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Reccueil Francais 7eb
Reccueil Francais 7eb
(EPST)
Appartenant à:………………………………………
THÈME I : L’ÉCOLE
Mariette : - C’est vrai, Papa. La rentrée, c’est dans trois semaines. Vous avez nos
billets de vacances. Pourtant nous ne voyons aucun signe d’achat des
fournitures scolaires.
Maman : - Soyez calmes, les enfants ! Votre Père et moi avons déjà réuni ce que
nous avons pu.
Elsa : - Papa, vous n’avez pas oublié les uniformes, j’espère ? Il nous en faut
des neufs, y compris les souliers, puisque tous, nous avons réussi l’an
dernier.
Papa : - Maman s’apprête à tout cela. Ne soyez pas trop exigeant, mes enfants.
Tenez compte de temps difficile que nous traversons.
Maman : - Un peu de patience ! Nous avons tenu compte de moyens dont nous
disposons ainsi que de vos besoins : votre petit frère David qui
commence ses études a besoin d’une tenue neuve. À Mariette aussi, il
en faut une parce que l’ancienne uniforme n’est plus de sa taille. Elsa,
tu prendras donc la jupe de Mariette. Christie et Rose continueront
avec leurs tenues achetées l’année passée.
Papa : - Assez ! Pensez que nous n’avons pas encore trouvé de l’argent pour
payer vos frais scolaires.
Papa : - Non ! Elle n’a pas encore l’âge. Son temps viendra. Pour le moment,
maman l’initiera petit à petit à domicile.
Elsa : - Mais, pour quoi ? Il y a pourtant des enfants comme elle chez nous en
première enfantine.
Maman : - D’accord ! Mais, il faut voir aussi nos moyens. Etudiez d’abord, elle
vous suivra plus tard.
Quelques jours plus tard, Matho est passé nous saluer et nous a informés
que son père lui avait trouvé une inscription en scientifique dans un autre
collège. Malgré nos regrets, le petit s’est vu contraint de partir. Là, il semble qu’il
travaille doublement comme lui a conseillé son père, mais il ne réussit plus avec
80 ou 70%. Il se contente désormais de réussir avec 60% et parfois même 50% !
Alain n’est pas parti aux cours parce que le chauffeur n’est pas venu le chercher. Son père ne
veut pas entendre ce motif et s’est décidé : « Désormais, le chauffeur ne te prendra plus. Tu
devras te débrouiller en bus. De toutes les façons, ton école est à vingt minutes d’ici. S’il n’y a
pas de bus, tu y vas à pied. Moi, j’ai fait cela pendant toutes mes études à partir de six ans, je
n’en suis pas mort. »
Cela fait des semaines qu’Alain fait la nouvelle expérience. Tantôt en bus, tantôt à pied. Il n’en
est pas encore mort et paraît ne pas trop s’en faire. Ce matin, comme pour se moquer de lui, sa
mère lui a dit : « Tu commences à devenir homme comme ça ». Il lui a répondu : « C’est vous
qui m’aviez habitué au véhicule, vous vouliez que je devienne femme ? » Et, il est sorti sur
cette note- la avec un ami de son âge qu’il a découvert sur le chemin de l’école, à pied comme
lui.
Ils étaient heureux monsieur Mputu et madame Mbuyi et leurs trois enfants. Mais, arriva une
époque où lui a commencé à être toujours absent ; et elle est toujours là avec les enfants. Elle
souffrait de cette absence régulière de son mari à la maison mais elle ne le manifestait aux
enfants. Elle se forçait de mentir toujours à ses enfants quand ceux-ci lui demandaient :
« Maman, où est papa ? » Elle répondait : « Papa est au travail » C’est devenu une chanson
pour cette mère et ses enfants. Lui, il paraît qu’il entretient une femme à l’extérieur. Tout le
monde le sait, sa femme aussi, les enfants non.
Ces jours, la crise est à son domicile, il a décidé de faire partir celle qui était pour lui « la mère
de ses enfants ». Il est resté seul avec ses enfants ; il n’a pas encore amené sa deuxième
femme ici. Il a peur de ce qu’en diront les gens. Mais, il a surtout peur de ses enfants. La
question lui est retournée : « ‘Papa, où est maman ? » Il se complait de dire : « Elle viendra ».
Mais quand ? Ajouta l’aîné, non sans colère.
