sur les types à alcalis on observe localement quelques cultures de mil. Ces sols présentent des possibilités limitées pour l'agriculture traditionnelle oft on se heurte, en plus des conditions pédologiques difficiles, à l'indifférence d'une population dont la principale occupation est l'élevage. L'introduction d'une agriculture intensive, moyennant des travaux d'irrigation, depend essentiellement de la possibilité de remplacer le sodium échangeable par le calcium et d'empecher la remontée d'une nappe phreatique saline et alcaline. Jusqu'à present l'aménagement des solonetz a rarement trouvé une solution satisfaisante parce que dans ces regions on trouve difficilement une eau d'irrigation de bonne qualité, et parce que l'établissement d'un système de drainage rationnel, qui doit s'associer au système d'irrigation pour lessiver le sodium et empecher la remontée de la nappe phréatique saline, s'avere particulièrement difficile. L'aménagement de paturages pourrait se faire par l'introduction d'espèces tolérantes aux alcalis. T. Andosols Des andosols apparaissent dans les regions volcaniques du Cameroun, du Zaire, du Rwanda, de l'ouganda, du Kenya, de la Tanzanie et de l'ethiopie. Ceux situés en region d'altitude, au-dessus de m, sont molliques ou humiques. A plus faible altitude on observe des andosols ochriques et exceptionnellement vitriques. Tm. ANDOSOLS MOLLIQUES - Th. ANDOSOLS HUMIQUES Suivant la pluviosité les andosols d'altitude présentent un degré de saturation très variable. Au Cameroun, où ils apparaissent sous foret, ils sont plutôt desaturés. La region est particulièrement apte à la culture du theier. Les andosols d'altitude du Zaire sont molliques ou humiques. Le versant ouest de la dorsale du Kivu, très arrosé, est caractérisé par une sequence d'andosols molliques et humiques suivant la distance des volcans. Dans ce pays fortement accidenté, couvert d'une for& tropicale, l'agriculture itinérante est à base de bananes, haricots et manioc. On y observe quelques plantations de théiers. Le flanc est de la dorsale est plus sec et couvert d'andosols molliques également 220 dans un paysage très accidenté. C'est une region population dense, parsemée de cultures vivrières et de jachères à Pennisetum. On y note l'élevage et le café arabica. En Ouganda, en Tanzanie et au Kenya les andosols se situent autour des monts Elgon, Kenya et Kilimandjaro. Jusqu'a m d'altitude ces regions sont densément peuplées et les sols sont du type mollique. En forêt de montagne et particulièrement partir de m, on note une plus forte &saturation et les sols deviennent humiques. Les cultures principales sont les bananes, les haricots, les pois, les pommes de terre et les legumes. Outre les cultures vivrières, le café arabica, le the et l'élevage se sont implantés dans ces regions. Les andosols d'altitude présentent un potentiel de fertilité important. La valeur agronomique des andosols molliques est plus élevée que celle des andosols humiques. Dans les deux cas la topographie est le principal facteur limitant. Elle empêche toute mecanisation et implique des travaux anti-érosifs importants. Les andosols molliques sont d'excellents terrains pour la banane, les haricots, les legumes, la pomme de terre et le blé. Au-dessous de m, ils sont particulièrement aptes à la culture du café arabica. Les andosols humiques ont une vocation particulière pour la culture du the; au-dessus de m les conditions sont très favorables pour le pyrèthre et l'établissement de pâturages à base de «Kikuyu grass» (Pennisetum clandestinum). L'orge, la pomme de terre et les legumes s'y développent très bien. To. ANDOSOLS OCHRIQUES Des andosols ochriques sont cartographies en Ethiopie, au Kenya et en Tanzanie. Dans ces deux derniers pays ils rejoignent le massif du mont Kilimandjaro. Ils apparaissent sous climat relativement sec (type 1.8 et 1.7) et sont couverts de savanes à Hyparrhenia, Thetneda, Panicum et Setaria. Les cultures annuelles sont principalement le sorgho, le mil, les haricots, les patates douces, le manioc, avec un peu de coton et d'arachides. L'élevage est bien &yeloppé et la culture du café arabica a encore une certaine extension, particulièrement en Tanzanie (climat 1.7). Les andosols ochriques du Kenya et de la Tanzanie présentent une topographie plane à ondulée. Ce sont d'excellents sols, permettant la modernisation et l'intensification de l'agriculture et de l'élevage. En Ethiopie le relief est plus accidenté et le climat (types 1.8 et 2.3) trop sec pour la culture du café

236 et du thé. L'utilisation de ces sols doit s'orienter vers l'élevage avec, aux endroits favorables, une intensification des cultures vivrières. V. Vertisols Dans beaucoup de vallées africaines on observe une extension importante des vertisols. On les rencontre surtout dans les régions à saison sèche prolongée et ils sont absents dans la zone ferralitique humide. Ils sont particulièrement importants au Maroc, en Haute-Volta, au Tchad, au Soudan, en Ethiopie, en Tanzanie, en Somalie et en Afrique du Sud. Les vertisols, principalement l'unité pellique, sont quelquefois faiblement inondés par la crue des fleuves ou submergés par les eaux de pluies qui s'accumulent dans les cuvettes mal drainées. La végétation naturelle est généralement une savane herbeuse à dominance de Themeda triandra sur des sols exondés, mais dont la composition floristique dépend de l'intensité et de la durée des inondations. A certains endroits, comme au Tchad, ils sont couverts d'une savane arborée à dominance d'acacia Seyal en peuplements presque purs quand l'inondation est faible. Le tapis graminéen est à base de Schoenefeldia gracilis aux endroits secs, a. base d'andropogonées dans les zones inondées. Ces sols très lourds et difficiles à travailler ne sont pratiquement pas utilisés par l'agriculture traditionnelle. Les populations qui pratiquent l'élevage les utilisent comme paturage extensif. Au Tchad, en Haute-Volta et en Mauritanie, on y cultive trés localement le mil berbère ou mil de décrue. Des vertisols irrigués au Soudan portent du coton, du sorgho, du Lubia, du blé et des arachides. Au Maroc, on cultive le blé, l'orge, le trèfle et le coton. Dans la station expérimentale de la Lufira, située dans le sud du Zaire, on cultivait avec succès le coton, la canne sucre, le riz, le blé et la luzerne. Si ces terres, par leurs propriétés chimiques, répondent bien aux normes des bons sols à coton, faut cependant remarquer que la mise en valeur des vertisols pose certains problèmes et qu'on doit tenir compte des conditions physiques et chimiques, plus particulièrement de la texture argileuse avec faible perméabilité, de la concentration possible en sodium échangeable qui peut en faire des sols à alcalis, et de la présence locale de taches de sol salé alcalis. La mise en valeur exige done un système combiné d'irrigation et de drainage et le choix d'une rotation ou de cultures bien adaptées aux conditions alcalines coton, canne à sucre, riz, sorgho, orge, trèfle bersim, dattier. Une amélioration de la structure est toujours possible par apport d'engrais verts, mais difficile et longue. Des amendements à base de CaSO, (gypse) peuvent améliorer les propriétés physiques par la diminution du rapport Na/Ca échangeables. Lors d'une mise en culture, les pratiques culturales doivent s'orienter vers la conservation de l'eau d'infiltration au cours de la saison sèche et le drainage en saison des pluies. La savane herbeuse sur vertisols constitue de bons paturages; ainsi il est souvent préférable d'y développer une activité pastorale plutôt que d'y installer des projets d'aménagement qui s'avèrent trop teux et économiquement non rentables. Pour cette raison, chaque cas de mise en valeur des vertisols exige une étude approfondie des sols, des ressources en eau et des possibilités de drainage. W. Planosols En Afrique on observe des planosols eutriques et solodiques. Les premiers sont bien représentés au Maroc; les deux sous-groupes ont une extension géographique importante au Tchad, au Sénégal, au Mali, en Haute-Volta, au Niger et en Afrique du Sud. A cause de leur position topographique et de la présence d'un horizon B de texture fine et imperméable, ces sols sont souvent inondés en saison des pluies. Dans la plupart des cas ils sont utilisés par une population d'éleveurs comme paturage de saison sèche. Localement ils sont cultivés en riz grace à l'utilisation des inondations naturelles. Parfois du mil est repiqué en fin de saison des pluies. L'aptitude des planosols est assez spécifique parce que la présence d'un horizon B imperméable crée des conditions hydriques particulières. Ces sols sont particulièrement aptes á l'aménagement en rizières. Dans les conditions africaines, surtout au Tchad, en Haute-Volta et au Niger, le manque d'eau est le facteur limitant et empéche l'intensification de l'agriculture. Dans les conditions africaines actuelles on préconise le développement d'un élevage extensif. Une tentative d'intensification locale des paturages pourrait &re réalisée par un léger drainage superficiel en saison des pluies et le remplacement de la végétation naturelle par un paturage artificiel avec un mélange de graminées et de légumineuses. Localement on pourrait, en contrôlant l'inondation naturelle, développer et améliorer la culture du riz en saison des pluies. 221

237 Xérosols En Afrique les xérosols se situent en bordure du Sahara et du Kalahari et en Afrique de l'est. Souvent leur utilisation est difficile, non seulement par suite de la sécheresse, mais aussi par la nature lithique, caillouteuse ou pétrocalcique du terrain. En zone méditerranéenne semi-aride (Maroc, AIgérie, Tunisie, Libye) on les utilise comme paturage extensif d'hiver; aux endroits favorables on observe quelques champs de céréales d'hiver (blé, orge). Au sud du Sahara et en Afrique de l'est (Ethiopie, Somalie, Kenya) l'utilisation des xérosols est presque uniquement pastorale. Certaines zones A situation topographique favorable, qui accumulent les eaux de ruissellement en saison des pluies, sont cultivées en sorgho, mil et haricots. Sur les xérosols l'élevage se différencie par rapport aux steppes plus humides; au fur et A mesure que le climat s'assèche on remarque que les bovidés sont remplacés par le mouton et la chèvre. Très localement des périmètres d'irrigation sont établis sur xérosols profonds (Karroo en Afrique du Sud). L'utilisation des xérosols en cultures non irriguées est réduite A des cultures A. cycle de développement très court; méme dans ces conditions la réussite des cultures est encore menacée par l'irrégularité des pluies. Pour cette raison l'utilisation doit s'orienter vers l'élevage extensif de moutons, en limitant les emblavures au strict minimum. Cet élevage extensif est aussi limité par le fait que la régénération de la maigre couverture herbeuse est très lente et que son développement se limite A une courte période pluvieuse. L'irrigation des xérosols se heurte d'abord au problème du manque d'eau; mais mame si l'eau est disponible les sols eux-mémes présentent souvent de sérieux problèmes A cause de la présence d'horizons imperméables (horizon pétrocalcique, argilique) qui empêchent un écoulement vertical ou latéral des eaux de drainage. Les xérosols à profil profond et de texture intermédiaire sont cependant très aptes à l'irrigation. La teneur en éléments nutritifs cationiques est toujours élevée, et des teneurs trop élevées en sels solubles peuvent compliquer l'utilisation des engrais sur les plages salines. Des déficiences en éléments mineurs tels que le zinc et le fer sont communes. La mise en valeur rationnelle de ces sols implique l'utilisation d'engrais azotés et phosphatés. Yermosols Les yermosols couvrent des superficies énormes au Sahara (Mauritanie, Sahara espagnol, Algérie, Tunisie, Libye, Mali, Niger, Tchad, Soudan, Egypte) et dans les régions arides de l'afrique de l'est (Somalie, Ethiopie, Kenya). Ils sont moins importants dans le &sea du Kalahari (Angola, Afrique du Sud-Ouest). Dans les déserts africains, la population ainsi que l'agriculture et l'élevage se situent sur les fluvisols et vertisols, sols associés aux yermosols, qui permettent l'installation de périmètres d'irrigation. Sur yermosols la couverture végétale est absente ou très maigre; ces sols ne sont pratiquement pas utilisés. Ce n'est qu'aux alentours des oasis qu'on observe une utilisation pastorale très extensive en hiver, quoique l'activité pastorale majeure se situe sur les sols associés: fluvisols et vertisols. Les yermosols ne conviennent pas A l'agriculture traditionnelle ni au développement d'une agriculture intensive moderne. L'aptitude est limitée par de nombreux facteurs. Le premier est le manque d'eau et méme en présence d'eau, la mise en valeur se heurte A des problèmes d'ordre pédologique: nature caillouteuse, lithique, pétrocalcique, croiltes de sol et présence de dunes mobiles. De ce fait, ces sols sont généralement inaptes, même avec une irrigation éventuelle. Solonchaks Les solonchaks orthiques et gleyiques sont relativement importants dans la zone semi-aride et aride du Sénégal, du Niger, du Nigeria, du Maroc, d'algérie, de Tunisie, de Libye, d'egypte, d'ethiopie, de Somalie, du Kenya, d'angola, du Botswana et de Madagascar. Des solonchaks takyriques sont plus localement cartographiés en Ethiopie, Egypte, Algérie, Mauritanie et Mali. Une grande partie des solonchaks gleyiques sont affectés par une haute saturation en sodium. Aux endroits les moins affectés, des façons culturales traditionnelles parviennent à lessiver une partie des sels moyennant une irrigation abondante à la raie. On obtient ainsi un dessalement dans la raie et en bordure de celle-ci, en méme temps qu'on constate une forte concentration sur le billon. Des plantes tolérantes aux sels sont alors plantées en bordure des billons. Dans certains pays, et notamment dans les plaines du Chélif en Algérie, la culture du coton a fait des progrès sur ces sols. La plupart des solonchaks sont inaptes à l'agriculture traditionnelle, car la salinité est trop importante pour qu'un lessivage partiel, réalisable par les techniques coutumières, permette la culture. L'aménagement des solonchaks s'avère souvent difficile A cause de la position topographique en bassins fermés, sans aucune possibilité de drainage. Pour cette raison la mise en valeur de 222

238 ces sols depend de la possibilité de les lessiver par une irrigation abondante et le drainage de l'excès d'eau qui évacue les sels. Conclusions Lors de l'étude de la vocation des sols africains, il apparait que les facteurs de production sont rarement tous au niveau optimal. Lorsque les conditions écoclimatologiques sont favorables les sols sont appauvris en elements fertilisants, ou bien présentent des limitations d'ordre topographique. Au fur et A mesure que le climat devient plus sec et que les conditions écologiques deviennent moins favorables on constate que le complexe colloidal des sols s'enrichit en elements cationiques. Dans la zone forestière équatoriale, caractérisée principalement par des ferralsois et des nitosols dystriques, le développement d'une économie rurale basée sur les grandes cultures pérennes est relativement facile. II s'agit d'adapter l'exigence des cultures aux conditions pédologiques: ainsi on sera de plus en plus exigeant, en ce qui concerne la fertilité du sol, A. mesure que l'on passera de la culture de l'hévéa à celle du palmier A huile, puis du cafeier et du cacaoyer. Dans ce milieu l'intensification des cultures annuelles est techniquement realisable moyennant l'introduction d'une formule complete d'engrais minéraux. Les principaux obstacles au developpement de cette zone sont des limitations d'ordre technologique et psychologique de la population rurale. Dans cette unite phyto-geographique les larges vallées marécageuses sont souvent inaptes au développement (for& marécageuse) et peu utilisées. La zone écologique des savanes guinéennes est pour la majeure partie caractérisée par des ferralsols et des nitosols dystriques. Certaines cultures pérennes telles que l'hévéa et le cacaoyer n'y réussissent plus; mais le milieu est encore favorable A la culture du cafeier et du palmier A huile; la culture du coton s'est aussi implantée. L'élevage des bovides présente des possibilités acceptables si on parvient à contrôler la trypanosomiase. Le développement d'une économie rurale y est cependant moins favorisé qu'en zone forestière, mais n'est pas limité par des obstacles insurmontables. La pluviometrie est suffisante pour deux cultures, le choix du terrain devient chose primordiale. Sur les sols aptes une rotation cultures,vivrièresicoton peut être introduite. L'intensification est possible moyennant le remplacement de la jachere par une culture améliorante et par l'introduction d'une formule complete d'engrais minéraux. En zone soudano-zambezienne, sous savane sèche ou foret claire (miombo), les conditions écologiques deviennent difficiles. Les ferralsols et acrisols dans cette zone sont très peu propices au développement; les luvisols, nitosols eutriques et cambisols, chimiquement plus riches et A reserve minérale plus importante, sont plus favorables; mais la pluviornétrie devient le facteur limitant. Sur les plateaux on pratique l'élevage extensif associé A de maigres cultures de céréales. C'est la zone où il faut développer l'élevage extensif sur luvisols, nitosols eutriques, cambisols et arénosols; la culture du tabac et de l'arachide pourrait se développer sur les meilleures unites. L'intensification de l'agriculture doit s'orienter vers les vallees alluviales, sur fluvisols, vertisols et gleysols, avec une irrigation complémentaire et l'utilisation d'engrais mineraux A base d'azote et de phosphore. La region semi-aride de l'afrique, avec une pluviometrie inférieure A 500 mm, doit répondre en ce moment de la nourriture d'une population trop dense pour la situation agricole actuelle. Il est absolument nécessaire de stimuler la production agricole. En premier lieu, on essaiera de créer de nouveaux périmetres irrigables sur sols alluvionnaires (fluvisols, vertisols, gleysols) ou sur xérosols profonds de texture moyenne en relief plat. Les autres xérosols, ainsi que les luvisols, cambisols et arénosols de cette' zone semi-aride, resteront le domaine de l'élevage extensif qu'on essaiera de rationaliser sans vouloir l'intensifier. Les vallées en zone aride où l'irrigation pouvait se réaliser avec un minimum de travaux d'art sont déjà irriguées depuis de nombreuses années. La mise en valeur des vallées encore inoccupées présente des conditions particulièrement difficiles. Cependant est rare que les techniciens ne puissent vaincre ces difficultés A condition que les sols et l'eau soient de bonne qualité. Dans les stations expérimentales et quelques perimètres bien surveillés, des agronomes et des agriculteurs qualifies ont réussi à créer des milieux favorables pour l'agriculture. Les résultats obtenus pour certaines cultures comme le coton, les agrumes, le riz, la canne à sucre, les legumes et la betterave sont spectaculaires. Il reste cependant A vulgariser leur experience, ce qui permettra un jour de mettre en valeur l'ensemble des plaines arides. Lors de la mise en valeur de terrains arides et semi-arides il est indispensable d'obtenir une interaction optimale de tous les facteurs qui interviennent dans le processus de production: sol, irrigation, drainage, variétés, engrais, insecticides, fongicides. Si, par manque de fonds, un de ces facteurs fait défaut, le projet peut &re voué A un échee total. 223

239 Une zone écologique particulière est la region tropicale d'altitude. Elle est principalement caractérisée par des ferralsols humiques, des ',nitosols humiques et parfois des andosols molliques ou humiques. Souvent cette zone se trouve dans l'obligation de nourrir une population très dense. L'agriculture est mixte: élevage et cultures. L'intensification de la production vivrière peut etre stimulée par l'utilisation d'engrais minéraux et le remplacement de la jachère naturelle par une jachère pâturée de moins longue durée. Les cultures qui conviennent pour faciliter le developpement d'une économie rurale sont le cafeier arabica, le theier et, au-dessus de m, le pyrèthre. Bibliographie U.R.S.S. Atlas of Africa. Chief Administration of Geodesy 1968 and Cartography under the Council of ministers of the U.S.S.R. FITZGERALD, W. (revise par) BRICE, W.C. Africa: a social, 1968 economic, and political geography of its major regions. London, Methun & Co Ltd. 503 p, 104 fig. JURION, F. & HENRY, J. Can primitive farming be modernized? 1969 Bruxelles, INEAC, 457 p. PAPADAKIS, J. Climates of the world and their agricultural po tentialities. Buenos Aires, Papadakis, 170 p. VENNETIER, P. Densité de population et urbanisation en Afrique 1968 centrale. Revue belge de géographie; 92e année; fase. 3, 1 carte. Bruxelles, Societe royale belge de géographie. p. 91 à

240 ANNEXE

241 PROPRIETES MORPHOLOGIQUES, PHYSIQUES ET CHIMIQUES DES SOLS AFRICAINS: DESCRIPTIONS ET RÉSULTATS D'ANALYSE DES PROFILS TYPES Cette annexe donne les descriptions et les résultats d'analyse de sols représentant quelques-unes des plus importantes unites, soit dominantes, soit associées, sur la carte des sols de l'afrique. Ces données nous aident à mieux définir la nature des unites pédologiques représentées sur la carte mais n'indiquent pas la variation des caractéristiques à Pintérieur d'une grande unite. Cependant, en comparant ces données avec les definitions du Volume I, on peut mieux preeiser les concepts sur lesquels la légende a été établie. Un seul profil est décrit par unite pédologique. On a fait reference à l'ouvrage où ces données ont été publiées car les sources en sont très variées et non homogènes. Partout où les normes du Soil Survey Manual (usda, 1951), des Directives pour la description des sols (FAD, 1968) ou du Glossaire de pédologie (ors-rom, 1969) ont été utilisées, il n'y a pas de difficulté, mais pour certains profils les termes descriptifs présentent des incertitudes dues à la negligence de l'auteur ou à Pancienneté du document. Présentation des données Partout où cela a été possible, les données ont été extraites des documents originaux sans aucune modification. Cependant, certaines descriptions ont été légèrement modifiées par souci d'uniformité ou de longueur du texte, et certains résultats d'analyse ont été recalculés pour les exprimer dans les mémes unites dans tous les profils. DESCRIPTION DU SITE Localisation: les profils sont localises par leur distance et leur direction par rapport à un lieu habité ou 'a. une route, et par leurs coordonnées géographiques, souvent approximatives. Altitude: elle est donnée en metres au-dessus du niveau de la mer. Lorsqu'elle ne figurait pas dans le document original, elle a été ajoutée en situant le profil sur une carte en courbes de niveau. Physiographie: les termes utilises pour décrire les paysages varient beaucoup suivant les auteurs. La standardisation entre profils est très mauvaise. Drainage: pas de reference A. un code précis, il est souvent la somme du ruissellement, de la perméabilité, de l'infiltration, du drainage interne. Matériau originel: la roche mere figure souvent sous cette rubrique. Vegetation: si les informations sont insuffisantes, seul le type de couverture végétale est indiqué en termes très généraux: savane arbustive, fora, etc. Climat: autant que possible, la pluie, la temperature, la longueur de la saison sèche ont été indiquées. On peut se référer aux climats Papadakis en reportant les coordonnées du profil sur la carte des climats. DESCRIPTION DU PROFIL La designation des horizons a été changée par rapport aux documents originaux pour se conformer aux definitions du Volume I. NUTTHODES D'ANALYSE Pour interpreter les résultats analytiques, il est important de connaltre la méthode utilisée. En Afrique, il y a une certaine uniformité dans les methodes qui sont exposées. Les exceptions sont indiquées dans le texte ou directement sur le tableau d'analyse. Le ph est habituellement mesuré dans une suspension sol/eau de 1/2,5, mais quelquefois de 1/5 ou de 1/1. Les mesures dans N KC1 ou Cacl, sont données lorsqu'elles sont disponibles. Capacite d'échange (T) et somme des bases échangeables (S): le choix de la méthode employee est trés important car il peut faire passer un sol d'une unite à une autre (luvisol à acrisol par exemple). En Afrique, beaucoup de pays utilisent la determination de la capacité d'échange T par l'acétate 226

242 d'ammonium à ph 7. Cependant pour certains profils décrits, elle a été 'déterminée A. ph 8,2. L'Afrique du Sud,:utilise la méthode,mehlich: BacI2-triéthanolamine à ph 8,2, qui donne en général une pluslhaute valeur de T. Le Zaire employait l'absorption de Ca pour déterminer T et les bases échangeables étaient déterminées par une extraction HCI N/20. Carbone et azote: les méthodes de Walkley-Black et Kjeldahl sont utilisées par tous les laboratoires, sauf pour le xérosol calcique et le solonetz orthique où le carbone a été dosé par combustion sèche. La matière organique est calculée A. partir du carbone. Analyse mécanique: la méthode pipette est la plus utilisée mais les profils cambisol chromique, luvisol chromique, planosol eutrique et ferralsol humique ont été analysés par la méthode à l'hydromètre de Boyoucos. Les classeside texture sont les classes intemationales, sauf spécifications sur le tableau d'analyse. Le phosphore total est en général extrait par attaque perchlorhydrique, sauf le gleysol eutrique dont P et K totaux ont été extraits avec de l'acétate de magnésium à 5500 et repris par HCI concentré. Le phosphore assimilable est dosé par de nombreuses méthodes; elles sont indiquées dans le tableau d'analyse. Les sels solubles sont déterminés en général dans l'extrait sol/eau = 1/5, sauf le gleysol eutrique, le fluvisol thionique et le xérosol gypsique où les cations solubles sont déterminés dans l'extrait a saturation. La conductivité électrique (CE) est celle de la pate saturée exprimée en mmhos/cm à 25 C. Les éléments totaux sont extraits A. l'acide nitrique concentré bouillant pendant 5 heures. L'attaque triacide est utilisée pour déterminer le rap-. SiO port moléculaire Le fer total est dosé par HCI, le fer libre par la méthode de Deb ou celle de D'Hoore (arénosol ferralique et cambisol humique); le fer amorphe par la méthode Segalen. CaCOB total est dosé par le volume de CO2 dégagé par une attaque acide; CaCO, actif par la méthode Drouineau. Le gypse est dissous dans l'eau et précipité par l'acétone. Indices Hénin: K est la perméabilité au laboratoire sur échantillon remanié en cm/h. Is est l'indice d'instabilité structurale qui intègre un indice de floculation. TABLEAU 5. PROFILS DE SOLS Symbole Unit& Pays Page: Symbole Unité Pays Page Af ACRISOL ferrique Madagascar 228 Lc Luvrsoi. chromique Afrique du Sud 268 Ag gleyique Cöte-d'Ivoire 230 Lf ferrique Sénégal 270 Ao orthique Afrique du Sud 232 Lk calcique Rhodésie 272 Ap plinthique Cöte-d'ivoire 234 Lp plinthique Cöte-d'Ivoire 274 Nd NITOSOL dystrique Madagascar 276 Bc CAMBISOL chromique Afrique du Sud 236 Ne eutrique Ghana 278 Be eutrique Cöte-d'Ivoire 238 Bf ferralique Sierra Leone 240 Qc ARENOSOL cambique Sénégal 280 Bg gleyique Cöte-d'Ivoire 242 Qf ferralique Zaire 282 Bh humique Zaire 244 Q1 luvique Sénégal 284 Bk calcique Algérie 246 Re RtGosoL eutrique Mauritanie 286 Fh FERRALSOL humique Cameroun 248 So SOLONETZ orthique Afrique du Sud 288 Fo orthique Madagascar 250 Fp plinthique Cöte-d'Ivoire 252 VC VERTISOL chromique Soudan 290 Fr rhodique Madagascar 254 VP pellique Rhodésie 292 Fx xanthique Zaire 256 We PLANOSOL eutrique Afrique du Sud 294 Ws solodique Haute-Volta 296 Gd GLEYSOL dystrique Sierra Leone 258 Ge eutrique Niger 260 Mc XtRosot. calcique Afrique du Sud 298 Xy gypsique Tunisie 300 Jc Jt FLuvisoL calcaire thionique Aigérie Guinée Yk YERMOSOL calcique Algérie 302 Zg SoLoNatax gleyique Algérie 304 Kk KASTANOZEM calcique Maroc 266 Zt takyrique Algérie

243 ACRISOL FERRIQUE Af Sol ferralitique rajeuni modal Madagascar Référence F. Bourgeat, SoIs sur socle ancien à Madagascar, p ORSTOM, Paris, Localisation à rest de Moramanga Altitude Physiographie Drainage Matériau originel Végétation Climat 932 m plateau fin tertiaire disséqué par le système hydrographique actuel, profil prelevé sur un étroit replat à pente faible 5 A. 10% géné en profondeur migmatite brousse dense A Phdippia sp., Helichrysum div., Aristida div., fougères tropical peu contrasté; pluviométrie annuelle: mm; temperature 19,4 C, 2 mois secs Description du profit Ah 0-15 cm horizon humifère brun jaunatre 10YR 3/2 humide argileux; quelques minéraux altérés de petite taille (quelques mm); structure en mottes mal définies avec sous-structure grumeleuse très fine bien développée, degré de structuration élevé; cohesion forte; très forte porosité; très bon enracinement; en surface quelques rares résidus d'altération avec un cortex ferrugineux; transition abrupte avec l'horizon suivant. E cm horizon jaune à l'état sec, jaune rougekre à l'état humide 7,5YR 7/8 et 5YR 7/8; argileux A quartz nus brillants; structure polyédrique subangulaire secondairement particulaire; un peu compact en place; porosité faible à moyenne; enracinement faible; transition graduelle. Bt cm horizon rouge jaunatre 5YR 7/8 sec, 2,5YR 5/8 humide, argileux; structure mieux marquee polyédrique moyenne à tendance massive; moins compact que l'horizon precedent; porosité tubulaire marquee; éléments indurés (résidus d'altération et concretions gibbsitiques radiciformes) paraissant remaniés mais non disposes en stone-lines; transition distincte. Bg cm horizon jaune rougekre avec taches rouilles A contours mal délimités 7,5YR 7/8 sec, 5YR 5/8 humide; argileux avec des quartz briliants et de fines concrétions noires de fer et de manganèse; structure polyédrique bien développée; les agrégats ont des faces luisantes et une forte cohesion; porosité assez forte entre les agrégats, faible ou nuile à l'intérieur de ceux-ci. BCg cm horizon rouge clair avec des taches plus rouges et quelques trainees jaunâtres 2,5YR 5/8 sec, 2,5YR 4/8 humide; argileux; quelques minéraux non identifiables A. la base; structure polyédrique moyenne bien développée; faces luisantes sur les agrégats; degré de structuration exceptionnel; cohesion forte; porosité faible. Cg cm horizon rouge violacé avec des taches rouilles lor 5/3 sec, lor 4/3 humide; argileux, riche en limons et en minéraux en voie d'altération; structure poly& drique grossière; porosité moyenne à faible. > 290 cm horizon riche en minéraux non identifiables, argilo-limoneux rouge pâle IOR 6/4 sec et lor 5/8 humide. 228

244 ACR1SOL FERRIQUE Horizon Profondeur cm ph H,0 KC1 T S V (S/T) Cation échangeable mea/100 g Ca Mg K Na Al H CaCO, Ah ,8 13,1 0,43 3 0,12 0,12 0,125 0,068 E ,0 3,9 0,27 7 0,07 0,16 0,023 0,016 Bt ,9 1,9 0, ,05 0,17 0,015 0,016 Bg ,8 2,4 0,20 8 0,05 0,14 0,010 0,005 BCg ,9 2,0 0, ,05 0,20 0,029 0,021 Cg ,9 1,6 0, ,05 0,14 0,006 0,005 C >290 4,9 1,3 0, ,05 0,16 0,004 0,030 Horizon Sels solubles Matière organique Analyse granulométriclue % % C %N C/N % N/10 > 2tnin sable grassier sable fin ''inion argfle texture Indice floc. Ah E Bt Bg BCg Cg C 5,9 0,9 12,0 11,2 15,7 12,3 13,3 7,1 11,4 6,4 5,0 5,2 4,0 7,0 6,2 8,2 22,5 15,5 9,3 19,4 21,0 45,4 48,6 48,1 59,8 68,5 51,3 55,2 42,1 30,0 Elements totaux en mal/100 g Horizon Ca A/1g K Na Ah 0,4 2,2 0,26 0,07 E 0,6 2,7 0,19 0,17 Bt 0,8 4,8 0,10 0,02 Bg 1,6 1,8 0,08 0,08 BCg 1,2 1,5 0,10 0,02 Cg 1,9 0,5 0,12 0,08 C 1,2 7,7 0,06 0,48 Horizon Attanue triaeide au Pertfee u SiO, Fe,O, A1,0, TiO, SiO, AhOs ourcentage E 18,7 14,6 14,6 32,6 2,8 0,8 Bt 17,5 18,0 13,2 33,7 1,9 0,8 Bg 15,9 25,0 11,2 32,6 1,4 1,3 13Cg 14,2 29,9 10,1 33,0 1,4 1,5 Cg 14,0 30,3 17,9 33,6 4,1 1,5 C 14,1 31,9 15,3 32,9 1,8 1,6 229

245 ACRISOL GLEYIQUE Sol ferralitique fortement désaturé, groupe typique, sous-groupe hydromorphe Référence Localisation Altitude Physiographie Drainage Matériau originel Végétation Climat Ag C8te-d'Ivoire SOGETHA, Etude pédologique dans la région de Ferkessedougou, Annexes, profil 418. Cète-d'Ivoire, Ministère du Plan, 1967 boucle de la Bandama blanche, au nord du pont sur la route Ferkessedougou- Korhogo, 9039'N, 5019'0 terrasse intermédiaire de la Bandama rarement inondée drainage interne moyen, profil peu perméable dans son ensemble alluvions anciennes savane parc tropical continental; pluviométrie annuelle: mm; 5 mois secs Description du proffi Ah 0-10 cm horizon humifère brun-gris très foncé 10YR 3/2, limon argilo-sableux; frais; structure granulaire moyenne, associée à structure polyédrique subangulaire moyennement développée; nombreuses alvéoles; pores assez nombreux; friable; racines et radicelles abondantes; transition nette régulière. Bgl cm horizon de consistance argileuse rouge jaunâtre 7,5YR 5/6; assez nombreuses taches très contrastées rouges parfois légèrement indurées, quelques taches grises; structure polyédrique subangulaire moyenne; pores peu nombreux; peu dur (sec); racines et radicelles peu denses; transition distincte ondulée. Bg cm limon argilo-sableux brun-rouge 5yR 4/4 frais; quelques taches peu distinctes, petites à contour diffus ocre-rouge; structure subangulaire moyenne; pores assez nombreux; friable; racines peu denses; quelques radicelles; transition distincte et régulière. BCgl cm horizon à pseudo-gley, limon argilo-sableux brun pale 10YR 6/3 avec assez nombreuses taches grandes à contour diffus ocre-rouge; quelques taches gris pale; structure polyédrique moyenne fortement développée; pores peu nombreux; friable; racines peu denses; quelques radicelles; transition distincte et régulière. BCg cm horizon à pseudo-gley, limon argilo-sableux gris clair 10YR 7/2 humide; taches abondantes moyennes bien individualisées ocre-rouge (concrétions friables); structure polyédrique moyenne; pores peu nombreux; collant et plastique; friable; quelques racines. 230

246 ACRISOL GLEYIQUE Horizon Profondeur PH cm H.0 KCI T S (SV/T) Cation échangeable meq/100 g Ca Mg K Na AI H CaCO. % Ah ,4 18,3 27 3,6 1,0 0,24 0,11 Bgl ,3 12,0 5 0,3 0,1 0,11 0,09 Bg ,5 12,2 7 0,4 0,3 0,13 0,09 BCgl ,7 11,0 5 0,2 0,2 0,10 0,10 BCg Horizon SeIs solubles Matière organique Analyse granulométrique % P,O. total % C % N C/N % MO > 2mm grsoasbslieer safibnle limon argile texture PPM Ah 3,51 0, Bgl Bg BCgl BCg2 231

247 ACRISOL ORTHIQUE Form: Griffin, Serie: Griffin Référence Localisation Altitude Physiographie Drainage Matériau originel Végétation Climat Ao Afrique du Sud J.J. van der Eyk, C.N. Macvicar, J.M. de Villiers, Soils of the Tugela Basin, p Town and Regional Planning Commission, Natal, 1969 Mooi River, 29008'S, 29059'30"E m ondulée, profil prélevé A. la partie supérieure de la colline One' en profondeur schiste de Beaufort prairie à Themeda et Trachypogon pluviométrie annuelle: 900 mm Description du profit Ah AB E Bt BC C 0-33 cm cm cm cm cm cm humide, limon argileux brun grisdtre très foncé 10YR 3/2; structure forte poly& drique subangulaire fine; poreux; friable; transition graduelle et régulière. humide, limon argileux brun jaundtre foncé 10YR 4/4, sans structure; poreux; friable; transition graduelle et régulière. humide, limon argileux brun jaunâtre 7,5YR 5/6, sans structure; poreux; friable; très petites concrétions ferrugineuses dures; transition distincte et régulière. humide, argile limoneuse rouge 2,5YR 4/6-4/8, sans structure; poreux, friable; transition graduelle ondulée. identique au précédent mais avec beaucoup de fines mouchetures rouges 1OR 4/8 et brun jaundtre 10YR 5/6 qui sont des traces de schiste altéré; transition diffuse et régulière. humide, schiste altéré de Beaufort, bigarré de rouge, rose, brun jaundtre et brun grisdtre avec structure stratifiée conservée; argile limoneuse. 232

248 ACRISOL ORTHIQUE Horizon Profondeur cm ph Cation échangeable meq/100 g Bach-triéthanolamine a ph 8,2 H,0 KCI T S V (S/T) Ca Mg K Na Al H CaCO, % Ah ,5 14,2 4,8 34 2,8 0,9 1,2 0,0 E ,2 8,6 1,5 18 0,4 0,5 0,7 0,0 Bt ,9 9,3 2,3 25 0,8 0,7 0,8 0,0 C ,0 8,2 3,5 43 1,6 1,7 0,3 0,0 Horizon Sels solubles Matière 'organique Analyse granulométriclue % % C % N C/NI % MO > 2mm sable grnssier sable fin. =on. argue -, texture Indice floc. T argile Ah 2,1 0, E 0,7 0, Bt 0,2 0, C 0,1 0,

249 ACRISOL PLINTHIQUE Sol ferralitique moyennement désaturé, groupe 'typique, sousgroupe jaune Référence Localisation Altitude Physiographie Drainage Matériau originel Végétation Climat Ap Côte-d'Ivoire SOGETHA, Etude pédologique dans la région de Ferkessedougou, Annexes, profil No 412. Ceite-dIvoire, Ministère du Plan, km sud-ouest de Ferkessedougou, 9031'N, 5017'0 glacis à pente inférieure à 2% drainage interne moyen, profil peu perméable dans son ensemble matériau détritique provenant de cuirasse en mélange à un matériau provenant de l'altération de flysch birrimien savane arbustive tropical continental; pluviométrie annuelle: mm, assez irrégulière; 5 mois secs (novembre a mars); température moyenne de mars 29,4 C et aotlt 25,3 C; humidité relative faible; évapotranspiration de mm environ Description du profil Ah Btl Bt2 Bsm 0-10 cm cm cm cm horizon humifère argilo-sableux brun foncé 7,5YR 3/2, caillouteux en surface, sec; structure grumeleuse moyenne, moyennement développée, associée à structure subangulaire moyennement développée; nombreuses alvéoles, très nombreux pores; peu dur; racines et radicelles abondantes; transition distincte régulière. horizon de consistance limon argilo-sableux brun-rouge 5YR 5/4 sec, peu graveleux; structure subangulaire moyenne; pores assez nombreux; peu dur; peu de racines et radicelles; transition distincte régulière. fimon argilo-sableux rouge jaunatre 5YR 5/6 sec, très graveleux; structure particulaire; nombreuses alvéoles; matériau peu cohérent; racines peu denses, quelques radicelles; transition nette ondulée. carapace (plinthite) moyennement indurée ferrugineuse. 234

250 1, ACRISOL PLINTHIQUE Horizon Profondeur ph cm H,0 KC1 T S V (S/T) Cation échangeable mea/100 g P.O. total Ca Mg K Na Al H PPm ; Ah , ,6 49 1,6 0,8 0,16 0, Btl ,5 6,3 1,2 18 0,6 0,4 0,11 0,05 Bt ,6 7,2 21 0,9 0,5 0,12 0,06 Bsm Horizon SeIs solubles Matière organinue Analyse granulométrique % % C % N C/N % MO >2 mm grsoasbslieer safibnle limon argile texture Indice floc. Ah 0,87 0, , Bt Bt2 61, Bsm

251 CAMBISOL CHROMIQUE Shortlands form, Shortlands serie Référence Localisation Altitude Physiographie Drainage Matériau originel Végétation Climat Bc Afrique du Sud J.J. Van der Eyk, C.N. Macyicar, J.M. de Villiers, Soils of the Tugela Basin, p Town and Regional Planning Commission, Natal, 1969 Bergyille-Winterton, 28044'N, 29023'E m région écologique : bassin intérieur humide (partie sud), paysage de collines, le profil se trouye sur une créte normal dyke de dolérite à grains fins prairie à Themeda et Hyparrhenia (faciès humide) pluviométrie annuelle: 790 mm; la température moyenne est de 17 C avec maximum en janyier 210C et minimum en juillet 10,8 C Description du profil Ah 0-23 cm sec, limon argileux gris-brun très foncé 10YR 3/2, structure subangulaire moyenne; dur; quelques cailloux arrondis de dolérite à la base de l'horizon; transition nette et réguliére. Bw cm légèrement humide, argile brun rougekre foncé 2,5YR 3/4, forte structure poly& drique fine subangulaire; assez poreux, légèrement ferme; transition graduelle et régulière. BC cm légèrement humide, argile brun rougekre 2,5YR 4/4, nombre croissant de mouchetures rouge jaunatre, blanches, de dolérite altérée; structure polyédrique légèrement à modérément fine; poreux, assez ferme; transition nette et régulière. C cm légèrement humide, brun soutenu 7,5YR 516 moucheté de blanc, brun rougeatre et noir avec un fin lacis d'argile brun rougedtre, limon grossièrement sableux, dolérite altérée en boules, friable à légèrement dur; poreux. 236