Il a occupé la place de sa femme auprès de ses enfants. Il est toujours là avec eux, il leur achète
des cadeaux, les amène en excursion, fait tout pour eux. Mais pour eux quelque chose
manque, quelqu’un manque : la maman. Si elle était morte, ils comprendraient. Mais elle est
encore vivante ; ils le savent. Alors, ils ne se fatiguent pas de lui demander :
Elle viendra ?
Mais, quand ?
Ils sont tellement petits qu’ils n’arrivent pas à comprendre. De grâce ne cherche pas à leur faire
comprendre ce qu’ils ne peuvent pas.
Il fait l’ombre d’aucun doute qu’un bon père de famille, qui est appelé à veiller sur l’éducation
morale et chrétienne de ses enfants, doit avoir une morale digne, honorable et irréprochable,
puis que être chef, c’est être exemplaire et responsable. Aussi est-ce connu de tout le monde
que les exemples entraînent surtout quand ils viennent d’en haut et que les paroles éveillent
seulement. On a toujours dit que l’exemple est le premier maître de l’homme.
Un bon papa est le chemin à suivre et un modèle pour les membres de sa famille. Alors, que
penses-tu d’un papa buveur et égoïste, qui est souvent absent de son foyer et qui revient du
bar toujours ivre vers les petites heures du matin, ignorant que tous les membres de sa famille
doivent être en bonne santé et que son travail doit procurer aux siens un bien-être matériel
qui assure leur existence ? Certes, la soif est un besoin naturel de l’homme.
Mais lorsqu’un père de famille s’adonne immodérément à la boisson. Il ne pense qu’à lui-
même. Les privations que subit sa femme lui importent peu. Il la traite comme une chose
achetée, qui lui appartient et sur laquelle, il a tous les droits, comme une petite machine idéale
qui est à son service. Peu lui importe aussi les souffrances endurées par ses enfants. Des
enfants qui ont faim ou froid et qui sont privés des frais d’études et du nécessaire.
Jacques : - Merci, mademoiselle ! Vous êtes bien aimable ! Puis-je savoir ce que
vous faites dans la vie ?
Laetitia : - Je suis employée de Banque. Je m’appelle Laetitia.
Jacques : - Merci beaucoup ! Moi, c’est Jacques.
SENKER Musam-Adia Max s
THÈME IV : LE COMMERCE
TEXTE I : AU MARCHÉ
Rosette : - Bonjour Ange ! Quelles retrouvailles !
Ange : - Salut Rosette ! Cela fait effectivement longtemps qu’on ne se voit
plus.
Rosette : - Comment allez-vous en famille ?
Ange : - Nous allons bien, merci. Et chez vous ?
Rosette : - Nous nous portons bien excepté Shadrack qui s’est brûlé la plante du
pied en marchant sur une braise. Etes-vous au courant ?
Ange : - Oui ! Tonton James nous a donné l’information hier soir. A propos
qu’es-tu venue chercher ici ?
Rosette : - Maman m’envoie acheter du poisson frais. Mais je circule encore.
Cependant, tout coûte cher. Et, toi tu viens aussi faire des achats ?
Ange : - Oui ! Mais je suis embarrassée. Il n’y a pas beaucoup de variétés sur le
marché en ce moment.
Rosette : - Le poisson fumé ne t’arrangerait pas ? Et si nous allions voir aux
étals des poissons fumés.
Ange : - Oh ! Les vendeuses sont toujours incompréhensives : elles refusent le
marchandage.
Rosette : - Moi, je connais une demoiselle, Feza, très sympathique et abordable.
Rosette : - Bonjour Feza !
Feza : - Bonjour Rosette ! Que cherchez-vous ? Regardez, j’ai du bon poisson à
bon prix. J’essaie même de solder pour gagner du temps.
Rosette : - Je te présente ma cousine Ange.
Feza : - Enchantée !
Ange : - Merci !
Rosette : - Nous avons toutes deux besoins du poisson. Mais nous n’avons pas
assez d’argent.
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Mbindu - Oui monsieur .La guérison de mon fils n’est qu’à ce prix !
Kangila - Ne vous en faites pas. Chez moi, il n’y a jamais de cas graves.
Je réussis même là où vos médicaments des blancs échouent. Ce
sont mes ancêtres qui me révèlent le traitement approprié à
chaque cas .C’est pour cela, d’ailleurs que je soigne presque
gratuitement .Vous ne paierez qu’un coq à leur immobiler et une
étoffe à déposer sur la tombe de mon arrière-grand-oncle.
Mbindu - Tout cela sera respecté à la lettre .Je veux que mon fils se
rétablisse le plutôt possible.