252 1 I CAMBISOL CHROMIQUE Horizon Profondeur ph Cation échangeable meg/100 g Bac1,-triéthanolamine a ph 8,2 cm H,0 KC1 T S V (SiT) Ca Mg K 1 Na Al H CaCO, I Bw ,0 18,3 15,6 85 7,9 7,1 0,3 0,3 BC ,2 31,9 31, ,8 14,4 0,3 0,4 C ,1 21,1 35, ,1 14,0 0,2 0,5 Horizon SeIs solubles Matière organique Analyse granulométrique `A % C % N C/N % MO > 2mm grs na sbsl re s afibnl e limon argile texture Indice floc. T argile Bw 0, BC 0, C 0,

253 CAMBISOL EUTRIQ1UE Sol brun eutrophe Référence Localisation Altitude Physiographie Drainage Matériau originel Végétation Climat Be Côte-d'Ivoire Marc Latham, Notice explicative de la carte pédologique de reconnaissance au 1/ , Séguéla, p. 25. ORSTOM, Abidjan, km de Séguéla sur la route Séguéla-Séfié, 8000'N, 6040'0 sommet de colline bon schiste amphibolique savane arbustive pluviométrie annuelle: mm; le déficit hydrique de la saison sèche est d'environ 500 mm (de novembre A mai) Description du proffi Ah AB Etw BC 0-10 cm cm cm cm cm horizon argileux gris-brun 10YR 4/1 A structure grumeleuse bien développée; humide, friable; nombreuses racines et radicelles; transition distincte et régulière. horizon argileux brun contenant une grande quantité de morceaux de roche altérée, cailloux de quartz; structure polyédrique fine bien développée, humide, ferme, :contenant de nombreuses racines et radicelles; transition distincte et régulière. horizon argileux lourd ocre-rouge A structure polyédrique fine bien développée, humide, ferme, dépourvu de racines et de radicelles; ',"nombreux morceaux de roche altérée rougeatre A ocre avec taches noires; transition graduelle et régulière. horizon argileux lourd ocre avec :"reflets olive 10YR 4/4, structure rpolyédrique moyenne bien développée; humide, ferme; dépourvu de racines; nombreux débris de roche altérée; transition graduelle et régulière. horizon argilo-limoneux verclâtre d'altération de la roche. 238

254 CAMBISOL EUTRIQUE Horizon Profondeur cm ph Cation échanseable meq/100 s H,0 KCI T S V (S/T) Ca Mg K Na Al H CaCO, % Ah ,6 29,3 30, ,61 11,45 0,80 0,04 Bw ,8 14,3 12,9 90 7,58 5,28 0,04 0,04 BC ,4 20,6 25, ,36 12,60 0,03 0,04 Horizon SeIs solubles Matiére organique Analyse granulornétrique % % C % N C/N % MO > 2mm sable grossier 2-0,2 sable fin 0,2-0,5 iim 0 5-(n2 argile texture Indict floc. Ah Bw BC 4,96 0,47 0,49 0,04 10,2 12,3 8,5 0,8 0 7,3 7,1 9,6 22,7 9,0 11,9 17,9 10,9 43,8 32,0 39,6 34,4 23,4 37,7 Horizon Bases totales Ca Mg K Na SiO, P,0, A1,03 total PPM Fe libre Fe total Ah 34,3 52,8 2,4 0, ,28 Bw 29,2 15,7 0,4 0,40 1,92 7,0 14,3 BC 27,3 10,7 0,5 0,65 2,29 7,6 12,8 239

255 CAMBISOL FERRALIQUE Tropeptic Haplorthox (tentative) famine Segbwema!Whence Localisation Altitude Physiographie Drainage Matériau originel Végétation Climat Bf Sierra Leone S. Sivarajasingham, Soil and Land Use Survey in the Eastern Province, Rapport FAO/EPTA N 2584, 1968 p. 54 et 67 route de croisement de Mano au croisement de Segbwema, sentier portant du village de Niahun vers le sud-ouest environ 350 m très hautes collines; le profil se trouve vers le milieu d'une trés forte pente 23% bon altération résiduelle de granodiorite riz de montagne sur défriche d'une végétation basse herbacée à ligneuse avec beaucoup de palmiers à huile sauvages pluviométrie annuelle: mm environ répartie de mai A. novembre, harmattan soufflant de décembre à février, petite saison sèche en juillet ou aotlt; température assez constante de 25,5 C à 28 C Description du profil Ap 0-32 cm brun foncé 7,5vR 5/6 grumeleux, limon sablo-argileux, pas de graviers, forte structure polyédrique subangulaire fine et granulaire; densité et porosité moyennes; friable, légèrement collant et plastique; racines fines et moyennes fréquentes; transition nette et régulière. AB cm rouge à rouge clair lor 4/6-4/4, limon lourd sablo-argileux, pas de graviers, légèrement grumeleux, forte structure polyédrique subangulaire moyenne, poreux, friable, légèrement collant et plastique, quelques racines fines; transition graduelle et régulière. Bs cm rouge 2,5YR 4/6 avec quelques taches grossières rouges 10R-7,5R 4/6, texture limono-argileuse avec grains blancs de feldspath en &composition; pas de graviers, forte structure polyédrique subangulaire moyenne; poreux, friable, kg& rement collant et plastique; quelques racines fines; transition diffuse et régulière cm rouge 2,5YR 4/8 et lor 4/8 en égale quantité sous forme de larges taches mal délimitées et contenant des feldspaths blancs et de la hornblende noire en &composition; la texture est sablo-argilo-limoneuse; pas de gravier, légère structure polyédrique subangulaire fine; poreux, non collant, légèrement plastique; quelques fines racines. 240

256 6,00 1 CAMBISOL FERRALIQUE Horizon Profondeur ph cm H,0 KC1 T S V (S/T) Cation échangeable meq/100 g Ca Mg K Na Al H CaCO3 1 I Ap ,8 10,65 1, ,96 0,44 0,06 0,35 Bs ,3 6,86 0,54 8 0,05 0,13 0,04 0,03 C ,5 1, ,05 0,10 0,07 0,08 Horizon Sels solubles Matièreorganique %C %N cil," %,mo >21-ran, sabl e.er. grossi Analyse granulométrique% sable fin lnnon argfie temure Indice floc, Ap Bs C 22,8 11,4 8,5 37,8 24,3 34,6 26,8 26,4 25,8 9,0 15,9 16,8 26,8 33,8 23,4 Total Horizon %Ca0 % KX) F,0 PPm Kaolin Gibbsite Quartz Illite A p 13s 0,189 0,017 0,018 1,27 0,50 1,89 5,5 7,7 4,

257 CAMBISOL GLEYIQUE Aquoxic dystropept, Soubre serie Référence Localisation Altitude Physiographie Drainage Matériau originel Végétation Climat Bg Côte-d'Ivoire Development and Resources Corporation, Soil Survey of the Southwest Region, Technical Appendix, p Gouvernement de C6te-d'Ivoire, 1967 environ à 10 km A. l'ouest de Soubre et le long de la rivière Sassandra, 5050'N, 6040'0- méme sol le long de la rivière Cavally terrasses fluviales de niveau ou légèrement ondulées (di é ence de niveau de moins de 10 m); pente de 0 à 2% pauvrement drainé alluvions relativement récentes de texture assez fine brousse et fourré pluviométrie moyenne annuelle: entre et mm et température moyenne de l'air 26 C Description du profll Ah 0-5 cm AB Bgl Bg2 Cgl Cg cm cm cm cm cm limon sableux brun grisatre très foncé 10YR 3/2; structure grumeleuse fine; assez dur (sec); trés friable (humide); non plastique, non collant; nombreuses racines très fines et fines à l'intérieur et à l'extérieur des agrégats; nombreux pores dendritiques très fins; transition abrupte et régulière. limon sableux brun foncé 10YR 3/3 avec quelques taches fines brun grisâtre 10YR 4/2; structure faiblement développée polyédrique subangulaire fine; assez dur (sec), très friable (humide); non collant, non plastique; racines et radicelles très abondantes; beaucoup de pores dendritiques très fins; transition distincte et régulière. limon sableux brun jaundtre 10YR 5/4 avec quelques taches gris brundtre 10YR 6/2 vagues à distinctes; structure polyédrique subangulaire moyenne; assez dur (sec), friable (humide), non collant, non plastique; nombreuses racines moyennes et fines; beaucoup de pores très fins; transition graduelle et régulière. limon sableux brun jaundtre 10YR 5/6 avec d'assez nombreuses taches distinctes gris brundtre 10YR 6/2; structure subangulaire moyenne; transition graduelle régulière. limon sableux gris brundtre clair 10YR. 6/2 avec de très grandes taches distinctes brun jaund.tre 10YR 5/6; structure polyédrique subangulaire; dur (sec), friable (humide); légèrement collant et plastique; beaucoup de pores très fins et moyens; transition distincte et régulière. limon sableux gris brundtre clair 10YR 6/2 avec beaucoup de grandes taches brun jaundtre 10YR 5/6; structure polyédrique subangulaire moyenne; autres caractéristiques identiques à l'horizon précédent. 242

258 CAMBISOL GLEYIQUE Horizon Profondeur cm ph H'0 1/1 Ex1 T S (S/VT) Ceaion &changeable nieo/100 e Ca Mg K Na Al CaCO: % Ah 0-5 6,5 5,2 11,3 6,0 53 3,7 1,5 0,45 AB ,6 3,8 5,9 0,7 12 0,2 0,1 0,27 Bgl ,6 3,9 4,5 0,4 10 0,1 <0,1 0,20 Bg ,7 3,8 5,4 0,5 8 0,1 <0,1 0,19 Cgl ,9 4,0 4,3 0,5 12 0,1 0,1 0,21 Cg ,2 3,9 5,0 0,7 14 0,1 0,2 0,22 Horizon SeIs solubles M tié e organique Analyse granulométeque % % C % N C/N % MO > 2mm sable sable limon argile texture Indice fl c* Densité Porosité ZIT; % P gg total Ah 2,8 0, ,8 82,2 5,8 9,0 1, AB 1,0 0, ,7 81,2 7,9 10,6 1, Bgl 0,3 0, ,6 77,3 8,5 13,9 1, Bg2 0,2 0,03 8 0,4 77,1 8,3 14,3 1, Cgl 0,2 0,03 0,4 75,7 6,6 14,1 1, Cg2 0,2 0,03 0,3 76,2 4,5 19,0 1,

259 CAMBISOL HUMIQUE Feffisol lithosolique Référence Localisation Altitude Physiographie Drainage Matériau originel Végétation Climat Bh ZaYre A. Pécrot et A. Leonard, Notice explicative de la Carte des sols et de la végétation, Dorsale du Kivu, p INEAC Bruxelles, 1960 versant oriental de la Luholo, 2005'S, 28030'E 1 170m paysage accidenté, mi-pente, pente 60%, exposition sud-ouest bon altération de roche granitique forét secondaire pluviométrie annuelle: environ mm et température moyenne du mois le plus froid 22 C environ; les variations saisonnières sont faibles Description du proffi Ahl 0-13 cm sablo-argileux gris-brun très foncé 10YR 3/2; structure grumeleuse moyenne, moyennement développée, activités radiculaires fortes; meuble, non plastique, non collant; transition diffuse. Ah cm sablo-argileux brun-gris foncé finement graveleux et micacé; structure grumeleuse moyenne à grossière, assez faiblement développée avec éléments poly& driques; activités radiculaires fortes; friable, non plastique; transition graduelle et régulière. Bw cm sablo-argileux graveleux brun 10YR 5/3 et micacé avec infiltration d'humus; structure polyédrique moyenne à grossière assez bien développée avec enduits grisâtres assez continus; activités radiculaires moyennes; assez ferme en place, non plastique, non collant; transition diffuse. > 60 cm gravillon argileux et micacé d'altération des granites. 244

260 CAMBISOL HU1VIIQUE Horizon Profondeur cm ph 1-IX) KCI T (Ca) S V (S/T) Cation échangeable meq/100 g Ca HC1N/20 Mg K HC1N/20 Na Al H CaCC), Ah! ,7 8,3 1,4 0,11 Ah ,9 6,0 1,0 0,06 Bw ,5 4,8 1,1 0,04 C >60 4,5 4,8 1,1 0,03 Horizon SeIs solubles Matière organique Analyse granulométrique % % C % N C/N % MO >2 mm sable grnssf-er sable fin - u mon arg i e texture Indice floc. - FeO, libre% P Truos ppm Ah! 1,94 0,260 26,8 42,1 19,4 8,9 29,6 2,2 7 Ah2 1,50 0,185 42,9 51,7 17,0 7,9 23,4 2,1 6 Bw 0,46 0,079 47,9 54,2 17,0 8,2 20,6 2,8 1 C 0,23 0,040 41,0 57,4 15,2 4,6 22,8 2,

261 CAMBISOL CALCIQUE Sol brun calcaire Référence Localisation Altitude Physiographie Drainage Matériau originel Végétation Climat Bk Algérie T.G. Boyadgiev, Rapport Hodna, FAO, Rome, 1972 route Alger-Tablat, à 2,5 km avant le village de Sohane 840 m région montagneuse normal schiste tits altéré pin d'alep et chene vert pluviométrie annuelle: 800 mm environ Description du profil Ahl 0-8 C111 Ah2 Bwk CBk 8-25 cm cm cm 10YR 3/3 humide, limon, structure granulaire, assez nombreuses racines; transition graduelle. idem, avec quelques pseudo-mycéliums calcaires; transition distincte. 10YR 5,5/3 sec, et 10YR 5/3 humide; limon fin avec quelques morceaux de roches altérées; structure massive; racines assez nombreuses, galeries de vers; transition distincte. schiste altéré plus jaunkre avec des poches de limon fin. 246

262 CAMBISOL CALCIQUE Horizon Profondeur ern PH H,0 KCI T S (SIVT) Cation échangeable meq1100 g Ca Mg K Na Al H CaCO, % Ahl 0-8 7,6 9,4 3,2 0,25 1,0 18 Ah ,7 12,5 0,5 0,25 0,9 17 Bwk ,0 12,5 1,0 0,25 1,0 28 CBk ,1 3,1 0,5 0,25 0,9 27 Horizon SeIs solubles Matière organique Analyse granulornétrique A; % C %, N CIN ox, mo,2 mm grsoasbslieer safibnle Hawn argue texture Indice floc. Ahl 1,58 0,21 7 2, Ah2 1,62 0,21 7 2, Bwk 0,48 0,57 8 0, CBk

263 FERRALSOL HUMIQUE Humic soil of the High Lava Plateau Référence Localisation Altitude Physiographie Drainage Matériau originel Végétation Climat Fh Cameroun The Soils and Ecology of West Cameroun, Appendix Vol. II, p Rapport FAO, N Rome, 1965 village de Dzeng, 6013'N, 10049'E m relief vallonné, colline de 30 m de hauteur environ; prélèvement à mi-pente; pente de 7 bien drainé; le ruissellement ne se produit que lorsque les pluies sont très fortes, il est alors rapide basalte Sporobolus et fougères avec annuelles formant couverture basse non fermée entre les touffes de Sporobolus; utilisée pour le päturage pluviométrie annuelle: à mm; froid (maximum 20 C, minimum 13 C), brumeux Description du profil Ah Bh Bs 0-17 cm cm >65 cm limon brun rougeätre foncé SYR 2/1,5; structure granulaire fine avec agrégats d'environ 1 mm; très friable; densité de racines forte; beaucoup de radicelles de graminées et de racines plus grosses de fougères; transition distincte. limon argileux avec quelques graviers brun rougeâtre 5YR 3,5/4; structure massive; non collant, non plastique; peu de racines; transition irrégulière. argile graveleuse rouge foncé 2,5YR 3/6; racines rares; structure massive; quelques petites concrétions tendres peut-étre bauxitiques de couleur 10YR 5/8. 248

264 14 13 % I I I I argile FERRALSOL HUMIQUE Horizon Profondeur cm 11,0 ph CaCI, N/10(5 T S 1 V (s/t) Cation échangeable meq/100 g Ca Mg K Na Al H CaCO, % Ah ,5 4,5 Bh ,4 4,9 16,5 0,7 4 0,37 0,07 0,23 0,04 15,8 Bs >65 5,7 5,4 3,4 0,6 18 0,45 0,03 0,11 0,03 2,8 MatiCre organique Analyse granulométrique % Indice apu e r et eu Horizon % C % N C/N ' MO > 2 mm groi ssioc. sableer limon I texture fi safinble organique Afi 33,7 14,1 1,02 1 I Bh 20,6 4,1 0, Bs 21, 3 0,4 0,03 i

265 FERRALSOL ORTHIQUE Sol ferralitique désaturé Fo Madagascar Référence F. Bourgeat, Sois sur socle ancien A Madagascar, p ORSTOM, Paris 1972 Localisation Altitude Physiographie Drainage Matériau originel Végétation A. l'ouest de Talata Volonondry, 18045'S, 47045'E m pénéplaine assez largement disséquée entre le bassin de l'ikopa et celui de la Betsiboka bon migmatite granitokie pseudosteppe à Aristida similis, Ctenium elegans Climat pluviométrie annuelle: j 580 mm; temperature annuelle 18,5 C, minimum 160 en juillet, maximum 210 en décembre, 4 A 5 mois secs Description du profil Ah1 Ala BA Bul Bu2 Bu cm cm cm cm cm cm horizon brun 7,5YR 3/2 humide, argilo-sableux A sablo-argileux; structure grumeleuse très grossière, à polyédrique très émoussée; cohesion très faible, secondairement particulaire fine; porosité élevée; bon enracinement; transition distincte. horizon jaune-brun 5YR 6/8 argilo-sableux, riche en quartz; structure continue éclat, à faible tendance polyédrique émoussée; compact en place; porosité plutôt faible; enracinement faible. horizon intermédiaire rouge clair 5YR 6/8 plus rouge A l'état humide 2,5YR 5/8 argilo-sableux riche en quartz; structure polyédrique subangulaire A forte tendance massive; porosité tubulaire plutôt faible; compact en place; enracinement nul. horizon pulvérulent à l'état sec, friable A. l'état humide, rouge 2,5YR 418 sec, lor 4/8 humide, argilo-sableux, riche en quartz; structurelpolyédrique subangulaire à tendance massive; cohesion faible; quelques concretions en formation; porosité tubulaire très marquee. horizon friable rouge 2,5YR 4/8 sec à lor 4/8 humide; identique à Bul, mais un peu plus argileux. horizon rouge friable plus argileux. 250

266 I FERRALSOL ORTHIQUE Horizon Profondeur cm ph Cation &changeable me4/100 g H.0 KC1 T S (S)) Ca Mg K Na Al H CaCO. % Ahl , ,38 4 0,1 0,20 0,069 0,016 Ah ,9 6,30 0,12 2 0,05 0,07 0,029 0,011 BA ,1 3,35 0,09 3 0,04 0,03 0,013 0,011 Bul ,1 2,00 0,09 5 0,04 0,04 0,003 0,005 Bu ,4 2,40 0, ,20 0,05 0,013 0,016 Bu ,5 2,10 0, ,21 0,09 0,010 0,016 Horizon SeIs solubles Matière organic:pie Analyse granulométrique % % C '4 N C/N % MO > 2 mm grsgsbslicer Ville limon argile texture indice floc. Ahl,02 BA Bul Bu2 8u3 3,99 2,35 33,0 33,7 34,2 27,5 27,4 24,8 18,1 18,2 17,7 18,6 13,4 11,7 17,0 15,8 16,5 22,7 20,8 21,4 23,1 29,9 28,8 30,0 34,4 38,0 Horizon Elements totaux meq/100 g Fe Attaaue triacide amorphe Ca Mg K Na % Pene a u feu Sn, Fe03, P.1,0, TiO, SiO, AI,0, Aralle pourcentage Ahl 2,1 1,9 0,22 0,91 11,3 5,85 7,4 16,2 1,7 0,6 Kaolinfte et gibbsfte Ala 2,3 0,7 0,19 0,50 0,1 10,4 5,85 7,4 17,3 1,7 0,6 Kaolinfte plus abondante en profondeur; BA 0,6 2,9 0,17 0,35 11,5 10,60 9,0 22,1 1,8 0,8 faible proporfion de Bul 0,6 2,4 0,22 0,25 1,2 10,1 18,40 8,9 23,1 1,8 1,3 minéraux cristallisés Bu2 1,5 3,5 0,22 0,17 10,2 23,40 7,8 24,2 1,8 1,6 Bu3 0,4 3,4 0,12 0,05 9,9 19,10 8,8 24,1 1,4 1,3 251

267 FERRALSOL PLINTHIQUE Plinthic Haplorthox, Boka série Référence Localisation Altitude Physiographie Drainage Matériau originel Vegetation Climat Fp Côte-dIvoire Development and Resources Corporation, Soil Survey of the Southwest region, Technical appendix p et III-4a. Côte-dlvoire, km au nord-ouest de Sassandra doucement ondulé à ondule, collines de 30 a 40 m, pente de 4 A l6; cette famille de sol occupe les sommets et les parties supérieures de la pente bien drainé mais drainage interne One, moyennement permeable residu et alteration de schiste et de gneiss for& secondaire et buissons pluviométrie moyenne annuelle: l'air 26 C A mm; temperature moyenne de Description du profil Ah 0-3 cm BA Bul Bu2 2Bs 2Bsml 2Bsin cm cm cm cm cm cm limon argilo-graveleux brun rougedtre fonce 5YR 3/2, structure grumeleuse fine, friable, légerement collant et plastique, racines abondantes fines et moyennes. Limon argilo-graveleux brin rougatre 5YR 4/4, structure polyédrique subangulaire moyennement fine, légèrement collant, légerement plastique, quelques revétements argileux minces sur les faces des agrégats et quelques taches sur les grains mineraux; tres nombreuses racines fines; beaucoup de pores très tins contenus dans les agrégats; 70% en poids de gravillons ferrugineux fins et moyens, de graviers de quartz et de fragments de roche cimentés par le fer; transition graduelle réguliére. argile graveleuse rouge jaunâtre 5YR 4/6, idem BA sauf 65% de gravillons graviers et fragments de roche; transition graduelle et régulière. argile graveleuse rouge 2,5YR 5/6, idem BA, Bul sauf 38% de gravillons graviers et fragments de roche; transition graduelle et réguliere. argile graveleuse rouge 2,5YR 5/6 avec très peu de taches tres fines estompées ou distinctes rouge foncé lor 3/6, structure subangulaire fine A moyenne, très ferme, collant, plastique, frequents recouvrements argileux dans les pores, beaucoup de pores très fins A. l'extérieur et à l'intérieur des agrégats; 24% en poids de schiste decompose et de gravillons ferrugineux legèrement polis; beaucoup de plinthite tendre: transition graduelle et régulière. idem 2Bs mais avec des taches fréquentes rouge foncé 10YR 3/6 et jaune brunatre 10YR 6/8; 15% en poids de plinthite dure encastrée dans des schistes en decomposition; transition graduelle et réguliere. idem mais avec nombreuses taches de couleur, quelques pores vésiculaires; beaucoup de plinthite dure et tendre; morceau de micaschiste decompose. 252

268 % 30 1,3 0,1 0,2 1 0,1 0,05 1 ERRALSOL PLINTHIQUE Horizon Profondeur cm ph fix KC1 T S V, (SiT) Cation échangeable meq/100 g Ca Mg K Na Al H CaCO, % 1 I 1 1 F 1 Ah 0-3 4,0 3,4 13,7 4,0 1,6 0,92 0,24 BA ,4 3,6 9,8 1,0 10 0,5 0,22 i 0,11 Bul ,6 3,7 5,8 0,7 13 0,3 0,16 0,06 Bu ,6 3,7 5,8 0,5 9 0,1 0,2 0,14 0,06 2Es ,7 3,8 5,4 0,4 7 0,1 0,1 0,11 0,05 2Bsml ,8 3,8 6,1 0,6 9 0,1 0,2 0,18 0,07 2Bsm ,7 3,8 4,9 0,4 8 0,1 0,13 1 i Horizon SeIs solubles % C ' Matière organiuue N C/N % MO > 2mrn Analyse granulornetriuue % goasbslieer safibnle iimon argiie texture Indice floc. 1 P total Dam total Ah 6,0 0, , ,7 3,2 32,0 263 BA 1,8 0, , ,0 4,3 32,1 180 Bul 1,0 0, , ,7 4,1 41,2 165 Bu2 0,9 0, , ,4 6,0 50, Bs 0,7 0, , ,5 21,9 53, Bsml 0,4 0,04 0, ,7 15,9 44, Bsm2 0,3 0,03 0,5 28,0 17,8 49,

269 FERRALSOL RHODIQUE Sol ferralitique désaturé Fr Madagascar Référence F. Bourgeat, SoIs sur socle ancien à Madagascar, p ORSTOM, Paris, 1972 Localisation route Ambositra-Morondava près de l'embranchement de la route de Soavina, 20030'S, 470E Altitude Physiographie Drainage Matériau originel Végétation m pénéplaine très disséquée, profil prélevé sur un large replat sur les croupes d'interfluves, pente de 5 A 10% bon gabbro pseudo-steppe A Hyparrhenia div. et Imperata cylindrica Climat tropical contrasté; pluviométrie annuelle: mm environ, te pérature moyenne 18,5 C Description du grad Ab 0-15 cm horizon brun-rouge 1OR 3/4 humide, argileux avec pseudo-sables et pseudolimons; structure grumeleuse grossière, degré de structuration moyen ( % d'éléments particulaires); porosité très forte; bon enracinement. BA cm horizon brun-rouge lor 3/4 argileux, riche en pseudo-sables et pseudo-limons (sans doute fer amorphe pectisé); structure polyédrique subangulaire moyenne; cohesion variable; porosité élevée; bon enracinement; transition diffuse. Bul cm horizon rouge foncé lor 3/6 pulvérulent à l'état sec; friable à l'état humide; argileux encore plus riche en pseudo-sables que les horizons précédents; cohésion très faible; quelques elements arrondis ou polyédriques très émoussés; plus durs et compacts (préconerétions); porosité tubulaire forte; enracinement moyen. Bu cm horizon rouge lor 4/8 argileux; structure polyédrique, mieux individualisée avec zones mieux structurées, d'autres plus continues et secondairement particulaires fines; porosité en général élevée; presence de préconcrétions arrondies compactes. BC > 200 cm rouge plus clair; presence de minéraux primaires vers 460 cm (horizon C). 254

270 FERRALSOL RHODIQUE Horizon Profondeur PH cm H,0 KC1 T S Cation échangeable mea/100 ga V (S/T) Ca Mg K Na Al H CaCO, Ah ,1 19,6 1,06 0,18 0,01 BA ,0 12,1 1, ,29 0,41 0,09 0,01 Bul ,2 4,5 0, ,40 0,23 0,02 0,01 Bu ,3 3,5 0, ,43 0,19 tr. 0,01 Horizon SeIs solubles Matière orgarkue Analyse granulométrique % % C %, N C/N % MO > 2 mm grsoable_ ''''' sable 0,2fi iimon 0,-0 02,002 argile texture Indice floc. Ah BA Bul Bu2 7,3 4,4 10,6 11,5 9,8 6,7 13,6 14,3 21,3 19,7 17,2 13,4 15,0 15,8 48,2 53,3 49,6 55,1 Horizon Ah BA Bul Bu2 Elements totaux % Attaoue triacide Fer arnorphe Ca Me Na Perte au feu Sit). Fe,O, A110, TiO, 4,55 2,75 1,90 1,15 8,2 5,6 3,8 4,6 0,47 0,33 0,28 0,17 0,64 0,56 0,64 0,40 5,6 18,5 17,1 17,2 13,4 12,0 11,3 14,6 25,6 p9uventage 16,3 17,9 19,3 10,7 29,4 33,6 35,7 30,8 2,3 2,3 2,2 0,9 SiO, AI,0, 0,7 0,6 0,7 1,4 255

271 FERRALSOL XANTIHQUE Hygro Kaolisol, Ferralsol Yangambi serie (Y1) Reference Localisation Altitude Physiographie Drainage Matériau originel Vegetation Climat Fx Zalre A. Van Wambeke et L. Liben, Carte des sols et de la végétation du Congo belge et du Ruanda-Urundi, 6 Yangambi, planchette 4, Yambaw, p. 30 ouest de Yangambi, 0045'N, 24020'E 490 m plateau avec pente dépassant rarement 2 à 3% tris bon sable éolien autochtone de Yangambi, Pléistocène inférieur forets semi-caducifoliées à Scorodophloeus zenkeri, Cynometra hankei, Dialum corbisieri, Celtis soyanxic, Oxystigma oxyphyllum; sous-bois Achornea floribunda type Af de Köppen et B de Thornthwaite; caractère continental du climat; la radiation globale et l'insolation sont faibles, 45% de l'insolation possible; double périodicité des régions équatoriales; la saison la plus sèche est en janvier-février; pluviométrie annuelle: mm; température moyenne annuelle de 25 C Description du prof!' o 0-1 cm Ah AB Cl C cm cm cm cm cm litière peu développée; racines, radicelles et feuilles plus ou moins décomposées. horizon humifère brun foncé 7,5vit 4/4 humide; limite distincte et régulière; sablo-argileux; structure grumeleuse fine à moyenne, bien développée, friable; nombreuses radicelles; transition distincte et régulière. horizon d'infiltration 7,5vR 5/6, sablo-argileux; structure grumeleuse moyenne, faiblement développée; friable, moins de radicelles; transition diffuse. horizon structural 7,5vit 5/8, sablo-argileux; structure polyédrique subangulaire moyenne, peu développée; ferme; peu de radicelles; transition diffuse. matériau originel 7,5vR 5/8; sablo-argileux; structure finement grumeleuse bien développée (farineuse); friable; peu de radicelles. idem. 256

272 FERRALSOL XANTH1QUE Horizon Profondeur cm ph FLO KCI T S V (S/T) Cation échangeable megi100 g Ca Mg K Na Al H CaCO. Ah 20 4,6 3,5 1,3 0,14 0,18 0,08 AB 45 4,5 4,5 0,6 B 65 4,4 4,6 0,4 Cl 110 4,5 4,3 0,4 C ,6 4,6 Horizon SeIs solubles Matière organioue Analyse granulomarique % % C % N C/N % >2mm sable grossier 0,25-2,0 sable nfi,,n< '0','2-'57 limon 0,05-0,002 <0,002 argile texture Indice floc. Fe,(:) total Fe,03 libre P Truog Ah AB B Cl C2 1,15 0,52 0,43 0,29 0,25 0,098 0,056 0,039 0,031 0,020 55,2 49,9 41,8 46,8 43,1 16,4 18,1 17,4 15,9 17,1 2,1 2,0 2,1 1,7 2,2 26,3 30,0 38,7 35,6 37,6 14,4 11,3 9,4 10,1 3,8 3,4 3,9 3,6 3,

273 GLEYSOL DYSTRIQUE Acid Gleysol, Romankne serie Gd Sierra Leone Référence A.R. Stobbs, The Soils and Geography of the Boliland Region of Sierra Leone, p. 26 et 45. Government of Sierra Leone, 1963 Localisation Romankne-boli, route de Lunsar à 1,5 km A. l'est du pont TabaI, 901I, 12030'0 environ Altitude 50 m Physiographie Drainage Matériau originel Végétation Climat dépression et cuvette de débordement d'une plaine fluviale très pauvre alluvions anciennes et colluvion contemporaine prairie dense A. herbes courtes et moyennes, localement utilisée pour la culture du riz pluviométrie annuelle: mm environ; température presque constante C, saison sèche de décembre à avril Description du profd Ap 0-5 cm limon sableux fin grisâtre 10YR 5/1 légèrement humique; structure grumeleuse, faiblement développée; meuble; racines abondantes. AB 5-27 cm limon sableux fin gris 10YR 5/1, assez ferme; sans structure; légèrement humique; racines fréquentes. Bgl cm limon lourd avec sable fin gris pâle 2,5y 7/2; ferme, légèrement compact; sans structure; racines occasionnelles. Bg cm argilo-limoneux avec sable fin, blanc 2,5Y 8/0 ferme, compact; sans structure; racines rares; taches jaunes sableuses et brun pâle durcissant. Bg cm idem, mais la zone tachetée domine le profit. Ban cm masse durcie réticulée rougeâtre et jaunatre de plinthite contenant des concrétions et graviers ferrugineux; dans les interstices il y a des argiles limoneuses fermes compactes de couleur blanche 10YR 8/2. 258

274 1 / GLEYSOL DYSTRIQUE Horizon Profondeur ph cm H,0 CaCl: T S (S/VT) Cation échangeable meq/100 g CaCO. Ca Mg K Na Al % Ap AB ,7 4,8 5,1 1,4 27 0,45 0,84 0,09 0,03 Bgl Bg ,3 4,5 2,6 0,9 35 0,14 0,69 0,04 0,02 Bg3 Bsm ,9 4,3 3,1 0,5 16 0,15 0,23 0,04 0,03 Horizon Sels solubles Matière organique Analyse granulomètrique % % C % N C/N % MO > 2 mm grsoasbslieer s ale limon argile texture Hoc. Indice Ap AB 1,38 0,09 14, Bgl Bg2 0,40 0,03 11, Bg3 Bsm 0,11 0,01 7,

275 GLEYSOL EUTRIQUE Sol hydromorphe peu humifère gley Référence Localisation Altitude Physiographie Drainage Matériau originel Végétation Climat Ge Niger Hunting Technical Services, Etude en vue de la mise en valeur du Dallol Maouri, Etude pédologique AGS/SF/NER/8 p. 29 et 106. Boreham Wood, Hefts, Royaume-Uni, ,7 km au N.-0. de Tounga Zaouri, 11 46'35"N, 3 34'55"E 150 m dépression légère dans une vallée plate, pente inférieure à 2% très pauvre, nappe phréatique à 25 cm; sous l'eau une grande partie de l'année alluvion du lit majeur du Niger paturage à Echinochloa pyramidalis et stagnina pluviométrie annuelle: mm, variations saisonnières nettes (pluie de juin à septembre); évaporation élevée en saison sèche (surtout en avril) Description du profil Ah ABg 2C 0-20 cm cm >60 cm argile très lourde, humide, gris très fond 10YR 3/1 avec nombreuses taches brun fond; structure polyédrique angulaire faible, grossière; 10 cm supérieurs: collant, plastique, très ferme à l'état humide, extrémement dur a sec; de 10 à 20 cm: collant, plastique, très ferme a l'état humide; quelques pores tubulaires fins; abondantes racines fines a très fines; transition diffuse régulière. argile très lourde grise N5 humide avec de nombreuses taches brun fond; structure massive; collant et plastique; rares pores tubulaires fins; rares racines très fines jusqu'a 30 cm; transition abrupte nette. sable grossier gris clair 10YR 7/2 et graviers fins; structure monoparticulaire; non collant, non plastique; pas de racines. 260

276 GLEYSOL EUTRIQUE Horizon Profondeur cm ph 1-1?D KC1 T S Cation échangeable meq/i00 g V (S)T) Ca Mg K Na Al H CaCO, Ah ,8 19,0 62,9 7,63 3,19 0,61 0,52 7,0 ABg ,7 25,2 61,7 11,83 2,60 0,64 0,47 7,0 2C ,4 Horizon CE mmhos:cm Matière organique Analyse granulométrique % 5 25 % C % N C/N % MO > 2 mm grassier sable sable fin iimon argue texture Indice floc. Ah 0,32 1,99 0, ABg 0,70 1,20 0, C 0,49 0,27 0, Horizon Cations solubles meq/i (extrait de sol saturé) P% K% Ca Mg K Na total total Ah 0,90 0,25 0,13 1,51 1,44 2,17 ABg ,72 0,28 2,26 1,83 2,72 261

277 FLUVISOL CALCAIRE Sol peu évolué non climatique d'apport alluvial steppisé Reference Localisation Altitude Physiographie Drainage Matériau originel Vegetation Climat Jc Algérie T.G. Boyadgiev, Les sols du périmètre de l'atouta (Hodna), profil 1\10 2. Algérie et FAO, 1971 (non publié) sud de la route de M'Sila à Barika, 5 km avant l'entree du village de Barika, 35025'N, 5020'E 480 m environ grande depression entre les collines, relief plat bon, nappe profonde alluvion pdturage degrade A. Alpha et Astragalus armatus pluviométrie annuelle: 220 mm avec repartition irregulière dans l'année; été très sec; temperature moyenne annuelle 18,5 C, du mois de janvier 8 C, du mois de juillet 30 C Description du profil Al 0-15 cm sec limoneux 9vR 6/4; structure polyédrique subangulaire fine A. moyenne; très poreux dans les premiers huit centimetres et peu poreux en dessous; peu de mycelium blanchâtre calcaire ou gypseux dans la partie inférieure; assez nombreuses galeries et coprolites d'animaux; transition distincte. 2Ckl cm limon frais légèrement rougea.'tre 10YR 5/6 avec quelques plages sableuses; structure polyédrique subangulaire moyenne à grossière se debitant en granules; très poreux; assez nombreux mycéliums calcaires; transition graduelle. 2Ck cm limon sableux frais 10YR 5,5/6; structure polyéclrique subangulaire grossière; porosite intragranulaire bonne; debris de coquilles calcaires; nombreuses galeries et coprolites; mycelium calcaire; quelques nodules calcaires tendres; transition graduelle. 2Ck cm limon sableux avec des plages plus claires et plus sableuses 10YR 5,5/6; structure polyédrique subangulaire moyenne, faiblement développée; densité moyenne de racines; nombreuses galeries et coprolites; mycelium calcaire; transition abrupte. 2Ck cm limon sableux frais 10YR 5,5/6, massif, peu poreux, peu de racines. 262

278 1 FLUVISOL CALCAIRE Horizon Profondeur cm PH H,0 KCl T S Cation échangeable meq/100 g V S/T) Ca Mg K 1 Na Al H CaCO, % A , ,00 1,1 23 2Ck , ,59 1,3 24 2Ck , ,51 1,1 25 2Ck ,1 7 I ,26 1,3 27 2Ck , ,26 0,8 26 Horizon Sets solubles Matiere organique Analyse granulométrique % CE mmhos cm a 25 % C % N C/N % MO > 2 mm sable grossier sable fin mon argile texture Indice floc. A 2Ckl 2Ck2 2Ck3 2Ck4 1,6 0,6 0,8 1,2 1,1 0,50 0,22 0,37 0,046 0, ,8 0,4 0, Horizon Sels solubles meq/100 g Gypse Poids Indice Ca Mg Na K Co,H So, Cl % spécifique apparent pf4,2 pf3 K 1-1énin cm/h Is ' A 0,26 0,05 0,21 0,02 0,04 0,05 0,44 tr. 1,6 10,4 14,7 2,2 11,8 2Ckl tr. 1,6 9,0 13,5 2,4 5,7 2Ck2 0,15 0,05 0,22 tr. 0,04 0,18 0,19 tr. 1,6 11,1 15,0 2,1 6,2 2Ck3 tr. 1,6 6,5 8,9 4,7 3,2 2Ck4 0,08 0, tr. 0,05 0,18 0,16 tr. 4,0 5,9 4,2 2,4 263

279 FLUVISOL THIONIQUE Halle thiofibric tropaquent Référence Localisation Altitude Physiographie Drainage Matériau originel Végétation Climat Jt Guinée Etude d'un programme d'aménagement hydro-agricole des terres rizicultivables de la Basse-Guinée, Vol. II Pédologie, Annexes 1-39 et Harza Engineering Company International, 1969 A 500 m de la berge de la rivière Konoban Daboudi, A 3 km du village de Mafouré, 9012'N, 13011'0 quelques mètres transition entre le pied de la vieille terrasse marine inondee par les grandes marées et la plaine de l'estuaire moyen. Surface plane avec trous de crabes et coquillages en surface très mal drainé, nappe à 50 cm sediments marins transition entre la for& ouverte à Avicennia nitida et la brousse dense de Rhizophora harrisonnii saison des pluies de mai A novembre et saison sèche de décembre à avril, precipitations de plus de 4 m; temperature constante d'environ 27 C Description du profil Agl 0-10 cm limon sableux gris-brun 10vR 5/2, humide, friable A plastique, massif avec pores grossiers et trous de crabes; très peu de racines vivantes, transition claire et irrégulière. BCg cm argile sableuse humide, collante et cohérente, gris très foncé 5v 3/1, avec quelques poches sableuses gris clair 2,5v 6/1 et des nodules grossiers rouge jaundtre 51R 4/6 partiellement concrétionnés autour des canaux de racine; massif avec pores fins, beaucoup de fines racines vivantes et mortes; transition claire et irrégulière. Crl cm argile avec poches de sable, collante à l'état humide; gris très foncé 5v 3/1 avec beaucoup (30%) de poches sableuses gris-brun clair 10vR 6/2, probablement des trous de crabes comblés; massif mais fibreux; quelques racines vivantes; transition graduelle et irrégulière. Cr2 80 à plus de 120 cm argile humide, collante, cohérente, gris très foncé 5v 3/1; massive, fibreuse; n'y a plus de racines vivantes. 264