Tata Inkipa : - ça alors ! Mais où va tout l’argent ? Pourquoi les routes sont – elles toujours défoncées ?
Pourquoi les médicaments manquent – ils toujours dans les hôpitaux et les gens ont – ils des salaires de
misère ? Pourquoi les écoles n’ont – elles pas de bancs. A qui vais –je m’adresser pour réclamer la
destination de mon argent et de ce que ma famille et mes amis payent comme impôt ? Toi – même, où
apprends – tu ces secrets, Nzunzu ?
M. Nzunzu : - Ce ne sont pas des secrets. C’est en suivant les informations à la radio, à la télé, en lisant les
journaux que j’apprends tout cela. […]
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Tata Inkipa : - Au fait, qui gère cet argent ? Qui bouffe mon argent ? Tu connais aussi ce secret ?
M. Nzunzu : - Je répète que ce n’est pas un secret. Dernièrement, tu as vu le ministre des finances et
d’autres personnes à l’émission Forum ?
Tata Inkipa : - Je ne suis pas cette émission où on ne fait que parler. J’aime mieux les films.
M. Nzunzu : - Et bien, c’est dans ce genre d’émissions qu’on donne les secrets dont tu parles. […]
Tata Inkipa : - Désormais, moi aussi je vais commencer à suivre les informations, les émissions telles que
Dossier ouvert, Plein feu, le débat africain etc.
MA TSHAFU Gaby
Ndjadi : - Tu vois, Tambwe. Itela ne sait même pas ce qui s’est passé réellement.
Tambwe : - Et toi, le sais – tu ?
Ndjadi : - Oui, bien sûr. Un voleur voulait se faire passer pour le mari d’une
Passagère d’un bus. Il voulait lui arracher son sac plein d’argent sous
Prétexte qu’elle enfuie de la maison en emportant toute sa fortune.
Itela : - Et comment les étudiants sont – ils intervenus dans l’affaire ?
Ndjadi : - Cela se passait devant l’université, quand l’étudiante descendait du bus.
Ses condisciples qui connaissent son mari ont neutralisé le bandit.
Tambwe : - Comment le sais – tu ?
Ndjadi : - La radio vient à peine de l’annoncer au journal de treize heures.
Itela : - Et pourquoi a – t- on parlé des militaires, alors ?
Ndjadi : - Radio – trottoir, c’est – à – dire la rumeur publique.
MUPEPE Mutala – Munu Liona Jean
Jean – Est-ce que nous serons prêts à présenter le travail fini dans les délais
prévus ?
Max –on ne peut que l’espérer. Mais Djef n’est pas encore là. De vous deux, qui
l’aurait vu le dernier ? Quel jour et quelle heure lui conviennent finalement ?
Jacques-Non, c’est toi jean qui devait entrer en contact avec lui d’autant plus
que vous habitez le même quartier ; en plus, c’est toi qui nous amènes souvent
ses notes d’excuses.
Max – Voyons, mes amis. Nous avons accepté de faire ce travail ensemble parce
que nous reconnaissons la valeur du travail en équipe
Jean – Mais non ! Avec trois présences sur quatre, le quorum est atteint. On
peut donc travailler.
Et le groupe appréciera.
Jacques
Max - Si nous achevons cette étape, nous pourrons relever les points de
grammaire à tirer des textes
Colette : - Venez tout raconter. Comment s’est passé votre séjour au Congo-
Brazza ?
Makila : - Je suis enchanté de ce voyage.
Colette : - Alors, dites-moi ce que vous avez vu.
Makila : - Je suis resté peu de temps à Brazzaville. Je pense que c’est une ville
comme toutes les grandes villes. Mais Pointe-Noire est une ville
ravissante.
Colette : - Evidement ! C’est le poumon économique du Congo.
Makila : - En effet, c’est une ville qui attire beaucoup d’hommes d’affaires.
Colette : - J’ai l’impression que je connais aussi le Congo que vous !
Makila : - Peut-être, mais ne trouvez-vous pas que les voyages donnent une
expérience unique ?
Colette : - A mon avis, il n’est pas nécessaire de voyager pour connaitre un pays.
Makila : - Je ne partage pas votre opinion et je me demande si on ne devrait pas
obliger les jeunes à faire le tour du monde.
Colette : - Parce que les voyages forment la jeunesse ? Moi, je ne le pense pas du
tout.
Makila : - C’est peut-être une question de génération.