280 FLUVISOL THIONIQUE Horizon Profondeur cm H20 1/1 PH KC1 T S (S/VT) Cation échangeable mem100 g Ca Mg K Na Al H CaCO, % Agl ,7 17,5 3,2 6,2 0,7 24,7 40,8 BCg ,2 27,1 4,0 6,3 0,5 21,7 20,9 Crl ,8 33,7 2,7 12,3 0,4 37,6 23,2 Cr ,7 33,7 3,7 9,0 0,1 33,4 28,1 Horizon CE mmhosicm A. 25 Matière organique Analyse granulométrique " % sable sable % C % N C/N % MO > 2 mm grossier fin limon argile 2-0,5 0,5-0, < ' texture Indice floc. Agl 63,5 2,1 1,68 60,8 26,2 11,3 BCg 69,6 3,3 2,15 15,0 31,5 51,3 Crl 74,3 3,3 5,95 4,2 51,3 38,5 Cr2 77,7 3,5 2,28 5,3 39,8 52,6 Horizon Solution de sol saturé mectil Al So, No, K Ca Mg Na PPm,., S P Bray PPm Agl 18,2 0, tr. 0,71 3 BCg 20,3 0, Crl 24,5 0, Cr2 18,7 0, ,

281 KASTANOZEM Kk CALCIQUE Sol brun calcaire Référence Localisation Altitude Physiographie Drainage Matériau originel Végétation Climat Maroc Rapport du projet Sebou, zone focale Fès-Meknès, p. 73. FAO, Rome km environ au sud-sud-ouest de Meknes sur route d'agourai, 33058'N, 5036'0 552 m ondulée, pente 3% bon sediment calcaire lacustre terre labourée saison humide d'octobre à mai; pluviométrie annuelle: 574 mm; temperature moyenne 9,7 C en janvier, 25,6 C en as:at, moyenne annuelle 17 C. Evaporation potentielle 980 mm Description du profil Apl Ap2 ABk BAk BCkl BCk cm cm cm cm cm cm cm limon argileux brun très foncé, 10YR 2/2, humide, grumeleux, très calcaire. limon argileux brun très foncé, 10YR 2/2, humide, structure polyédrique faiblement développée; transition graduelle. limon argileux brun foncé 7,5YR 3/2, humide, structure nuciforme par activité de la faune; pseudo-mycélium de CaCO3 sur les faces des agrégats; transition graduelle. limon fin argileux brun 7,5YR 5/6; structure nuciforme par activité de la faune; pseudo-mycélium sur les faces des agrégats. limon fin argileux brun 7,5YR 5/6; structure nuciforme; pseudo-mycélium et nodules durs de CaCO3 (diamètre 5 mm, 20% en volume), très calcaire. limon fin argileux ocre-rouge 5YR 4/6, humide, structure nuciforme par activité de la faune; pseudo-mycelium et nodules durs de CaCO3; très calcaire. argile, 2,5YR 3/6, humide; poches d'argiles gonflantes et de craie; nodules durs ayant des diamètres très variables; très calcaire. 266

282 I 30,0 22,0 21,7 I 1 0,20 90,3 99,6 i 0,4, KASTANOZEM CALCIQUE Horizon Profondeur cm H,0 ' PH KC1 I 1 T S V (S/T) Cation échangeable meqi 00 g Ca Mg K Na Al H CaCO, y '0, i 1 59,7 I!! ' 1 Apl ,0 28,6 95,4 24,0 4,0 0,32 0,34 r 8,2 16,7 ikp ,4 37,0 35,9 97,0 32,0 2,4 0,65 0,86 17,6 ABk ,5 1 27,1 1 21,6 4,4 0,37 0,77 42,3 BAk ,4 22,0 20,8 94,5 19,2 0,4 0,37 0,86 r 130( ,4 20,0 18,9 94,5 16,8 1,2 0,25 0,68 ; 63;2 BCk ,4 1 20,4 0,22 0,68 56,8 C ,4 57,5 52,5 91,3 47,0 4,6 0,25 0,64 28,7 Horizon Sels solubles % C rvlatière organique Analyse granulo trique % % N C/N % MO >2 mm sable sable limon argile texture Indice floc. P,O. assimilable Prim CaCO, % actif GYI)se 1 ' 1 18,9 kpl 0,20 2,19 13,5 24,7 29,7 35, ,1! Ap2 1,92 14,5 23,1 32,3 31, ,5 ABk 0,10, 1,33 6,5 18,7 44,5 31,0 30 BAk 0,08 0,27 4,8 12,3 63,7 22, ,8 Bad 4,4 10,5 56,5 27,1 6 20,1 0 BCk2 5,0 1 9,8 65,9 21,3 4 19,0 0 C 3,6 28,0 34,7, 45,9, 4 13,5 0 I 267

283 LUVISOL CHROMIQUE Shortlands form, Glendale Serie Référence Localisation Altitude Physiographie Drainage Matériau originel Végétation Climat Lc Afrique du Sud J.J. Van der Eyk, C.N. Macvicar, J.M. de Villiers, Soils of the Tugela Basin, p Town and Regional Planning Commission, Natal, 1969 Dundee, 28009'S, 30018'30"E m région écologique; bassin humide intérieur (partie nord); modelé ondulé, profil choisi dans la partie haute du relief normal dolérite prairie à Tristachya et Digitaria pluviométrie annuelle : 835 mm Description du profil Ah Btl Bt2 BC 0-43 cm cm cm sec, argilo-sableux, brun rougedtre foncé 5YR 3/2, structure polyédrique subangulaire fine A. moyenne, modérément poreux, dur, transition graduelle régulière. sec, argileux, brun rougeâtre foncé 2,5YR 3/4, structure polyédrique angulaire moyennement fine, modérément poreux, dur; transition graduelle régulière. légérement humide, argile rouge foncé 2,5YR 3/6, structure forte polyédrique fine moyenne avec revatements argileux nets, modérément poreux, assez ferme; transition distincte et régulière cm humide, limono-argileux, rouge foncé 2,5YR 3/6 avec des fines mouchetures jaunes et noires de dolérite altérée augmentant en nombre avec la profondeur; structure polyédrique angulaire modérément fine, moyennement poreux, friable; transition diffuse cm dolérite altérée bigarrée, noire, jaune, blanche et rouge. 268

284 C/N LUVISOL CHROMIQUE Horizon Profondeur ph Cation échangeable meni100 g BaC1, - triéthanolamine a. ph 8,2 cm H,0 KC1 T S V (SIT) Ca Mg K Na Al H CaCO, Ah ,9 13,1 8,7 67 5,8 2,1 0,6 0,2 Btl ,0 12,0 9,0 75 4,6 3,4 0,9 0,1 Bt ,3 11,8 3,8 75 4,4 3,1 1,2 0,1 BC ,4 21,7 18,7 86 9,1 7,7 1,8 0,1 Horizon Matière organique Analyse granulométrique % T SeIs Indice solubles %C %N 1 % MO > 2 mm grsoasbslieer safibnle imon argiie texture fl c* argile Ah 1,2 0, BO 0,5 0, Bt2 0,4 0, BC 0,2 0,

285 LUVISOL FERRIQUE SoIs ferrugineux tropicaux lessivés à taches et concrétions Référence Localisation Altitude Physiographie Drainage Matériau originel Végétation Climat Lf Sénégal R. Fauck, Le sous-groupe des sols ferrugineux tropicaux lessivés à concretions. Sols africains, Vol. VIII No 3, p. 399, 1963 station experimentale de Sefa Sedhiou (Senegal) 12 45'N, 15 30'0 40 m plateau drainage gene en saison d'hivernage sables et grès du Continental terminal jachere à graminées au milieu de fora à combretacées et Cordyla pluviométrie annuelle mm répartie en une saison; drainage calculé de Heflin: 360 mm Description du proffi Apl 0-6 cm brun-gris Munsell 5vit 5/3 humifère, texture sableuse, structure finement nuciforme, compacité faible, drainage interne bon, porosité tubulaire, nombreuses racines et canaux d'insectes. Ap cm brun-gris clair 5YR 6/2, texture sablo-légèrement argileuse, structure nuciforme fine à polyédrique, toujours une certaine richesse organique, compacité moyenne plus élevée que le precedent, porosité bonne, racines nombreuses. E cm beige jaunatre 5vR 6/4 encore très faiblement humifère, texture sablo-légèrement argileuse, structure nuciforme, macroporosité due à racines et insectes, compacité moyenne à forte. Bt cm beige à jaune rougeatre teinte plus foncée 5YR 8/4, texture argilo-sableuse argileuse, accumulation nette d'argile, structure polyédrique, compacité assez forte, porosité faible à moyenne, type tubulaire fin. Btg cm jaune-beige 5YR 7/6, texture argilo-sableuse, structure nuciforme a polyédrique, compacité moyenne, début d'individualisation de taches ferrugineuses rouges bien délimitées. Bcs cm couleur de fond beige 5vR 8/4 avec bariolage rouge et ocre, texture argilosableuse, structure grossièrement polyédrique, compacité moyenne, porosité d'agrégats faible à moyenne, presence de très nombreuses taches et concretions de dureté moyenne à faible, rouge a rouge foncé et plus rarement violet foncé. Vers le bas les taches ocres deviennent progressivement plus importantes avec concretions peu durcies à centre ocre légèrement durci. Cg > 150 cm bariolage continu, texture avec couleur de fond beige, apparition de taches gris clair sans limites nettes, concretions très nombreuses de couleur rouge dominante ou rouille, certaines s'écrasent entre les doigts avec un point central plus dur, structure à tendance polyedrique, cohesion moyenne à forte. 270

286 3,30 LUVISOL FERRIQUE Horizon Profondeur cm ph H,C1 KCI T S Cation échangeable megi1000 g V (Sr)r Ca Mg K Na Al H CaCO, N Apl 0-6 6,5 6,1 4,80 3, ,25 1,05 0,15 0,05 Ap ,6 5,8 4,05 2, ,70 0,65 0,10 0,05 E ,6 5,4 4,45 2, ,70 1,05 0,05 Ir. Bt ,2 5,3 5,15 3, ,10 1,50 0,05 tr. Btg ,3 5,4 4,65 3, ,30 2,30 0,05 0,05 Bes ,3 5,5 4,85 3, ,70 1,85 0,05 tr. liodzon Sels solubles Matière organic:111e Analyse granulmfiétdcute % %C % N C/N 'Y. N40 > 2 mm sable grossier sable fin rnon argile uature Indice floc. Apl 1,05 0,07 13,9 26,1 47,1 4,0 9,4 Ap2 0,68 0,05 13,0 31,1 43,9 4,1 9,4 E 0,38 0,03 11,7 23,3 38,6 4,9 21,5 Bt 0,33 0,03 9,4 21,3 28,0 5,3 35,1 Btg 0,29 0,03 8,4 16,6 23,7 5,3 43,7 Bcs 0,20 0,03 6,7 17,0 25,0 5,6 40,1 Horizon SiO, AI,0, Fe,O, Perte au feu P,O, total % sio SiO, Fer AI,0, R,O, total Fer libre (Deb) P,O: Truog ppm Structure porosité Is Porosite pf3 pf4,2 ueve I Pourcentage Pourc ntage Apl 4,47 3,30 0,22 2,32 1,95 2,21 0,83 5 0,87 8,3 5,1 3,0 Ap2 4,53 3,40 2,61 0,12 2,28 1,93 2,59 0,85 tr. 1,34 41,9 7,2 4,6 2,6 E 9,76 8,50 3,78 0,17 1,95 1,78 3,07 0,99 tr. 2,58 45,9 11,1 7,8 3,3 Bt 16,49 14,80 5,75 0,23 1,88 1,74 3,26 1, ,36 49,6 16,0 12,5 3,5 Btg 19,19 18,00 6,77 0,17 1,81 1,68 3, tr. 2,60 44,4 19,6 15,4 4,2 Bcs 20,47 17,25 7,15 0,18 2,03 1,83 4,90 1, ,41 44,8 19,5 15,4 4,2 271

287 LUVISOL CALCIQUE Calcimorphic soil Siallitic group, Sabi C.1 serie Référence Localisation Altitude Physiographie Drainage Matériau originel Végétation Climat Lk Rhodésie J.G. Thompson, The soils of Rhodesia and their classification, p. 49 Salisbury, ,8 km du pied des collines dans la vallée du Sabi, à environ 11,2 km au nordest de la station expérimentale, 20015'S, E glacis de piedmont à pente de 1% environ lent à travers le profil colluvion provenant de grès et calcaire Umkondo formant des collines élevées l'est du site observé savane à Acacia et Euphorba avec une couverture herbacée épaisse d'urochloa; les acacias sont pour la plupart des A. Tortilis et les euphorbes des E. Ingens pluviométrie annuelle: environ 400 mm Description du profil Ah 0-10 cm limon sableux à grains fins, brun 7,5YR 4/4; modérément humide; consistance friable, sans structure; très nombreuses racines; transition graduelle. AB cm limon argilo-sableux brun rougedtre 5YR 4/4; légèrement humide; consistance dure; structure polyédrique subangulaire moyenne; très nombreuses racines; transition graduelle. Bt cm argile sableuse brun-rouge foncé 5YR 3/4; légèrement humide; consistance dure très dure; structure polyédrique subangulaire moyenne; très nombreuses racines; transition graduelle. Btk cm argile sableuse rouge jaundtre 5YR 4/6 calcaire; légèrement humide; consistance dure; devenant moins dure avec la profondeur; nombreuses racines; transition graduelle. Ck cm limon argilo-sableux brun soutenu 7,5YR 4/6 aussi calcaire que le précédent horizon; nombreuses racines. 272

288 KC1 LUVISOL CALCIQUE Horizon Profondeur cm ILO 1 ph T S Cation échangeable mec1/100 g OMV Ca Mg K Na Al Na T CO, libre Ah ,4 12,2 10,3 84 6,1 3,2 1,0 0 AB ,8 16,1 13,7 85 8,6 4,1 1,0 0 Bt ,9 17,1 15, ,3 4,6 1,0 0 Btk ,9 16,3 73, ,6 2,8 0,9 0,4 3 57,2 Ck ,9 14,8 64, ,0 8,8 0,9 0,6 4 49,1 Horizon SeIs solubles Matiere organique Analyse granulométrinue % CE mmhoslcm C % N CIN % MO > 2 mm gis-gmr sable e lhnon Indice argile texture floc. arg fle T Ah 0,64 0,79 0,09 8, AB 0, Bt 0, Btk 0, Ck 0,

289 LUVISOL PLINTHIQUE Sol ferralitique faiblement désaturé, groupe remanié, sous-groupe induré Référence Localisation Altitude Physiographie Drainage Matériau originel Végétation Climat Lp C6te-d'Ivoire SOGETHA, Etude pédologique dans la région de Ferkessedougou, Annexes, profil 441. Côte-dIvoire, Ministae du Plan, km environ à l'ouest de Ferkessedougou, sur la route de Korhogo, 9038'N, 5018'0 environ glacis drainage interne moyen, peu perméable en profondeur matériaux daritiques de cuirasse savane faiblement arbustive tropical continental; pluviomarie annuelle: mm; 5 mois secs (novembre mars); température moyenne de mars 29,4 C, d'aofit 25,3 C; humidité relative faible; évapotranspiration de mm environ Description du profit Ah Btl Bt2 Bsm 0-20 cm cm cm >90 cm horizon humifae sablo-argileux 5YR 3/3, frais; structure granuleuse moyenne, moyennement développée, associée à structure grumeleuse faiblement développée; quelques galeries et pores assez nombreux; friable; racines peu denses mais radicelles abondantes; transition distincte régulière. horizon de consistance argilo-sableuse rouge jaunâ.tre 5YR 4/6, frais; structure polyédrique moyenne, moyennement développée, associée A. structure subangulaire moyennement développée; quelques fissures, pores assez nombreux; ferme; radicelles abondantes, quartz; transition distincte régulière. argilo-sableux rouge jaunâtre 5YR 4/6 frais, peu graveleux; structure subangulaire moyenne, moyennement développée; quelques fissures, pores assez nombreux; friable; transition nette régulière. horizon concrétionné en voie d'induration, sec, cimentation par plage; présence de concrétions; quelques radicelles et graviers de quartz. 274

290 LUVISOL PLINTHEQUE Horizon Profondeur cm ph 11,0 KC1 T S V (S/T) Cation échangeable mat/100 g Ca Mg K Na Al H CaCO3, Ah ,5 7,0 66 3,3 1,1 0,22 0,03 Btl ,1 7,2 56 3,0 0,7 0,30 0,06 Bt ,1 7,4 54 3,1 0,6 0,25 0,06 Bsm >90 Horizon Sels solubles MatiCre organique Analyse granulo ique % % C % N C/N % MO > 2 mm sable grossier sable fin ninon argile texture P total ppm Ah 1,19 0, Btl Bt Bsrn 275

291 NITOSOL DYSTRIQUE Sol ferralitique appauvri désaturé Référence Localisation Altitude Physiographie Drainage Matériau originel Végétation Climat Nd Madagascar F. Bourgeat, Sols sur socle ancien à Madagascar Annexe, p ORSTOM, Paris, km A. l'ouest de Moramanga, 19006'S, 48020'E 920 m plateau fin tertiaire dominant les alluvions anciennes gene en profondeur alteration de gabbro brousse à Helichrysum, Philippia, fougères, Aristida similis, Hyparrhenia rufa p/uviométrie annuelle: mm; temperature moyenne 19,4 C Description du profil Ah 0-8 cm horizon humifère brun sombre 7,5YR 4/2 sec, 7,5yR 3/2 humide, argileux; structure grumeleuse moyenne secondairement particulaire, fine, cohesion assez faible, degré de structuration rnoyen; porosité forte; bon enracinement. AB 8-30 cm horizon jaune 10YR 6/8 sec, 7,5YR 6/7 humide, argileux; riche en concretions ferrugineuses pouvant atteindre 5 à 6 cm et en concretions gibbsitiques radiciformes blanches (10 it 20% de la masse totale); structure A. très faible tendance polyédrique; cohesion faible (friable); porosité tubulaire moyenne, bon enracinement. BA cm horizon intermédiaire jaune rougeatre 5YR 6/7 sec, 2,5YR 5/8 humide, argileux; riche en concretions ferrugineuses et gibbsitiques; structure polyédrique mal individualisée; cohesion faible; assez compact en place; porosité moyenne. Btl cm horizon rouge clair 2,5YR 6/8 sec, 2,5yR 4/8 humide, quelques concretions gibbsitiques; structure polyédrique très développée; faces luisantes sur les agrégats; cohesion forte; porosité forte entre /es agrégats, faible à l'intérieur de ceux-ci. Bt cm horizon rouge clair 2,5YR 6/6 sec et 2,5YR 4/3 humide avec des taches rouilles; argileux; très riche en concretions gibbsitiques radiciformes irrégulièrement réparties dans la masse; structure encore mieux développée que dans l'horizon precedent cm zone tachetée avec des zones rouge violacé lor 516 sec, 1OR 4/6 humide et des zones blanches à contours mal délimités; argileux; structure cubique; cohesion forte à l'état sec, plastique humide; porosité très faible. 276

292 NITOSOL DYSTRIQUE Horizon Profondeur cm ph I-1,0 KC1 T S Cation échangeable nleq/100 g V (SID Ca Mg K Na Al H CaCO, AB ,5 4,5 0,35 8 0,12 0,19 0,035 0,015 BA ,5 3,6 0,20 6 0,09 0,11 0,015 0,011 BO ,6 3,2 0, ,10 0,20 0,045 0,005 Bt ,8 2,8 0, ,05 0,25 0,080 0,020 C ,9 1,7 0, ,07 0,25 0,015 tn Horizon Sels solubles Matiere organique Analyse granulométrique % %C %N C/N %MO >2mm sable grossier sable fin limon argfle texture Indice floc. AB BA Bt1 Bt2 C 2,3 1,3 7,4 4,5 2,9 1,2 10,2 8,0 5,5 0,9 0,7 8,4 32,2 27,4 10,1 8,1 16,8 48,0 58,3 84,9 88,9 62,3 Horizon Perte au feu SiO, Fes. A1,0, TiO, SiO, pourcentage BA 24,6 11,4 10,6 44,6 2,9 0,4 Btl 20,4 24,0 10,5 42,9 2,0 1,0 Bt2 15,8 32,1 12,5 36,5 1,8 1,5 17,3 24,1 29,9 29,9 1,9 1,4 277

293 NITOSOL EUTRIQUE Forest Rubrisol-Ochrosol, Koforidua serie Référence Localisation Altitude Physiographie Drainage Matériau originel Végétation Climat Description du profil Ahl 0-5 cm Ab cm AB! cm AB BA C111 Bt1 Bt2 Bt3 Bt4 BC1 BC2 BC3 BC cm cm cm cm cm cm cm cm cm Ne Ghana The evaluation of soil resources in West Africa, Regional seminar, Kumasi, Ghana, 1970, World Soils Resources Report N 40, p block A, CRI, New Tafo, environ 6 30'N, 0 30'0 200 m doucement ondulée, pente faible bien drainé alteration de granodiorite foret secondaire humide semi-décidue pluviométrie annuelle: mm en deux saisons; aolat et debut septembre sont les mois les plus secs; température haute et peu variable; minimum absolu 10 C et maximum absolu 33 C; humidité de l'air assez forte sable limoneux brun grisatre très fonce 1.0YR 3/2; structure A développement faible granulaire fine; beaucoup de radicelles; transition abrupte régulière. sable limoneux brun foncé 10YR 3/3, granulaire moyen à lri à développement de structure moderé, très legèrement polyédrique subangulaire fin, friable; radicelles assez nombreuses; transition distinctc. limon sableux brun jaunatre fonce 10YR 3/4 granulaire moyenà polyédrique subangulaire fin; friable; assez nombreuses radicelles; transition clistincte et régulière. limon sableux brun jaunatre fonce 10YR 3/4 granulaire moyen à polyédrique subangulaire fin; ferme; quelques pc.ttites racines, quelques graviers grossiers; transition abrupte et regulière. limon sableux brun fonce 7,5YR 5/6 massif, ferme, beaucoup de graviers fins quartzeux et de concrétions ferrugineuses (approximativement 40% en volume); quelques cailloux quartzeux; que/ques racines fines; transition distincte régulière. limon argilo-sableux brun fonce 7,5YR 5/6 massif, fermc., beaucoup de graviers et de concretions (45% en volume), quelques cailloux quartzeux, quelques racines fines; transition abrupte et régulière. argile sableuse brun foncé 7,5YR 5/6 avec quelques taches fines rouges 10yR 4/8 et jaunes 10YR 8/8; graviers fins et concrétions ferrugineuses assez nombreuses; quelques racines fines; transition abrupte et regulière. argile brun foncé 7,5YR 5/6 avec quelques taches rouge clair lor 5/6 et jaunes 10YR 8/8; massif; ferme; assez nombreux graviers de quartz et concrétions ferrugineuses; canalicules de racines avec minces revatements argileux; transition distincte et régulière. limon argileux brun foncé 7,5YR 5/6 avec d'assez nombreuses taches moyennes distinctes jaunes 10YR 8/8 et rouge clair lor 5/6; massif; ferme; quelques graviers quartzeux fins; traces de roche alteree; transition graduelle et régulière. argile brun ronce 7,5YR 5/6 avcc taches assez nombreuses jaunes 10YR 7/6 et blanches 2,5y 8/2; quelques morceaux de roche altérée; quelques minuscules paillettes de mica; transition graduelle et régulière. argile brun foncé 7,5YR 5/6 avec taches assez nombreuses moyennes A fines jaunes 10YR 8/6 et rouges lor 5/8; massif; ferme; beaucoup de morceaux de roches décomposées; concretions ferrugineuses dures et tendres; transition graduelle. limon argi/eux brun foncé 7,5YR 5/8 avec des taches très grandes et très contrastées jaunes 10YR 7/6, blanches 2,5y 8/2, et rouge jaunatre 5YR 4/8; massif; ferme; morceaux de roche ferruginisés et pétites paillettes de mica; transition graduelle et régulière. limon argileux brun fonce 7,5YR 5/8 avec taches très grandes et contrastées rouges, jaunes et blanches. limon argileux avec taches rouges lor 4/8 et jaunes 10YR 8/6; massif; ferme; tres gros blocs de roche décomposée et paillettes de mica blanc; minces filons de roches décomposées noires 7,5YR 2/0. 278

294 6,14 5,35 4,42 75,5 72,4 69,9 3,17 3,24 0,05 0,05 13,0 1 NITOSOL EUTRIQUE Horizon Profondeur COI ph Cafion échangeable meq/100 g 14,40 KO T s (3T v ) Ca Mg K Na Al H Ca0D. % Ahl ,3 9,45 11, ,63 1,90 0,31 0,38 Ah ,2 6,51 6, ,24 1,12 0,13 0,34 AB] ,2 4,46 4, ,61 1,71 0,07 0,33 A ,2 3,78 3, ,85 0,61 0,07 0,32 BA ,2 3,88 3,34 86,1 2,65 0,31 0,07 0,31 Btl i ,3 4,70 4,04 86,2 3,22 0,46 0,06 0,31 Bt ,3 5,55 3,84 68,8 3,30 0,16 0,05 0,30 Bt ,3 5,54 3,84 69,3 3,15 0,31 0,07 0,31 B ,5! 3,87 63,0! 0,36 0,05 0,29 BC ' 5,82 4,40 75,6 ' 0,82, 0,29 BC ,6 5,59 ' ' 2,84 1,04, 0,29 BC ,4 5,25 3,80, 2,17 1,30 i 0,05 0,28 BC ,3 ' 2,74, 2,09 1,23 ' 0,06 0,25 C ,5 5,68 3,12 54,9 1,75 1,09! 0,04 0,24 Horizon SeIs so lubles Matiere organique Analyse granulométrique!/ % C % N CiN 1 % MO >2 mm sable grossier sable fin limon 0,06-0,002 argile texture Indice floc. P total en Prim Ahl 2,28 0,126 18,1 3,92 77,7 14,0 8,3 362 Ah2 1,12 0,085 13,1 1,93 82,3 8,9 8,8 263 A131 0,73 0,054 13,5 1,26 74,3 12,5 13,2 254 AB2 0,51 0,040 12,7 0,88 74,3 12,7 i 224 BA 0,32 0,024 13,3 0,55 67,7 15,5 16,8 248 Btl 0,37 0,023 16,0 0,64 52,5 14,9 34,6 317 Bt2 0,40 0,025 16,0 0,69 47,0 13,0 40,0 392 Bt3 0,34 0,021 16,0 0,58 42,2 17,1 40,7 343 Bt4 0,26 0,002 11,8 0,45 36,2 24,2 39,6 358 BC1 0,25 0,018 13,8 0,43 36,2 22,8 41,0 358 BC2 0,21 0,014 15,0 0,36 33,5 23,9 42,6 338 BC3 0,13 0,014 9,1 0,22 35,8 28,2 36,0 385 BC4 0,14 0,014 10,0 0,24 33,6 28,6 37,8 456 C 0,09 0,008 11,2 0,15 34,0 29,8 36,

295 ARENOSOL CAMBIQUE Sol brun rouge subaride Référence Localisation Altitude Physiographie Drainage Matériau originel Végétation Climat Qc Sénégal R. Maignien, Agronomie tropicale No 5, p. 545, 549, 553, 559, nord Ferio en bordure de la route Tyle-Boubacar Niamakel à 18 km du premier village, environ 15 12'0, 16018'N 25 m mollement ondulé, dune aplatie bien drainé grès argileux du Continental terminal savane claire à Commiphora africana et Schoenefeldia gracilts, touffes d'aristida mutabilis et nombreux Blepharis lineanfblia climat sahélien, saison pluvieuse brève (2 A. 3 mois) avec pluviométrie de 350 a 500 mm répartie en 30 ou 40 jours. Longue saison sèche où le déficit de saturation est très bas, le vent sec et chaud. Température très élevée en fin de saison sèche. Mois les plus frais (200C) en décembre-janvier Description du profil Ah AB Bw 0-25 cm cm cm cm horizon gris-roux paraissant assez bien pourvu en matière organique, texture très sableuse, structure grumeleuse assez grossière, légèrement durci en surface où l'on observe des traces d'érosion en nappe; système racinaire abondant. horizon rouge grisâtre encore humifère, durci, texture très sableuse, structure h. tendance nuciforme mal développée, stabilité faible, gros grains de quartz arrondis et colorés, non poreux; les racines se développent aussi dans cet horizon. sable roux légèrement durci, pas de structure nette à cause de l'humidité, quelques débris de charbon de bois; cohésion très faible, pas de pores. sable jaune-rouge tres faiblement argileux; pas de concrétions calcaires. 280

296 A RENOSOL CAMBIQUE ph Cation &changeable nfieq/100 g Horizon Profondeur CaCC4 cm FLO KC1 T S V 0'0 (S T) Ca Mg K Na Al H Ah ,4 9,2 2,16 23,4 1,52 0,50 0,06 0,08 AB ,2 6,3 1,75 27,7 1, ,04 0,10 Bw 100 7,5 5,1 2,09 40,9 1,28 0,50 0,04 0,27 C 175 1,83 0,78 0,74 0,06 0,25 Horizon Sels solubles Matiere organique Analyse granulométrique % % C % N C/N %, MO > 2 mm sable grossier sable fin limon arg le texture Indice floc. Ah 0,18 0,023 7,8 0, ,5 67,5 0,3 5,0 AB 0,08 0,011 7,3 0, ,0 65,0 2,2 4,3 Bw 0, ,5 65,0 2,9 4,1 C 0, ,5 69,0 3,1 4,3 281

297 ARENOSOL FERRALIQUE Hygro Kaolisol, Arenoferral sur sable du type Salonga Référence Localisation Altitude Physiographie Drainage Matériau originel Végétation Climat Qf Zaire C. Sys, Notice explicative de la Carte des sols du Congo beige et du Ruanda- Urundi, p. 78. INEAC, Bruxelles 1960 région de Lodja, 3 30'S, z3030'e approximativement 600 m plateau couvrant une vaste région du KasaY-Sankuru jusqu'au 1 S très bon sable d'origine éolienne reposant sur un des niveaux fin tertiaire; sable fin; la teneur en argile peut varier de 12 à 35%; la fraction argileuse de nature kaolinique ne renferme qu'exceptionnellement des traces de gibbsite foe& dense humide pluviométrie annuelle mm et température moyenne de 25 C Description du profil o Ah 0-8 AB 8-23 cm Bwl cm Bw cm cm litière bien décomposée, composée principalement de un peu de sable noir. très sableux brun-gris très foncé 10YR 3/2 sans structure, meuble; radicelles nom- breuses, beaucoup de grains de sable gris; transition graduelle. très sableux brun foncé 10YR 4/3 meuble, sans structure; gris; transition graduelle. sableux jaune 10YR 5/6 sans structure, meuble, moins de gris; transition diffuse. sableux jaune 10YR 5/6 meuble, farineux; transition cliffuse. sableux brun-jaune 10YR 5/8 à 7,5YR 5/8. radicelles mélangées taches et grains de sable radicelles, peu de grains 282

298 ARÉNOSOL FERRALIQUE Horizon Profondeur cm ph H,0 KCI T V S (Ca) (S T) Cation échangeable meq/100 g Ca HC1 N/20 Mg K HCI N/20 Na Al H CaCO. oz. i Ah 0-8 4,1 4,25 0,85 0,06 AB ,1 2,95 0,35 0,04 Bwl ,2 2,1 0,80 0,03 Bw ,3 1,6 0,50 0,06 C ,5 1,5 0,55 0,06 Horizon Sels SO lubles Matière organiuue Analyse granulornétrique % % C '',, N CIN % MO > 2 mm sable grossier sable 1-1 0,25-0,05 legn, 0:002 texture Indice floc. Fe 0 ' libre 'O ' Ah 1,32 0,105 23,2 63,5 1,5 11,8 5,2 AB 0,80 0,055 19,6 67,9 1,4 11,1 6,2 Bwl 0,30 0,024 18,2 62,6 2,1 17,1 8,5 Bw2 0,14 0,015 21,3 61,2 2,0 15,5 8,7 C 0,12 0,013 20,1 60,6 1,7 17,6 9,7 283

299 ARETNOSOL LUVIQUE Sol brun rouge subaride Référence Localisation Altitude Physiographie Drainage Matériau originel Végétation Qi Sénégal R. Maignien, Agronomie tropicale No 5, p. 546, 549, 553, 559, station centrale d'élevage de Darha à m environ du coin nord-ouest, 15030'0, 15020'N environ faiblement vallonnée bien drainé grès argileux du Continental terminal savane assez fermée mais dégradée en espèces où dominent Balanites oegyptiaca et Acacia verek accompagnés de quelques Grewia bicolor. Tapis herbacé forme d'une association de Schoenefeldia gracilis, Eragrostis tremula oil se malent Aristida mutabilts et Andropogon amplectens Description du profd A AB Bt1 Bt cm cm cm cm horizon beige assez humifère, texture sableuse, structure feuilletée sur les deux ou trois premiers centimètres, ensuite elle devient grumeleuse mais peu developpée et peu stable avec très peu de pores et par suite donne un horizon assez tassé; nombreuses racines. horizon ocre-gris encore assez bien fourni en matière organique, très sableux, structure nuciforme faiblement anguleuse, assez bien structure, nombreux pores resultant de l'assemblage des agrégats, cohesion faible à moyenne ; une raie argilo-ferrugineuse à 45 cm subhorizontale et légèrement durcie. horizon ocre-rouille, texture sableuse, structure nuciforme assez angulaire, horizon légèrement durci, nombreux petits pores non tubulaires, cohesion moyenne forte; trois raies enrichies en fer et légèrement durcies. horizon ocre-jaune, texture sableuse faiblement argileuse, légèrement durcie, structure mal definie, nombreux pores assez gros, cohesion forte ; une raie visible encore à 150 cm. 284

300 ARtNOSOL LUVIQUE Horizon Profondeur ph Cation échangeable mea/100 g cm 1-1,0 KCI T V S (SIT) Ca Mg K Na Al H CaCO3 A ,9 7,4 2,24 30,2 1,64 0,50 0,04 0,06 AB ,6 4,1 1,88 45,8 1,28 0,50 0,04 0,06 BO 100 5,3 2,96 2,10 0,74 0,04 0,08 Bt ,95 1,91 1,00 0,04 0,10 Horizon Sels solubles Matière organioue Analyse granulornétrique % % C % N CIN % MO > 2 mra gsraosbster safibnle limon argite texture Indice floc. A 0,20 0,024 8,3 0,34 32,0 61,0 2,6 5,7 AB 0,17 0,018 9,4 0,29 30,5 59,0 4,5 7,4 BO 0,017 29,5 55,5 2,1 14,4 Bt2 0,

301 RÉGOSOL EUTRIQUE Sol minéral brut régosolique Référence Localisation Altitude Physiographie Drainage Matériau originel Végétation Climat Re Mauritanie P. Audry, Observations sur les sols et la yégétation en Mauritanie du sud-est et sur la bordure adjacente du Mali, p. 112 A FAO, Rome, 1962 cours moyen de l'oued Initi, 17028'30"N, 7 15'00"E butte sableuse d'origine éolienne à une vingtaine de mètres du bord de l'oued, légère reprise d'érosion éolienne actuelle excessif sable éolien prairie steppique d'aristida pallida et de Pan icum turgidum (mélange d'annuelles et de vivaces localisées par plage), profil situé près d'une forte touffe de Panicum, quelques arbustes climat saharien d'aubreville, pluviométrie moyenne annuelle: 100 mm environ Description du profil A 0-10 cm cm horizon brun très clair 10YR 7/4 sec, et 6/4 humide, sableux présentant un litage net de sables de calibres différents (lits de 5 à 10 mm d'épaisseur) d'où structure tendance feuilletée à particulaire, cohésion très faible. horizon jaune-rouge à brun clair 7,5rR 6/4 sec et 6/6 humide, finement sableux, présentant de toutes petites trainées noires; structure à tendance particulaire; sec à 175 cm; nombreuses racines de Panicum explorant bien la masse. 286

302 REGOSOL EUTRIQUE ph Cation échangeable mew100 g Horizon Profondeur CaCO2 cm H20 KCI T S V (S/T) Ca Mg K Na Al H A ,7 3,28 1, ,00 0,72 0,11 0,04 0 Cl ,6 2,52 1, ,12 0,52 0,08 0,03 0 C ,5 2,80 1, ,00 0,48 0,05 0,04 0 Horizon Matière organinue Analyse granulométrique % CE Sels Indice P'0' mmhos/ total pf3 pf4,2 cm solubles % c grsoasbslieer - -,/,, N C/N % MO >2mm sable fin limon argile texture floc ' extrait 1/5 A 0,03 0, ,06 57,2 40,6 0,6 0,9 0,16 2,1 0,9 14 Cl 0,05 0, ,09 I 34,1 62,8 0,9 1,1 0,16 2,8 1,8 18 C2 0,04 0, ,07 38,2 57,6 0,8 1,1 0,76 2,0 0,

303 SOLONETZ ORTHIQUE Solonetzic soil, Odendaalsrust profile Référence Localisation Altitude Physiographie Drainage Matériau originel Végétation Climat So Afrique du Sud C.R. Van der Merwe, Soils Groups and Subgroups of South Africa, p. 44, 46, 47, 48, 51. Pretoria, km environ à l'est d'odendaalsrust, 27050'S, 26050'E topographie doucement ondulée presque plate géné en profondeur schistes Ecca Themeda triandra (Rooigras) et arbustes épineux épars pluviométrie annuelle: 500 mm, 80% des précipitations tombant durant les mois d'été, d'octobre à mars. La température moyenne est de 16 C environ avec des chaleurs très fortes en décembre-janvier, et des froids sévères pendant les nuits d'hiver avec gelée Description du profil A Bnl Bn cm cm cm cm limon sableux gris brunâtre cendreux, assez dense, motteux et granulaire, déficient en humus; racines abondantes. argile sableuse brun foncé dont les fissures sont remplies avec du matériel colloïdal brun noirâtre foncé; structure en colonnes et sous-structure cubique; très peu de racines fines localisées dans les fentes; la couleur interne des mottes est plus claire que la couleur externe. argile sableuse brun clair, piquet& de blanc, assez dense se brisant en blocs irréguliers; pas de racine; faible quantité de carbonate de calcium. argile sableuse brune avec des teintes légèrement bleutées, tachetée de blanc et de brun clair; assez compact et motteux. 288

304 SOLONETZ ORTHIQUE Horizon ph Cation échangeable me 00 g Profondeur CaCO, en cm H,0 KCI T V S MI) Ca Mg K Na Na oz T H CO%, A ,3 6,8 3,76 2,88 0,37 0,66 9,7 0 Bnl ,1 20,1 12,56 7,42 0,34 3,19 15,8 0,2 Bn ,2 17,7 11,00 7,70 0,38 3,71 20,9 1,2 C ,7 18,1 10,62 8,03 0,42 3,85 21,5 2,5 Horizon Sels solubles Matière organique Analyse granulométrique 1% % C % N C/N % MO > 2 mm grossier sable sable limon fin 0,05- argile texture 2-0,13 0,13-0,05 0,002 Indice floc. A 0,77 0,07 11,0 27,0 48,6 10,3 14,4 Bnl 0,79 0,08 9,9 22,6 35,6 7,3 34,5 Bn2 0,21 0,03 7,0 20,7 39,3 7,3 30,7 C 21,1 34,3 7,1 32,2 Horizon SiO, Fe,O, A1,0, TiO, SiO, SiO, CaO MgO Na,0 K,0 P,O, pourcentage pourcentage A 88,5 1,11 5,02 0,50 30,2 26,5 0,46 0,73 0,19 0,72 0,04 Bill 78,9 2,36 9,13 0,56 14,6 12,6 0,89 1,03 0,39 0,84 0,04 Bn2 80,9 1,79 7,52 0,49 18,3 15,8 1,89 1,13 0,36 0,75 0,03 C 73,9 1,74 7,61 0,48 16,3 14,2 5,79 1,37 0,33 0,71 0,03 289

305 VERTISOL CHROMIQUE Vc Typic Chromustert Référence Localisation Altitude Physiographie Drainage Matériau originel Végétation Climat Soudan J. Buursink, Soils of Central Sudan, p. 86 et 94, Schotanus et Jens, 'Utrecht, 1971 vallée du Nil Bleu au nord-ouest de Er-Roseires, 7 km N. de Damazin, 11052'N, 34 21'E 474 m haute terrasse du Nil, plate, mais relief gilgaï avec amplitude de 12 cm et longueur d'onde 5 m, fentes occupant de 5 à 10% de la surface du sol perméabilité du sous-sol assez faible, sec de 0 A. 150 cm, très légèrement humide en dessous, profondeur de la nappe inconnue alluvions calcaires du Nil Bleu savane boisée de région sèche, Acacia seyal dominant mais pas de graminées tropical semi-aride avec pluie d'été 776 mm, température moyenne mensuelle variant de 26,1 C (aofit) A. 32,10C (avril). Evapotranspiration potentielle (Thornthwaite) de mm Description du proffi Ahl 0-1 cm surface granulaire meuble formant mulch, transition distincte ondulée. Ah cm 2,5v 4/2 sec 2,5v 3/2 humide, argile avec petites panachures de sable brun (10yR 5/4 sec), structure polyédrique angulaire moyenne, collant et plastique, ferme, très petits (5 mm) nodules ferrugineux durs, noirs, arrondis, non calcaires, quelques fentes de 3 cm de large partiellement remplies avec le mulch de surface, très fines racines, très peu de grosses racines d'arbres, transition distincte ondulée. AC cm 2,5v 4/2 sec 2,5v 3/2 humide, argile avec quelques stries irrégulières de sable brun, qui parfois remplissent les fentes, structure polyédrique angulaire assez fine avec quelques agrégats en forme de coin, collant et plastique, ferme quand est sec, quelques faces de pression s'accroissant en nombre et en taille avec la profondeur, très petits nodules ferrugineux durs, noirs, arrondis, légèrement calcaires, les fentes finissent généralement A. la base de l'horizon, quelques grosses fentes se poursuivent jusqu'à 90 cm et il y en a encore de 2 cm de large à 50 cm de profondeur, très peu de fines racines et très peu de grosses racines d'arbres. Transition graduelle ondulée. CA cm 2,5y 4/2 sec 2,5v 3/2 humide, argile avec quelques stries sableuses, structure angulaire avec faces de glissement, très collant et plastique, extrémement ferme. Faces de glissement fréquentes avec surface cannelée jusqu'à 20 cm de diamètre, faces de pression aussi fréquentes, très peu de nodules ferrugineux, très peu de petites concrétions calcaires dures, ensemble légèrement calcaire, très peu de fines racines le long des faces de glissement, transition graduelle et ondulée cm mélange égal d'argile de couleurs 2,5v 4/2 et 2,5v 4/1, sans structure, très ferme, quelques faces de pression et faces de glissement peu visibles, très peu de petites concrétions calcaires dures et blanches, légèrement calcaire dans l'ensemble, très peu de racines trés fines. Cck cm accumulation de larges (2 à 3 cm) concrétions blanches calcaires dans une argile 2,5v 3/2. 290

306 VERTISOL CHROMIQUE Horizon Profondeur cm H,0 1/5 ph KC1 a ph T 8,2 S (SVT) i Cation &changeable meq/100 g Ca Mg K Na Al H CaCO, Ahl 0-1 6,8 45,2 40,4 22,6 16,5 1,3 Ir. Ah ,5 50,1 46,3 26,4 19,2 0,7 tr. AC ,9 50,0 42,6 23,7 18,1 0,7 0,1 CA ,6 50,4 46,3 26,4 18,7 0,8 0,4 0,1 CA ,7 45,8 45,1 25,3 18,6 0,8 0,4 0,2 CA ,8 54,1 51,3 29,2 20,7 0,8 0,6 0,6 C ,8 56,0 54,1 31,4 21,2 0,9 0,6 0,5 Cck ,0 48,1 55,5 33,5 20,9 0,8 0,3 7,5 Horizon Sels solubles Matière organioue Analyse granulométrique % %C %N C/N % MO > 2 mm grsoasbslieer s afibnle limon argile texture Indice floc. Ahl 1, ,1 23,3 10,7 49,8 Ah2 0, ,4 22,5 7,3 53,8 AC 0, ,6 21,7 9,6 54,1 CA 13,5 19,6 11,2 55,7 CA 15,2 20,6 8,8 55,4 CA 12,2 18,3 9,0 60,5 C 12,4 17,3 12,7 57,6 ak 10,1 16,4 10,9 62,6 Horizon SOD, AWD, Pe,), Tio, Pene au feu SR), Al20. SOD, RIO. Co Mn Ni Sr Zn Minérauxargfleux Mt K Q Densité nrma - rente Pourcenta e PPM Ahl 61,2 14,6 7,6 1,3 7,0 26, , ,0 xxxx x tn 1,56 Ah2 58,2 14,9 8,2 1,4 6,3 17, , ,0 1,75 AO: 58,8 15,2 7,9 1,4 5,9 18, , ,5 1,78 (A 63,8 15,2 8,1 1,4 6,0 19, , ,5 1,82 CA 58,5 15,1 7,6 1,3 5,9 20, , ,5 1,82 CA 58,5 15,4 8,2 1,4 6,4 23, , ,5 1,79 C 59,9 15,5 8,4 1,4 6,3 Cck 54,9 14,5 7,8 1,4 9,1 291

307 VERTISOL PELLIQUE Vertisol Chisumbanje B, series, Référence Localisation Altitude Physiographie Drainage Matériau originel Végétation Climat Vp Rhodésie J.G. Thompson, The Soils of Rhodesia and their Classification, Government printer, Salisbury, 1965 p. 43 près de Chisumbanje, à l'est de la rivière Sabi, 20050'S, 32015'E environ 550 m topographie plane, léger microrelief gilga1 drainage normal basalte graminées en touffe, surtout Urochloa sur les buttes mais le sol est généralement nu dans les microdépressions pluviométrie annuelle: 405 mm environ tombant de novembre A mars; les plus hautes temperatures et les faibles humidités se rencontrent en septembre-octobre Description du profil Al 0-3 cm A2 AC1 AC2 Cck 3-25 cm cm cm cm horizon d'épaisseur variable, gris-noir N 2/0 humide, argile lourde; très humide, très friable in situ mais la vraie consistance est très ferme; microstructure granulaire très fine visible méme lorsque le sol est humide, mais les larges fentes normalement ouvertes à l'état sec sont fermées; en &pit de son état humide la masse du sol absorbe l'eau facilement; quelques très petites concrétions calcaires dures et isolées; nombreuses racines; transition irrégulière et très graduelle. gris très foncé N 2/0 humide, argile lourde, très humide; semblable à l'horizon précédent mais quelques agrégats plus gros montrent des faces de glissement; quelques petites concrétions dures calcaires; nombreuses racines; transition assez brutale. gris très foncé N 2/0 humide, argile lourde, légèrement humide; l'horizon consiste en larges blocs jusqu'à 30 cm séparés par des fentes verticales de 5 à 7,5 cm de large; les blocs eux-memes ont une structure moyennement angulaire qui est irrégulière à cause des mouvements internes ; les faces de glissement se recoupant sont très prononcées; quelques concrétions dures calcaires jusqu'à 1,25 cm de diamètre et quelques cailloux de quartz et d'agate isolés; la consistance du sol sec est très ferme et la masse du sol s'humidifie lentement en gonflant d'une manière très visible; d'assez nombreuses racines à proximité des larges fentes ont été brisées et arrachées par la rétractation au séchage; transition assez distincte. noir N 2/0 humide, argile lourde; légèrement humide devenant modérément humide en profondeur; structure irrégulière polyédrique angulaire moyenne; faces de glissement très prononcées; fentes verticales se rétrécissant à une largeur inférieure à 0,25 cm; la consistance à cause de l'état d'humidité du profil est souvent entre très dure et extrémement ferme; le sol s'humidifie lentement et gonfle pendant le processus; assez nombreuses petites concrétions de calcaire devenant plus nombreuses en profondeur; assez nombreuses racines; transition distincte. basalte altéré graveleux très calcaire; nombreuses concrétions de calcaire dures au milieu de carbonate libre en poudre et tendre; quelques langues et minces digitations d'argile noire se trouvent surtout dans les premiers 5 à 7,5 cm de cet horizon; la couleur d'ensemble est légèrement jaunâtre; quelques fines racines isolées. 292

308 , VERTISOL PELLIQUE Horizon Profondeur cm ph }IX) sat. KCI T S Cation échangeable meq/100 g V (ST) Ca Mg K Na Al ' H CO, % Al A ,3 65,5 100, ,0 34,7 2,1 0,7 35,2 1 AC ,4 65,1 102, ,6 36,5 2,0 1,2 37,0 i ,4 67,8 102, ,2 37,8 2,0 2,0 34,2 AC ,6 72,2 109, ,1 39,5 2,1 2,8 37,4 Horizon SeIs solubles MatiCre organique Analyse granulométrique % C % N C/N % MO > 2 mm sable grossier sable fin limon argile texture Indice floc, T argile Al A2 ACI AC Horizon 0F3 pf 4,2 Surface m2/g Conductibilité hydraulique en cm/h totale externe initiale finale Nature de Pargile Al ,4 1,0 A2 AC I ,9 1, 0 I ,7 0,7 AC ,6 0,5 montmorillonite 293

309 PLANOSOL EUTRIQUE We Estcourt form, Enkeldoorn series Référence Localisation Altitude Physiographie Drainage Matériau originel Végétation Climat Afrique du Sud J.J. Van der Eyk, C.N. Macvicar, J.M. de Villiers, Soils of the Tugela Basin, p Town and Regional Planning Commission, Natal, 1969 Dundee, 27057'S, 30013'E m doucement ondulé, région écologique: bassin intérieur sec, profil prélevé dans les parties hautes alternative d'humidité et de sécheresse en surface; horizon B pratiquement perméable grès Ecca prairie a Tristachya et Digitaria pluviométrie annuelle: 720 mm, juin-juillet-aat pratiquement secs, température moyenne 18 C; 23,5 C en janvier, 11,5 C en juin Description du profil AE Bg Cck 0-41 cm cm cm sec, limon sableux fin gris noirâtre lovit 4/1 devenant plus clair juste au-dessus du B, sans structure visible, modérément poreux, légèrement dur; transition abrupte et régulière. légèrement humide, argile sableuse bariolée de gris foncé et de brun grisâtre foncé lovit 4/1-4/2, avec des revétements argileux brun-gris très foncé 10v1 3/2; forte structure prismatique moyenne, sous-structure angulaire très dense, très ferme et très dure; transition graduelle ondulée. légèrement humide, argile sableuse gris-brun 2,5vR 5/2 avec quelques taches distinctes grossières brun jaundtre et quelques revétements des agrégats brun foncé décroissant avec la profondeur; forte structure angulaire moyenne, très dense, très ferme A très dure, quelques concrétions noires ferrugineuses et manganeuses; nodules calcaires peu fréquents; horizon semblant avoir été gleyifié autrefois. 294

310 PLANOSOL EUTRIQUE Horizon Profondeur ph Cation échangeable meq/100 g BaC1, - triéthanolamine a ph 8,2 cm H,0 KCI T S V (SIT) CaCO, Ca Mg K Na Al % AE ,7 6,2 3,7 60 1,5 1,9 0,2 0,2 Bg ,8 17,6 15,7 89 5,1 7,3 1, 7 1,6 Cck ,3 18,7 18, ,8 8,8 2,0 2,0 Horizon Sels solubles Matière organique Analyse granulométrique % T Indice % C % N C/N A, MO > 2 mm sable grossier sable fin ltmon argile texture floc' argile AE 0,5 0, Bg 0,3 0, Cck 0,1 0,

311 PLANOSOL SOLODIQUE Solonetz sur matériau argilo-sableux issu de granite Référence Localisation Altitude Physiographie Drainage Matériau originel Végétation Climat Ws Haute-Volta R. Boulet, Etude pédologique de la Haute-Volta, region centre-nord, p ORSTOM Dakar-Hann, 1968 Tassamakat, 14018'30"N, 0019'35"0 glacis de denudation à faible pente (moins de 1%), dominés par aucun relief; ligne de créte A. si grand rayon de courbure qu'il est difficile de la situer sur le terrain mauvais en surface A certaine époque de l'année, dessiccation severe et rapide en début de saison sèche; drainage gene en profondeur granite calco-alcalin steppe A. épineux: Acacia seyal, Acacia raddiana, Balanites pluviométrie annuelle: 540 mm; temperature moyenne de mai 34 C, de janvier 23,5 C; evapotranspiration mm; saison des pluies de mi-juin A mi-septembre très irrégulière Description du profil El 0-8 cm E2 8-9 cm Bnl 9-14 cm Bn cm Bn3 Bn4 BC Bck cm cm cm cm aspect superficiel: mince crate gris noirâtre, éroclée en nappe ravinante (decrochement de 1 cm) laissant apparaître des surfaces dénudées brun clair. horizon gris clair 10YR 6/1 A. taches ocres 1OR 6/6 linéaires, anastomosées, souvent localisées autour des pores; texture finement sableuse; structure massive; cohesion moyenne A. forte; porositc,' tubulaire très faible; enracinement localise dans cet horizon; transition abrupte ondulée. cortex de 2 A. 5 mm de &erne couleur que l'horizon precedent mais presque exempt de taches ocres; texture sableuse; porosité bulleuse; ce cortex est lié mécaniquement aux colonnettes de l'horizon suivant qu'il recouvre. colonnettes juxtaposées A. section polygonale à sommet arrondi en coupole; le sommet des colonnettes est constitué d'un horizon épais de 5 cm brun, legèrement rouge 7,5YR 4/4, A. taches réticulées grises 10YR 5,5/1; texture sabloargileuse; structure massive; cohesion excessive; très dur; porosité tubulaire très faible. horizon brun-rouge 5YR 4/4 argilo-sableux, méme structure. base des colonnettes brun-ocre 7,5YR 4,5/4, taches jaunes diffuses et peu contrastees; apparition de feldspaths friables; vers 40 cm les colonnettes disparaissent pour faire place A. un horizon A. structure prismatique un peu plus fine; transition distincte. brun-ocre clair 7,5YR 5/5 A. zones beiges diffuses 10YR 6/3, quelques taches rouges également diffuses; nombreux feldspaths; argile sableuse; structure prismatique; sous-structure en petites plaquettes horizontales de 1 A 2 cm d'épaisseur; horizon très dur; porosité très faible; transition abrupte. horizon bariolé A fond gris blanchâtre 10YR 6/2 A taches diffuses beiges 10YR 5,5/4, ocres 10YR 6/5, rouges 5YR 5/4; concretions noires A périphérie rouge; argilo-sableux; structure massive à debit polyédrique; cohesion excessive; très dur; porosité tres faible; légèrement calcaire. gris-beige 10YR 5,5/4 A. taches ocre-jaune 10YR 6/5; gros amas calcaire abondant mais peu calcaire dans la masse; argilo-sableux; structure massive A. debit oblique; quelques faces lissées; cohesion excessive; très dur; porosité très faible. L'analyse donnée est celle d'un profil voisin. 296

312 31,3 ' PLANOSOL SOLODIQUE Horizon Profondeur PH Cation échangeable mecp100 g cm FLO KCI T V S (S,T) Ca Mg K Na Al Na T CaCa, 0/., I El ,4 7,55 5, ,76 2,11 1,6 0,16 0,12 Bnl ,5 7,85 5, ,02 2,08 0,10 0,32 4,1 Bn , 10,40 9, ,54 2,86 0,08 0,71 6,8 Bn ,6 13,00 12, ,85 3,35 0,11 1,00 7,7 Bn ,7 11,80 12, ,39 2,81 0,12 1,02 8,6 BC ,8 12,70 12, ,54 2,12 0,08 0,90 7,2 0,10 Bck ,7 19,20 19, ,60 2,00 0,09 1,02 5,7 1,10 Horizon SeIs solubles Matiere organioue Analyse granulométrioue % % C % N C/N % MO > 2 mm sable grossier sable fin limon I argile texture Indice floc. I 1 El 0,05 14,2 i 1,35 25,5 37,4 22,1 13,6 Bn1 0,04 11,2 0,81 25,8 35,6 22,4 15,4 Bn2 0,03 10,9 0,61 22,5 33,3 16,3 27,3 I Bn3 0,02 9,0 0,49 21,4 30,9 14,6 32,6 Bn4 6,0 0,24 22,6 10,9 35,0 BC 0,15 28,3 32,8 9,0 29,7 Bck 0,13 21,7 31,8 14,0 32,4 Horizon nf3 PF4,2 Eau utile Densité apparente Porosité cm'! 100g Perméabilité Instabilité structurale Is Fer libre Fer total Fer libre Fer total El 10,6 4,5 6,1 0,7 3,77 1,83 2,50 23 Bnl 10,0 4,8 5,2 1,92 12,0 0,4 5,33 2,02 2,66 76 Bn2 13,4 7,7 5,4 1,96 10,9 1,1 3,71 2,49 3,12 80 Bn3 16,6 10,5 6,1 1,97 10,7 0,9 4,33 2,59 3,25 80 Bn4 18,4 11,1 7,3 1,99 10,2 0,2 6,89 2,15 3,10 69 BC 16,1 9,4 6,7 1,98 10,6 0,6 4,55 1,86 2,83 66 Bck 17,1 10,6 6,5 2,00 10,0 1,4 3,26 2,08 3,

313 'ZEROS OL CALCIQUE Semi-arid and Desert Soil, Loeriesfontein profile Référence Localisation Altitude Physiographie Drainage Matériau originel Végétation Climat Xk Afrique du Sud C.R. Van der Merwe, Soils Groups and Subgroups of South Africa, 33, 34, 37. Pretoria, km au S.-0. de Loeriesfontein, 310S, 19020'E 750 m topographie ondulée, profil sur faible pente excessif tillite de Dwyka «Asbos» (genre Psoculon) et Mesembrianthemum pluviométrie annuelle: 200 mm; température moyenne environ 17 C p. 30, Description du profil Ah A Bwkl Bwk2 Ck 0-15 cm cm cm cm >75 cm sable limoneux légèrement brun, friable à pulvérulent; quelques racines, assez grosses; teneur faible en humus. sable limoneux légèrement brun, tacheté de blanc, assez meuble; quelques fines racines. semblable A, A mais contenant des pierres calcaires. limon sableux blanc calcaire, assez dense. Tous ces horizons contiennent des galets roulés provenant de la formation de Dwyka disséminés dans le profil. schiste partiellement décomposé avec veines et bandes de carbonate de calcium; non prélevé. 298

314 XEROSOL CALCIQUE Horizon Profondeur cm ph 11,0 KCI T S Cation échangeable mea/100 g V OM Ca Mg K Na Al H CO, % Ah ,1 1,92 A ,8 7,16 Bwkl ,7 25,5 Bwk ,9 14,1 Horizon SeIs solubles % C par combustion Matière organique Analyse granulomètrique % % N C/N X MO >2 mm sable grossier sable fin iimen a g e texture Indice floc. Ah 0,61 0,07 8,2 13,7 33,3 32,0 19,5 14,4 A 0,42 0,06 6,9 21,9 33,8 32,5 19,9 14,6 Bwkl 0,41 0,04 10,2 7,6 31,7 27,5 22,8 18,4 Bwk2 0,13 0,02 6,5 30,8 28,6 19,5 28,4 24,1 Horizon SiO, Fe,O, ALO, TiO, SiO, SiO, CaO MgO Na,0 K,0 PEO, Pourcentage potirceatage Ah 72,1 5,07 11,54 1,06 10,6 8,3 1,44 1,55 1,70 2,19 0,09 A 57,2 3,75 10,41 0,78 9,3 7,6 11,09 1,91 1,49 2,25 0,16 Bwkl 27,4 2,23 4,76 0,29 9,8 7,5 31,76 3,52 0,37 0,70 0,18 Bwk2 45,9 2,65 6,87 0,55 11,4 11,1 19,41 4,24 0,91 1,09 0,15 299

315 XEROSOL GYPSIQUE Sol gypseux à crate Référence Localisation Altitude Physiographie Drainage Matériau originel Végétation Climat Xy Tunisie M. Pouget, Contribution a. l'étude des crates et encroiltement gypseux de nappe dans le sud tunisien, Cahiers de l'orstom Vol. VI, No 3-4, p. 341, 1968 isle de Djerba, en bordure de la mer entre Sidi Mahrez et le phare de Tourgueness, 33 50'N, long 'E 10 m topographie vallonnée avec petites dunes littorales nappe à 130 cm en février, à 140 cm en mai, provenant du calcaire oolithique sable dunaire très calcaire sur calcaire oolithique du Thyrrénien Imperata cilindrica et palmiers aridité adoucie par l'influence marine du golfe de Gabes; pluviornétrie entre 100 et 200 mm; precipitations violentes en saison froide; moyenne des temperatures de janvier 11,5 C, de juillet 26,8 C; la saison chaude dure environ 3 mois. Evapotranspiration potentielle de mm environ Description du profil Ah Al A2 Bym Cy Cg 0-20 cm cm cm cm cm cm brun pale 10YR 7/4, sable grossier. brun pale 10YR 6/4, sable grossier, meuble, nombreuses racines d'imperata. brun pale 10YR 7/4, sable grossier, meuble, racines de palmiers. brun tres pale 10yR 7/3, crate gypseuse de nappe indurée, trés flnement microcristallisée, peu poreuse; pseudo-gley; limite nette avec l'horizon inférieur. gris clair 10YR 7/2, sablo-limoneux, peu consistant; amas gypseux. gley sableux meuble. 300

316 ,. 0,10 3,0, 4,5 1 9,2, 1 44 XEROSOL GYPSIQUE Horizon Profondeur ph cm H.0 KC1 (S/T) Cation échangeable meq/100 g Ca Mg K Na Al CaCO, Ah ,9 Al ,5 A ,4 Bym ,3 Cy ,2 Cg ,2 44,5 41,5 41,9 24,2 29,2 38,4 Horizon SeIs solubles Matière organique Analyse granulométrique CE mmhosicm a 25 % C % N C/N % MO > 2 mm sable grossier safible n Emon argiie, texture Indice floc. : : 1 Ah 1,2 0, ,5 0,0 Al 0,9 0, ,0 3,5 A2 1,3 0, ,0 4,5 Bym 4,5 0, ,0 12,5 Cy 3,8 0, ,0 11,5 Cg 4, ,5 9,0, : Horizon SeIs solubles - Extrait de saturation en main Cl CO.H Ca Mg Na Gypse, : Ah 1,6 1,7 5,5 4,0 2,3 0,7 Al 2,4 2,4 3,0 5,1 0,8 4,5 A2 5,0 2,4 7,1 0,4 Bym 17,0 1,8 35,5 4,5 35,6 40,1 Cy 9,0 0,9 32,5 4,5 17,4 27,8 Cg 14,0 1,3 32,0 6,0 21,3 14,6 Horizon Késidu sec g/i CE mmhoslcm a 25 ph meq/litre Ca Mg Na Cl SO, CO.! Nappe en fév. 3,68 4,1 8,0 31,6 14, ,1 2,4 Nappe 1 en mai 3,5 4,0 31,6 r 7,6 16, ,0 3,0 301

317 YERMOSOL CALCIQUE Yk Sierozem à nodules calcaires Référence Localisation Altitude Physiographie Drainage Matériau originel Végétation Climat Algérie T.G. Boyadgiev, Les sols du perimètre de l'atouta (Hodna), profil No 15. Algérie et FAO, 1971 (non publie) sud de la route M'Sila - Barika, A. 7,2 km de Barika, 35026'N, 5017'E 470 m relief ondule avec collines graveleuses bon glacis du Tensiftien, matrice limoneuse contenant de nombreux graviers gypso-calcarophile à Anabasis cropediorum et Arthrophytum scoparium pluviométrie annuelle: 220 mm avec répartition irrégulière dans l'année; été tres sec; temperature moyenne annuelle: 18,5 C, du mois de janvier 8 C, du mois de juillet 300C Description du profil Aul 0-11 cm Au cm AB cm BA C111 Bk cm BCk cm Ckl C111 Ck limon sableux 9YR 6/4 sec, caillouteux presque massif, localement motteux, très poreux, riche en racines et radicelles; quelques coquilles calcaires; transition distincte. limon très sableux frais 9YR 6/4, structure polyédrique subangulaire fine se divisant en petits granules; très poreux; nombreuses galeries et coprolites, debris de coquilles, radicelles assez nombreuses, petites taches blanchâtres; transition distincte. idem au precedent, avec des lentilles peu graveleuses; transition distincte. limon sableux 9YR 5/5; structure polyédrique subangulaire fine; très poreux; nombreuses galeries et coprolites; quelques cailloux; quelques radicelles; mycelium calcaire; transition distincte. limon peu argileux, peu sableux 10YR 5/6 avec beaucoup d'amas et nodules calcaires; structure polyédrique subangulaire à angulaire se divisant en 'petits granules; très poreux; de nombreuses galeries et coprolites; transition distincte. idem au precedent mais avec graviers et cailloux, nodules calcaires; transition distincte ondulée. limoneux peu graveleux; transition distincte. limon 10YR 6,5/6; structure presque massive avec amas et nodules calcaires; bien poreux mais moins que les horizons precedents. 302

318 YERMOSOL CALCIQUE Horizon Profondeur cm ph H,0 KCI T S Cation échangeable meq/100 ii (S/VT) Ca Mg K Na Al H CaCO, % Aul , ,87 0,90 24 Au , ,87 0,98 27 AB , ,87 0,94 28 BA , ,81 0,89 32 Bk , ,67 0,91 BCk , ,40 0,91 39 Ckl , ,26 1,00 44 Ck , ,26 1,10 46 Horizon Sels solubles Matiers amnions Analyse granulométrioue % CE mrnhoslcm it 250 %C % N CIN % MO >2 mm sable grossier sable fin limon argils texture Indice ftoc. Aul 0,5 0,38 0, , Au2 0,6 0,26 0, , AB 0,6 0,25 0, , BA 0,6 0,24 0, , Bk 0, BCk 0, Ckl 0, C1c2 0, Horizon Reserves minérales P,, total % P,O. assimilable ppm K,0 assimilable /,, Calcaire actif % Gypse A Poids spécifique apparent PF 4.2 pf 3 Indico K 1-16nin cm/h Is Aul 0, ,8 11 Ir. 1,6 6,9 9,9 3,6 6,2 Au2 0, ,0 14 tr. 1,6 7,2 10,4 5,0 3,9 AB 0, ,0 14 tr. 1,6 7,5 10,6 4,1 4,1 BA 15 tr. 1,6 8,1 12,1 5,4 3,5 Bk 15 tr. 1,6 8,0 12,3 4,0 2,7 BCk 16 tr. 1,8 8,1 12,8 3,7 3,4 Ckl 15 0,33 1,7 8,3 13,1 2,2 3,8 Ck2 15 0,40 9,3 13,3 2,8 3,9 303

319 SOLONCHAK GLEYIQUE Sol halomorphe à structure non digradable, groupe satin Référence Localisation Altitude Physiographie Drainage Matériau originel Végétation Climat Zg Algérie T.G. Boyadgiev, Rapport Hodna, FAO, Rome, 1972 au milieu de la sebkha du Hodna, à environ 35 km au sud de M'Sila, 35024'N 4035'E 392 m fond de dépression, zone d'épandage des eaux très pauvre dép8ts alluviaux quaternaires nulle pluviométrie annuelle: 220 mm environ; température moyenne annuelle: 18,5 C, du mois de janvier 8 C, du mois de juillet 30 C Description du prolil Az 0-5 cm AC 5-14 cm Czl cm Cz cm Cz cm Cz CI11 Cz CM argile limoneuse brun jaunatre clair 10vR 6/5 sèche, très adhésive, plastique, structure massive en forme de polygones finement poreux; nombreux cristaux de sels; transition distincte. limon fin brun olive 10v 5/4 adhésif, plastique, localement avec lentilles d'argile stratifiée, avec taches et enduits blanchitres sur les surfaces des agrégats, très peu poreux; quelques taches rouilles; transition distincte. argile limoneuse brun olive avec argile stratifiée; taches rouilles plus nombreuses; transition diffuse. idem, mais structure très massive; transition diffuse. idem, sans argile stratifiée avec taches rouilles et taches grisâtres peu nombreuses; quelques amas de cristaux; transition diffuse. idem, avec argile stratifiée; petits cristaux, très peu poreux; taches rouilles; transition diffuse. argile limoneuse, adhésive, plastique; structure massive; peu poreux; argile stratifiée localement; taches rouilles et taches grises; localement enduits blanchatres. 304

320 1 SOLONCHAK GLEYIQUE Horizon Profondeur cm ph H,0 KCI T S Cation échangeable meq/100 g (S/VT) Ca Mg K Na Al H CaCO, % i Az 0-5 7,4 AC , Cz ,1 14 Czl ,6 Cz ,0 14 Cz ,1 13 Cz ,0 15 Horizon SeIs solubles Matiere organique Analyse granulornétrique % % C % N C/N % MO > 2 mm sable grossier sable fin iimon argile texture Indice floc. Az 0,9 0,08 11,4 1,5 3,3 0,3 AC 0,7 0,08 9,1 1,2 3,8 8,4 54,0 17,0 Czl 0,8 0,07 11,4 1,4 0,8 0,9 Cz2 0,6 1,0 0,8 1,3 Cz3 0,2 0,1 Cz4 0,2 0,6 Cz5 0,1 0,7 Horizon CE mmhos/cm à25 Sels solubles meq/100 g COJI SO, Cl Ca Mg Na K Gypse % Az 177 0,3 5,7 175,2 7,0 8,8 147,4 0,6 3,4 AC 3 0,4 0,6 1,2 0,4 1,0 0,8 0,1 tn Czl 136 0,2 9,5 138,9 9,2 7,2 124,1 0,6 8,4 Cz2 76 0,3 10,0 92,8 8,0 4,8 82,5 0,5 7,0 Cz ,2 12,0 110,7 7,4 6,6 97,6 0,6 4,3 C ,3 13,3 132,8 8,3 6,8 122,0 0,5 3,6 Cz ,2 11,3 103,4 6,6 6,9 94,2 0,5 1,4 305

321 SOLONCHAK TAKYRIQUE Sol halomorphe à structure non dégradée, groupe salin à alcalis Référence Localisation Altitude Physiographie Drainage Matériau originel Végétation Climat Zt Algérie T.G. Boyadgiev, Rapport Hodna, FAO, Rome, km au sud de M'Sila, limite avec la sebkha, 35030'N, 4028'E 401m dépression sake ou chott imparfait dépôts alluviaux quaternaires Salsola tetrandra et Atriplex halimus pluviométrie annuelle: 220 mm environ; été très sec; température moyenne 18,5 C, du mois de janvier 8 C, du mois de juillet 30 C Description du profil Az 0-8 cm Bz Bz Cill By cm brun pale 10YR 6/3 (sec) brun jaunkre 10YR 5,5/4 (humide), argileux, adhésif, plastique, structure dégradée lamellaire se débitant en polygones en surface; taches et amas de sels; transition régulière distincte. idem, mais structure polyédrique grossière faiblement développée avec taches blanchâtres petites et moyennes, nettes; très peu de racines et très peu poreux; transition diffuse. légèrement plus clair, limon argileux fin, massif, quelques taches couleur rouille, beaucoup de taches de sels et de gypse; transition graduelle. limon argileux avec des plages claires d'apport alluvial, associées à des taches couleur rouille, distinctes, petites mais assez nettes; taches de sels et de gypse petites et nettes; transition distincte. limon fin. 306

322 SOLONCHAK TAKYRIQUE Horizon Profondeur cm ph Cation échangeable meq/100 g 11,0 KCI T S V (S/T) Ca Mg K Na Al H CaCO, Az 0-8 7,1 27 Bz ,7 23 Bz ,8 25 By ,8 29 C ,9 34 Horizon SeIs solubles Matière organique Analyse granulométrique % %C % N C/N % MO > 2 mm sable grossier sable fin limon argile texture Indice floc. Az 0,59 0,07 7,5 1,0 0,3 1,8 50,7 41,1 Bz1 0,79 0,11 7,1 1,3 0,4 0,7 41,4 52,1 Bz2 0,60 0,09 6,3 1,0 6,7 0,4 50,2 34,4 By 0,55 0,9 0,0 0,6 65,1 27,5 C 0,36 0,6 0,0 14,9 68,5 15,2 Horizon SeIs solubles en men/100g CO,H SO, Cl Ca Mg Na CE mmhos/cm à 250 Az 0,12 1,27 61,9 28,0 10,1 29,2 78 Bzl 0,14 3,11 33,1 10,4 6,5 21,6 51 Bz2 0,18 4,29 27,3 6,6 5,6 19,1 41 By 0,24 4,31 23,9 4,5 5,2 18,5 40 0,18 4,17 16,6 3,1 3,2 14,

323 1. CLIMATS

324 1. GRANDES RÉGIONS CLIMATIQUES

325 2. VÉGgTATION

326 I 2. GRANDS TYPES DE VgGgTATION 5-..I 2 o 1, e L ed. o t-1, AL./0 c:70 e) jv.00,--i IANNIr 9e 410i. 91,.s,-- r-f ' - Al* 11? / \ \`..\\ -- 9 o 9c., cir=r.-9t c C:i.) 9 \ que J 9c o I -- 9d../`' '.414 9c Iaik,,, o if vilmojt,i mer 90 \... Bo b 1111 otillig \ ) rMI1111, i I \-\\. 1 i gLeiii.,., i I II i h & ragji (4, AS.I by. Aq o AI 20 " \ Pr P". In..."Mi st ),041S2pri**4C eo, ) j ',,o.,,c, ----4, \ if Eictio % [elf:" 4: 5a kg / 41, 3o 3a II e 1. FORET HUMIDE TROPICALE SEMPERVIRENTE a. Foret tropicale humide de basse altitude 40 4e \. b. Fordt tropicale inonciée régvlièrement c. Foréf tropicale marecageuse 17 I- la-- : 1 Iklil 4g d. Foret tropicale humide de montagne / 1_6's, i bl''' 49 'a. FORET TROPICALE SEMI- DECIDUE ET DECIDUE 4f lo a. Foret trardeate humide semi- décidue 20 b. Foret tropicale semi-décidue de montagne 1 till..fr. q NIr if q. Forat Oche, en sajson des pluies, A grandes feuilles 20 ( miombo),, 4g 4. 1 d. Fork seche, verte en saison des pluies, A petites ^_/ I% 4 feuilles et arbres en parasol a 1 3. FORMATION TROPICALE C6TIERE INONDEE a. Mangrove 4. SAVANE J a. Savane boisde semi- decidue * granites feui/les 4 b.s avane claire a epineux verte en saison des pluies. Savane hu liii r \ d. Savane inondde r --IN" 7 n fi i e. Savane sèche 1 ) 2c - f. Savane seehe d'altitude i g. Savane A. buissons dpineux _,2a \ h. Marais i roseaux.4d.4'e. cmide 5. FORETS ET MAQUIS MEDITERRANEENS a. Buissons d'arbustes a feull/es dures ( maquis) b. Ax;_brisseaux dpineux. en partie sempervirents 6. FORETS ET BOIS TEMPERES ET MEDITERRANEENS a. Fordt de coniféres de montagne b. For& de lauracees de climat méditerranéen c. Foret claire a feuilles dures. I d. Fordt sempervirente de chénes et de pins e. Fork seche de coniferes 7. STEPPE a. Steppe herbeuse subtropicate d'altitude b. Steppe seche temperee i herbes courtes c. Steppe i herbes en touffes (tussock) 0,-- 8. FORMATIONS SEMI- DESERTIQUES a. Formation A dpineux et succulents b. Succulents arbustifs trees clairs c. Vegetation basse semi-désertique des tropiques et subtropiques d. Semi-deserts a plantes succulentes e. Semi-deserts 1 halophytes 9. FORMATIONS DESERT/QUES I (ik \ iti,..0111firt:44 Nrwr It 4g 1 -- Nhei4111 a. Desert subtropical a plantes en coussin. b. Desert A arbustes 'soles c. Desert de sable 16-0, d. Desert tropical de montagne e. Desert 1 halophytes f. Vegetation des oasis \ 1 Ai Pir i 2o / i 142c )3o Echelle o e o BOO _, i /... t o,0*

327 3. PHYSIOGRAPHIE

328 3. GRANDES RÉGIONS PHYSIOGRAPHIQUES zoo 3uo. -was %114,., 011;*.04. AOPIP1?".40 A 4 1 gig Alpild 01* - f E.? ALII ( oc. '' a I` 4ceriA ,.. 20, A. B. C. D. E. F. G. H. O. P. Q. R. -, _G Neir ke/ ( G,, r iteq.abli viw- v vir ARI ^ I, lk,viiiiiwor S146,_. o, i Ivy eke&\ le i im /111:711, \... pg. Système des chalnes de l'atlas Sahara Bassin du Tchad Bassin du haut Nil et du Nil Bleu Vallée du cours inférieur du Nil et delta Péninsule du SinaY Plateaux et plaines d'afrique occidentale Massif éthiopien I. Plateau cain J. Marges de est-aafriique l'fr orientale i K. Bourrelet Zambie-Rhodesie 20. L. Plateau sud-africain M. Marges de l'afrique Australe N. Afrique équatoriale Bassin du Congo Basses terres du littoral Hauteurs du centre de Madagascar Marges et plaines cfitières de Madagascar \ \ o ik lit 1.- 2±.' iapro ; 0 t '- l '' 1 s j ri- Cl\_.) D _, iir. r I kilk...aa p N \ _ - - -,:-, glik :I 11111n.0 vs AI - /*CZ \ it- \ j rillrillw 11/ %mum s ii, CD s to_ 4111;Also#ir041 tfraerly. 021 %Fro Willajr r 47 Echelie r * i 0..

329 4. GÉOLOGIE

330 22 ii 4. GRANDES REGIONS GEOLOGIQUES 20 I 0 00,o ) 3 AVIIIIrr 1, OM / r,a J,.,.. ir...? ' I _, e» _ \ 7, te') 14 f I t / ( ' ,, billill I rill 4 5 Idia, lik,.., (tag. ge A \ 1(, / ( / \ / / o \ - ( At: I-1-.:1. ;AA -L 7 -\ l- - Illk r, i IF 1. Système montagneux de l'atlas ' 2. ChaIne d'ougarta et synclinal de Tindouf AV 3. Bassin du Rio de Oro et plaine du Senegal 9. Dorsal de Requibat.._ 5. Bassin de Taoudenni J Bassin saharien inférieur 7. Massif du Hoggar et des Tassili illimallh. \ 8. Bassin d'ioulemedden / 7 9. Bassin du Fezzan 10. Plateaux du Tibesti, du Borkou et de l'ennedi \ 16. I 11. Dep5ts continentaux de l'afrique septentrionale 28 --'" \ Dépôts marins de l'afrique septentrionale.- I / i 13. Bassin du Tchad '.., 19. Complexe de base de l'afrique occidentale IC I.= - \,13- '- :4" 15. Complexe de base de l'afrique centrale /I jklir 16. Bassin du Sudd Bouclier nubien ( complexe de base de l'afrique Massif éthiopien orientate) Pointe orientate de l'afrique Zone de vallée entre le Rift oriental et le Rift occidentalo 21. Ceinture du Mozambique 22..Hautes terres de Zambie et de Ithodesie et depression 23. Plaine de Mozambique de Zambie et du Nyassa 29. Depression du Limpopo, bassin et plateau du Transvaal 25. Systame du Karroo et plateau du Kaap 27. Afrique sud- occidentale 28. Bassin du Kalahari Echelle 29. Bassin du Congo o no / Madhgascar Charles australes du Cap IWIrr 29 \ / \ \ \ it _ -/ /

331 5. LITHOLOGIE

332 ' I a I GRANDES REGIONS LITHOLOGIOUES / i, 20 ;O O. 706 ' a 5 / L/- / 41 s2 S / i / /... 2 S / ftimmern65 4 Mt 147 / ES - / Ef _ t/risii. a s i -',. is 4 i QE, 2 n ee to* i Or s, 117 \ `,. PA 1 gt61/4 L S ;VI 2, f le 1 t go 5 i \, 12, ''' $2 i t si lb \\41 13 \ S 1 \.-, a Al 1 /Nil sws s 1 i $ 2 2 S i i 1) MS d'ir" OID,C* I\ SS M2 lak '. 1 \ /- I 1 i SW; (MS \ -..."Nblio, N k AL $3f/1,* -, 41 4% i i i S 5 I 5\7,1111 ' S1. Sediments clastiques consolidés Ml ( grès, silstone, schiste, conglomerat ) 53 1 t..,, f ) 2 11V' o. 1Ask 2,.., 1 --_- - At 1 i ''- \,_..._ --- I 0,... p I E v, ill I r kiliti?" IV 1 53 S2. Sediments carbonate's consolidés 1 \ rt 4_0. et Catiers, \ recents et non consolides _I E 2 ilf M/ I S9. Sediments &liens récents et non consolidés ( calcaire, dolomie, marnes).0, S3. Sediments fluviaux, lacustres I\ 55. Sediments eoliens et fluviaux du Tertiaire et du Pleistocene, en grande majorite non consolidés S6. Debris de roche ( hamada) MI. Roche métamorphiques ( gneiss, schiste, phyllite, quartzite, ardoise ) \ M2. C( gormapnilteexegdneeisbassemfgrmanaittiitseé) et migmatise..11 \ h*aid 1 m Eiiii2 I MS s 5 ell. \ 1 folor.,...26 S I r--.." 3Iv 2 li MS 5 til 1 1. Roches intrusives acides ( granite, diorite, quartz, porphyre, syénite, gneiss ) 12. Roches intrusives basiques ( dolérite, diorite, gabbro, peridotite, serpentine, pyroxenite, norite ), IVII._ El. Roches effusives acides ( rhyolite, quartzite. porphyre, dacite, trachyte ) m 1 E chett e/ E 2. Roches effusives basiques ó zoo ( basalte, diabase, ciolérite, andesite 4. )./ 5 2 \ \ \ \ i O,o 20. SO di I

333 6. PÉDOLOGIE

334 f e :6;nr r.,,,,,,wifu---iv_t;., " - a 11. :Jitill it INN% 11 A 1 Mil ' 6 IS i )11.1. wirmirmtkiimpoimpli IPPlaker Viet - i ( - 1 te tr:`4k f)'", 'ilḍs. r_ :7,., I Ilb ri_, "17J_Aik /- j4r i f 3' firlig 1 ' I i \-1\,._in. 441'71,, 111 i j \ 1 \ NI..hri 44/ 20 II III' r \ Ili--46 L ( -'I 0 ZOO $ *oa 5. illitleirchellie rn a 30. o

335 7. POPULATION

336 7. RÉPARTITION DE LA POPULATION 611%, oriiiik' p, Moins de 1 habitant par km IIIIIUIIIIIIII Plus de Km

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